Musée d'Art de Toulon

Le musée d'Art de Toulon est un musée municipal dédié aux collections artistiques de la Ville de Toulon.

Musée d'Art de Toulon
Vue générale du musée d'Art de Toulon.
Informations générales
Type
Ouverture
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30 181 ()
Collections
Collections
peinture XVe – XXe siècles
art contemporain
photographie
Localisation
Pays
Commune
Adresse
113, boulevard du Maréchal-Leclerc
83000 Toulon
Coordonnées
43° 07′ 35″ N, 5° 55′ 38″ E
Géolocalisation sur la carte : Toulon
Géolocalisation sur la carte : France

Installé dans un monument datant de la fin du XIXe siècle, il dispose d'un fonds de près de 3 000 pièces comportant des objets archéologiques, des peintures du XVe au XXe siècle, des œuvres contemporaines d’après les années 1960, et plusieurs centaines de photographies.

Histoire du bâtiment

Comme bon nombre de villes françaises, Toulon connaît durant la seconde moitié du XIXe siècle d’importants changements architecturaux.

À partir de 1852, la destruction du rempart nord, transformé en boulevard (le boulevard Napoléon, actuel boulevard de Strasbourg), permet l’amorce de nombreux chantiers : quartiers d’habitation de luxe au nord, entre le nouveau boulevard et la nouvelle gare (l’actuelle « Haute Ville », dans le plus pur style haussmannien), et monuments symboliques ou « de socialité ».

Ainsi, la place d'Armes (actuelle place de la Liberté) est inaugurée dès 1852, suivie par l'Opéra en 1862.

Le projet de construction d'un musée des beaux-arts est à l’ordre du jour depuis des années au sein des différentes municipalités, mais il est sans cesse repoussé. Pourtant, la ville dispose d’un important patrimoine (103 tableaux et 116 sculptures recensés en 1846) qui n’est exposé que dans quelques salles de l'hôtel de ville.

La décision définitive est finalement prise autour de l'année 1880 (ou le suivant les sources). Elle est portée par la volonté du nouveau maire Henri-Armand Dutasta, qui initie un certain nombre de grands travaux à Toulon  tout-à-l'égout, approvisionnement en eau potable, logements populaires, nouveaux faubourgs, percement de nouvelles et larges avenues, installation d'un tramway en 1886. La ville connaît alors une forte poussée démographique qui nécessite et entraîne dynamisme et renouveau. Le musée d'Art est inauguré en 1888.

Architecture

Le projet monumental est confié à l’architecte toulonnais Stanislas Gaudensi Allar (1841-1904). Ce dernier dessine un plan en U permettant de mettre en scène les façades du musée, et d'offrir à la vue des promeneurs du nouveau boulevard un petit jardin à la française et une fontaine. néo-renaissance Allar opte pour un style néo-Renaissance, avec deux remarquables loggias au rez-de-chaussée et au premier étage du corps principal. Percées de cinq grands arcs en plein-cintre, elles inondent de lumière les galeries de circulation et l’immense escalier à double-impériale desservant les étages. Ces espaces de circulation et d’observation offrent un terrain de jeu favorable aux joutes sociales alors très à la mode.

Les deux ailes latérales du bâtiment, plus massives, s'ornent de chaînages d’angles, et s’ouvrent, sur leurs trois côtés, de larges fenêtres en plein-cintre. Leurs avant-corps sont coiffés d’un étage attique percé de petites fenêtres carrées autour desquelles sont disposés des médaillons en émail polychrome.

Le décor sculpté

À l'image de nombreux bâtiments similaires construits à l'époque, cet édifice est destiné à accueillir trois institutions : le musée d'Art, le Muséum d'histoire naturelle et la bibliothèque. La décoration sculptée et émaillée des façades fait donc honneur au savoir et aux arts.

Les deux pavillons bordant les loggias s'ornent de quatre cariatides de pierre sculptées par André Allar (1845-1926), frère de l’architecte, qui recevra pour ce travail la somme de 12 000 francs[MT 1]. Le pavillon occidental (côté musée) est orné par des allégories de La Peinture et La Sculpture, tandis que le pavillon oriental (côté bibliothèque) accueille celles de La Poésie et L'Histoire.

