Aniche

Aniche est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Aniche

Église Saint-Martin d'Aniche.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Xavier Bartoszek
2020-2026
Code postal 59580
Code commune 59008
Démographie
Gentilé Anichois, Anichoises
Population
municipale
10 085 hab. (2019 )
Densité 1 547 hab./km2
Population
agglomération
334 571 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 71 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
(bureau centralisateur)
Législatives Seizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Aniche
Géolocalisation sur la carte : France
Aniche
Géolocalisation sur la carte : Nord
Aniche
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Aniche
Liens
Site web https://www.aniche.fr/

    La commune, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a longtemps vécu de l'exploitation du charbon : quatorze puits de mine furent creusés sur son territoire, onze par la Compagnie des mines d'Aniche, trois par la Compagnie des mines d'Azincourt mais aussi de la fabrication du verre avec neuf verreries implantées sur son territoire.

    Géographie

    Localisation

    Aniche se situe au cœur de la région de l'Ostrevent.

    Communes limitrophes d’Aniche
    Auberchicourt Bruille-lez-Marchiennes Abscon
    Auberchicourt Abscon
    Émerchicourt Émerchicourt Mastaing

    Hydrographie

    Aniche est située dans la vallée de la Scarpe. La ligne de partage des eaux avec la vallée de l'Escaut se situe à la limite Sud avec Émerchicourt à hauteur de la motte castrale d'Hasencort, de la verrerie Saint-Gobain. Dans le bas d'Aniche la rue Apollinaire-Gaspart s'appelait auparavant la rue du Marais, marais situé aux limites Nord-Ouest avec Auberchicourt.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 698 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Voie de communication et transport

    Aniche est reliée à Douai via la ligne A du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS), nommé Evéa, du Syndicat Mixte des Transports du Douaisis, ainsi que par les lignes 211 (Guesnain-Denain via Aniche), 210 (Aniche-Somain), 201 (Aniche-Villeneuve d'Ascq) du réseau Arc-en-Ciel.

    Aniche est desservie par Evéa, le bus à haut niveau de service de Douai. La commune compte 6 stations dont l'une sert de terminus à la ligne, à proximité du lycée Pierre-Joseph Laurent.

    La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire en gare d'Aniche, aujourd'hui détruite.

    Urbanisme

    Typologie

    Aniche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,6 %), terres arables (34,4 %), prairies (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    • Le nom d'Aniche (Anic) est cité pour la première fois en 1103 dans une énumération des possessions de l'abbaye de Marchiennes, puis Enice en 1113 ou encore Henice en 1181. C'est en 1219, que le nom Aniche apparaît sous le sceau de Robert, seigneur d'Aniche et d'Auberchicourt.[réf. nécessaire]
    • Anik en flamand[24].

    Histoire

    Moyen Âge

    • Au début XIIe siècle, l'abbaye de Marchiennes possède l'autel et la dîme qui lui avait été ravie auparavant par Anselme le Barbu, comte d'Ostrevant dont les successeurs s’amendèrent[25][réf. à confirmer].

    * Le , Philippe, comte de Flandre et Vermandois est à la basilique Saint-Martin d'Aniche en présence des reliques de la Vierge Eusébie. Il règle les droits de l'abbaye sur la dîme.
    • En 1209, Baudouin d'Auberchicourt, (Famille d'Auberchicourt), chevalier, renonce aux droits qu'il disait avoir des dîmes d'Aniche.
    • En 1219, Robert, sire d'Aniche, rend une sentence au profit de l'abbaye au sujet des terres que lui contestait Jean le Mirail d'Aniche.
    • En 1340, durant la guerre de Cent Ans, les Douaisiens, alliés de la France, brûlent le village, considéré comme pro-anglais.

    Aniche et Auberchicourt eurent longtemps les mêmes seigneurs.

    [réf. nécessaire]

    Cartulaire du duc de Croÿ

    Aniche et le terril Sainte-Catherine, au début du XXe siècle.

