Liévin

Liévin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Liévin (homonymie).

Liévin

Le chevalement du puits no 1 bis de la fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Laurent Duporge
2020-2026
Code postal 62800
Code commune 62510
Démographie
Gentilé Liévinois
Population
municipale
30 112 hab. (2019 )
Densité 2 347 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 22″ nord, 2° 46′ 43″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 80 m
Superficie 12,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(ville-centre)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Liévin
(bureau centralisateur)
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Liévin
Géolocalisation sur la carte : France
Liévin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Liévin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Liévin
Liens
Site web lievin.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 703 habitants en 2018.

    Petit village agricole à l'origine, la commune a connu un essor important avec le développement de l'industrie minière dans la région. Encore aujourd'hui, la ville est marquée économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement par cette exploitation.

    Avec ses 30 112 habitants en 2019, Liévin est la 5e ville du département et la 20e de la région. Malgré cette importance, Liévin dépend directement de l'agglomération lensoise, dont le centre, la ville de Lens, abrite une population similaire (cela est dû à son statut de sous-préfecture et de chef-lieu d'arrondissement, aux nombreux services qu'elle propose et du fait qu'elle historiquement plus peuplée).

    Géographie

    Localisation

    Liévin est située dans le nord de la France, dans la plaine de l'Artois, limitrophe de Lens, à environ 15 km au nord d'Arras[1], 15 km au sud-est de Béthune[2], 22 km à l'ouest de Douai[3], 30 km au sud-ouest de Lille[4] et 180 km au nord de Paris[5] à vol d'oiseau.

    Elle fait partie de la Communaupole de Lens-Liévin, de l'arrondissement de Lens et de l'aire urbaine de Douai-Lens (quinzième de France avec 539 322 habitants en 2013).

    Communes limitrophes

    Géologie, hydrographie et reliefs

    Liévin, située sur les bords de la rivière Souchez[6] qui est le cours amont de la Deûle, est la principale ville de la Gohelle. Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Climat

    Le climat de Liévin est de type océanique. Du fait de l'éloignement de la mer (80 km), le caractère océanique est moins marqué que sur les côtes. La température est fraîche en hiver (4 °C de moyenne) et doux en été (18 °C). Des records de chaleurs de 35 °C ont plusieurs fois été enregistrés. Les précipitations sont moindres mais plus réparties sur tous les mois de l'année.

    Relevé météorologique de Lens
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 1 4 5 9 12 14 14 11 8 4 3 7,2
    Température maximale moyenne (°C) 6 7 10 14 18 20 23 23 20 15 9 6 14,2
    Précipitations (mm) 44,5 35,2 37,8 36,1 37,8 44,2 53,3 44,3 43,6 43,7 48,9 49,9 519,3

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) qui, avec 75 ha, est le deuxième terril d'Europe pour la surface occupée[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Liévin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[11] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (66,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 13 614, alors qu'il était de 13 397 en 2014 et de 13 360 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Liévin en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,3 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Liévin en 2019.
    Typologie Liévin[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 93,8 85,9 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 5,8 7,7 8,2

    Voies de communication

    Liévin est traversée par l'A21 (Lens-Douai-Valenciennes) et la RD 58. Cette dernière, dite aussi pénétrante, fréquentée par 20 000 véhicules par jour, est l'une des voies d'accès au Louvre-Lens qui a ouvert en 2012 ; des structures jalonnent cet itinéraire (hypercubes, pyramides, sphère métallique, etc). La commune est également située à proximité de l'A26 (Calais-Arras-Reims) et de l'A211-RN 17 (Lens-est - Arras).

    Liévin est traversée par l'EuroVelo 5, reliant Canterbury en Angleterre à Brindisi en Italie.

    Transports en commun

    La gare de Liévin, la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est une halte desservie par des trains TER Nord-Pas-de-Calais qui effectuent des missions entre les gares : d'Arras et de Béthune ; d'Arras et de Dunkerque.

