Fajoles
Fajoles est une commune française, située dans le nord-ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Fajoles | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy-Bouriane |
Maire Mandat |
Fabienne Lalande 2020-2026 |
Code postal | 46300 |
Code commune | 46098 |
Démographie | |
Population municipale |
300 hab. (2019 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 48′ 14″ nord, 1° 23′ 50″ est |
Altitude | Min. 118 m Max. 213 m |
Superficie | 8,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Souillac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Relinquière et par deux autres cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Fajoles est une commune rurale qui compte 300 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 685 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Fajolais ou Fajolaises.
Le site archéologique du Piage est mondialement connu dans les milieux préhistoriques pour avoir livré des vestiges datant de la transition entre Châtelperronien et Aurignacien.
Géographie
Situation
Fajoles en Quercy est une petite commune du nouveau canton de Souillac (ancien canton de Payrac), située à 9 km au nord de son chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture Gourdon. Elle se trouve dans le nord-ouest du département du Lot, dans la région naturelle de la Bouriane.
Le village est relativement isolé hors des voies de grandes communications, malgré l'autoroute A20 qui passe à 8,5 km (à vol d'oiseau) à l'est ; les deux entrées/sorties les plus proches sont la no 55 « Souillac » à 22 km au nord-est et la no 56 « Montfaucon / Labastide-Murat » à 25 km au sud-est[1],[2].
Sa préfecture Cahors est à 56 km à l'ouest, Brive-la-Gaillarde (Corrèze) à 56 km au nord, Bergerac (Dordogne) à 94 km à l'ouest. Le parc naturel régional des Causses du Quercy est à 11 km à l'est (il se prolonge vers le sud-est), avec Rocamadour à 30 km et Gramat à 36 km. De l'autre côté du parc de trouve Figeac, à 67 km au sud-est[1],[2].
Communes limitrophes
Fajoles est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne. Veyrignac, au nord-ouest, n'est limitrophe que par un quadripoint, près du hameau les Cent Écus[2].
Sainte-Mondane (Dordogne), Veyrignac (Dordogne) |
Masclat | Lamothe-Fénelon | ||
Milhac | N | |||
O Fajoles E | ||||
S | ||||
Anglars-Nozac | Rouffilhac |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[15],[16].
Urbanisme
Typologie
Fajoles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (55,8 %), forêts (41,1 %), zones urbanisées (3,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Fajoles (Fajòlas en occitan) remonte à l'époque gallo-romaine. Il est basé sur le mot latin fagus qui désigne un arbre : le hêtre[20], avec le suffixe diminutif -eola (« petit bois de hêtres »)[21].
Peut-être est-ce un diminutif de Fages, il y a un repaire de ce nom.[réf. nécessaire]
Histoire
Préhistoire
Le territoire de Fajoles est très anciennement peuplé. Au lieu-dit le Piage[22], un site archéologique préhistorique important est mondialement reconnu, car comportant des traces d'occupations de l'homme de Néandertal et de l'homme de Cro-Magnon, sur une longue période[23],[24].
La grotte du Piage est dans la vallée en rive droite (côté nord) de la Relinquière, affluent de la Melve, cette dernière affluent de la Germaine et sous-affluent de la Dordogne[22],[23]. Le site est d'abord fouillé à partir de 1958[25] jusque dans les années 1960 par Ferdinand Champagne et R. Espitalié[26],[27] ; en 1966 (un peu avant le début des fouilles au Roc de Combe voisin), François Bordes visite le Piage avec sa femme Denise de Sonneville-Bordes et avec Jean-Philippe Rigaud ; F. Bordes note la présence de Châtelperronien pris en sandwich entre deux couches d'Aurignacien[28]. Puis le site est de nouveau fouillé au début des années 2010 par Jean-Guillaume Bordes[29].
