Conchy-les-Pots

Conchy-les-Pots est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Conchy.

Conchy-les-Pots

La gare et l'église Saint-Nicaise vers 1910.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Marie-Christine Pinsson
2020-2026
Code postal 60490
Code commune 60160
Démographie
Gentilé Conchyliens
Population
municipale
725 hab. (2019 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 18″ nord, 2° 43′ 45″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 117 m
Superficie 9,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Conchy-les-Pots
Géolocalisation sur la carte : France
Conchy-les-Pots
Géolocalisation sur la carte : Oise
Conchy-les-Pots
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Conchy-les-Pots

    Géographie

    Description

    Conchy-les-Pots est un village-rue périurbain du Ressontois dans l'Oise et limitrophe de la Somme et situé à 13 km au sud-est de Montdidier, à 20 km à l'ouest de Noyon et 22 km au nord de Compiègne.

    Le territoire communal est limité à l'ouest par le tracé de l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 1017) et à l'est par le tracé de la LGV Nord et de l'autoroute A1 dont la sortie la plus proche est celle de Roye.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 704 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Conchy-les-Pots est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84 %), zones urbanisées (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), forêts (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune compte plusieurs hameaux : La Poste, la Harache, La Marlière.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 296, alors qu'il était de 284 en 2013 et de 268 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Conchy-les-Pots en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Conchy-les-Pots en 2018.
    Typologie Conchy-les-Pots[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 86,6 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,4 7,1 8,2

    Toponymie

    La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Conchy les Pots prend celui de Conchy-Saint-Nicaise après l'absorption en 1795 de celle du Plessis Saint Nicaise. Elle reprend ultérieurement sa dénomination actuelle de Conchy-les-Pots[21].

    Conchy vient de « Conques » signifiant coquillages. On en trouve beaucoup à l'état de fossiles dans le sous-sol. Une poterie était par ailleurs installée dans le village par le passé.

    Émile Coët indique « On donne à ce village le nom de Conchy-les-Pots à cause des ateliers de poterie qui existent depuis longtemps dans cette commune. On pourrait même faire remonter cette fabrication à l'époque romaine, car on a trouvé à Conchy, une plaque en terre cuite représentant une tête de Vespasien, ceinte d'une couronne de laurier[22]. »

    Histoire

    Conchy est traversée par l'ancienne voie romaine reliant Beauvais à Bavay[22].

    Conchy-les-Pots, situé sur la Route de Flandre disposait autrefois d'un relais de poste aux chevaux[22]. Le hameau de la Poste, situé Rue de Flandre rappelle cet ancien relais de poste.

    La seigneurie de Conchy-les-Pots faisait partie, au XVe siècle, du comté de Tilloloy[22].

    Sous l'Ancien Régime, Conchy {conchiacum) relevait du bailliage, de la prévôté et du grenier à sel de Roye, de l'élection de Montdidier, alors que Sàint-Nicaise relevait du bailliage de Montdidier. Cette ville percevait un droit de travers sur toutes les marchandises, les chevaux, voitures et les bestiaux qui passaient à Conchy. Conchy était un fief dépendant de la châtellenie de Montdidier[22].

    À la Révolution, le dernier seigneur est Joachim-Charles de Seiglières, seigneur de Conchy, Tilloloy, Amy, etc., « Ce seigneur qui possédait une immense fortune et qui était très charitable, habitaiParis où il était né. Sous la Terreur, il fut arrêté et détenu aux Carmes. Malgré les efforts des habitants de Tilloloy, de Conchy et de toutes ses terres pour lui sauver la vie, il fut accusé de conspiration contre la sécurité de l'État et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire, le 5 thermidor an XI () Il fut exécuté, ainsi que la comtesse d'Hinnisdal, sa fille», et ses biens, saisis comme biens nationaux soint vendus[22]..

    Le bourg est desservi, de 1895 jusqu'en 1948, par la ligne Noyon - Lassigny - Rollot - Montdidier des Chemins de fer départementaux de l'Oise, un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique exploité, à partir de 1922, par la compagnie CGL pour le compte du département[23],[24].