    Liévin est desservie par 6 lignes régulières et 3 bus à la demande du réseau d'autobus Tadao :

    Toponymie

    Le nom provient très probablement de Saint Liévin de Gand, évêque irlandais, qui fut un grand évangélisateur des Flandres au VIIe siècle et qui fut beaucoup vénéré dans le Nord de la France. Liévin vient de Lieven en flamand[18].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des fouilles archéologiques sur la butte de Riaumont, point culminant de la ville, ont mis au jour des traces des époques néolithique et gallo-romaine, ainsi que 752 tombes qui attestent que Liévin a été une nécropole mérovingienne.

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Au Moyen Âge, Liévin est un petit village agricole. En 1414, on recense à Liévin à peine 150 habitants. Des recensements ultérieurs font état de 600 habitants en 1759, 900 habitants en 1789 et 1 223 habitants en 1820.

    De l'industrialisation à la Première Guerre mondiale

    La découverte d'un gisement de houille en 1857 bouleverse l'économie locale et Liévin devient une cité minière. Sa population explose et atteint 25 698 habitants en 1914.

    La Compagnie des mines de Lens y a ouvert sa fosse no 3 - 3 bis, la Société d'Aix sa fosse d'Aix, devenue dix ans plus tard le 2 de Liévin, et la Compagnie des mines de Liévin sa fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et ce dès 1858, les puits secondaires ayant été ouverts plus tard. Cette dernière ouvre à partir de 1899 sa fosse no 5 - 5 bis. Au XXe siècle, la Compagnie de Lens ouvre ses puits d'aérage nos 9 bis, 11 bis et 16 bis. Les derniers puits sont remblayés en 1979, les installations détruites, à l'exception des chevalements des puits nos 1 bis et 3 bis.

    En 2017, sur la baie de la plage de Fundy au Canada, est retrouvée une bouteille dans laquelle un message apparemment signée de la main de Mathilde Lefebvre dit « Je jette cette bouteille à la mer au milieu de l'Atlantique. Nous devons arriver à New York dans quelques jours. Si quelqu'un la trouve prévenez la famille Lefebvre à Liévin ». La lettre est déchirée en deux pour être mieux glissée dans la bouteille et est datée du 13 avril 1912, soit la veille du naufrage du Titanic. Mathilde Lefebvre était à bord du Titanic, aurait jeté la bouteille à la mer avant d'être retrouvée 105 ans plus tard. En mars 2022, Coraline Hausenblas, une psychomotricienne, qui a étudié de près la lettre de Mathilde, affirme dans un rapport de 51 pages, que le document, retrouvé 105 ans après le naufrage du Titanic dans une bouteille à la mer, est « un canular, jusqu’à preuve du contraire »[19]. Si la lettre est un faux, elle a toutefois permis de remettre en avant l'histoire de cette famille. La ville de Liévin a rendu hommage à la jeune fille ainsi qu'à sa famille dès 2002 en disposant une stèle à leur mémoire. En 1911, Franck Lefebvre, père de Mathilde, âgé de quarante-ans, travaille dans l'industrie minière en tant que mineur, et décide grâce à une amie qui souhaite elle aussi quitter la France et qui lui offre le voyage, de s'installer aux États-Unis. Franck arrive aux États-Unis en mars 1911 avec un de ses fils, Anselme, né en 1901, et s'installe dans l'Iowa où il travaille dans les mines de Lodwick. Le temps d'y faire fortune, il laisse dans un premier temps le reste de sa famille à Liévin. Pendant une année, il fait des économies et les envoie à Liévin pour permettre à sa famille de le rejoindre. En avril 1912, Marie Lefebvre, née Daumont (1872-1912), sa femme, ainsi que leurs quatre enfants, Mathilde (1899-1912), 12 ans, Jeanne (1903-1912), 8 ans, Henri (1906-1912), 5 ans et Ida (1908-1912), 3 ans, quittent Liévin pour le rejoindre. Ils embarquent à Southampton le mercredi 10 avril 1912 à bord du Titanic, en troisième classe. Toute la famille va mourir dans le naufrage[20]. Les corps de la famille ne seront jamais retrouvés. Aux États-Unis, Franck les recherche. L'administration américaine se rend compte alors qu'il est entré illégalement sur le territoire et expulsé. Il revient à Liévin, redevient mineur et il mourra en 1948 à Haillicourt[21].