    La gouache (ci-contre) probablement peinte en 1603, figure dans les Albums de Croÿ et fait partie d'un vaste ensemble de peintures topographiques réalisées à la demande du duc Charles de Croÿ : un ovale présentant une vue cavalière du paysage est encadré aux quatre angles de quatre personnages masculins nus ; ceux du haut de face ; ceux du bas de dos. Le médaillon ovale contient un cartouche avec le nom du village, « Anniche », et une représentation du paysage, vu du sud, en fin d'été (cf. champ labouré, feuilles sur les arbres).

    Du XVIe siècle à la Révolution

    XIXe siècle

    Après l'ouverture des premières verreries en 1823, Aniche devient dès le milieu du XIXe siècle, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de 4 000 à 7 500 habitants en 1900. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ».

    Une première catastrophe minière a lieu le dans la matinée à la fosse Saint-Hyacinthe, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir a communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts[29]. - * : 50° 20′ 04,71″ N, 3° 14′ 43,47″ E Localisation du puits Saint-Hyacinthe

    Le a lieu la Catastrophe d'Aniche de 1854 tuant onze mineurs par un coup de grisou.

    Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le [30]. L'attentat d'Aniche se déroule le .

    Début du XXe siècle

    Le , vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche[31].

    Le , la France lance l'ordre de mobilisation générale. À Aniche, comme à Lallaing, dans le cadre de la fièvre patriotique, des mineurs refusent de descendre avec les Polonais originaires des territoires allemands et allemands. Certains de ces Polonais demandent à s'engager dans l'armée française[32].

    Première Guerre mondiale

    La Première Guerre mondiale provoque d'abord un fort ralentissement de l'activité industrielle, puis entraîne la destruction par l'occupant de la majorité des installations avant son départ en octobre 1918, en évacuant par trains les mineurs, qui en signe de résistance chantent La Marseillaise, vers Liège[33] et la destruction du clocher de l'église Saint-Martin. Du au la Jagdstaffel 23 (en) de la Luftwaffe ouvre un terrain d'aviation près de la cité Traisnel avec 22 hangars et des aéroplanes Albatros D.II puis la Jagdstaffel 58 (en) et Jagdstaffel 36 prendrons le relais jusqu'à l'arrivée de la Royal Air Force le avec l'arrivée du No. 40 Squadron RAF.

    L'occupation dure quarante neuf mois, de au , lorsque le village est libéré par les forces britanniques. La guerre fait 314 victimes anichoises, 299 au front ou à cause de blessures et 15 victimes civiles[34].

    Entre-deux-guerres

    L'entre-deux-guerres verra le déclin de l'industrie minière avec l'arrêt de l'exploitation de la dernière fosse en 1938 puis l'arrêt définitif de la glacerie à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.

    Le , la ville d'Aniche connait un nouveau soubresaut dans l'opposition entre laïcs et religieux, dans la prolongation de la séparation des Églises et de l'État. La municipalité communiste élue en 1929 a pris un arrêté d'interdiction de toute procession religieuse.Les catholiques décident de réaliser quand même la classique procession du (assomption de Marie). De violentes bagarres éclatent et un peloton de gendarmerie doit intervenir pour disperser l'affrontement[35].

    Seconde Guerre mondiale

    Tout comme le reste du bassin minier, la ville est occupée par l'Allemagne nazie en 1940. Non loin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a démarré la grève patriotique des cent mille mineurs de mai-juin 1941 a démarré[36] et s'étend à d'autres industries, notamment les verreries. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[37], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

    XXIe siècle

    Dans les années 2020, le développement d'une centrale solaire photovoltaïque est prévue sur le site de l'ancienne décharge communale sise aux Grands Ruots, rue Jean-Jaurès prolongée, par la société Recy BTP qui souhaite ainsi se diversifier, elle recycle alors les déchets issus de démolitions. Mi-mars 2022, elle acquiert des parcelles à la commune à raison de 21 396 m2 pour un prix de 25 000 [38].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Douai du département du nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la seizième circonscription du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Douai-Sud[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du nouveau canton d'Aniche.

