Fondation Gianadda

La fondation Pierre-Gianadda est un site d'exposition d'art privé ouvert au public, situé à Martigny dans le canton du Valais en Suisse.

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Fondation Pierre-Gianadda
Informations générales
Type
Musée d'art, institution patrimoniale (en), site archéologique, musée des transports (en)
Site web
Bâtiment
Protection
Bien culturel suisse d'importance nationale (d)
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Rue du Forum 59, 1920 Martigny
Coordonnées
46° 05′ 42″ N, 7° 04′ 15″ E
Localisation sur la carte de Suisse
Les jardins et ses statues, le bâtiment du musée de la Fondation.
L'intérieur du bâtiment du musée de la Fondation.

Histoire

La fondation emploie près de soixante salariés pour un budget[1] annuel de huit millions de francs suisses[2], dans lequel le mécénat entre pour un quart et les subventions publiques pour 2 %[3].

En 1976, à la mort accidentelle de Pierre Gianadda, son frère Léonard fait construire à sa mémoire, sur l'emplacement d'un temple celte[4] qui vient d'être mis au jour, un grand bâtiment aveugle en béton, posé au-dessus du temple. Il peut recevoir des expositions sur les côtés et des concerts au centre. Il n'a pas été modifié depuis. Des agrandissements souterrains ont été ménagés pour accueillir une collection d'automobiles anciennes, tandis que le Pavillon Szafran abrite un large ensemble d'œuvres du peintre.

En 1978, la première exposition, avec des tableaux inconnus de Dürer, Rembrandt, Rubens et peut-être Picasso suscite un scandale, l'origine frauduleuse des tableaux étant découverte, à cause d'un antiquaire douteux. Léonard Gianadda, qui débute dans le milieu de l'art, s'est laissé abuser. Il recrute ensuite le critique d'art André Kuenzi et organise avec lui des expositions sur Picasso et Paul Klee. La fondation gagne alors en réputation[5].

Deux expositions par an permettent désormais de découvrir des œuvres issues de collections publiques et privées, rarement exposées au grand public. La Fondation abrite également une saison musicale avec de nombreux concerts où se produisent onze fois par an des solistes internationaux renommés. L'artiste lyrique Cecilia Bartoli y a ainsi donné vingt-trois récitals depuis l'an 2000.

Depuis son ouverture en 1978, la fondation, à la date du 14 juillet 2016, a accueilli plus de neuf millions et demi de visiteurs soit une moyenne quotidienne de 700 visiteurs, sept jours sur sept.

Bâtiment principal

Sculptures dans le parc.
Exposition Leonard de Vinci, modèle créé selon une de ses esquisses.

Le bâtiment s'ouvre sur une banque d'accueil donnant sur le hall principal d'expositions. Il abrite en particulier deux expositions permanentes : au niveau de l'accueil : un musée archéologique sur les fouilles dans la ville attestant du passé gallo-romain de la cité antique valaisanne. Au sous-sol : une impressionnante collection de 50 voitures des principales marques européennes des années 1890-1940, dont plusieurs rares modèles de constructeurs automobiles suisses, qui en font le plus important ensemble consacré à l'automobile dans le pays.

La grande salle du bâtiment central est destinée aux expositions temporaires venant de collections publiques et privées et à des concerts.

Non loin de la fondation, le tepidarium des thermes voisins a été récemment mis au jour et aménagé après restauration, introduit par un « chemin de la gloire », où sont immortalisées sur des plaques de bronze au sol les empreintes de mains de visiteurs célèbres et les signatures d'artistes ayant été présentés en expositions.

Expositions permanentes

  • Musée gallo-romain.
  • Musée de l'automobile : cinquante véhicules anciens datant de 1897 à 1939.
  • Léonard de Vinci - L'inventeur au Vieil Arsenal de la Fondation.

Parc de sculptures en plein air

Les jardins présentent un des ensembles publics de sculptures les plus importants d'Europe avec des œuvres majeures par les artistes internationaux majeurs de la sculpture du XXe siècle

Principales expositions et publications

Depuis 2000

2021

  • Gustave Caillebotte impressionniste et moderne, par Daniel Marchesseau (dir.) et al., 18 juin-21 novembre 2021

2020-2021

2018-2019

2017-2018

2017

2016

2015

2014

2013

2012

  • Marcel Imsand et la fondation-photographies, par Jean-Henry Papilloud et Sophia Cantinotti
  • Portraits-Collection du Centre Pompidou, par Jean-Michel Bouhours
  • Portraits-Rencontres-Photographies des années 1950 de Léonard Gianadda, par Jean-Henry Papilloud
  • Van Gogh, Picasso, Kandinsky…Collection Werner Merzbacher-Le Mythe de la couleur, par Jean-Louis Prat
  • Ernest Bieler Réalité rêvée, par Matthias Frehner

2011

2010

2009

2008

  • Balthus : 100e anniversaire, par Jean Clair et Dominique Radrizzani
  • Offrandes aux Dieux d’Égypte, par Marsha Hill
  • Hans Erni-100e anniversaire, par Jacques Dominique Rouiller
  • Léonard Gianadda, la Sculpture et la Fondation, par Daniel Marchesseau (publication)
  • Martigny la romaine, par François Wiblé (publication)

2007

  • Marc Chagall-Entre Ciel et Terre, par Ekaterina L. Selezneva
  • Pablo Picasso-Picasso et le cirque, par Maria Teresa Ocana et Dominique Dupuis-Labbé
  • Albert Chavaz-100e anniversaire, par Jacques Dominique Rouiller

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

Entre 1990 et 1999

1999

1998

1997

1996

1995

1994

1993

1992

1991

1990

Entre 1980 et 1989

1989

1988

Ire partie de Raphaël à Corot, IIe partie de Manet à Picasso, par Ettore Samesasca

1987

1986

1985

1984

  • Rodin, par Pierre Gassier

1983

1982

1981

1980

Notes et références

  1. propos recueillis et publiés en 2002
  2. Ce qui lui permet de nombreuses restaurations d'œuvres d'art. Pour le musée du quai Branly par la Fondation Pierre-Gianadda : poteau chamanique Mapuche (8 527,48 ). La prise en charge de la restauration a été directement assurée par la Fondation, en l’absence de convention passée avec le musée.
  3. La Commune de Martigny s’engage financièrement en faveur de nombreuses manifestations ou fondations à but culturel : une des principales charges est la Fondation Pierre-Gianadda pour un montant stable de CHF 545 000 FS communication de 2005
  4. Notice de la fondation
  5. Alexis Jakubowicz, « Léonard Gianadda, l'aventurier de l'art perdu », Vanity Fair n°27, septembre 2015, pages 74-76.
  6. Le Samedi culturel, supplément culturel du Temps, no 94, 29 janvier 2000, p. 1-8.
  7. Conservateur en chef de la Galerie Tretiakov, à Moscou.

Liens externes

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