Orelle

Orelle est une commune française située dans la vallée de la Maurienne dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Orelle

Une partie de la commune d'Orelle dans le centre de Francoz où se trouve la Télécabine d'Orelle reliant la station de ski d'Orelle à Val Thorens.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Maurienne-Galibier
Maire
Mandat
Aimé Perret
2020-2026
Code postal 73140
Code commune 73194
Démographie
Gentilé Orellins
Population
municipale
328 hab. (2019 )
Densité 4,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 36″ nord, 6° 32′ 16″ est
Altitude Min. 819 m
Max. pointe du Bouchet 3 416 m
Superficie 69,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Maurienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Modane
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Orelle
Géolocalisation sur la carte : France
Orelle
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Orelle
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Orelle
Liens
Site web https://www.orelle.fr

    Elle s'est constituée en station de sports d'hiver[1] et s'est intégrée au domaine skiable de Val Thorens en 1996, créant ainsi une liaison directe avec Les Trois-Vallées, le plus grand domaine skiable au monde[2]. La pointe du Bouchet, la pointe de Thorens et la cime Caron font d'Orelle les trois plus hauts points du domaine skiable des Trois-Vallées[3].

    Située au cœur des cols de la Maurienne, Orelle est, l'été, le rendez-vous des cyclotouristes[4]. On trouve dans un rayon de 90 km de nombreux cols rendus célèbres par le Tour de France, tels que le Galibier, la Madeleine, la Croix de Fer, l'Iseran, le Glandon ou encore le col du Mont-Cenis[5], tous situés en Maurienne, laquelle se désigne aujourd'hui comme le plus grand domaine cyclable du monde[6].

    Géographie

    Localisation

    Orelle débute à 880 m d'altitude au fond de la vallée de la Maurienne, où coule la rivière de l'Arc d'Est en Ouest[7], pour atteindre les 3 420 m à la pointe du Bouchet.

    Cette rivière partage le territoire de la commune en deux parties de superficie sensiblement égale. Il existe très peu d'endroits où l'on peut observer une opposition aussi complète entre l'adret (du côté droit de la vallée, où sont situés tous les hameaux, habitations, commerces et terres défrichées) et l'ubac (en rive gauche, recouvert d'une vaste forêt de mélèzes d'Europe, d'épicéas communs et abritant une faune sauvage) d'une vallée[8].

    Orelle est située à 90 km de Chambéry, 115 km de Grenoble ou Turin et à 180 km de Genève[9] ; elle fait par ailleurs partie des « Chemins du Baroque » avec, entre-autres, les églises Saint-Maurice et Sainte-Marguerite[10].

    La commune est desservie par l'ancienne RN 6, et traversée par l'A43, qui emprunte le tunnel d'Orelle, classé 11e tunnel routier le plus long de France[11]. Très proche de l'Italie, elle se situe au Sud des Belleville, à l'Est de Saint-Michel-de-Maurienne et de Valmeinier, à l'Ouest de Saint-André, de Freney et de Modane, et au Nord de Névache.

    Climat

    Orelle fait partie des communes appartenant aux Alpes internes ; son climat est ainsi très ensoleillé en hiver comme en été[12], intégré au climat montagnard.

    Durant la saison hivernale, d'importantes précipitations peuvent y avoir lieu, sous forme de chutes de neige abondantes. Il est à noter que ces dernières sont de plus en plus faibles à cause du réchauffement climatique[13].

    Pendant la saison estivale, le climat est tempéré avec des périodes de sécheresse entrecoupées par des orages pluvieux[14].

    Relief

    La commune d'Orelle est constituée de nombreux reliefs, comme des monts, des pointes ou des crêtes, célèbres ou élevés en altitude[15].