    L'entre-deux-guerres

    La Première Guerre mondiale vient rompre brutalement cette progression. La ville est en ruine, les églises et les châteaux sont détruits. Au total, 400 civils et 600 soldats ont été tués parmi la population de Liévin. La ville reçoit la Croix de guerre en 1920.

    Dès la fin de la guerre, la reconstruction de la ville est entreprise, début , les Pays-Bas offrant des maisons de bois à 200 familles de Liévin (ainsi qu'à 300 familles de la ville voisine de Lens)[22], et l'extraction minière reprend.

    Liévin a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

    Seconde guerre mondiale

    La Seconde Guerre mondiale viendra de nouveau stopper la progression de la ville. En 1940, Liévin est évacuée et les Allemands s'y installent et englobent le département dans une zone interdite.

    La Résistance dans la région s'organise autour, notamment, du journal La Voix du Nord, aujourd'hui premier quotidien régional du Nord-Pas-de-Calais. 220 civils et 225 soldats sont tués[réf. nécessaire].

    C'est aussi dans le Pas-de-Calais, dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[23]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[24], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. de 1948.

    Pendant quatre années la ville est sous la férule d'Alexander Von Falkenhausen, général qui gouverne la Belgique à laquelle Lievin est rattachée. Liévin est libérée le par la 8e armée britannique. Devant l'avancée des alliés, les Allemands lancent un appel pour réunir les mineurs à la fosse 3. Alors que tout le monde est réuni, l'occupant s'enfuit, les Résistants l'accompagnent. Les anglais traversent la ville en passant par la rue Defernez, d'Angres jusqu'à Lens. Pendant ce temps, la mairie échoit aux communistes, en tête de la Résistance.

    De nouveau, la fin de la guerre marque la reprise de l'activité minière, particulièrement sollicitée pour répondre aux besoins de la reconstruction. La silicose, qui tuera de nombreux mineurs, fait son apparition.

    Après-guerre, la commune est encore au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

    La fin de l'industrie minière

    Monument commémorant la catastrophe de Liévin de 1974. En arrière-plan, le chevalement de la fosse no 3 bis[25].

    Les mines de Liévin connaissent six accidents mortels au cours de leur histoire :

    Parallèlement, la récession de l'industrie minière s'amorce. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. La fermeture du dernier puits fait suite à l'accident de la fosse no 3 dite « Saint-Amé ». Cet événement marque l'arrêt définitif de l'activité minière à Liévin.

    L'entrée dans le XXIe siècle

    La fin de l'industrie minière prive la ville de sa principale activité économique. En 1999, la ville reste fortement touchée par le chômage avec un taux de 26,6% contre 12,9 % de moyenne nationale[27]. Les ouvriers représentent la première classe socio-professionnelle (40,8 % des actifs, contre 27,1 % de moyenne nationale)[27]. Cependant, de grands investissements sont mis en place dans les années 2010 afin de donner une nouvelle image à la ville et au bassin minier.

    La ville de Liévin est pleinement touchée par la crise des gilets jaunes et par la crise du CoVid-19.

    Outre, l'investissement dans les industries du tertiaire, Liévin muse également activement sur le domaine du sport avec notamment la création de Vivalley, une technopole "sport, santé et bien être".

    Le , le président en exercice, Emmanuel Macron se rend dans la ville de Liévin, il se rend à la stèle de Saint-Amé pour y déposer avec les jeunes du Conseil municipal jeune, le maire et ses administrés, une gerbe de fleurs en hommage aux 42 mineurs décédés le dans la plus grande catastrophe minière européenne d'après-guerre : avant lui, les premiers ministres Jacques Chirac, Manuel Valls et le président François Mitterrand s'étaient rendus sur place. Il se rend ensuite, au chalet Brant afin d'y assister à une réunion de travail avec les élus et acteurs locaux, notamment sur la rénovation des logements miniers et sur la dynamisation du territoire. En fin de journée, il se rend au Louvre-Lens où des élèves du collège Pierre et Marie Curie issus des Cordées de la réussite, lui font découvrir le prêt du Scribe accroupi[28].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où est créé le canton de Lens-Ouest renommé en 1949 canton de Liévin. En 1962, la ville devient le chef-lieu des cantons de Liévin-Nord-Ouest (renommé en 1975 canton de Bully-les-Mines) et de Liévin-Nord. Un nouveau découpage intervient en 1982, avec les cantons de Bully-les-Mines, Liévin-Nord et Liévin-Sud[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Liévin

