Jean Multon

Jean Multon, alias Lunel, né le à Preuilly-sur-Claise et fusillé au fort de Montrouge le , est un transfuge de la Résistance française devenu agent de la SIPO-SD (Gestapo) de Marseille.

Pour les articles homonymes, voir Multon.

Jean Multon
Biographie
Naissance
Décès
(à 38 ans)
Montrouge
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Seconde Guerre mondiale

Dans la Résistance

Agent d'assurances à Civray, dans la Vienne jusqu'en 1937, Jean Multon est mobilisé en 1939, et combat dès pendant la Campagne de France. De retour à Civray, Jean Multon rejoint la Résistance (l'Armée des Volontaires), dans le groupe local de l'avoué Renard, créé le , l'un des premiers réseaux de résistance en France ayant répondu à l'appel du du Général de Gaulle[1]. Complet et organisé, le réseau dirigé par l'avoué et bâtonnier Louis Renard est très actif dans la Vienne occupée, notamment avec la publication dès le du Libre Poitou afin de fédérer les bonnes volontés favorables à de Gaulle. Mais le , et bien qu'il s'en défende par la suite, Multon est arrêté, pour ses « activités gaullistes », s'il faut en croire le rapport officiel de la police de Vichy[2]. De nombreuses arrestations ont lieu, notamment grâce au zèle de postiers de Niort interceptant des instructions clandestines à la suite d'une erreur d'affranchissement. Jusqu'au , une centaine de personnes sont interceptées appartenant de près ou de loin au réseau[3].

Arrestation

Le de la même année, Louis Renard est pris avec Pierre Pestureau, 29 de ses camarades de combat ont déjà été arrêtés. Libre quant à lui, Multon gagne la zone libre, pour suivre en un groupe de jeunes poitevins décidés à rejoindre l'Angleterre en passant par l'Espagne[4]. Arrivés à Marseille, Multon et ses compagnons entrent en contact avec Henri Aubry et Jacques Baumel chez un restaurateur local. Ils finissent par adhérer au groupe Combat de Frenay au sein duquel Jean Multon devient rapidement le secrétaire, pour ne pas dire « l'homme de confiance », du chef régional de ce mouvement, Maurice Chevance, alias Bertin, le premier chef régional des MUR[5]. « Lunel », jusqu'à la fin , remplit des missions à Marseille et à Lyon. Il y apprend des adresses, des lieux de rendez-vous, des boîtes aux lettres[6]... Début avril, il participe à une conférence à Marseille en présence de Maurice Chevance, Marcelle Bidault, Jeannine Frèze-Milhaud[7] et Berty Albrecht[8], dirigeante nationale de Combat et proche d'Henri Frenay.

Lors d'un rendez-vous prévu avec Jean Salducci, un directeur d'école, engagé dans le journal Combat Universitaire, il est arrêté en même temps que Benjamin Crémieux le par la Gestapo de Marseille à la Taverne Charley, 20 boulevard Garibaldi. « Lunel » parle sans qu'aucune contrainte physique n'ait été exercée contre lui et accepte la proposition d'Ernst Dunker, alias Delage, et de son supérieur l'Oberleutnant Kompe, de collaborer avec les services allemands. Ce retournement aura des conséquences dramatiques pour la Résistance intérieure française car Multon connaît parfaitement le fonctionnement de l'organisation tant à Marseille qu'à Lyon.

Retournement

Pour prouver sa bonne volonté, Multon dénonce immédiatement Maurice Chevance à Ernst Dunker. Avec son équipe, Antoine Tortora, patron de l'hôtel du Musée, Gaston Daveau, un ancien de la LVF, et Marguerite Magno dite « Maguy », Dunker, accompagné de Multon, procède à l'arrestation du chef régional à son domicile du 199 avenue du Prado. Au cours de la perquisition, Chevance s'échappe par l'escalier, saute du premier étage et, malgré une jambe fracturée, réussit à s'enfuir avec l'aide du policier Marcel Koch[9]. Chevance-Bertin échappé, Multon ne se prive pas de livrer un autre nom, celui de Max Juvénal, chef régional de l'Armée Secrète[10]. Même si Dunker n'est pas parvenu à interpeller Juvénal, il n'en demeure pas moins convaincu que Multon est une source d'information de première importance[11]. Multon est intégré comme agent de la Gestapo sous le no 165 dès le .