Le bâtiment est orné de douze médaillons en céramique émaillée par Jules Paul Loebnitz. Sur l'aile nord, côté musée, six médaillons sculptés par Émile Hugoulin représentent les artistes Jean-Honoré Fragonard, Jean Nicolas Laugier, Simon Julien, Christophe Veyrier, Bernard Turreau, dit Toro, et Joseph Louis Hubac qui sont tous toulonnais à l'exception de Fragonard. Sur l'aile sud, côté bibliothèque, six médaillons sculptés par Victorien Bastet représentent les écrivains Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau, Jean-Baptiste Massillon, Pierre Gassendi, Jean-Jacques Barthélemy, Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues et Louis Moréri. Dans la cour d'entrée, à l'intérieur du U, se trouvent deux bustes sculptés par Benoît Lucien Hercule représentant sur l'aile nord le célèbre sculpteur et peintre Pierre Puget, et sur l'aile sud Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), « prince de la république des lettres » et humaniste local[MT 2].

Les représentations de la ville et de sa région ne manquent pas non plus. Ainsi, le fronton s'orne des armoiries de Port-la-Montagne  nom sous lequel fut rebaptisée la ville en 1793, après avoir perdu son statut de chef-lieu , encadrées par une jeune paysanne et un pêcheur. Les allusions aux richesses agricoles et maritimes de la ville abondent sur de nombreux éléments sculptés : corbeilles et guirlandes de fruits, rameaux d'oliviers, dauphins, tridents, coquilles…

Les collections

Le musée d’Art de Toulon bénéficie d’un fonds particulièrement riche et varié.

Les œuvres anciennes abondent, sous la forme de nombreuses peintures allant du XVe au début du XXe siècle. Les peintres provençaux, majoritairement des paysagistes, y sont à l’honneur comme Paul Guigou, Auguste Aiguier, Félix Ziem, Adolphe Monticelli. Ils accompagnent le plus célèbre d’entre eux : le toulonnais Vincent Courdouan (1810-1893). Les fauves de Provence y occupent aussi une place de choix : Auguste Chabaud, René Seyssaud, Louis-Mathieu Verdilhan, Pierre Ambrogiani

À ces œuvres s'ajoute une importante collection d’art contemporain constituée à la fin des années 1980. Elle compte de nombreuses et prestigieuses signatures du Nouveau Réalisme (Arman, César, Christo, Yves Klein, Martial Raysse), du minimalisme (Donald Judd, Sol LeWitt), de Supports/Surfaces (Louis Cane, Daniel Dezeuze, Claude Viallat), ou d’autres courants (François Arnal, Louis Chacaliss, Hervé Télémaque, Daniel Buren, Ben Vautier…)

Les collections sont également riches d’un fonds photographique de près de 400 œuvres, signées Edward Steichen, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis

XVe et XVIe siècles

  • École de Joachim Bueckelaer (Anvers, vers 1530 – vers 1574) : La Cuisinière, huile sur bois, 105 × 74 cm[MT 3].
  • Francesco Granacci (Florence, 1477 – 1543) : Vierge à l'Enfant avec Saint-Jean-Baptiste, huile sur bois, 106 × 78 cm[MT 4].
  • Kerstiaen de Keuninck (Courtrai ? – Anvers, 1635).
  • Tuccio di Andria (it) (Savone, vers 1487) : Jésus et les Apôtres, huile sur bois, 23 × 210 cm[MT 5].
  • Maarten de Vos (Anvers, 1532 – 1603) : Triomphe de David, huile sur bois, 92 × 125 cm[MT 6].

