Les Angles (Gard)
Les Angles est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie. La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.
Pour les articles homonymes, voir Les Angles.
Les Angles | |
Vue d'ensemble du vieux village Les Angles (Gard). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Grand Avignon |
Maire Mandat |
Jean-Louis Banino 2020-2026 |
Code postal | 30133 |
Code commune | 30011 |
Démographie | |
Gentilé | Anglois, Angloises |
Population municipale |
8 476 hab. (2019 ) |
Densité | 477 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 57′ 19″ nord, 4° 46′ 02″ est |
Altitude | Min. 10 m Max. 183 m |
Superficie | 17,77 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
Aire d'attraction | Avignon (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuve-lès-Avignon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-les-angles.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Durance, le Rhône, le bras de Villeneuve. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Rhône aval ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les Angles est une commune urbaine qui compte 8 476 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération avignonaise et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Anglois ou Angloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le presbytère, classé en 1912.
Géographie
Les Angles est situé sur un plateau qui domine le Rhône, en face d'Avignon. Cette ville est en pleine expansion et attire dans sa zone industrielle très active de nombreux partenaires économiques (sociétés, et habitations nouvelles). Son développement s'effectue essentiellement sur la route de Nîmes qui vient de la localité voisine Villeneuve-lès-Avignon.
La cité est en fait séparée en deux entités : la partie récente au-dessus d'Avignon sur la rive droite du Rhône avec sa zone résidentielle et sa zone d'activités, et la cité ancienne avec ses maisons en pierre et ses ruelles qui domine la plaine du Rhône qui conduit vers Tarascon et Beaucaire.
Climat
La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1].
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Année | |
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Températures maximales moyennes (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,75 |
Températures minimales moyennes (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,6 |
Températures moyennes (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 24 | 24 | 19,5 | 15,5 | 8,5 | 7,5 | 14,7 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 47,5 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,6 | 52,8 | 34,0 | 465,4 |
Source : « Données climatologiques d'Avignon 2000-2007 », sur meteo.msn.com (consulté le ) |
Voies de communication et transports
La ville des Angles est desservie par le réseau Orizo
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[3], d'une superficie de 12 579 ha0[4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[5] : les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (264 ha), couvrant 4 communes du département[6], et le « travers de Pascal » (91 ha)[7] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[5] :
- « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[8] ;
- « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[9].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Les Angles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[I 1],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[I 2] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,6 %), zones urbanisées (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), eaux continentales[Note 6] (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), cultures permanentes (1,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La localité apparaît en 1143. Son nom fait référence à la forme du village en coin pointu (comme le coin servant à fendre du bois)[13]. En provençal, son nom est leis Angles selon la norme classique ou lis Angle selon la norme mistralienne.
Histoire
Le site des Angles a été habité dès la préhistoire : le néolithique final est représenté par des vestiges caractéristiques, sur le "Rocher de la justice", dominant le Rhône.
L'occupation romaine est attestée au Ier siècle de notre ère, dans l'actuel quartier de Candau. L'occupation humaine y a laissé de nombreux vestiges pendant le siècle suivant, et c'est de cette époque que date le grand sarcophage païen qu'on y découvrit au XVIIIe siècle.
Les premières manifestations du christianisme remontent au Ve siècle. C'est vraisemblablement à cette époque, ou au siècle suivant, qu'un édifice du culte fut élevé à Candau. Le village, qui existait à proximité, est connu par un document écrit du début du XIe siècle. Son territoire est alors donné à l'abbaye bénédictine de Saint André, fondée à la fin du siècle précédent à Villeneuve-lès-Avignon. Cette agglomération, d'une importance très réduite, disparut définitivement pendant les guerres de religion lorsque les troupes de l'amiral de Coligny dévastèrent la région. Les habitants du quartier durent alors se réfugier dans l'actuel village. Un second habitat existait en effet en contrebas du village actuel, au-dessus du lavoir. Son église, Sancta-Maria-de-Angulis (ou d'après d'autres sources, de Angelis) avait été construite au VIe ou au VIIe siècle. Elle devint également un prieuré de l'abbaye Saint-André. Elle fut en partie reconstruite et agrandie au siècle suivant. Il n'en reste aujourd'hui qu'une partie du transept, transformée en pigeonnier par le seigneur du lieu, qui utilisa le reste des pierres de l'édifice pour la construction de son château... Les troubles que connut la région au XIVe siècle, entraînèrent l'abandon du site et le village s'installa à son emplacement actuel. Un "village perché", mieux armé contre les dangers de l'époque troublée. L'église actuelle fut construite vers le milieu du siècle suivant. D'un style gothique assez primitif, elle présente trois nefs irrégulières et un chevet sur plan carré.