L'activité de Multon comme agent double est bien connue grâce au rapport Flora[12] rédigé par Dunker et retrouvé dans les locaux de la SIPO-SD de Marseille, en , après la Libération. Ce rapport indique que Multon « a été mis à la disposition du Service de Lyon en qualité de contre-agent, après avoir travaillé avec succès dans l’intérêt des services allemands de Marseille ». Le , Multon donne un nouveau nom au SIPO-SD de Marseille : Pierre Bernheim, alias Bernier ou Lancien, et membre du NAP. Rendez-vous est pris avec Multon dans un café de Marseille. Aussitôt arrêté, Bernheim est conduit rue Paradis et interrogé par Kompe. Le , Multon se rend au café de la Place Castellane, pour y confondre Wolf Wexler, alias Manuel, et Pierre Ziller, alias Gauthier, qu'il a convoqués. En sortant, il met la main sur un autre résistant, Pierre Le Couster, chef courrier des MUR et membre du réseau Mithridate.

L'arrestation de Jean Moulin

Multon présente un double intérêt pour le KDS (Kommando der Sipo und der SD) de Lyon. D'abord, grâce à Le Couster, il connaît l'existence de la boîte aux lettres que Suzanne Dumoulin a mise au service de la section Sabotage Fer des MUR. Ensuite, parce qu'il a les moyens de contacter Henri Frenay en passant par la boîte aux lettres de l'hôtel de Bourgogne à Mâcon, ce renseignement lui ayant été fourni par Berty Albrecht qu'il avait rencontrée lors d'une réunion tenue à Marseille début , avec Chevance-Bertin.

Multon rejoint Lyon le et se met immédiatement au service de Klaus Barbie, chef du service SD IV du KDS. Il fait équipe avec Robert Moog, dit Bobby, agent K30, un agent français de l'Abwehr-Dijon prêté au SIPO-SD de Lyon.

Dans les heures qui suivent l'arrivée de Multon à Lyon, les deux hommes installent une équipe de la Gestapo dans le logement de Mme Dumoulin. Celle-ci est arrêtée et sa boîte aux lettres mise sous surveillance. Cette surveillance entraîne une autre arrestation, celle de Marie Reynoard[13] qui se présente chez Mme Dumoulin un ou deux jours plus tard pour faire appel à ses talents de couturière. Elle permet surtout au KDS de Lyon d'intercepter un message non codé qu'Henri Aubry a demandé le à sa secrétaire, Mme Raisin, de déposer dans la boîte aux lettres de Mme Dumoulin. Ce message, rédigé en clair, est destiné à René Hardy, alias Didot, pour le prévenir d'un rendez-vous le à 9 h avec le général Delestraint à la sortie de la station de métro La Muette à Paris. Le KDS de Lyon trouve évidemment le message et alerte immédiatement les services allemands de Paris. Par contre, Aubry oublie de prévenir Delestraint et Hardy, alors qu'il sait que la boîte aux lettres est brûlée puisque les agents de liaison de Combat ont diffusé l'information dès l'arrestation de Marie Reynoard[14].

Multon et Moog ont obtenu un rendez-vous avec Berty Albrecht le à l'hôtel de Bourgogne à Mâcon. Il s'agit d'un piège, auquel participe Edmée Delestraz, et dont l'objectif est Henri Frenay. Mais celui-ci prépare son voyage pour Londres où il doit assister à une importante réunion avec le général de Gaulle. Frenay ne viendra pas. Seule Berty Albrecht sera arrêtée ; envoyée à Fresnes, elle se suicidera.

Dans la soirée du , Multon et Moog prennent le train à Lyon Perrache pour rejoindre Paris où une souricière a été organisée par Eugen Kramer, chef de l'Abwehr, à l'hôtel Lutetia, pour s'emparer du général Delestraint. Or, Hardy, qui ignore le rendez-vous avec Delestraint, prend le même train pour rencontrer à Paris Jean-Guy Bernard. Hardy et Multon qui se sont entrevus une fois à Marseille se reconnaissent. Hardy décide quand même de prendre le train. Malgré les hésitations de Multon[15], Moog décide de faire arrêter Hardy à Chalon-sur-Saône où il est confié à la Feldgendarmerie avant d'être pris en charge par Barbie lui-même. Libéré dans la soirée du sans que l'on sache encore aujourd'hui dans quelles conditions s'est faite cette libération, il n'informera pas ses camarades et ses chefs de la Résistance de son arrestation.