Dans la partie nord du site se mélangent des industries moustériennes, châtelperroniennes, protoaurignaciennes et de l'Aurignacien ancien. Mais ce mélange est dû à des événements de solifluxion, ce qui remet en cause l'interstratification entre Châtelperronien et Aurignacien - et donc la contemporanéité entre les derniers Néandertaliens
et les premiers hommes anatomiquement modernes[26].
Les abords de cette zone ont livré un chenal karstique ou mini-canyon d'environ 50 cm de large pour 2 m de profondeur, encore actif, qui traverse de part en part la zone fouillée. Son plafond partiellement effondré a engendré un soutirage qui pourrait avoir contribué au remaniement des dépôts de cette zone. Les parois concrétionnées de ce chenal ont livré du mobilier moustérien discoïde à denticulés, mais pas de faune. Le même type d'industrie se retrouve dans les dépôts mélangés, mais les couches y sont très dégradées - ce qui indique que ces dépôts ne sont pas ici en place, mais ont été déplacés en suivant l'axe de ce chenal[26].
En 2011, la coupe dans le sud du site vise à comparer l'Aurignacien ancien et le Protoaurignacien sous-jacent. Cette dernière industrie, à l'époque encore rare et mal connue, présente alors des caractéristiques propres à remettre en cause la vue traditionnelle d'une rupture entre les dernières productions néandertaliennes (Châtelperronien) et les plus anciennes productions des hommes anatomiquement modernes (Aurignacien ancien)[26]. Une dent humaine y a été trouvée en 2012 ou 2013[30].
Antiquité
On aurait également trouvé des tessons de poteries romaines, des médailles et d’antiques substructions au lieu-dit « les Frousses » (ou les Fourques, note n° 6) près du village de Sales. Lacoste et Saint Marty rapportent dans leurs ouvrage sur l'histoire du Quercy qu'il y aurait eu jadis en ce lieu une ville dont on ignore le nom et que les monnaies trouvées seraient à dater des Haut et Bas Empire romain. Ce lieu fut certainement habité depuis les temps les plus reculés comme en font foi les gisements préhistoriques qui s’y rencontrent.
Moyen-Âge
La paroisse Notre-Dame de Fajoles est nommée comme dépendant du Vigan dans la charte de l’archevêque de Bourges de 1143 et la bulle de Anastase IV (1153).[réf. nécessaire]
Des fouilles vers l'année 2010 sur la place publique face à l'église ont mis au jour plusieurs sépultures, qui ne sont probablement pas contemporaines des premiers temps de fonctionnement de l'église. La question du noyau originel du cimetière médiéval reste posée[31].
Jusqu'au début du XXe siècle, il y avait dans un bois près de Caminel, dans le nord de la commune, une foire aux bestiaux vers octobre correspondant aux « passages » d'Auvergnats qui faisaient descendre les bêtes depuis les plateaux de Salers vers la Garonne ou la Charente[32].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 300 habitants[Note 6], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 135 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 293 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 950 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,6 % | 12 % | 8,2 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 177 personnes, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 32 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 10].
Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
28 établissements[Note 9] sont implantés à Fajoles au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 28 entreprises implantées à Fajoles), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 37 | 33 | 26 | 19 |
SAU[Note 11] (ha) | 351 | 299 | 316 | 365 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 33 en 2000 puis à 26 en 2010[40] et enfin à 19 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 351 ha en 1988 à 365 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 19 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Fajoles se présente sous la forme classique de croix latine. Le chœur, en cul de four, avec une voûte en pierre, forme une demi-coupole intérieure éclairée de trois côtés par des fenêtres romanes. On pénètre dans l’édifice par deux portes. Celle qui donne accès à la chapelle de l’Épître, face à l’ouest, comporte un arc en plein cintre surmonté intérieurement par deux arcs du même type s’inscrivant l’un dans l’autre et serait à dater de la fin du XIIe siècle. Quatre colonnettes à chapiteaux supportent les arcs et encadrent la porte. Sur ces chapiteaux, on voit trois personnages, Adam et Ève, chassés du Paradis, se tenant par la main et le troisième est en robe.