À la fin du XVe siècle, le territoire des Angles s'agrandit de celui du village voisin des Issarts, probablement disparu à la suite d'une peste, alors endémique dans la région, et qui ne fut pas repeuplé. Également prieuré de l'abbaye Saint-André au début du XIe siècle, un château y est attesté au siècle suivant.
Les habitants des Angles ont connu pendant longtemps la vie traditionnelle d'une humble communauté de paysans et de pêcheurs ou le Rhône a joué un rôle considérable, tantôt destructeur par ses inondations, tantôt bienfaisant par les limons qui fertilisaient les terres. Le seigneur est l'abbé de Saint-André jusqu'au début du XVIIIe siècle, date à laquelle il vendit ses droits à Jean-Hyacinthe de Calvet. C'est lui qui construisit le château avec les pierres de l'ancienne chapelle située à proximité. Et c'est dans ce château que vécut l'un de ses descendants, le critique littéraire Armand de Pontmartin, maire de la commune de 1858 à 1864.
Au début du XXe siècle, les Angles sont liés à l'histoire du Félibrige : Frédéric Mistral et ses amis se réunissaient à l'auberge du Chêne vert.
Administration et Politique
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
1790-1795 Pierre Augier
1795-1828 Jean-Baptiste Icard
1828-1830 Louis Eugène de Pontmartin
1830-1852 Louis Augier
1852-1862 Antoine Peyrague
1862-1864 Armand Comte de Pontmartin
1864-1878 Louis Gauthier
1878-1892 Jean-François Pascal-Soter
1892-1896 Antoine Chabert
1896-1905 Marius Icard
1905-1916 Léon Icard
1916-1937 Marius Pascal
1937-1944 Marcel Antoine Charousset
1944-1945 Louis Delecourt
1945-1947 Joseph Pouzol
1947-1962 Albert Granier
1962-1977 Roger Isnard
1977-1981 Edmond Fabre
1981-2008 Paul Mély
Depuis 2008 Jean-Louis Banino
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 8 476 habitants[Note 7], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
- École Maternelle et Primaire publique Jules Ferry
- École Maternelle et Primaire publique Louis Pasteur
- École Maternelle et Primaire publique Dinarelle
Sports
- L'EMAF (École Municipale Angloise de Football), club de football dont l'équipe première évolue en Première Division du District Rhône-Durance.
- Le RCAGR (Rugby Club Angles Gard Rhodanien), club de rugby jouant en fédéral 3 et ayant comme président d'honneur Jo Maso (manager du XV de France depuis 1995)[18].
- Un club de basket, le LASA basket club, évoluant au forum (centre commercial des Priades).
- Un club de judo.
- Une piste et un club de BMX.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 341 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 8 732 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 310 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 61 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6 % | 8,7 % | 9,2 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 658 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction d'Avignon[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 011 emplois en 2018, contre 2 865 en 2013 et 2 790 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 93,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 13].
Sur ces 3 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 736 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
1 265 établissements[Note 11] sont implantés aux Angles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 265 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 48 | 3,8 % | (7,9 %) |
Construction | 123 | 9,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 341 | 27 % | (30 %) |
Information et communication | 31 | 2,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 72 | 5,7 % | (3 %) |
Activités immobilières | 65 | 5,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 205 | 16,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 256 | 20,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 124 | 9,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (341 sur les 1 265 entreprises implantées aux Les Angles), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 32 | 19 | 6 | 3 |
SAU[Note 13] (ha) | 237 | 311 | 126 | 175 |
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[19]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 175 ha[21],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le vieux village avec au centre :
- L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption des Angles[22], église de style gothique primitif datant du XVe siècle, avec sa haute tour carrée au-dessus du presbytère.
- Tour des Mascs, four banal, ancienne mairie, lavoir, le château de Pontmartin (propriété privée).