    Intercommunalité

    La ville est membre de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui a succédé au Syndicat Intercommunal de la Région de Somain-Aniche (SIRSA) créé en 1962.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections de mars 2014, la liste divers droite de Marc Hémez recueille 43,28 % des suffrages exprimés, contre 39,7 % pour la liste du Parti communiste français de Michel Meurdesoif et 17 % pour la liste socialiste de Jeannine Marquaille. Les votes blancs ou nuls représentent 3,53 %.
    Le second tour se solde par une triangulaire où la liste de Marc Hémez recueille 46,37 % des suffrages exprimés, contre 45,32 % pour celle de Michel Meurdesoif et 8,29 % pour celle de Jeannine Marquaille[40].

    Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 6 747 inscrits, dont 2 996 votants (44,40 %), 20 votes blancs (0,67 %) et 2 926 suffrages exprimés (97,66 %). Le maire sortant Marc Hémez fait le choix de ne pas se représenter. Quatre listes sont en présence, aucun siège n'est pourvu dès le premier tour :

    • la liste Fier d'être anichois menée par Michel Fleurquin[41] recueille 342 voix (11,69 %) ;
    • la liste Unis pour Aniche menée par Adam Krys recueille 226 voix (7,72 %) ;
    • la liste communiste Rassemblement citoyen, Aniche ma commune j'y tiens menée par l'ancien maire Michel Meurdesoif[42] recueille 888 voix (30,35 %) ;
    • la liste Rassemblement national Plus sûre, plus belle, ma commune avant tout menée par l'Auberchicourtois Pascal Cléry[43] recueille 499 voix (17,05 %) ;
    • la liste divers gauche Aniche, notre ville : dans le cœur et dans l'action menée par Xavier Bartoszek recueille 971 voix (33,19 %)[44],[45].

    Pascal Cléry quitte en mars 2022 le conseil municipal d'Aniche, moins de deux ans après son élection comme conseiller municipal[38].

    Liste des maires

    Marc Hémez maire d'Aniche lors de l'arrivée de la deuxième étape des Quatre jours de Dunkerque 2016 à Aniche.
    Xavier Bartoszek, élu maire le 4 juillet 2020 lors du conseil municipal d'investiture en salle des conseils par vingt-cinq voix contre huit nuls
    Xavier Bartoszek élu à 34 ans plus jeune maire du Douaisis.

    La mairie d'Aniche dresse ainsi la liste des maires successifs[46]

    Titulaires de la fonction de maire d’Aniche
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Nicolas Quennesson (d)1 an
    Philippe Cléry (d)1 an
    Nicolas Guillemot (d)2 ans et 7 mois
    Antoine Guillemot (d)5 ans
    Auguste-Louis Lanvin (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    17 ans et 5 mois
    Louis Hayez (d)6 ans et 8 mois
    Jacques Dubois (d)7 ans et 1 mois
    Édouard Lanvin (d)
    ( - )

    (révocation (d))
    16 ans et 3 mois
    Adolphe Patoux (d)
    ( - )
    5 mois et 1 jour
    Édouard Lanvin (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    5 ans, 8 mois et 18 jours
    Adolphe Patoux (d)[47]
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    21 ans et 2 mois
    Charles Ducret (d)
    ( - )
    2 ans et 3 mois
    Alexandre Fogt (d)
    ( - )
    3 ans et 1 jour
    Charles Ducret (d)
    ( - )
    3 ans et 4 mois
    Jean-Louis Dewez (d)
    ( - )

    (démission)
    1 an, 8 mois et 29 jours
    Alexandre Caffeau (d)
    ( - )
    6 mois et 9 jours
    Éloi Lanoy (d)
    ( - )
    9 ans et 18 jours Section française de l'Internationale ouvrière
    Pierre Humez (d)
    ( - )
    5 ans, 5 mois et 16 jours
    Émile Danchin (d)
    ( - )
    4 ans
    Louis Pol (d)
    ( - )
    1 an et 10 mois
    Philippe Descamps (d)
    ( - )
    1 an et 9 mois
    Louis Pol (d)
    ( - )
    2 mois
    Jules Domisse (d)
    ( - )
    6 ans et 8 mois Parti communiste français
    Albert Bétréma (d)
    ( - )