XVIIe siècle

  • Guillaume Courtois (Saint-Hippolyte, 1628 – Rome, 1679) : Le Roi Acab et le prophète Élie sur le Mont Carmel, huile sur toile, 147 × 117 cm[MT 7].
  • École de Gaspard Dughet dit Gaspard Poussin (Rome, 1615 – 1675) : Paysage avec rivière, huile sur toile, 55 × 67 cm[MT 8].
  • Laurent Fauchier (Aix-en-Provence, 1643 – 1672) : Portrait d'un magistrat[PP 1].
  • Giovanni Ghisolfi (Milan, 1632 – 1683), attribution : Marine et architecture, huile sur toile, 73 × 136 cm[MT 9].
  • Francesco Graziani (Rome 2e moitié XVIIe siècle) : Choc de Cavalerie, huile sur toile, 21 × 50 cm[MT 5].
  • Gerrit van Honthorst (Utrecht, 1590 – 1656), école : Le Buveur, huile sur toile, 75 × 60 cm[MT 10].
  • Charles de La Fosse (Paris, 1636 – 1716) : Acis et Galathée.
  • Pascal de La Rose (Toulon, 1665 – 1745) ; Chantier de constructions navales 1708[PP 2].
  • Nicolas de Largillierre (Paris, 1656 - Paris, 1746) : Portrait de femme en buste.
  • Conte Meiffren dit Meiffren Conte (Marseille, vers 1630 – vers 1705) : Vase en métal ciselé et riches étoffes[PP 3].
  • Joseph Parrocel (Brignoles, 1646 – Aix-en-Provence, 1704) : Le Cavalier et son guide[PP 4].
  • Pierre Puget (Marseille, 1620 – 1694) : Galère tirant le canon, plume lavis d'encre de Chine sur vélin, 19 × 33 cm[PP 5].
  • Michel Serre (Tarragone, 1658 – Marseille, 1733) :
    • Bacchus et Ariane, huile sur toile, 180 × 300 cm[MT 11] ;
    • Bacchus et Ariane quittant l'île de Naxos, huile sur toile, 180 × 300 cm[MT 11].
  • Massimo Stanzione (Orta di Atella, 1585 – Naples, 1656) : Le Christ à la colonne, huile sur toile, 150 × 110 cm[MT 12].
  • François de Troy (Toulouse, 1645 – Paris, 1730) : Portrait d'homme jouant avec son chien, huile sur toile, 140 × 102 cm[MT 13].
  • Christophe Veyrier (Trets, 1637 – Toulon, 1689).
  • Jan Victors (Amsterdam, 1620 – Indes néerlandaises, 1676).

XVIIIe siècle

  • Jean-Pancrace Chastel (Avignon, 1726 – Aix-en-Provence, 1793).
  • Jean-Honoré Fragonard (Grasse, 1753 – Paris, 1806) : L'Amour embrasant l'Univers, huile sur toile, 116 × 145 cm, vers 1770[PP 6].
  • Noël Hallé (Paris, 1711 – 1781).
  • Jean Henry dit Henry d’Arles (Arles, 1734 – Marseille, 1784) : Entrée de port[PP 7] ; Marine pittoresque[PP 8].
  • Simon Julien (Toulon, 1735 – Paris, 1800) :
    • Mort de Virginie, huile sur toile, 46 × 66 cm[PP 9] ;
    • Autoportrait, huile sur toile, 66 × 55 cm[PP 10] ; Portrait de Laurent et Geneviève Declar[PP 10] ;
    • Triomphe d'Aurélien, huile sur toile, 60 × 96 cm[PP 11] ;
    • Composition allégorique sur les arts, plume et encre brune, rehauts de gouache blanche sur papier chamois, 46 × 60 cm[PP 9] ;
    • Moïse recevant les tables de la loi, eau forte sur papier, 31 × 47 cm[PP 12].
  • Charles François Lacroix de Marseille (Marseille, vers 1700-1720 – Berlin, 1782) :
    • Brume du matin, huile sur toile, 45 × 70 cm[PP 13] ;
    • Effet de soleil brumeux, huile sur toile, 34 × 47 cm[PP 14].
  • Honoré Revelly (Actif à Marseille de 1756 à 1790) : Portrait de Verdussen et de sa femme, huile sur toile, 169 × 145 cm[PP 15].
  • Hubert Robert (Paris, 1733 – 1808).
  • Charles Amédée Philippe van Loo ou son atelier (Turin, 1719 – Paris, 1795).
  • Jean-Baptiste van Loo (Aix-en-Provence, 1684 – 1745) : Le Bain de Diane, huile sur toile, 102 × 163 cm[PP 16].
  • Jean Raoux (Montpellier, 1677 - Paris, 1734) : Jeune fille lisant.
  • Claude Joseph Vernet (Avignon, 1714 – Paris, 1789) : Le Torrent, huile sur toile, 76 × 103 cm[MT 14].
  • Pierre-Jacques Volaire dit Le Chevalier Volaire (Toulon, 1729 – Naples, 1799) :
    • La Cascade, huile sur toile, 98 × 137 cm[PP 17] ;
    • Éruption du Vésuve, huile sur toile, 99 × 65 cm[PP 18].
  • Caspar van Wittel (Utrecht, 1653 – Rome, 1736).