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Liévin est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin dite «  Communaupole », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Élections municipales

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 581 voix (54,74 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[30] :
    - Roger Fruchart (FN, 3 229 voix, 26,86 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Frédéric Lamand (UMP , 1 130 voix, 9,40 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Daniel Ludwikowski (écologiste, 623 voix, 5,18 %, 1 conseiller municipal élu) ;
    - Régis Scheenaerts (LO, 458 voix, 3,80, pas d'élu).
    Lors de ce scrutin, 44,49 % des électeurs se sont abstenus

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 316 voix (73,51 %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[31],[32] :
    - Louis Mompeu[33] (RN, 1 155 voix, 15,97 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
    - Daniel Ludwikowski (EÉLV, 446 voix, 6,19 %, 1 conseiller municipal élu)
    - Guillaume Kaznowski (DVD, 197 voix, 2,72 %) et Régis Scheenaerts[34] (LO, 117 voix, 1,61 %), qui n'ont pas eu d'élu.
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,66 % des électeurs se sont abstenus.

    Référendums 2016 et 2021 au sujet de la police municipale
    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le a eu lieu un référendum d'initiative locale. Les habitants de la ville de Liévin ont été appelés à se prononcer sur la création d'une police municipale. Avec 62,5% des voix, c'est le oui qui l'emporte mais en raison de la faible participation (18,1%), le référendum n'a qu'une valeur consultative. Cependant à l'été 2018, la Police Municipale est mise en place à Liévin en remplacement de l'Agence de Surveillance de la Voie Publique qui était alors peu active et bénéficiait de peu de moyens.

    Du lundi 13 septembre au lundi 4 octobre 2021, les Liévinois ont participé à une consultation concernant l'armement de la police municipale. 3 % des Lievinois se sont déplacés et ont votés a 56% pour le droit a l'armement de la police municipale .

    Au total, 15 500 bulletins de vote numérotés et infalsifiables ont été distribués du 13 au 15 septembre 2021 dans l’ensemble des foyers liévinois.

    Ces derniers étaient invités à s’exprimer en glissant leur bulletin dans l’une des six urnes mises à leur disposition dans tous les quartiers de la ville.

    Seuls 3% des habitants ont voté entre le 13 septembre et le 4 octobre. Le « oui » l’emporte avec 56% devant le « non » et ses 41%. La consultation compte également 3% de votes nuls.[Laquelle ?]


    Résultats du référendum du 4 octobre 2021
    Choix Parti faisant
    campagne
    Premier tour
    Voix %
    OUI* PS* 2 460 62,48%
    NON RN 1 477 37,52%
    Inscrits 21 980 100,00
    Abstentions 17 995 81,87%
    Votants 3 985 18,13%
    Blancs et nuls 48 1,22%
    Exprimés 3 937 98,78%
    * Parti en fonction

    À l'issue de cette consultation, le conseil municipal a décidé l'armement de la police municipale.

    Liste des maires

    Liste des maires de Liévin depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 20 mai 1945 Henri Bertin PCF Président du comité local de libération puis élu maire
    20 mai 1945 3 mai 1947 Florimond Lemaire SFIO Décédé en fonction
    3 mai 1947[Information douteuse] 8 février 1952 Eugène Gossart[Note 3],[35] SFIO  
    8 février 1952 2 juillet 1981 Henri Darras[36] PS Instituteur
    Député du Pas-de-Calais (12e circ.) (1958→ 1981)
    Conseiller général de Lens-Ouest (1945 →1949)
    Conseiller général de Liévin (1949 → 1962)
    Conseiller général de Liévin-Nord (1981 → 2012)
    Vice-président (1945 → 1949 et 1970 → 1979) puis président (1979 → 1981) du conseil général du Pas-de-Calais
    Décédé en fonction
    30 juillet 1981 20 janvier 2013[37] Jean-Pierre Kucheida[38] PS Professeur certifié
    Député du Pas-de-Calais (12e circ.) (1958→ 1981)
    Conseiller général de Liévin-Nord (1981 → 1988)
    Président de la CA Communaupole de Lens-Liévin (2010 → 2014)
    Démissionnaire
    20 janvier 2013[39] En cours
    (au 25 mars 2022)
    Laurent Duporge PS Cadre de la fonction publique
    Vice-président de la CA Communaupole de Lens-Liévin (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[40]