Au-dessus de cette porte, et décalé par rapport au centre, se situe un petit modillon anthropomorphe, la tête en bas (signifiant que le diable a été vaincu). La deuxième porte face au sud où la place n’a plus ses colonnes date de la fin du XIIe siècle, début XIIIe siècle.
L'église a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 30 mai 1978[42]. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy[42].
Façade sud de l'église. Chevet de l'église. Façade nord de l'église. Portail donnant accès au transept. Chapiteaux du portail donnant accès au transept (chapelle de l'Épître).
- La Maison du Piage, musée d'interprétation, ouverte en 2010 par la communauté de communes de la Haute Bouriane, présente les recherches archéologiques faites au lieu-dit du Piage et explique le mode de vie des hommes durant cette période.
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Paul Boisset (en collaboration avec Henry Viers), « Histoire d'une petite commune : Fajoles-en-Quercy », Bulletin de la Société des Études du Lot, t. LXXXVI, 1965, p. 273-286.
- Christophe Loiseleur des Longchamps, Les fortifications médiévales dans le canton de Gourdon, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse - Le Mirail, 1994.
- Philippe Loiseleur des Longchamps Deville, « À la découverte des petits sanctuaires du Gourdonnais », Vieilles maisons françaises, Paris, juillet 1884, no 103, p. 50-53.
Article connexe
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fajoles » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fajoles » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fajoles » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fajoles » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- « Fajoles, carte », sur google.fr/maps (consulté le ). Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
- « Fajoles, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Gourdon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Fajoles et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
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- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 43, 111.
- Jean-Maire Cassagne, Villes et Villages en pays lotois, page 105.
- « Le Piage, carte interactive » sur Géoportail..
- [Bordes 2002] Jean-Guillaume Bordes, Les interstratifications Châtelperronien / Aurignacien du Roc-de-Combe et du Piage (Lot, France). Analyse taphonomique des industries lithiques ; implications archéologiques (thèse de doctorat en préhistoire et géologie du Quaternaire), Université Bordeaux I, , sur tel.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), p. 22 (carte).
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- [Bilan scientifique 2011] Michel Vaginay, Laurence Murat, Patrice Georges, Jean-Guillaume Bordes et al., « Bilan scientifique de la région Midi-Pyrénées » [PDF], sur academia.edu, Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées, service régional de l’archéologie, (consulté le ), p. 134-135.
- [Champagne & Espitalié 1981] Ferdinand Champagne, R. Espitalié, S. Beckouche, C. Champagne, H. Laville, J.-C. Marquet, L. Mons, C. Mourer-Chauviré et F. Poplin (préf. H. Delporte), Le Piage, site préhistorique du Lot, Paris, coll. « Mémoire de la Société Préhistorique Française » (no 15), , 288 p..
- [Bordes 2003] (en) Jean-Guillaume Bordes, « Lithic taphonomy of the Chatelperronian/Aurignacian interstratifications in Roc de Combe and le PIage (Lot, France) » (Actes du 14e Congrès UISPP, Université de Liège, Belgique, 2-8 sept. 2001, section 6.1, 356 p.), Trabalhos de Arqueologia, no 33 « The Chronology of the Aurignacian and of the Transitional Technocomplexes. Dating, Stratigraphies, Cultural Implications », (lire en ligne [PDF] sur academia.edu, consulté le ), p. 236.
- Bilan scientifique 2011, p. 121.
- [Bilan scientifique 2013] Michel Vaginay, Laurence Murat, Patrice Georges, Jean-Guillaume Bordes et al., « Bilan scientifique de la région Midi-Pyrénées » [PDF], sur culture.gouv.fr, Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées, service régional de l’archéologie, (consulté le ), p. 162.
- Bilan scientifique 2011, p. 133.
- Vidal de Lablache, « Minutes de la séance du 27 avril », Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 28, no 1, , p. 142 (lire en ligne [sur gallica], consulté le ).
- « Les maires de Fajoles », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
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