Pendant ce temps, Multon et Moog, qui ont poursuivi leur voyage vers Paris, participent le à l'arrestation du général Delestraint qui entraîne aussi celles de Joseph Gastaldo et de Jean-Louis Théobald.

À la suite de cette succession d'arrestations, le SD de Lyon et l'Abwehr ont obtenu les renseignements leur permettant d'identifier les principaux responsables de la Résistance intérieure française et de les conduire à Jean Moulin. Ils n'ont donc plus besoin de Multon et celui-ci peut, alors que se prépare le drame de Caluire, prendre des vacances avec sa famille à Preuilly-sur-Claise, son village natal en Touraine. Il y restera jusqu'au avant de revenir à Lyon où la Gestapo lui ordonnera de rejoindre Marseille.

L'arrestation de Roger Morange

À Marseille, Multon continue à dénoncer les résistants et à participer à leur arrestation. Ce fut le cas pour Roger Morange, chef du TR[16] de Marseille en [17]. Sur information du KdS de Toulouse, Dunker enquête sur un certain Roger Forest en relation dans la cité phocéenne avec Bernard Lomnitz, membre des Travaux ruraux des services de contre-espionnage de Paul Paillole. Le , Lomnitz est arrêté, et son entreprise sert de souricière. Forest est le premier à tomber dans le piège entre les mains de Multon et des sbires de Dunker. Morange alias Mordant a rendez-vous avec un agent retourné de l'Abwehr de Paris, un certain Stefan Frederkind. Pour Morange, Frederking est un atout, en sa qualité de fournisseur des mess des officiers allemands, il avait ses entrées non seulement dans les bureaux de l'hôtel Lutetia, mais aussi dans les principaux états majors allemands de Paris. Le samedi , à 17 h, Morange se rend à la Brasserie du Parc au Rond-point du Prado. Bernard Lomnitz doit amener Frederkind, mais c'est Lunel qui est là avec Jalabert et deux autres policiers du SD (Lunel présenté à Morange par Barrioz chef régional de Combat). À la sortie de la Brasserie, sans menottes, Morange s'enfuit, se fait tirer dessus par des feldgendarmes et se retrouve blessé par Lunel. Emmené rue Paradis (siège du SD de Marseille), il est interrogé par Lunel et le SS Scharführer Ernst Dunker. Morange gagne du temps pour permettre à ses camarades de faire le vide. Seul, Marchal, le secrétaire de Morange est arrêté au 46, boulevard Rabateau, lieu réservé d'habitude aux arrivants clandestins d'Alger. Laffite son adjoint a fait le ménage à temps en 48 heures. Morange est torturé, il subit « la baignoire » tout en suivant les consignes, « ne donner que des informations vérifiables mais éculées », c'est la « Chansonnette ». La Gestapo interroge Marchal à son tour, le torture et obtient l'adresse du Bureau du TR 115 de Marseille. Le lundi , une Peugeot est saisie sur place et confirme ses dires. Le réseau ne fait pas d'espionnage, mais du contre-espionnage. Incarcérés aux Baumettes, avec Marchal et Lomnitz, Morange est transféré « NN » de Marseille à Compiègne le par train au camp de concentration de Royallieu. Il s'évadera avec des compagnons d'infortune dans le train qui les emmenait vers la mort.