    Cimes, aiguilles, pics, monts et pointes d'Orelle

    • Pointe du Bouchet (3 420 m, plus haut sommet d'Orelle) ;
    • Pointe de Thorens (3 262 m) ;
    • Pic du Thabor (3 207 m) ;
    • Cime Caron (3 195 m) ;
    • Mont Thabor (3 178 m) ;
    • Mont Bréquin (3 131 m) ;
    • Pointe de Terre Rouge (3 080 m) ;
    • Roche Noire (3 067 m) ;
    • Cheval-Blanc (3 020 m) ;
    • Pointe de la Sandonnière (2 927 m) ;
    • Roche des Marches (2 919 m) ;
    • Pic Noir (2 874 m) ;
    • Roche du Lac (2 789 m) ;
    • Aiguille de Bertin (2 774 m) ;
    • Le Gros Crey (2 595 m) ;
    • Roche fleurie (2 573 m, rive gauche du lac de Bissorte) ;
    • Mont Coburne (2 568 m, rive droite du lac de Bissorte) ;
    • Grosse Tête (2 567 m).

    Cols, passages et crêtes d'Orelle

    • Col du Bouchet (3 416 m, plus haut sommet des Trois-Vallées) ;
    • Col Pierre Lory (3 132 m) ;
    • Col du Thabor (3 109 m) ;
    • Pas de la Masse (3 084 m) ;
    • Col de Caron (2 996 m) ;
    • Passage de la Roche de la Pelle (2 993 m) ;
    • Col de la Montée du Fond (2 977 m) ;
    • Crête et col des Sarrasins (2 938 m) ;
    • Col de Château Bourreau (2 922 m) ;
    • Passage des Culées (2 882 m) ;
    • Col du Peyron (2 851 m) ;
    • Col de Battalières (2 787 m) ;
    • Crête de Longefan (2 761 m).

    Hydrographie

    2 % du territoire communal est constitué de cours ou points d'eau, comme des ruisseaux, lacs, cascades, torrents, rivières et glaciers. Les coordonnées ci-dessous représentent un passage ou une zone aquatique des cours ou points d'eau en question (rangés dans l'ordre alphabétique).

    • Arc 45° 12′ 25″ N, 6° 32′ 50″ E ;
    • Bonrieu 45° 12′ 32″ N, 6° 32′ 53″ E ;
    • Cascade de la croix d'Antide 45° 15′ 26″ N, 6° 34′ 27″ E ;
    • Cascade de La Fusine 45° 12′ 47″ N, 6° 33′ 03″ E ;
    • Cascade de Margerel 45° 12′ 08″ N, 6° 32′ 59″ E ;
    • Glacier de la Pointe Rénod (presque disparu) 45° 14′ 52″ N, 6° 35′ 58″ E ;
    • Glacier de Roche Noire 45° 08′ 51″ N, 6° 32′ 39″ E ;
    • Glacier du Bouchet 45° 15′ 38″ N, 6° 36′ 06″ E ;
    • Lac de Bissorte 45° 10′ 21″ N, 6° 34′ 36″ E ;
    • Lac des Bataillères 45° 08′ 28″ N, 6° 34′ 00″ E ;
    • Lac du Jeu 45° 09′ 55″ N, 6° 32′ 43″ E ;
    • Lac Pépin 45° 08′ 36″ N, 6° 33′ 05″ E ;
    • L'Arpont 45° 13′ 31″ N, 6° 31′ 43″ E ;
    • Ruisseau de Bissorte 45° 09′ 44″ N, 6° 33′ 50″ E ;
    • Ruisseau de Bordelin 45° 11′ 54″ N, 6° 31′ 19″ E ;
    • Ruisseau de Chamberod 45° 12′ 41″ N, 6° 33′ 40″ E ;
    • Ruisseau de la Grande Montagne 45° 08′ 50″ N, 6° 34′ 32″ E ;
    • Ruisseau de Margerel 45° 12′ 00″ N, 6° 32′ 58″ E ;
    • Ruisseau de Plan Bronzin 45° 12′ 02″ N, 6° 31′ 29″ E ;
    • Ruisseau des Marches 45° 09′ 10″ N, 6° 34′ 45″ E ;
    • Ruisseau des Ridières 45° 11′ 57″ N, 6° 31′ 00″ E ;
    • Ruisseau du Bouchet 45° 15′ 33″ N, 6° 35′ 01″ E ;
    • Ruisseau du Col des Marches 45° 09′ 12″ N, 6° 33′ 11″ E ;
    • Ruisseau du Jeu 45° 09′ 51″ N, 6° 33′ 25″ E ;
    • Torrent du Poucet 45° 12′ 59″ N, 6° 31′ 03″ E.

