Le Port (Ariège)

Le Port est une commune française, située dans le centre du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Pour les articles homonymes, voir Le Port.

Le Port

L'étang de Lers sur la commune du Port.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Noëlle Morales
2020-2026
Code postal 09320
Code commune 09231
Démographie
Gentilé Portais
Population
municipale
164 hab. (2019 )
Densité 3,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 12″ nord, 1° 22′ 25″ est
Altitude Min. 666 m
Max. 2 196 m
Superficie 49,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Port
Géolocalisation sur la carte : France
Le Port
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Le Port
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Le Port

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arac, le ruisseau de Courtignou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Le Port est une commune rurale qui compte 164 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 469 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Portais ou Portaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune du Port se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 23 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 16 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Massat (3,0 km), Boussenac (3,9 km), Biert (5,7 km), Ercé (7,2 km), Aleu (9,1 km), Aulus-les-Bains (9,2 km), Le Bosc (11,1 km), Sentenac-de-Sérou (11,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Le Port fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

    Communes limitrophes du Port[6]
    Massat
    Ercé Rabat-les-Trois-Seigneurs
    Aulus-les-Bains Auzat
    (sur 100 m)
    Val-de-Sos

    Commune située dans les Pyrénées en Couserans. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    L'étang de Lers[7] est un lieu touristique fréquenté en été et en hiver, car il se mue alors en station de ski de fond.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches métamorphiques et plutoniques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1074 - Saint-Girons » et « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 49,87 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 50,26 km2[9]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 530 mètres. L'altitude du territoire varie entre 666 m et 2 196 m[15].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier du Port.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Arac, le ruisseau de Courtignou, le ruisseau d'Ardeit, le ruisseau de Bit, le ruisseau d'Echil, le ruisseau de Cos, le ruisseau de Fontfrède, le ruisseau de Guimar, le ruisseau de la Lau, le ruisseau de Lamarda, le ruisseau de la Terrière, le ruisseau de Lersas, le ruisseau de Pistoulet, le ruisseau de Sahuc, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 60 km de longueur totale[17],[18].

    L'Arac, d'une longueur totale de 27,19 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Soulan, après avoir traversé 5 communes[19].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[21]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[20].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 146 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25],[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aulus-les-Bains », sur la commune d'Aulus-les-Bains, mise en service en 1959[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 586 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 26 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,3 °C pour 1981-2010[32], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[33].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[34],[35].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[36].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze »[38], d'une superficie de 2 218 ha, un territoire particulièrement riche en espèces endémiques des Pyrénées. Celles-ci sont pour la plupart inféodées à des milieux spécialisés. Une grande partie de la zone à vocation forestière originelle indéniable livrée historiquement au pâturage intensif et extensif, mais ce dernier est en nette régression de nos jours[39].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[40] :

    • l'« Arac et affluents, en aval du Port » (123 ha), couvrant 5 communes du département[41] ;
    • le « massif du Pic des Trois-Seigneurs » (11 200 ha), couvrant 10 communes du département[42] ;
    • les « massifs calcaires et tourbières du mont Ceint et du mont Béas » (2 937 ha), couvrant 6 communes du département[43] ;
    • les « montagnes d'Ercé et de Massat » (6 668 ha), couvrant 6 communes du département[44] ;
    • la « soulane du massif des Trois-Seigneurs » (4 809 ha), couvrant 11 communes du département[45] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[40] :

    • les « montagnes d'Ercé, d'Oust et de Massat » (30 350 ha), couvrant 13 communes du département[46] ;
    • la « moyenne montagne du Vicdessos et massif des Trois-Seigneurs » (21 558 ha), couvrant 17 communes du département[47].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Port est une commune rurale[Note 9],[48]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[49]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[50].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 459, alors qu'il était de 454 en 2013 et de 464 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 20 % étaient des résidences principales, 65,5 % des résidences secondaires et 14,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Port en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65,5 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement au Le Port en 2018.
    Typologie Le Port[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 20 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 65,5 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 14,4 9,7 8,2

    Hameaux

    Arac, la Briole, le Carol, la Peyragude, le Trabieyt, Sounet...

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Port est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[51],[52].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune du Port.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[53].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune du Port[54]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[55].

    La commune est exposée au risque d'avalanche quelques sites menacés en situation exceptionnelle d’enneigement[56].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Port est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[57].

    Histoire

    Une forge à la catalane y a fonctionné dès le XVIIe siècle.

    Le , le maquis situé dans le hameau de Ezes est encerclé et anéanti par les troupes allemandes.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune du Port est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[58].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[59].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1978 2005[60] Jean-Louis Loubet PS  
    2005 En cours Noëlle Moralès DVG Agricultrice
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62]. En 2019, la commune comptait 164 habitants[Note 10], en diminution de 4,09 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    2 4422 1702 1772 2902 3592 4572 4692 4352 274
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    2 1992 1002 1242 0111 5771 1811 065910649
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    448290211188198183190189198
    2009 2014 2019 - - - - - -
    207152164------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 87 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 147 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 14 560 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 12]11,6 %6,2 %14 %
    Département[I 13]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 97 personnes, parmi lesquelles on compte 61 % d'actifs (47 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 39 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 46, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 16].

    Sur ces 46 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 78,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Activités hors agriculture

    16 établissements[Note 13] sont implantés au Port au [I 19]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées au Le Port), contre 14,2 % au niveau départemental[I 20].

    • L'espace nordique de l'étang de Lers compte 25 km de pistes damées et balisées, 23 km d'itinéraire raquettes, ainsi que des espaces luge et piéton.
    • Randonnée équestre : Equi-top, Gîte et ferme équestre, au lieu-dit "Garrabès".
    • Restaurant "Le chardon bleu" avec terrasse.

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations1789
    Superficie agricole utilisée (ha)184111150

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[65]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[66]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 15] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 150 ha[66].

    Culture locale et patrimoine

    • Étang de Lers[7], espace naturel de loisirs été (pêche, randonnée, parcours d'orientation, escalade, spéléologie...) et hiver (ski de fond, luge, raquettes...).
    • Port de Lers, spot utilisé pour la pratique du parapente.
    • Gouffre Georges, profonde cavité naturelle présentant un haut intérêt géologique.
    • L'église Saint-Pierre, au village, est remarquable par ses peintures et sa voûte bleutée et étoilée, peut-être dues aux Frères Pedoya.
    • Chapelle du Touron qui surplombe le village et se dresse face aux montagnes.
    • Orris (cabanes de bergers en pierres sèches), à Goutets.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[37].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[67].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune du Port » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Port - Section LOG T2 » (consulté le ).
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