XIXe siècle

  • Auguste Aiguier (Toulon, 1814 – La Garde, 1865) :
    • Soirée d'automne aux Catalans, Marseille, huile sur toile, 76 × 155 cm[PP 19] ;
    • Les Tamaris, rade de Toulon, huile sur toile, 97 × 157 cm[PP 20] ;
    • Le Passage pris à Riemay, huile sur toile, 27 × 35,4 cm.
  • Jean-Victor Bertin (Paris, 1767 – 1842) : Paysage italien.
  • Albert Besnard (Paris, 1849 – 1934).
  • Charles Adolphe Bonnegrace (Toulouse, 1808 – Montmirail, 1882) :
    • Jeune Femme en robe noire, huile sur toile, 117 × 90 cm[PP 21] ;
    • Autoportrait, huile sur toile, 74 × 60 cm[PP 22] ;
    • Portrait de M. Pons Peyruc, huile sur toile, 92 × 73 cm[PP 23] ;
    • Portrait de Mme Pons Peyruc, huile sur toile, 92 × 73 cm[PP 24].
  • François Bonvin (Paris, 1817 – Saint-Germain-en-Laye, 1887) : Nature morte.
  • Fabius Brest (Marseille, 1823 – 1900) : Le Plan d'Aups.
  • Louis-Hilaire Carrand (Lyon, 1821 – 1899) : Paysage, huile sur bois.
  • Eugène Carrière (Gournay, 1849 – Paris, 1906).
  • Alfred Casile (Marseille, 1848 – 1909) : Bord de l'Escaut à Anvers, huile sur toile, 48 × 65 cm[PP 25].
  • Louis Cauvin (Toulon, 1816 – 1900) :
    • Le Brusc, huile sur toile, 81 × 130 cm[PP 26] ;
    • Les Moines à la Sainte-Baume ;
    • Baie de Magaud, huile sur toile, 94 × 165 cm[MT 15] ;
    • Retour de pêche aux Sablettes, aquarelle, 92 × 50 cm[PP 27].
  • Charles Ferdinand Ceramano (Tielt, 1831- Barbizon, 1909) : Charlemagne et Roland au mont Ussy, huile sur toile, 211 × 301[cm.
  • Jules Chéret (Paris, 1836 - Nice, 1932) : Femme à l'éventail, pastel sur toile, 61 × 50 cm[PP 28].
  • Camille Claudel (La Fère-en-Tardenois, 1864 – Montfavet, 1943).
  • Louis-Joseph-Raphaël Collin (Paris, 1850 – Brionne, 1916).
  • Vincent Courdouan (Toulon, 1810 – 1893) :
    • Le Combat du Romulus, huile sur toile, 113 × 172 cm[MT 16] ;
    • Rade de Toulon, vue des Sablettes ;
    • La Vallée des angoisses, huile sur bois, 100 × 161 cm[MT 17] ;
    • La Ponche à Saint-Tropez ;
    • Les Bords de l'Argens, huile sur toile, 80 × 140 cm.
  • Eugène-Baptiste Emile Dauphin (Toulon, 1857 – Paris, 1930) :
    • Les Sablettes, huile sur toile, 109 × 198 cm[MT 18] ;
    • La Patache, huile sur toile, 60 × 81 cm[PP 29] ;
    • Clair de lune, huile sur toile, 38 × 55 cm[PP 29] ;
    • La Rade de Toulon, huile sur toile, 115 × 145 cm[PP 30].
  • Jacques-Louis David (Paris, 1748 – Bruxelles, 1825) : Portrait de Zénaïde et Charlotte Bonaparte, huile sur toile, 130 × 100 cm[MT 19].
  • Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy (Paris, 1789 – Bellevue, 1874) : Jeune fille, huile sur toile[MT 8].
  • Alexandre Degoffe (Paris, 1805 – 1882).
  • Gustave Doré (Strasbourg, 1832 – Paris, 1883) :
    • Torrent de montagne, huile sur toile, 92 × 166 cm[MT 20] ;
    • Paysage avec troupeau, huile sur toile, 94 × 168,5 cm.
  • Ernest Ange Duez (Paris, 1843 – Saint-Germain, 1896).
  • Francisque Duret (Paris, 1804 – 1865).
  • Marius Engalière : Vue Générale de Grenade prise sur la route de Malaga, huile sur toile, 45 × 64 cm[PP 31], ce tableau est la réplique en format plus réduit de celui du musée des Beaux-Arts de Marseille.
  • Octave Gallian (Toulon, 1855 - Paris, 1918) :
    • Femme à la sellette ;
    • Jeune fille assise au Mourillon ;
    • Portrait de Marie Chabaud.
  • Gustave Garaud (Toulon, 1844 - Nice, 1914) : Bord de rivière, huile sur toile, 129 × 200 cm[MT 21].
  • Joseph Garibaldi (Marseille, 1863 – 1941) : Port de Sanary.
  • Pierre François Eugène Giraud (Paris, 1806 – 1881) : Danseuse au Caire.
  • Cyprian Godebski (Méry-sur-Cher, 1835 – Paris, 1909).
  • François Marius Granet (Aix-en-Provence, 1775 – 1849).
  • Prosper Grésy (Boulogne-sur-Mer, 1804 – Nice, 1874) : Paysage avec lavandières.