Patrimoine culturel
- Parc du Cosmos : il s'agit d'un parc de découverte de l'univers, le circuit est tracé dans la garrigue méditerranéenne et présente notre Galaxie : des planètes, des étoiles et autres satellites à des échelles réduites.
- Le Privé : discothèque du sud de la France, installée dans une grotte, ancienne carrière de pierres. Il accueille des DJ’s français et internationaux comme Daft Punk[23],[24], Carl Cox, Jeff Mills, Richie Hawtin[25], David Guetta ou encore Vitalic[24],[26].
Patrimoine environnemental
- Sentier du Patrimoine avec 10 monuments emblématiques.
- Sentier des plantes mettant en avant la diversité botanique.
- Sentier des peintres évoquant les différents lieux choisis par les peintres pour composer leurs œuvres.
Personnalités liées à la commune
- Victor Crumière, né en 1895 à Avignon. Très jeune, il suit les cours de Charles Vionnet et Jules Flour, professeurs à l’école des Beaux-Arts d'Avignon. Il y obtient de nombreux prix. Décorateur et architecte d’intérieur, il crée du mobilier, des panneaux décoratifs, des logos qui reflètent un esprit « art déco ». Il s’intéresse aux méthodes de décoration tel que le faux marbre, le faux bois, patine, peinture craquelée… Il peint avec passion sa Provence, des paysages plein de lumière et des natures mortes toujours baignées de soleil. Il expose de 1920 à 1950 à Avignon, seul ou avec des groupes de peintres provençaux et à Paris de 1927 à 1936 au salon des Artistes français et à Nîmes de 1928 à 1946. En 1950, il décède brutalement à Avignon.
- André Derain, né à Chatou en 1880. Il meurt à Garches en 1954. Formé par l’atelier Carrière, l’académie Julian et surtout par ses amis peintres : Matisse, Marquet, Rouault, Vlaminck, Picasso, il peint avec Matisse à Collioure, séjourne à Sorgues chez Braque. À Avignon, il est davantage attiré par les couleurs du fauvisme que par le cubisme. Également sculpteur, il crée des décors de théâtre pour les ballets de Diaghilev et Roland Petit et des illustrations pour Apollinaire, Max Jacob, André Breton, Blaise Cendrars… Il expose à New-York, Berlin, Londres, Paris, Munich, Stockholm. Il peint plusieurs tableaux des Angles et de sa région lors de ses passages en Provence entre 1922 et 1931, que l’on retrouve dans la collection Jean Walter et Paul Guillaume au musée de l’Orangerie à Paris.
- Herbert Klingst, né en 1913 à Freiberg, il meurt en 1998 aux Angles. Il étudie aux Beaux-Arts de Leipzig et Dresde. À partir de 1984, il vit aux Angles. Il a laissé beaucoup de dessins très intimistes du village et des paysages de la région.
- Louis Agricol Montagné, né à Avignon en 1879, peintre de grand talent, passa la plus grande partie de sa vie entre Paris et Les Angles où il demeure dans l’ancien château de Pontmartin. Élève de Paul Saïn et de Fernand Cormon, il réalise de très nombreuses toiles d’une grande qualité. Il devient président de l’Association des Paysagistes Français et de l’Amicale des anciens Élèves de Fernand Cormon. Directeur de l’École des Beaux-Arts d'Avignon, conservateur du musée de Villeneuve-lès-Avignon, ses œuvres figurent dans les plus grands musées et dans de nombreuses collections privées (Rothschild, Vanamecker (New-York). Il meurt à Paris en 1960. Une artère de la commune porte son nom en hommage à sa renommée.
Héraldique
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Les armes des Angles se blasonnent ainsi : De sinople au pal losangé d'argent et de sinople[27].
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Voir aussi
Bibliographie
- Sylvain Gagnière, J. Granier et A. de la Peine, Le Site paléochrétien de Saint-Étienne-de-Can, commune des Angles, Gard : Résultats de la campagne de fouilles préliminaires 1961-62, 1963
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site de la commune », sur ville-les-angles.fr (consulté le )
- « Les Angles sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Les Angles », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[2].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[20].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 aux Angles » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 aux Angles » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 aux Angles » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 aux Angles » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- « La climatologie du Vaucluse », sur www.laprovence.com (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune des Angles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9301590 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune des Angles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « garrigues et falaises du Grand Montagné » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « travers de Pascal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « le Rhône » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « le Rhône et ses canaux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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