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Liévin.
    VillePaysPériode
    Bruck an der Mur[41]Autrichedepuis
    La Valette-du-VarFrancedepuis
    Limbourg-sur-la-LenneAllemagnedepuis
    MouscronBelgiquedepuis
    PasvalysLituaniedepuis
    Rybnik[42]Polognedepuis le

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Espaces publics

    Au concours des villes et villages fleuris, Liévin a obtenu le niveau « deux fleurs ».

    Équipements et services publics

    On peut signaler :

    • 1 centre administratif
    • 1 hôtel de ville
    • 1 mairie annexe
    • 2 bureaux de postes
    • 1 centre d'appels Véolia

    Enseignement

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Enseignement primaire

    • 12 écoles maternelles
    • 12 écoles primaires

    Enseignement secondaire

    • 3 collèges (Riaumont ; Descartes-Montaignes ; Pierre-et Marie-Curie) :
    • Le collège Descartes-Montaignes, est réputé pour le niveau d'excellence de ses élèves dans le domaine du sport. (Basketteur champion de France UNSS en 2013). Le collège dispose de plusieurs bâtiments, qui sont le réfectoire (cantine), le gymnase, le CDI (avec salle d'Art et Musique). Il y a également trois bâtiments de cours qui se relient : le bâtiment Descartes (Langues et Mathématiques), le bâtiment Montaigne (Français et Histoire) et enfin le dernier bâtiment qui relie les deux précédents (Technologie, SVT, Salle Informatiques et Sciences-Physique). Il y a également un petit internat, qui peut accueillir environ 20 élèves.
    • 2 lycées (Hennebique ; Henri-Darras) : Le lycée Henri-Darras fut le premier à proposer la Spécialité/Option "Art Cinema Audiovisuel" en France, il possède aussi plusieurs sections Sport Études, Bac Pro Chaudronnerie, Bac L, S, ES, STMG, STL, STI2D ainsi que les BTS CIRA, NRC, CRCI et ABM.

    Autres enseignements

    Santé et action sociale

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • 1 polyclinique (402 lits)
    • 1 caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)
    • 1 centre communal d'actions sociales
    • 1 dispensaire .
    • 1 crèche
    • 2 haltes-garderies
    • 1 centre de la petite enfance
    • 1 agence Pôle Emploi
    • 1 maison de l'emploi
    • 1 centre de formation AFPA
    • 1 mission locale
    • 1 antenne du conseil général du Pas-de-Calais
    • 1 unité territoriale de l'action sanitaire et sociale (UTASS)
    • 1 maison de l'enfance et de l'adolescence (M.E.A)

    Équipements culturels

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • Centre de conservation du Louvre à Liévin
    • Maison de la Mémoire de Liévin
    • Bibliothèque (2)
    • Cinéma (Arc en ciel et Pathé)
    • Théâtre (Arc en ciel)
    • Café théâtre
    • Centre culturel et social
    • Librairies (2)

    Justice, sécurité, secours et défense

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • 1 commissariat de police
    • 1 CEF (centre éducatif fermé)
    • 1 centre principal de secours

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1759. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 30 112 habitants[Note 5], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1759 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    6009531 0381 0171 2231 3501 3361 3921 432
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 4301 4491 9412 0753 5875 4638 30910 71812 417
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    14 01417 60022 07025 69810 16524 05426 69825 12728 875
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    31 80835 12735 85333 07033 09633 62333 42732 56531 790
    2016 2019 - - - - - - -
    30 93630 112-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 14 554 hommes pour 15 869 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    1,6 
    4,2 
    75-89 ans
    8,1 
    15,2 
    60-74 ans
    17,9 
    19,1 
    45-59 ans
    17,6 
    18,8 
    30-44 ans
    18,2 
    20,6 
    15-29 ans
    18,1 
    21,9 
    0-14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Sports

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Équipements sportifs :

    • 1 pôle d’excellence sportive (14 000 places en configuration spectacle et 6 000 places pour les compétitions d'athlétisme[47]) 31 200 m2 (unique en Europe du Nord)
    • 1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
    • 1 piscine (Nauticaa 400 000 clients en 2008)
    • 10 salles de sports
    • 20 terrains de football
    • 1 piste de BMX[48]

    Dès l’été 2011, un vélodrome avec piste de 200 mètres et 2 000 places assises et un dojo avec huit tapis pour tous types de sport de combat et 1 500 places et sont aussi prévus sur le site un pôle de médecine sportive et une zone de développement de l’économie du sport. On évoque même la création d’un grand parcours de golf.