  • Paulin Guérin (Toulon, 1783 – Paris, 1855) :
    • Portrait de Madame Guérin ;
    • Portrait de Madame Guérin, jeune fille ;
    • Portrait de la femme de l'artiste ;
    • Portrait d'Isabelle Guérin ;
    • Anchise et Vénus, ou les amours de Pâris et Hélène, huile sur toile, 154 × 128 cm[MT 22].
  • Lange Guglielmo (Toulon, 1839 - ?).
  • Paul Guigou (Villars, 1834 – Paris, 1871) : Bords de l'Arc.
  • Henri Harpignies (Valenciennes, 1819 – Saint-Privé, 1916) : Paysage provençal, huile sur bois, 42,5 × 54 cm.
  • Jules Laurens (Carpentras, 1825 - Carpentras, 1901) : Village fortifié de Lasguirt dans le Korassan (1863), huile sur toile, 115 × 168 cm[PP 32].
  • Jean-Jacques Le Barbier (Rouen, 1738 - Paris, 1826) : Portrair de Madame Roland.
  • Adolphe Pierre Leleux (Paris, 1812 – 1891).
  • Pierre-Adrien-Pascal Lehoux (Paris, 1844 - Paris, 1896) : En déroute, huile sur toile, 301 × 171 cm[MT 23].
  • Émile Loubon (Aix-en-Provence, 1809 – Marseille, 1863) :
    • Retour de troupeau ;
    • La route de Nice à Marseille,
  • Georges Michel (Paris, 1763 – 1843).
  • Frédéric Montenard (Paris, 1849 – Besse-sur-Issole, 1926) :
    • Joutes au port de Toulon, huile sur toile, 127 × 205 cm[PP 33] ;
    • Le Port-Marchand de Toulon, huile sur toile, 220 × 147 cm[MT 24].
  • Adolphe Joseph Thomas Monticelli (Marseille, 1824 – 1886) :
    • Psyché distribuant des bijoux à ses sœurs, huile sur toile, 65 × 92 cm[PP 34] ;
    • Scène de parc.
  • François Nardi (Nice, 1861 – Toulon, 1936) :
    • La >Rade de Toulon, effet de mistral, huile sur toile, 96 × 162 cm[PP 35] ;
    • Tartane rouge au fond du port et quai de la consigne, huile sur toile, 65 × 46 cm.
  • Jean-Baptiste Olive (Marseille, 1848 – Paris, 1936) : Calanque d'En-Vau.
  • Isidore Patrois (Noyers, 1815 - Paris, 1884) : Le Printemps de la Vie, Jeunes Filles russes, huile sur toile, 114 × 78 cm[MT 25].
  • André Paulin Bertrand (Toulon, 1852 – La Garde, 1940) :
    • Les Pins penchés à Carqueiranne ;
    • Napolitaine au tambour basque.
  • Jean Pezous (Toulon, 1815 – Paris, 1885) :
    • Interrogatoire de police, fusain rehaussé de craie blanche sur papier chamoix, 26 × 24 cm[PP 36] ;
    • La Partie de dames, huile sur panneau, 23 × 35 cm[PP 37] ;
    • Cavaliers jouant aux cartes, huile sur carton, 12 × 19 cm[PP 37].
  • Raphaël Ponson (Solliès-Pont, 1835 – Marseille, 1904) :
    • Sous-bois à Sainte-Marguerite ;
    • Le retour des pêcheurs, huile sur toile, 52 × 100 cm.
  • Antoine Claude Ponthus-Cinier (Lyon, 1812 - 1885) : Paysage avec cascade, huile sur toile, 92 × 73 cm.
  • François-Auguste Ravier (Lyon, 1814 – Morestel, 1895).
  • Jean-Charles-Joseph Rémond (Paris, 1795 – 1875) : Les Sources de Royat.
  • Théodule Ribot (Saint-Nicolas-d’Attez, 1823 – Colombes, 1891) : Nature morte, huile sur toile, 38 × 46 cm[MT 26].
  • Auguste Rodin (Paris, 1840 – Meudon, 1917).
  • Camille Roqueplan (Mallemort, 1803 – Paris, 1855) : Coup de vent et diligence (1839), huile sur toile, 79 × 119 cm.
  • Adélaïde Salles-Wagner (Dresde, 1825 - Paris, 1890) : Sainte Madeleine bercée par les anges (1868), huile sur toile, 177 × 233 cm[MT 27].
  • Charles de Tournemine (Toulon, 1812 – 1872) : Rue conduisant au bazar à Chabran-el-Kébir, huile sur toile, 90 × 180 cm[MT 28].
  • Hendrik Voogd (Amsterdam, 1766 ou 1767 – Rome, 1839) : Paysage d'Italie, huile sur toile, 100 × 80 cm.
  • Félix Ziem (Beaune, 1821 – Paris, 1911) :
    • Effet de soleil à Venise, huile sur toile, 48 × 36 cm[PP 38] ;
    • Venise, Notre-Dame de la Salute, huile sur toile, 41 × 60 cm[PP 39] ;
    • Le Bucentaure, huile sur toile, 62 × 93 cm[PP 40] ;
    • Bords du Bosphore, huile sur toile, 63 × 81 cm[PP 41] ;
    • Bord de mer ;
    • L'Église des Gesuati, La Giudecca, huile sur toile, 54 × 75 cm.