    (révoqué par le Gouvernement de Vichy (d))
    2 ans
    Gaston Lefort (d)
    ( - )
    2 ans et 4 mois
    Jean Schmidt (d)
    ( - )
    14 ans et 6 mois
    François Longelin (d)[48]
    ( - )
    12 ans Parti socialiste
    Jean Quiquempois (d)[49]
    ( - )
    18 ans Parti socialiste
    Michel Meurdesoif (d)[50]
    (né le )
    25 ans et 1 mois Parti communiste français
    Marc Hémez (d)[51],[52]
    (né le )
    6 ans et 3 mois divers droite
    Xavier Bartoszek (d)[53],[54],[55]
    (né le )
    En cours2 ans et 2 mois divers gauche

    Jumelages

    Plaque déposée sur la tombe de l'ancien maire François Longelin en 2019 pour célébrer le 50e anniversaire du jumelage avec Bobingen.
    Jumelages et partenariats d’Aniche.
    VillePaysPériode
    Bobingen[56]Allemagnedepuis le
    Nový Bor[57]Tchéquiedepuis

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 10 085 habitants[Note 9], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8408041 0641 7331 9261 8072 0302 5373 057
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8264 1564 5014 9225 4845 8616 2536 7656 924
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 4348 3218 6038 8089 3489 1059 0378 8369 421
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 41910 1909 6909 5339 6729 7689 99010 50910 303
    2019 - - - - - - - -
    10 085--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 933 hommes pour 5 213 femmes, soit un taux de 51,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    1,1 
    4,1 
    75-89 ans
    6,4 
    13,6 
    60-74 ans
    13,7 
    16,5 
    45-59 ans
    18,5 
    20,5 
    30-44 ans
    19,7 
    21,2 
    15-29 ans
    19,6 
    23,7 
    0-14 ans
    20,9 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Enseignement

    Aniche fait partie de l'académie de Lille.

    Médias

    Au début du XXe siècle, trois journaux sont imprimés à Aniche[62] :

    • La Voix des verriers (1904), bimensuel, au siège de la Fédération des verriers ;
    • Le Républicain d'Aniche et environs (1906-1914), hebdomadaire, par l'imprimerie Malengé ;
    • La Sensée (1908), hebdomadaire, par l'imprimerie Lanciaux.

    Économie

    Secma est une entreprise de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Pyramide.

    Industrie verrière

    Journal la voix des verriers publié par la C.G.T à Aniche.

    Industrie minière

    Catastrophes minières

    Industrie Brassicole

    Dix-neuf brasseries ont été exploitées sur le territoire d'Aniche. Avant la révolution, temps où la population était d'environ 800 habitants il y avait déjà quatre brasseries Olivier, Mortelette, Lanvi et Mortelette-Lansiaux. À partir de 1830 la population va s'agrandir d'environ 1 000 habitants tous les 10 ans. Avec cet essor viendront les brasseries Six, Wailly, Coët, Saint-Martin, Houriez, Delmotte-Belotte-Delcroix, Dubrulle, Poulain-Theys, Fassiaux, Daize, Gillon, Oblin, Brasserie ouvrière, Maurice Hémez, Léon Letargez.[réf. nécessaire]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Aniche se blasonnent ainsi : « D'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. »


    D'autres communes possèdent le même blason : entre autres, Bugnicourt et Rieulay qui devaient être rattachées à l'abbaye de Cysoing. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les municipalités ont créé un blason avec des armes symboliques : pic de mineur, pelle de verrier et « canon » de verre ; les autorités préfectorales ont demandé leur abrogation ; elles continuent d'être utilisées notamment par un pâtissier local.

    Folklore

    Aniche compte plusieurs géants : Kopierre[68], Bernard le pompier, Jean le Grand, Fidéline et Wadeck. Tiot Kopierre a en revanche disparu[69].

    fête des verriers Saint-Laurent le 29 juillet 1912.
    Tombée du ballon lors de la fête de la Saint-Laurent à Aniche.