    Horaires de la ligne en 1936

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre mondiale[25] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [26].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Ressons-sur-Matz[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Conchy-les-Pots est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 1989 Pierre Payen    
    1989 1995 Gilbert Harang    
    1995 2001 Serges Hennon    
    mars 2001 mai 2020 Yves Lemaire[28]   Vice-président de la CC du Pays des Sources ( ? → 2020)
    mai 2020[29],[30] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Marie-Christine Pinsson   Vice-présidente de la CC du Pays des Sources (2020 → )

    Équipements et services publics

    La commune s'est doté en de nouveaux locaux étendant la mairie, et qui accueillent également les classes de l'école et la maison de santé[31].

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Boulogne-la-Grasse, Canny-sur-Matz, Roye-sur-Matz dans le cadre d'une regroupement pédagogique intercommunal. Les installations de Conchy-les-Pots sont implantés depuis la rentrée 2020 dans un bâtiment regroupant la mairie et la maison de santé, et accueillent trois classes, le périscolaire et la salle de motricité[32],[33].

    Équipements culturels

    L'intercommunalité a créé à Conchy-les-Pots une salle de spectacles associative de 49 places dénommée Le Caméléon et implantée au 320, rue de la Harache. Fin 2021, elle accueille un spectacle tous les 15 jours[34].

    Santé

    La commune s'est dotée en 2021 d'une maison de santé envisagée depuis 2007[35]. N'ayant pu attirer l'installation de lédecins, cette structure est reprise en 2022 par l'association d’aide à domicile en milieu rural de l'Oise avec le soutien de l'intercommunalité[36].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2019, la commune comptait 725 habitants[Note 8], en augmentation de 9,35 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    906990960850951969991947755
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    810750804761741714707717706
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    702711662554616534518505460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    486470434404462522595620609
    2014 2019 - - - - - - -
    683725-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 358 hommes pour 357 femmes, soit un taux de 50,07 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    1,4 
    4,4 
    75-89 ans
    6,6 
    11,9 
    60-74 ans
    11,1 
    18,7 
    45-59 ans
    17,1 
    21,8 
    30-44 ans
    23,2 
    16,5 
    15-29 ans
    16,9 
    26,4 
    0-14 ans
    23,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Économie

    La commune accueille en 2020 une pharmacie et un artisan-taxi. La boulangerie ayant fermé, la municipalité élue en 2020 escompte implanter un distributeur de pain dans le village[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Nicaise, qui succède à un édifice totalement détruit durant la Première Guerre mondiale, et a été édifiée en 1925-26 sur un parti architectural et décoratif origina qui en fait une église caractéristique de la Reconstruction dans le Noyonnaisl. L'entrée est constituée d'un porche, d'une tribune et le clocher, avec au rez-de-chaussée le baptistère et une cage d’escalier. La nef comprend cinq travées et ses bas-côtés, suivie de l'abside à 5 pans entourée d'un déambulatoire. Deux chapelles entourent la quatrième travée.
      Quatre fenêtres du chevet accueillent des verrières du XVIe siècle de style Renaissance provenant de l'église détruite en 1915, et notamment celle dédiée à Saint Jean-Baptiste. L'abside est éclairée par trois verrières, très restaurées et recomposées à partir d’éléments épars, comme la précédente, évoquent une Crucifixion, un Arbre de Jessé, saint Denis et, à nouveau, Saint Jean-Baptiste. Treize autres vitraux ont été réalisés par le maître-verrier Houille, de Beauvais, et consacrés principalement à des apôtres et à des évêques[42],[43].
    • Stèle du 4e régiment de zouaves, au croisement des départementales RD1017 et RD7. Elle rend hommage à ce régiment qui combattit dans la région du 27 au lors de l'offensive allemande qui visait Amiens et la séparation des armées britannique et française. On peut y lire : « En ces lieux, du 27 au , le 4e Régiment de Zouaves a combattu sans répit contre des forces très supérieures, a infligé à l'ennemi des pertes graves, arrêtant son avance, lui enlevant 40 mitrailleuses »[44].