XXe siècle

  • Yvette Alde (Paris, 1911 - 1966).
  • Gabriel Amoretti (Toulon, 1861 – La Valette, 1947) :
    • Berger et troupeau, huile sur toile, 72 × 100 cm[PP 42] ;
    • La vieille darse à Toulon, dessin à l'encre noire sur papier teinté brun, 50 × 32cm[PP 43].
  • Eugène Baboulène (Toulon, 1905 – 1994).
  • Maurice Bouviolle (Beauvais, 1983 – Marseille, 1971).
  • Charles Camoin (Marseille, 1879 – Paris, 1965) :
    • Paysage du Cap-Brun aux grands pins, huile sur toile, 65 × 54 cm[PP 44] ;
    • Tartanes à quai à Saint-Tropez, huile sur toile, 54 × 81 cm[PP 45].
  • Auguste Chabaud (Nîmes, 1882 – Graveson, 1955) :
    • La Corniche à Marseille, dessin aux crayons de couleur sur papier, 16 × 22 cm[PP 46] ;
    • L'Étang de Berre, huile sur carton, 38 × 82 cm[PP 47].
  • Pierre Deval (Lyon, 1897 – La Valette, 1993).
  • Willy Eisenschitz (Vienne, 1889 – Paris, 1974).
  • Auguste Herbin (Quievy, 1882 – Paris, 1960).
  • Moïse Kisling (Cracovie, 1891 – Sanary-sur-Mer, 1953) : Le Port de Toulon.
  • Jean-Pierre Le Boul'ch (Toulon, 1940 - 2001).
  • Alfred Lombard (Marseille, 1884 – Toulon, 1973).
  • Henri Manguin (Paris, 1874 – Saint-Tropez, 1949).
  • Émile-René Ménard (Paris, 1862 – 1930) :
    • Aigues-Mortes, huile sur toile, 64 × 106 cm[PP 48] ;
    • Paysage de Provence ou Bormes-les-Mimosas, huile sur toile, 62 × 85 cm[PP 49] ;
    • Le Marais des Lecques, huile sur toile, 62 × 85 cm[PP 49] ;
    • Le Temple de Kerdasa, hoile sur toile, 62,5 × 85 cm ;
    • Hylas, pastel sur carton, 33 × 46 cm[PP 50].
  • Louis Nattero (Toulon, 1875 – Martigues ?, 1915) : La Patache dans le port de Toulon.
  • Léon Sabatier (Toulon, 1891 – 1965).
  • René Seyssaud (Marseille, 1867 – Saint-Chamas, 1952).
  • Louis Valtat (Dieppe, 1869 – Paris, 1952).
  • Louis-Mathieu Verdilhan (Saint-Gilles-du-Gard, 1875 – Marseille, 1928) :
    • Littoral Varois, huile sur toile, 70 × 91 cm[PP 51] ;
    • Village de Provence, huile sur toile, 802 × 150 cm[PP 52] ;
    • Coin de parc, huile sur toile, 80 × 105 cm[PP 53] ;
    • Paysage, Aix-en-Provence.