Arrestation d'Émile Mollard

Le , le lieutenant-colonel Émile Mollard est arrêté à Penne-d'Agenais, dans le Lot-et-Garonne. Mollard est à l'initiative du camouflage du matériel, le CDM, créé en 1940 après la Débâcle[18]. Il est trahi par son ancien chauffeur, un certain Théodore Clouet, qui travaille pour une entreprise, la société Émile Dubourd et Compagnie. Si Clouet entretient, dans cette société de couverture pour le CDM, des tourelles d'automitrailleuses de l'Armée d'armistice, il trouve par ailleurs le moyen de revendre des armes et du matériel militaire camouflés. En pleine négociation avec l'Organisation de résistance de l'Armée (ORA), Mollard souhaite faire du CDM un service de matériel pour la Résistance lorsqu'il est arrêté. Transféré à Marseille, Mollard ne doute pas de sa prochaine libération, aucune charge n'ayant été retenue contre lui. Mais l'arrestation du commandant Desgeorge, responsable du CDM du Rhône, relance l'affaire. Le , le Generalfeldmarschall von Rundstedt adresse à Philippe Pétain un courrier accusant les officiers français d'entretenir de coupables relations avec la Résistance et de transmettre des rapports militaires à l'Armée secrète[19]. D'autres comme l'abbé Blanc et le colonel Mollard sont également arrêtés.

Fuite et capture

Multon passe en Espagne, en , et gagne le Maroc comme résistant. À Casablanca, il y rencontre Hardy fortuitement. En , il est incorporé dans l'Armée de Libération du général de Lattre de Tassigny, qui venait de participer au débarquement en Provence le . Démobilisé en , en raison de la naissance de son troisième enfant, Multon s'évertue à brouiller les pistes en se faisant passer pour un agent infiltré au service de la Résistance. Il tente même de rencontrer Henry Frenay, alors ministre. Selon le général Chevance-Bertin, dans ses mémoires, les deux hommes ont eu une longue conversation. Reconnu par Madeleine Gouze ou Christine Gouze-Rénal[20], attachée au secrétariat particulier d'Henri Frenay, il est arrêté le soir même, le , dans son hôtel à Paris par les services secrets français. Condamné à mort par la Cour de Justice de la Seine, il est fusillé au Fort de Montrouge le .

Face à la mort qui l'attendait, et dans la plus grande confusion de l'époque, Multon aurait confirmé la trahison de René Hardy, quant au lieu de la réunion de Caluire qui conduisit à l'arrestation de Jean Moulin par la Gestapo.

Comparée à celle de Dunker, qui attend plusieurs années sa mise à mort, l'exécution de Multon dit Lunel, qui a pourtant joué un rôle central dans l'arrestation de plusieurs chefs de la Résistance, a été plutôt expéditive[21]. Certains s'en étonneront et regretteront[évasif] que, de par ce fait, les procès de Multon et Hardy ont pu être disjoints[22].

Filmographie

Dans le téléfilm Jean Moulin d'Yves Boisset (2002), le rôle de Lunel (pseudo de Jean Multon) est joué par François Négret.