    À Aniche la fête de Saint-Laurent est marquée par 21 coups de canon le matin à 8 heures. Elle existe depuis 1870 et sans discontinuité depuis 1946, puis un grand prix cycliste et l'envol d'une montgolfière depuis 1910 en fin d'après-midi[70].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : Du soufflage à la bouche au float-Gloass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,
    • Roger Facon et Serge Ottaviani (préf. Valérie Bonneton), La fantastique aventure de L'Idéal-Cinéma : mémoire ouvrière et alchimie à Aniche, Aniche, Abysses Editions, , 150 p. (ISBN 979-10-95648-00-0)
    • Michaël Grabarczyk, Aniche, place Faidherbe : des marécages à la Pyramide de verre, Aniche, Abysses éditions, , 112 p. (ISBN 979-10-95648-07-9)

    Filmographie

    • 2016 : Wesh Gros (documentaire, trilogie) du réalisateur Antoine Page. Les différentes parties sont projetées en avant-première en 2017 à L'Idéal Cinéma-Jacques Tati[71]
    • 2018 : On n'est pas encore mort de la réalisatrice et scénariste Camille Gallard projeté en avant-première le à L'Idéal Cinéma Jacques-Tati[72],[73]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Aniche et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Aniche et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    25. Page 610 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard Collège Library.
    26. Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), Les importantes mines de houille que possède la Compagnie d'Aniche ont été découvertes après cinq ans de recherches le 14 mai 1778 à une profondeur de 136 mètres environ par une association que présidait M. le marquis de Traisnel. Outre ces mines Aniche renferme des verreries des manufactures de glaces et des fabriques de produits chimiques.
    27. Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale,, vol. 63, (lire en ligne), Les premiers travaux furent installés d abord à Villers au Tertre puis à Monchecourt et enfin à Aniche où la houille fut découverte dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778 à la fosse Sainte-Catherine après cinq années de recherches et une dépense de 247 500 livres.
    28. Voix du Nord du 7 décembre 2008
    29. page 29- souvenirs à l'usage des habitants de Douai ou notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842 - 1843 - imprimerie de D. Ceret-Carpentier 5 rue des chapelets à Douai - archive du Harvard College Library
    30. Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
    31. Le Progrès illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
    32. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 61
    33. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
    34. La Voix du Nord, 11 novembre 2008
    35. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 53
    36. "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
    37. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
    38. Didier Margerin, « Un gros projet de centrale photovoltaïque aux Grands Ruots », La Voix du Nord, no 24890, , p. 15
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Jean-Luc Rochat, « Municipales à Aniche : la ville se retrouve avec un éventail de listes jamais vu », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
    41. Jean-Luc Rochat, « Michel Fleurquin ou un programme qui part du sport pour aller au reste », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 24.
    42. Jean-Luc Rochat, « Michel Meurdesoif à la reconquête de son mandat », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 22.
    43. Jean-Louis Bécart, « Pascal Cléry est bien décidé à prendre les commandes de la ville », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 25.
    44. « Élections municipales, Aniche », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 30.
    45. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Aniche », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 8.
    46. « Les maires d'Aniche », sur http://www.aniche.fr/.
    47. Didier Margerin, « Le calvaire Saint-Roch rappelle la pandémie de choléra de 1849 », La Voix du Nord, no 24188, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428) :
      « Le maire de l'époque Adolphe Patoux jugea qu'il y aurait danger pour la santé des habitants et chercha à établir un nouveau cimetière qui sera créé en 1854. »
    48. « 50 ans après le téléphone, la fibre arrive », L'Observateur du Douaisis, no 907, , p. 18 (ISSN 0183-8415 et 1639-2221) :
      « Les maires de l'époque, François Longelin pour Aniche et Paul Bridenne pour Auberchicourt poseront, téléphones en main, pour immortaliser l'événement sur la pellicule. »