    Personnalités liées à la commune

    Parmi les premiers seigneurs de Conchy, le nom de certains nous sont parvenus[22] :

    • Jehan du Plessier, écuyer, et son fils, Bernard du Plessier, chevalier, sont dits seigneurs de Conchy dans des actes du cartulaire de l'Abbaye d'Ourscamp de 1270 et 1285.
    • Jean de Conchy. devait foi et hommage au roi Philippe-Auguste pour la terre de Conchy, qui relevait de l'autorité royale, à cause de la châtellenie de Montdidier.
    • Robert de la Tournelle, seigneur des Grandes-Tournelles, donne, en 1206, à la collégiale de la Madeleine de Rollot, une dîme qu'il percevait à Conchy.

    Conchy-les-Pots dans les arts et la culture

    Jean Baptiste Clément écrit en 1866 à Conchy la célèbre chanson Le Temps des cerises devenue depuis un symbole de la Commune de Paris[45].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Conchy-les-Pots », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Godenvillers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Conchy-les-Pots et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Godenvillers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Conchy-les-Pots et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 328-331.
    23. Daniel Delattre (dir.), Emmanuel Delattre, Odette Delattre et Laëtitia Delattre-Rigaux, Les chemins de fer de l'Oise au début du XXe siècle, Grandvilliers, Delattre, , 168 p. (ISBN 978-2-915907-84-1), p. 159-163.
    24. « Le réseau de Noyon et la ligne Milly-Formerie », dans Claude Wagner, Voies métriques de Picardie, Auray, LR Presse, (ISBN 978-2903651749), p. 70-137..
    25. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    26. Journal officiel du , p. 2475.
    27. « Les maires de Conchy-les-Pots », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « CONCHY-LES-POTS », Union des Maires de l'Oise (consulté le ).
    29. « À Conchy-les-Pots, la première adjointe prend la tête d’une liste », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Conseillère municipale depuis 2001, première adjointe ces six dernières années, Marie-Christine Pinsson prend la tête d’une liste ».
    30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    31. « Écoliers, élus et médecins dans le même bâtiment à Conchy-les-Pots : Le maire a présenté, jeudi 26 octobre, à la nouvelle présidente du conseil départemental son projet de construction d’une mairie, école et pôle médical », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Élie Julien, « Conchy-les-Pots : écoliers, infirmiers et élus ne seront plus entassés : Les trois classes de primaire, les bureaux de la mairie et le cabinet d’infirmiers sont pour l’heure réunis dans l’ancienne école. Une promiscuité qui va bientôt prendre fin », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    33. Lucien Djani, « Les trois nouvelles classes de Conchy-les-Pots seront occupées dès le 1er septembre : Les élèves du regroupement scolaire seront accueillis dans un bâtiment flambant neuf, qui accueillera aussi les activités périscolaires, un pôle médical et les bureaux de la mairie », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Océane Mahé, « Le Caméléon à Conchy-lès-Pots: « Un vrai soulagement de pouvoir accueillir les artistes et le public » : La salle de spectacles associative de Conchy-lès-Pots a repris sa programmation, au rythme d’un spectacle tous les 15 jours. Entretien avec Jean-Marc Mahoudeaux, cheville ouvrière des lieux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    35. « CONCHY-LES-POTS Le maire défend son projet de locaux pour les médecins et les écoliers : Surchargée, la mairie abrite actuellement l’école primaire. D’où l’idée d’un bâtiment, qui réunira à la fois un cabinet médical et des salles de cours », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Un nouvel avenir pour la maison médicale de Conchy-les-Pots : Désormais porté par la Communauté de communes du Pays des sources, le projet avait été lancé par l’ancien maire dès 2007 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Conchy-les-Pots (60160) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    42. Dominique Vermand, « Conchy-les-Pots, église Saint-Nicaise : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    43. « L’église de Conchy-les-Pots », Oise Tourisme, no 16 bis, , p. 25-27 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    44. « Stèle au 4ème Zouaves », Découvrir, sur http://www.picardie1418.com (consulté le ).
    45. Gael Rivallain, « Le temps des cerises» cette ritournelle si commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    • Portail de l’Oise
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.