La Halle aux charges
La Halle aux charges est un hebdomadaire satirique illustré français, publié entre 1882 et 1885.
La Halle aux charges | |
La Halle aux charges du 24 mars 1883 (caricature de Fernande d'Erlincourt). | |
Pays | France |
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Langue | français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Presse satirique |
Prix au numéro | 10 puis 15 centimes |
Date de fondation | |
Date du dernier numéro | juillet 1885 |
Ville d’édition | Paris |
Directeur de publication | Louis Isoré |
ISSN | 2018-9060 |
Histoire
Publiée chaque samedi à partir du , La Halle aux charges contenait à l'origine des scènes des halles de Paris et des textes autographiés (également publiés sur une seule page sous le titre Les Halles et marchés comiques), avant de proposer des caricatures politiques et des textes typographiés, dont divers poèmes ainsi qu'un feuilleton de Paul de Kock. Son format et son nombre de pages ont été modifiés plusieurs fois[1].
Établi au no 58 du boulevard de Strasbourg, Louis Isoré est le directeur-gérant du journal ainsi que son dessinateur principal. Outre la signature d'Isoré, on trouve dans la Halle celles de Frédéric-Auguste Cazals, d'Eugène Chatelain et de G. Frison (pseudonyme de Lavrate) mais aussi celles, beaucoup plus obscures, de Bar-dy, A. Bef, Charles, Fouinard, H.-E. Langlois, Joseph Latour, P.S, Antoine Ricard, Riamel, Riquet, Armand Tall et Trebor[1].
Républicaine de tendances radicale et anticléricale, La Halle aux charges se moque aussi bien des prétendants monarchistes que des militants anarchistes, allant jusqu'à accuser les seconds d'être au service des premiers[2], et attque la politique des opportunistes. Son numéro du , représentant Marianne assise dans une attitude « indécente » sur les genoux de l'ambassadeur chinois Zeng Jize (en), est saisi par la police[3]. Accusé d'outrage aux bonnes mœurs, Isoré est condamné à 25 francs d'amende le mois suivant[4].
La Halle aux charges, journal des farceurs paraît de manière irrégulière à partir d'avril- avant de disparaître en juillet de la même année[1]. Elle est remplacée au mois de novembre suivant par l'éphémère Lanterne des blagueurs.
« Sans intérêt » pour Grand-Carteret[5], La Halle aux charges contient des caricatures que Philippe Jones juge « sans valeur artistique mais représentatives » des nombreuses publications populaires des années 1880[1].
Liste des numéros
Sauf mention contraire, les dessins sont de Louis Isoré.
Année | No | Date | Dessin principal | Sujet | Autres |
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1 | 8 | Le nouveau St Thomas du Figaro | Un homme renverse un pot de chambre sur la tête d'un autre. Allusion probable au scandale provoqué par l'article d'Octave Mirbeau intitulé « Le comédien » et publié dans Le Figaro du . | ||
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1 | 19 | Heureuse république | Léon Say, ministre des Finances, tombe dans un tonneau de vinaigre d'Orléans depuis la tribune de la Chambre. Déjà contesté par la commission du budget à propos de la convention avec la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (d'où le vinaigre d'Orléans et la locomotive sur le dessin d'Isoré), Say a présenté sa démission le après avoir été mis en minorité à propos de la fiscalité des alcools. | ||
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1 | 42 | Guignolerie politique | Lutte de deux marionnettes représentant un révolutionnaire et un juge, armées de bâtons sur lesquels sont inscrits, respectivement, les mots « anarchie » et « réaction ». | ||
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2 | 51 | La mort d'Hercule | Caricature de Léon Gambetta, mort la semaine précédente d'une pérityphlite. La flèche d’Éros qui lui transperce le ventre peut faire allusion aux rumeurs entourant Léonie Léon. | Portrait non caricatural de Gambetta en p. 4. | |
2 | 52 | Comme on devrait tirer les rois | Pendaison d'un roi (allusion républicaine à la galette des rois) | Portrait non caricatural du général Chanzy, mort la semaine précédente, en p. 4. | |