    49. « Aniche : maire PS de 1971 à 1989, Jean Quiquempois est décédé », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Élu conseiller municipal dès 1959, ce socialiste accède au fauteuil de maire la première fois le 27 mars 1971. Il y restera assis dix-huit ans, à la tête d’une municipalité d’union de la gauche. »
    50. Annuaire des mairies du Nord (préf. Christian Poncelet et Jean-Louis Debré), Les Éditions Céline, , 282 p. (ISBN 2-35258-159-1), p. 18 :
      « Appartenance politique : COM »
    51. Jean-Luc Rochat, « Aniche : Marc Hemez, un mandat et puis s’en va, « désabusé » », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Le maire d’Aniche, contrairement à ce qu’il a toujours affirmé, ne se présentera pas aux municipales. Il a pu monter une liste affirme-t-il, mais sans chance de gagner. Et sa proposition de rejoindre une liste emmenée par un de ses adjoints a été refusée. »
    52. Jean-Luc Rochat, « Municipales à Aniche : la ville se retrouve avec un éventail de listes jamais vu », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne)
    53. Clément Martinet, « Qui est Xavier Bartoszek, nouveau maire d’Aniche de seulement 33 ans ? », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne)
    54. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270, , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428) :
      « Aniche : divers gauche »
    55. Bruno Place, « Cœur d’Ostrevent : le président Frédéric Delannoy s’entoure de 14 vice-présidents », L'Observateur du Douaisis, (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
      « 4e vice-président, Xavier Bartoszek, maire d’Aniche, délégué à l’aménagement de l’espace, à l’habitat, à l’engagement pour le renouveau du Bassin minier (ERBM) et au logement social »
    56. « Hommage à l'ancien maire François Longelin pour les 50 ans du jumelage », La Voix du Nord,  : « La cérémonie de jumelage s'était déroulée le 21 juin 1969 à l'occasion des fêtes du géant Kopierre, avec le bourgmestre de l'époque, M. Haring. »
    57. « Aniche : les Tchèques de Novy-Bor, ville jumelée, ont été accueillis », La Voix du Nord,  : « À cette occasion, le maire Michel Meurdesoif, entouré de ses adjoints, leur a souhaité la bienvenue dans les deux langues, rappelant les liens profonds qui unissent les deux villes depuis quarante-quatre ans. Il a laissé la parole à son homologue Juromir Dvorak, maire de Novy-Bor. »
    58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aniche (59008) », (consulté le ).
    61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    62. Paul Bluysen (dir.), Annuaire de la presse française et étrangère et du monde politique, Paris, Annuaire de la presse, (lire en ligne).
    63. Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), L'église d'Aniche est consacrée à saint Martin. Elle a été construite de 1857 à 1859 d'après le plan de M. Leroy, architecte de Lille, dans le style du quatorzième siècle. Les habitants, les grands établissements industriels et les actionnaires des mines ont fourni la majeure partie de la somme dépensée. Insuffisante pour la population toujours croissante de la paroisse et trop large pour sa longueur au point de vue architectural, cette construction devrait être allongée d'une ou de plusieurs travées..
    64. « Requalification du Cavalier D’Azincourt », sur http (consulté le ).
    65. La Voix du Nord du 11 novembre 2008
    66. « Aniche : le monument du verre et du charbon, érigé en 1963, va bouger », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    67. Didier Margerin, « Aniche : le docteur Raymond Bastin disparaît à 104 ans », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
    68. « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord,  : « Tous ses amis géants des communes alentours [sic] étaient là : le Baudet, de Monchecourt, Fraisinou, d’Écaillon, Floris de Montmorency, de Montigny-en-Ostrevent, Philipotte de Lannoy, d’Hordain et Kopierre, d’Aniche. ».
    69. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15
    70. Didier Margerin, « Aniche : le Centre de mémoire de la verrerie d’en Haut prépare une grande expo », La Voix du Nord, vol. édition de Douai, (lire en ligne).
    71. « Un documentaire sur la jeunesse anichoise à voir », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    72. « On tourne un film à Aniche », L'Observateur du Douaisis, , p. 5.
    73. Radio Scarpe-Sensée du 21 février 2018 http://radioscarpesensee.com/on-nest-pas-encore-mort-un-film-avec-les-habitants-daniche/
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