    Urbanisme

    Typologie

    Plan de la commune d'Orelle en 2022.

    Orelle est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu densément peuplées, au sens de la grille communale de densité de l'INSEE[Note 1],[16],[17],[18].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Hameaux d'Orelle habités (lotissements)

    Orelle est constitué de 11 hameaux habités ruraux et authentiques[21] qui demeurent nichés au-dessus de ladite route nationale et en-dessous de la station de ski d'Orelle. Ainsi, ils se situent à quelques kilomètres de la frontière de l'Italie et sont au pied du Parc National de la Vanoise. Les 11 hameaux sont (présentés du plus haut au plus bas en altitude) :

    • Bonvillard, qui est un des plus anciens villages d'Orelle, possédant de nombreuses anciennes constructions authentiques et rustiques[22] (toujours habitées dans l'ensemble) et des monuments historiques incontournables dans la visite de la commune[23]. Constitué d'une cinquantaine de logements (maisons individuelles et petits immeubles)[24], il abrite notamment une des plus grandes et opulentes église d'Orelle, l'église Sainte-Marguerite[25], et donne un accès direct sur la piste forestière de l'Arcellin[26], laquelle conduit à Plan Bouchet[27], centre de la station de ski d'Orelle. Il se situe entre 1180 et 1 250 mètres d'altitude 45° 12′ 48″ N, 6° 33′ 26″ E ;
    • Le Crêt du Vlé, qui est le hameau le plus récemment construit de la commune et abritant le plus de jeunes, situé de 1120 à 1 160 mètres d'altitude[28]. Il possède une vingtaine de résidences, majoritairement riveraines et sous la forme de maisons individuelles[29]. Il se divise en deux zones : Le Crêt du Vlé d'En Bas et Le Crêt du Vlé d'En Haut. Un parc de jeux y attire les touristes et de nombreux enfants de la commune[30] et ce hameau est le point de départ de nombreuses randonnées, par aisance de stationnement[31] 45° 12′ 43″ N, 6° 33′ 31″ E  ;
    • Orelette, qui est un hameau orellin assez éloigné des autres[32], mais similaire dans l'apparence des habitats, se distinguant pas sa piste forestière sauvage et son cadre isolé, comptant pas plus de quinze habitations[33] 45° 12′ 58″ N, 6° 31′ 17″ E  ;
    • La Fusine, qui est un petit hameau perché sur une falaise, comptant moins de cinq habitations rustiques, très anciennes et peu habitées[34]. La Télécabine d'Orelle passe au-dessus de la partie basse du hameau et la cascade de La Fusine[35] attire de nombreux visiteurs, ce qui en fait un lieu non négligeable[36] 45° 12′ 46″ N, 6° 33′ 01″ E ;
    • Le Teppey, qui est le plus petit hameau d'Orelle[37], tant en termes de superficie que d'habitations et de riverains. Il domine Les Provencières et une partie du Noiray[38] 45° 12′ 37″ N, 6° 33′ 04″ E ;
    • Le Noiray, qui est juste en-dessous de La Fusine, étant un hameau ancien[39] de la commune comportant de nombreux vignobles produisant la Demoiselle du Noiray[40]. Il comporte une dizaine d'habitations rustiques et étroites ainsi qu'une petite église[41] situées à environ 1 020 mètres d'altitude[42] 45° 12′ 35″ N, 6° 33′ 18″ E ;
    • Les Provencières, qui est le deuxième lotissement le plus récent d'Orelle après le Crêt du Vlé[23]. Il comporte notamment un grand immeuble en bois, lequel regroupe des logements de fonction pour le personnel de la Société des Téléphériques d'ORelle[43], ainsi qu'une dizaine de maisons individuelles[44] 45° 12′ 37″ N, 6° 33′ 08″ E ;
    • Le Chef-lieu, également appelé Le Chef-lieu d'Orelle ou courtement Orelle, qui est le village le plus typique de la commune, avec ses petites ruelles et maisons rustiques[45]. La Mairie d'Orelle et l'école primaire d'Orelle s'y trouvent[46]. On peut y visiter l'église du hameau[47], l'église Saint-Maurice[48], se rendre sur le court de tennis, visiter la bibliothèque communale, la salle des fêtes d'Orelle, le terrain multi-sports ou encore une chapelle ainsi qu'un écomusée[49]. La place devant le parvis de l'église se nomme la Place des Nobles d'Albert d'Orelle[50], en référence à ces derniers (voir Histoire et Culture et patrimoine). Il est constitué d'une cinquantaine de maisons et petits immeubles[51] 6° 31′ 04″ N, 6° 32′ 02″ E ;
    • Le Hameau des Eaux d'Orelle, qui est entièrement dédié à l'hébergement de touristes[52] dans les hôtels de la Résidence des Eaux d'Orelle[53] 45° 12′ 33″ N, 6° 33′ 01″ E ;
    • Le Poucet, qui est un petit hameau[54] d'une dizaine d'habitations[55], surplombant le Pont de la Denise[56] 45° 12′ 41″ N, 6° 30′ 54″ E ;
    • Francoz, qui est le hameau le plus célèbre d'Orelle, comportant des commerces, résidences et services-publics[57]. La Télécabine d'Orelle possède sa gare de départ[58] au centre du hameau et il y a une patinoire artificielle[59] devant l'Office de Tourisme d'Orelle. Un petit office postal[60] est ouvert et il y a une crèche[61]. Les Charmettes est un lieu-dit du village et le nom de hameau fait référence à la famille Francoz dont certains de ses hommes s'engagèrent en politique et devinrent maires d'Orelle 45° 12′ 29″ N, 6° 32′ 46″ E.