2 | 53 | L'aplomb de Plon-Plon !... | Jérôme Napoléon, dit Plon-Plon a été arrêté pour avoir fait placarder un manifeste plébiscitaire le . | Caricature publicitaire de Choureau, marchand de vins, en p. 4. | |
2 | 54 | L'âme de Léon devant le père éternel | Léon Gambetta arrive au paradis. | Portrait non caricatural de Plon-Plon en p. 4. | |
2 | 55 | La basse-cour de la République | En réaction au manifeste de Plon-Plon, le député Charles Floquet propose d'expulser les membres des familles qui ont régné en France. Floquet est ici représenté en boucher se préparant à tuer l'oie légitimiste, le coq orléaniste et l'aiglon bonapartiste « Totor » (Victor Napoléon) sous les yeux d'un cochon enfermé à la Conciergerie (Plon-Plon). | Portrait non caricatural de Gustave Doré (mort le ) en p. 4. | |
2 | 56 | Le vieux fossoyeur | Le Sénat enterre la « loi sur les princes ». Beaucoup plus modérée que la proposition Floquet, la proposition Barbey est en effet rejetée par le Sénat le . | Portrait non caricatural du comte de Paris en p. 4. | |
2 | 57 | Le pavé orléaniste | Léon Say, flanqué d'un prétendant orléaniste piriforme et de Plon-Plon coiffé d'un pot de chambre, tente d'assommer Marianne à l'entrée du Sénat (voir no 56). | ||
2 | 58 | On demande des ministres | Allusion à la constitution du second gouvernement Ferry | ||
2 | 59 | Le char latent [ou lent] de l’État | Jules Ferry est le chef du nouveau gouvernement. | Caricature d'Anna Judic par Cazals en p. 4. | |
2 | 60 | La révision | Jules Ferry fait passer Marianne en conseil de révision (allusion aux projets de révision de la Constitution et parodie approximative de Phryné devant l'aréopage). | Caricature de Conchita Gélabert en p. 4. | |
2 | 61 | Manifestation de la pucelle de Belleville ou des 4 fils Aimons | Louise Michel, en chameau (femme désagréable en argot), est chevauchée à la manière des Quatre fils Aymon par Albert de Mun, le duc d'Aumale et Paul de Cassagnac (Louise Michel a pris la tête des manifestants lors du meeting ouvrier qui a dégénéré en émeute le sur la esplanade des Invalides). | Caricature d'Yves Guyot en p. 4. | |
2 | 62 | La Vénus anarchique-chique | L'anarchiste Fernande d'Erlincourt, caricaturée en grue (mot d'argot signifiant « prostituée »), a été arrêtée le à la salle Rivoli, où ses amis ont agressé Yves Guyot. | ||
2 | 63 | Vive la garde nationale !... | Allusion à la proposition, formulée par le conseiller municipal Jules Joffrin (POSR), de rétablir la garde nationale. | ||
2 | 64 | La République dompte l'ane-anarchie | Louise Michel et Fernande d'Erlincourt, alors incarcérées à la prison Saint-Lazare, sont représentées en fauves domptés par Marianne. | ||
2 | 65 | Louis Veuillot au paradis | Louis Veuillot, mort le , est représenté arrivant au paradis sous le regard de Gambetta, Voltaire et Littré. | ||
2 | 66 | La conversion (de la rente 5%) | Pierre Tirard, ministre des Finances, exécutant un tour de gobelet | Caricature du dompteur Bidel en p. 4. | |
2 | 67 | L'arracheur de dents | Pierre Tirard, ministre des Finances, en arracheur de dents | ||
2 | 68 | La Calédonienne (parodie de réclame pour un insecticide) | Pierre Waldeck-Rousseau, ministre de l'Intérieur, chasse en Nouvelle-Calédonie les récidivistes (d'après l'article 15 d'un projet de loi qui sera votée le ). | ||
2 | 69 | Le gaz devant la Justice | Louis Oustry, préfet de la Seine, affronte la Compagnie du gaz. Celle-ci a intenté un procès à la ville de Paris pour réclamer des dommages-intérêts à la suite de l'arrêté préfectoral du qui la met en demeure de réduire ses tarifs. | ||
2 | 70 | Le protectorat du Tonkin | Allusion au protectorat français du Tonkin | Grand défilé pour l'excursion champêtre du de la société Le Drapeau (p. 4). | |
2 | 71 | Enfin!... Il est sacré, N. D. D. | Alexandre III, ici représenté comme une cucurbitacée sous cloche, vient d'être couronné empereur de Russie. | ||
2 | 72 | Frontin vainqueur du Grand Prix de Paris | Remporté depuis quelques années par des chevaux britanniques, le Grand Prix de Paris voit la victoire de Frontin, appartenant à Edmond de La Croix de Castries (d). | Portrait non caricatural du commandant Rivière, récemment tué au Tonkin (p. 4). | |
2 | 73 | Souscription forcuite | Statue caricaturale de Léon Gambetta, évoquant la polémique lancée par La Lanterne au sujet de la souscription publique pour élever un monument à Gambetta. | ||