    Cyclo-cross La ville a accueilli sur son circuit de cyclo-cross du Val de Souchez, trois championnats de France de cyclo-cross (2005, 2010 et 2022), des championnats d'Europe de cyclo-cross en 2008 et quatre manches de la coupe du monde de cyclo-cross (2002-2003, 2005-2006, 2007-2008, 2011-2012) ainsi que deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2000 et 2001.[réf. nécessaire]

    L'Arena stade couvert de Liévin

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Liévin abrite l'Arena stade couvert Liévin qui accueille tous les ans le Meeting Gaz de France. Il sert aussi de salle de spectacles (Mylène Farmer, Johnny Hallyday, Tina Turner, AC/DC, Depeche Mode, Tryo, WWE Raw, Muse... ) Il a accueilli en 2009 le salon du Mariage et Les Folies du textile du Nord. Entre 2007 et 2009, le stade couvert régional a bénéficié de travaux d'agrandissement, pour atteindre finalement une capacité de 11 300 places (en configuration spectacle) et 5 300 places (pour les compétitions d'athlétisme). La superficie totale du complexe sportif international est de 31 200 m2.

    Le projet en chiffres :

    • 64 : c'est le montant (en millions d'euros) de l'investissement, confié à Artois Développement, à la suite d'un appel d'offres international
    • 10 900 : constructions complémentaires en m² (l'ancien stade couvert occupait une surface de 16 140 m2)
    • 31 200 : c'est la surface totale du stade couvert et du CRAF réunis (en m2)
    • 5 300 : capacité d'accueil du public lors de meetings d'athlétisme (4 300 assis, 1 000 debout)
    • 6 300 : nombre de places assises en configuration « sports collectifs »
    • 11 300 : capacité d'accueil lors de spectacles
    • 101 : nombre de chambres (dont 50 d'un niveau équivalent à un « 3 étoiles ») réservées aux délégations sportives reçues (contre 50 auparavant), pour un total de 220 lits
    • 4 : nombre de semi-remorques qui pourront simultanément décharger leur matériel
    • 20 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu dans les virages
    • 40 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu au centre du stade
    • 700 repas en libre-service et service à table (déplacé du CRAF vers le stade)
    • 12 : nombre de salles de formation
    • 1 : nombre d'amphithéâtre
    • 1 000 : nombre de places de stationnement
    • 2009 : année de livraison du nouvel outil.

    Autres installations sportives

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • 1 centre nautique « Nauticaa »
    • 1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
    • 1 centre de préformation de football
    • 1 centre régional de football agréé par la FFF
    • 1 stade d'athlétisme
    • 19 terrains de football
    • 10 salles de sport
    • 1 aire de tir à l'arc (ext.)
    • 1 terrain de rugby
    • 7 courts de tennis (5 int. et 2 ext.)
    • 56 associations sportives
    • 8 écoles de sport
    • 1 université de sport (université d'Artois)

    Le Liévin a accueilli l'avant-dernière manche de la Coupe du monde de cyclo-cross.

    Avec les équipements voisins, le stade régional couvert de Liévin constitue un Pôle d’excellence sportive. Un golf pourrait prendre place près du terril de Pinchonvalle à Liévin.

    Catholique

    Chœur et abside de la chapelle du monastère de la Sainte-Croix de Riaumont.

    Protestant

    Islam

    • Mosquée, rue Jules Guesde.
    • Mosquée, rue du Temple (en construction).

    Témoins de Jéhovah

    • Salle du royaume, rue Montgolfier.