De 1960 au XXIe siècle

Photographie

Les expositions

Avec trois salles accessibles au public, le faible espace d’exposition disponible ne permet pas au musée de pleinement mettre en valeur la richesse de ses collections.

Aucune salle n’est donc, pour l'heure, dévolue à la présentation du fonds. Le musée présente ses œuvres par roulement lors d'expositions thématiques, en alternance avec des expositions temporaires annuelles réalisées en mêlant œuvres du fonds et œuvres prêtées.

Liste des expositions

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Notes et références

Peinture en Provence

  1. Peinture en Provence 1985, p. 66.
  2. Peinture en Provence 1985, p. 72.
  3. Peinture en Provence 1985, p. 63.
  4. Peinture en Provence 1985, p. 67.
  5. Peinture en Provence 1985, p. 70.
  6. Peinture en Provence 1985, p. 87.
  7. Peinture en Provence 1985, p. 90.
  8. Peinture en Provence 1985, p. 91.
  9. Peinture en Provence 1985, p. 95.
  10. Peinture en Provence 1985, p. 93.
  11. Peinture en Provence 1985, p. 94.
  12. Peinture en Provence 1985, p. 96.
  13. Peinture en Provence 1985, p. 101.
  14. Peinture en Provence 1985, p. 100.
  15. Peinture en Provence 1985, p. 103.
  16. Peinture en Provence 1985, p. 106.
  17. Peinture en Provence 1985, p. 110.
  18. Peinture en Provence 1985, p. 112.
  19. Peinture en Provence 1985, p. 163.
  20. Peinture en Provence 1985, p. 164.
  21. Peinture en Provence 1985, p. 125.
  22. Peinture en Provence 1985, p. 124.
  23. Peinture en Provence 1985, p. 126.
  24. Peinture en Provence 1985, p. 127.
  25. Peinture en Provence 1985, p. 173.
  26. Peinture en Provence 1985, p. 175.
  27. Peinture en Provence 1985, p. 174.
  28. Peinture en Provence 1985, p. 131.
  29. Peinture en Provence 1985, p. 192.
  30. Peinture en Provence 1985, p. 193.
  31. Peinture en Provence 1985, p. 195.
  32. Peinture en Provence 1985, p. 213.
  33. Peinture en Provence 1985, p. 333.
  34. Peinture en Provence 1985, p. 275.
  35. Peinture en Provence 1985, p. 228.
  36. Peinture en Provence 1985, p. 294.
  37. Peinture en Provence 1985, p. 295.
  38. Peinture en Provence 1985, p. 258
  39. Peinture en Provence 1985, p. 259.
  40. Peinture en Provence 1985, p. 260.
  41. Peinture en Provence 1985, p. 261.
  42. Peinture en Provence 1985, p. 167.
  43. Peinture en Provence 1985, p. 168.
  44. Peinture en Provence 1985, p. 312.
  45. Peinture en Provence 1985, p. 313.
  46. Peinture en Provence 1985, p. 314.
  47. Peinture en Provence 1985, p. 315.
  48. Peinture en Provence 1985, p. 324.
  49. Peinture en Provence 1985, p. 330.
  50. Peinture en Provence 1985, p. 326.
  51. Peinture en Provence 1985, p. 351.
  52. Peinture en Provence 1985, p. 359.
  53. Peinture en Provence 1985, p. 348.

Le musée a cent ans

Autres références

    Annexes

    Bibliographie

    • Jean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La Peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN 2-905076-09-7, OCLC 13537808, BNF 34904308).
    • Jean-Roger Soubiran, Denise Jasmin, Jean-Jacques Gloton, Jacques Foucart, Jean-Claude Lesage et al. (préf. François Trucy et Pierre Perruchio), Le musée a cent ans : [exposition], Musée de Toulon, 21 décembre 1988-6 juin 1989, Toulon, musée de Toulon, , 450 p., 32 × 23,5 cm (ISBN 2-905076-29-1, OCLC 165610992, BNF 35031305).

    Liens externes

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