2 | 74 | Les coups de canif d'Alphonse | Alphonse XII, roi d'Espagne, coiffé de la casquette à trois ponts propre aux « Alphonses », danse avec une femme en donnant des coups de canif à son contrat de mariage avec Marie-Christine d'Autriche. | ||
2 | 75 | Vierge et martyre | Louise Michel à la prison Saint-Lazare. | ||
2 | 76 | Citoyens! Le roi est mort? Vive la République! | Ascension du comte de Chambord (à propos de la maladie du prétendant légitimiste) | ||
2 | 77 | Maintenant que j'y suis, j'y reste | Inaugurée le jour même, la statue du Monument à la République adresse un pied de nez aux monarchistes. | Statue de la République, d'après Léopold Morice (p. 4). | |
2 | 78 | Drapeau noir et drapeau blanc | Le peuple, représenté par un bouledogue, mord un anarchiste qui a essayé de planté le drapeau noir sur le lion du Monument à la République. Son pantalon déchiré laisse entrevoir une culotte marquée de la fleur de lys royaliste. | ||
2 | 79 | La transfusion du sang d'Henri-le-Grand | Le comte de Chambord se fait transfuser le sang du cochon de saint Antoine. | Caricature publicitaire de Choureau, marchand de vins, en p. 4. | |
2 | 80 | Le colin-maillard législatif | Les yeux bandés, une allégorie de la Chambre tente d'attraper deux députés masqués cachés derrière un grand pot de vin. Allusion à l'affaire Boland, du nom du journaliste belge Henri Boland (d), qui a prétendu avoir corrompu deux députés français. | Caricature du dompteur Pianet en p. 4. | |
2 | 81 | Le monument de la Défense nationale | Le nouveau groupe de Barrias est opposé aux « traîtres » et aux « lâcheurs » (les généraux Ducrot et Trochu, le maréchal Bazaine et Jules Favre), attachés au pilori. | Caricature du dompteur Pianet en p. 4. | |
2 | 82 | La réforme de la magistrature | On se contente de repeindre la statue d'un juge à tête de singe : Isoré est sceptique quant à la réforme de la magistrature annoncée par Félix Martin-Feuillée, ministre de la Justice. | ||
2 | 83 | Un trône qui branle dans le manche | Alphonse XII assis sur un trône dont un révolutionnaire scie l'un des pieds (allusion aux tentatives républicaines menées par Manuel Ruiz Zorrilla) | Caricature du dompteur Pianet en p. 4. | |
2 | 84 | Funérailles de l'enfant du miracle | Convoi funéraire du comte de Chambord | L'âme du comte de Chambord monte au ciel dans une blague à tabac (p. 4). | |
2 | 85 | L'héritage d'une couronne | Le comte de Paris est chassé de Frohsdorf par les légitimistes. | Caricature du comte de Paris (p. 4) | |
2 | 86 | Un échange de casqu...ette | Alphonse XII échange sa casquette à trois ponts avec le casque à pointe du chancelier Bismarck : en visite officielle à Paris, le roi d'Espagne est mal accueilli par les Français car il a accepté, lors d'une visite en Allemagne, d'être nommé colonel honoraire d'un régiment de uhlans stationné à Strasbourg. | Caricatures des membres de la société « Le Drapeau » présidée par Amédée Troubat. | |
2 | 87 | Affaires chinoises | Allusion aux relations diplomatiques sino-françaises après le traité de Hué : Marianne est assise sur les genoux du marquis Zeng Jize (en), ambassadeur de la Chine, dont elle tient la natte de manière équivoque. Ce dessin vaudra à Isoré une condamnation pour outrages aux bonnes mœurs. | ||
2 | 88 | Le Uhlan du n° 15 | Alphonse XII en uniforme de uhlan sur un cheval à bascule (voir le no 86) | Caricature du dompteur Pezon (p. 4) | |
2 | 89 | Le nouveau Prométhée | Antoine, député protestataire de Metz, vient d'être arrêté pour haute trahison par les autorités allemandes, représentées ici en « hibou prussien » tentant d'arracher le cœur français du « nouveau Prométhée ». | Portrait non caricatural du général Thibaudin, qui vient de démissionner du ministère de la Guerre (p. 4) | |
2 | 90 | Voyage en train de plaisir de Jules en Normandie | Jules Ferry, en visite en Normandie, est la cible de jets de pommes sur lesquelles on lit « Vive Thibaudin », du nom du ministre de la Guerre qui vient de démissionner. Thibaudin était soutenu par les radicaux, représentés ici par Henri Rochefort, rédacteur en chef de L'Intransigeant. | ||