    Économie

    Plus d’un millier d’entreprises, de commerces à caractère libéral ou artisanal ont choisi Liévin. La ville compte de nombreuses zones commerciales et zones d’activités. Grâce à d’excellentes infrastructures routières, les entreprises et grands groupes internationaux s’y implantent et permettent de redynamiser l’économie locale.

    Liévin est une ville qui possède un grand atout grâce à son centre commercial et à plusieurs zones d'activités, Saint-Amé, ZAL 1/1 bis, Abregain, An 2000, Quadraparc et Alouette (l'agrandissement de la zone est programmé).

    L'arrivée du Louvre-Lens devrait stimuler l'économie locale. Prévu pour être livré au printemps 2009, le futur centre d'affaires de 6 500 m² de bureaux, dans la ZAC de l'An 2000 à Liévin, mise sur sa situation stratégique et sur les énergies renouvelables. Proche du site d'implantation du Louvre-Lens, dans une zone d'activités où passent 20 000 véhicules par jour, le centre sera équipé de 400 m2 de panneaux photovoltaïques.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Chevalement de la fosse no 3 (dite fosse Aimé-Tilloy ou fosse Saint-Amé), érigé pour la Compagnie des Mines de Lens en 1920 sur un site d'extraction remontant à 1858. Le chevalement métallique à treillis est caractéristique de la reconstruction des mines de Lens dans les années 1920. Ce chevalement a été le témoin de la catastrophe du qui fit 42 victimes[49]. Il est inscrit aux monuments historiques par arrêté du .

    Seigneurs de Liévin

    • Allard François de Blocquel, chevalier, est au XVIIe siècle seigneur de Wismes, Lambry, Angre (Angre? Angres?), Liévin. Il a été enterré dans l'abbaye Notre Dame de Loos, près de Lille, où étaient visibles son épitaphe, ses armoiries et celle de ses ascendants paternels et maternels. Il est d'une ancienne famille noble qui a pris ses alliances dans des familles nobles (famille de René de Vos de Stenvich, chevalier, conseiller du roi d'Espagne; famille de Pierre Ignace de Beauffort (famille de Beauffort), écuyer , seigneur de Warnicamp; famille d'Aumale) et a de ce fait des parentés avec la maison de Montmorency, la maison de Nesle, la maison de Schombert (famille von Schönberg)[50].
    • Adrien Antoine de Blocquel de Croix, petit-fils d'Allard François, écuyer, seigneur de Wismes, Liévin, Lambry, mayeur héréditaire de Naves et de Marcoing, reçoit en juin 1720, des lettres de chevalerie données à Paris[50]. En mai 1724, des lettres données à Versailles l'autorisent lui et ses descendants légitimes à décorer l'écusson de leurs armes d'une couronne de cinq fleurons et de prendre deux griffons pour support[51].

    Autres personnalités

    Liévin dans les arts et la culture

    Les films suivants ont été tournés au moins en partie dans la ville :

    Héraldique

    Blason
    Fascé d’argent et de gueules de 8 pièces.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Livres faisant référence à la ville de Liévin où ayant été écrits sur les lieux de la commune :