Notes et références

  1. Nicolas Balique et Vladimir Biaggi, "Ernest Dunker et la Gestapo de Marseille", éditions Vendémiaire, 2016, p. 66-67
  2. N.Balique et V.Biaggi, "Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille", éditions Vendémiaire, 2016, p. 67
  3. Le nom de Multon apparaît dans un rapport du Service de police anticommuniste (SPAC créé le 6 octobre 1941 par Pierre Pucheu, ministre de l'intérieur de Vichy) relatif aux arrestations de Poitiers."Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille", Balique et Biaggi
  4. Chaperon, Bernard, Sorins et Maisons ont échappé aux arrestations du SIPO-SD de Poitiers. Dominique Lormier
  5. C'est lui qui donne à Multon, le pseudonyme de "Lunel" selon ses mémoires "Vingt mille heures d'angoisse".
  6. en mars 1943, Multon et Chevance participent à une réunion au bar des Danaïdes, où ils rencontrent Pierre-Jean Herbinger (du réseau Mithridate) et René Hardy (du réseau Résistance-Fer) selon Biaggi et Balique
  7. chez qui Berty Albrecht a trouvé refuge
  8. c'est lors de cette réunion que Berty Albrecht livre un contact sur Lyon, sous le code "la dame aux cheveux blancs" à l'hôtel de Bourgogne de Mâcon. p. 69 "Ernst Dunker et la Gestapo de Marseille"
  9. Maurice Chevance, Vingt mille heures d'angoisse, 1940-1945, Robert Laffont, 1990, p. 117-125.
  10. L'avocat aixois a fourni de faux papiers et a organisé la fuite de Chevance-Bertin. "Peu avant Manosque, le camion s'arrête sur la route. On me dépose seul au bord du talus. Quelques instants plus tard une voiture s'arrête: C'est Martin Bret, tout seul qui me hisse à ses côtés..."Maurice Chevance dans "Vingt mille heures d'angoisse, 1940-1945" .
  11. En effet, Dunker possède un autre informateur en la personne du Capitaine Edmond Vladimir Chacun alias "Carton", sources de l'interrogatoire de l'instruction de procès de Multon 1945-46.
  12. Madeleine Baudouin, Témoins de la Résistance en R2, Aix-en-Provence, thèse Université de Provence, tome 2, p. 67-118.
  13. Marie Reynoard et Suzanne Dumoulin seront toutes deux déportées à Ravensbrück où elles décéderont.
  14. Portrait d'Henri Aubry [archive], sur Mémorial de Caluire Jean Moulin (consulté le ).
  15. Hardy a changé son apparence depuis leur rencontre de Marseille et Hardy n'est pas connu sous son véritable nom par Multon et Moog, mais sous les pseudonymes de "Carbone" et ou "Didot".
  16. Nom de l'entreprise des Travaux Ruraux qui servit durant la Seconde Guerre mondiale de couverture au contre-espionnage français.
  17. Récit de l'arrestation de Morange site de l'AASSDN.
  18. Sur ordre des généraux Colson, Picquendar et Frère, transmis au colonel Zeller, le commandant Mollard, chef de la section Matériel, fut chargé de regrouper et d'entretenir armement et matériels dans des dépôts camouflés en Zone Libre, bien souvent des particuliers. La phase de collecte achevée au printemps 1941, les véhicules cachés dans des sociétés de transport, les sociétés XV. Jean Delmas "camouflage du matériel", in F. Marcot (dir), dictionnaire...., op. cit. p. 169 et J. Barasz, "De Vichy à la Résistance", thèse, op. cit. p. 359.
  19. Biaggi et Balique, "Ernst Dunker, la Gestapo de Marseille", p. 127.
  20. Madeleine Gouze, dite Christine Gouze-Rénal, sœur aînée de Danielle Gouze, future Mme Danielle Mitterrand
  21. Dunker a été condamné le 27 janvier 1947 et sera fusillé le 6 juin 1950.
  22. Voir l'article de « L'Humanité » du 6-7 avril 1947 cité par Pierre Pean, « Vies et morts de Jean Moulin, p. 628-629, et Daniel Cordier « la République des catacombes » p. 745.

Bibliographie

  • Robert Mencherini, « Midi rouge, ombres et lumières, 3, Résistance et Occupation (1940-1944) » Éditions Syllepse, Paris, , p. 500-501 (ISBN 978-2-84950-300-3)
  • Madeleine Baudouin, Histoire des Groupes Francs (M.U.R.) des Bouches-du-Rhône (de à la Libération), Coll. Esprit de la Résistance, PUF, Paris, 1962, p. 31-33
  • Daniel Cordier, «Jean Moulin. La République des catacombes » », Gallimard, Folio Histoire, Paris, 1999 (ISBN 978-2070355204)
  • Jean-Pierre Azéma, Jean Moulin : le politique, le rebelle, le résistant, Perrin, 2006, (ISBN 2-262-02517-7) (BNF 40220951)
  • Jacques Baynac, Présumé Jean Moulin (1940-1943), Grasset, 2007 (ISBN 978-2-246-62811-8)
  • Henri Noguères, en collaboration avec Marcel Degliame-Fouché, « Histoire de la Résistance en France » , tome 3, -, Robert Laffont, 1976
  • Alain Guérin, « Chronique de la Résistance », Éditions France Loisirs, 2002, p. 681-682
  • Pierre Guiral, « Libération de Marseille », coll. La Libération de la France, Hachette Littérature, 1974, p. 66.
  • Henri Frenay, La Nuit finira, Paris, Robert Laffont, 1973 (réédité en 2006, Paris, Michalon, collection « Fonds perdus »)
  • Guillain de Bénouville, Le Sacrifice du matin, Robert Laffont, Paris, 1947, p. 371.
  • Dominique Lormier, "Les 100 000 collabos", Cherche Midi, Collection documents,

Articles connexes

Liens externes

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