2 | 91 | Ouverture des chambres | Jules Ferry, caricaturé en dindon, et ses ministres, caricaturés en oies, arrivent à la Chambre, où Rochefort les fait entrer afin qu'ils y soient plumés. Contrairement aux espoirs d'Isoré et de la presse d'extrême gauche, la rentrée parlementaire a lieu sans encombre pour le gouvernement. | ||
2 | 92 | La Toussaint | Marianne dépose une couronne en hommage aux « héros » tombés lors des révolutions de 1789, 1830 et 1848 et de la guerre de 1870. | ||
2 | 93 | Jules le nouveau Blondin politique | Jules Ferry, qui assure l'intérim au ministère des Affaires étrangères depuis le retrait de Challemel-Lacour, est représenté dans la posture et le costume du funambule Blondin : il avance tant bien que mal vers le Tonkin, avec l'ambassadeur chinois sur le dos, tout en menant sa majorité, représentée ici par un bocal de cornichons. | ||
2 | 94 | Fritz Choucroutmann en Espagne | Alphonse XII embrasse le Kronprinz lors de la visite de ce dernier en Espagne. | ||
2 | 95 | En España | Alphonse XII reçoit des spécialités allemandes et de la choucroute de Strasbourg offerts par Guillaume Ier. Le Kronprinz est caricaturé en porcelet. | ||
2 | 96 | Souscription franco-espagnole | Nouvelle charge contre Alphonse XII et ses relations diplomatiques avec l'Allemagne. | ||
2 | 97 | Aux deux entêtés | Jules Ferry et un Chinois se disputent le Tonkin, représenté par un cochon, sous le regard moqueur des Britanniques et des Allemands. | ||
2 | 98 | L'ane-archiste de la bourse | Des policiers et soldats se jettent sur un canard devant le palais Brongniart, place de la Bourse (allusion aux forces déployées le en réaction à l'annonce d'un meeting anarchiste). | ||
2 | 99 | Vous savez, faut pas toucher à ça, c'est sacré!... C'est à Bibi | Dessin à propos des fonds secrets, qui viennent de faire l'objet d'une discussion à la Chambre. Ils sont représentés ici par une bourse surmontée d'une tête de Ratapoil (rappel de l'emploi de ces fonds par le régime impérial), à laquelle sont accrochées une matraque ainsi que la plume de la « presse policière ». | ||
2 | 100 | Sarah-dam-à-la-cravache | Caricatures de Maurice Bernhardt (« Sarah-gosse »), Sarah Bernhardt (en cravache) et Jean Richepin (« pain riche ») devant un colombier représentant Marie Colombier (cible d'un pamphlet de Colombier, la célèbre actrice, accompagnée de son fils et de Richepin, s'est rendue chez sa calomniatrice pour la cravacher). | ||
3 | 101 | Gâteau des rois | Des rats, représentant des hommes politiques, grignotent la « galette », allusion à la galette des rois mais aussi l'argent en argot. | Autoportrait caricatural d'Isoré en p. 4. | |
3 | 102 | Un mauvais protecteur | John Bull est représenté en souteneur prenant la fuite alors que sa prostituée (l’Égypte) est agressée par un homme (le Soudan). Allusion au retrait britannique pendant la Guerre des mahdistes. | Caricature du chanteur Landry en dernière page. | |
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3 | 127 | Le Traité de Tiens-le-Sien | Jules Ferry est incommodé par un pet lâché par un Chinois sur l'accord de Tien-Tsin. Allusion probable à l'embuscade de Bac Le. | ||
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3 | 137 | Le nouveau ballon dirigeable | Fantaisie montrant un souteneur gonflant la robe d'une prostituée transformée en ballon. | ||
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4 | ? | 1885 (juin) | La Désinfec-tation | La statue ou l'apparition de Victor Hugo fait fuir un prêtre devant le Panthéon, où le poète a été inhumé le 1er juin. | |
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Notes et références
- Jones, p. 67-68.
- La Halle aux charges, 17 mars 1883 et 21 juillet 1883, p. 1.
- La République française, 25 septembre 1883, p. 3.
- La Loi, 7 février 1884, p. 3.
- Grand-Carteret, p. 581-582
Voir aussi
Bibliographie
- John Grand-Carteret, Les Mœurs et la caricature en France, Paris, Librairie illustrée, 1888, p. 581-582.
- Philippe Jones, « La presse satirique illustrée entre 1860 et 1890 », Études de presse, vol. VIII, no 14, 1956, p. 67-68 (consultable en ligne sur Gallica).
Liens externes
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