    • Jules Grare, Ma vie à Liévin : Mémoire d'un mineur..., , 218 p.
    • Henri Bourdon, Catastrophes et accidents collectifs dans les Houillères du Bassin du Nord et du Pas de Calais, , 221 p.
    • Jean-Marie Lequint, Office Municipal de la Mémoire, Liévin, Sutton éditions, , 128 p. (ISBN 978-2-84910-126-1)
    • Jean-Pierre Roger, Liévin : De la pierre polie à nos jours, Lorisse, (ISBN 978-2-84435-160-9)
    • Louis Mexandeau, Histoire du Parti socialiste : 1905-2005, Editions Tallandier, , 443 p. (ISBN 978-2-84734-205-5, lire en ligne)
    • Adrien Gouillart et Eugène Modacque, Liévin : Quartier Saint Albert - Saint Amé, (EAN 2000131861288)
    • Marion Fontaine, Fin d'un monde ouvrier : Liévin, 1974, Paris, Editions Broché, , 238 p. (ISBN 978-2-7132-2458-4)
    • Mélodie Lagache, Elle n’envoûtera plus que toi, Édilivre, , 409 p. (ISBN 978-2-334-22917-3 et 2-334-22917-2) [Note 6]
    • Sorj Chalandon, Le Jour d'avant, , 336 p. (ISBN 978-2-246-81381-1, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Liévin », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Un équipement sportif de Liévin porte le nom de ce maire
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Auteure ayant résidé toute sa jeunesse à Liévin, où fut écrit son roman.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Béthune », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Douai », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Liévin et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
    7. « ZNIEFF 310007231 - Le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. flandreetartois.over-blog.com
    19. https://www.lavoixdunord.fr/1154901/article/2022-03-20/titanic-pourquoi-la-bouteille-la-mer-de-mathilde-retrouvee-105-ans-apres-le
    20. Le Journal de TF1 - JT 13h samedi 19 mai 2021
    21. « Le cauchemar americain de la famille lefebvre de lievin », sur histoires-de-chtis.com (consulté le ).
    22. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41.
    23. "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
    24. « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
    25. Mexandeau 2005, p. 417.
    26. Le Matin : derniers télégrammes de la nuit datés du
    27. L'encyclopédie des villes de France sur JournalDuNet.com
    28. Visite présidentielle : quel programme pour Emmanuel Macron dans le Nord et le Pas-de-Calais mercredi 2 février ?, Martin Vanlaton,
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Résultats officiels pour la commune Liévin
    31. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    32. « Municipales à Liévin: Laurent Duporge largement réélu au premier tour », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    33. « Liévin : Louis Mompeu, le candidat RN qui veut faire tomber Laurent Duporge », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    34. « Arras - Liste Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs - Liste conduite par Régis SCHEENAERTS », sur Site internet de Lutte ouvrière, .
    35. « GOSSART Eugène : Mineur ; syndicaliste CGT du Pas-de-Calais », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    36. « Henri Darras (1919-1981) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
    37. Guillaume Gaven, « Jean-Pierre Kucheida n'est plus maire de Liévin : La mairie de Liévin tiendra un conseil municipal extraordinaire dimanche prochain, pour élire une nouvelle équipe. Jean-Pierre Kucheida, qui a perdu son poste de député aux dernières législatives, a formellement démissionné. Il doit comparaître en correctionnelle en avril pour abus de biens sociaux. », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Jean-Pierre Kucheida (1943- ) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    39. AFP, « Jean-Pierre Kucheida cède son fauteuil de maire de Liévin à Laurent Duporge : Le conseil municipal de Liévin (Pas-de-Calais) a élu dimanche un nouveau maire, Laurent Duporge, qui succède à l'ancien député socialiste Jean-Pierre Kucheida, poursuivi pour abus sociaux, et à ce poste depuis 1981. », France 3 Hauts-de-France, 20/1/2013 mis à jour le 19/6/2020.
    40. « Liévin : Laurent Duporge porté dans le fauteuil de maire : Ce samedi matin, la séance d'instalation du conseil municipalk se tenait à la salle François Mitterrand de l'hôtel-de-ville. Sans surprise, le maire PS sortant a été reconduit dans ses fonctions devant une opposition minoritaire mais bien présente », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    41. « Jumelage : Liévin : « Être une femme en Europe », deux jours, plusieurs conférences et la naissance d’une charte commune », La Voix du Nord,  : « Le premier édile a ainsi invité, pour ces deux journées, toutes les villes jumelées : Saint-Vallier, Rybnik, mais aussi Bruck-an-der-Mur, Hagen-Hohenlimburg et Pasvalys qui vont donc s’engager, à travers une charte liévinoise, à poursuivre leur engagement en faveur de la lutte contre les inégalités et les discriminations envers les femmes. »
    42. « https://www.rybnik.eu/miasto/o-miescie/miasta-partnerskie/ »
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Liévin (62510) », (consulté le ).
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    47. Site officiel du Stade Couvert
    48. « Liévin BMX remet en état sa piste et espère attirer de belles compétitions », sur La voix du Nord (consulté le ).
    49. Bases de données ministère de la Culture
    50. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 72, lire en ligne.
    51. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.
    52. « Un film tourné et coproduit en Nord-Pas-de-Calais en compétition officielle au Festival de Cannes », sur crrav.com, .
    • Portail des communes de France
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.