    Les maisons traditionnelles sont en pierre et en bois avec des toits en lauze, mais de nombreuses constructions récentes ont été construites dans le cadre de l'accès au domaine skiable ou pour le plan de repeuplement communal en lien avec l'école d'Orelle[62].

    Lieux-dits d'Orelle

    De nombreux lieux-dits coexistent à Orelle. Certains prêtent leur nom au relief, au lotissement, au cours d'eau ou à l'axe de déplacement à proximité. Dans l'ordre alphabétique, il y a :

    • Bissorte (qui prête son nom au lac de Bissorte, au barrage de Bissorte et au ruisseau de Bissorte) 45° 10′ 23″ N, 6° 34′ 17″ E ;
    • Bissortette (où se trouve la centrale hydroélectrique EDF Super Bissorte) 45° 12′ 09″ N, 6° 35′ 04″ E ;
    • Bonvillard (qui prête son nom au lotissement de Bonvillard) 45° 12′ 48″ N, 6° 33′ 26″ E ;
    • Bordelin (qui prête son nom au ruisseau de Bordellin) 45° 12′ 17″ N, 6° 31′ 06″ E ;
    • Champlan (qui prête son nom à la croix de Champlan) 45° 12′ 41″ N, 6° 33′ 22″ E ;
    • Corentin 45° 12′ 42″ N, 6° 33′ 44″ E ;
    • Corniaux (qui prête son nom à la croix de Corniaux) 45° 12′ 50″ N, 6° 33′ 30″ E ;
    • Francoz (qui prête son nom au hameau habité de Francoz) 45° 12′ 29″ N, 6° 32′ 46″ E ;
    • Genevret 45° 13′ 49″ N, 6° 32′ 12″ E ;
    • La Balme (qui prête son nom au pont de la Balme) 45° 13′ 40″ N, 6° 33′ 15″ E ;
    • La Bronsonnière 45° 12′ 22″ N, 6° 32′ 47″ E ;
    • La Combe Mandran 45° 11′ 50″ N, 6° 34′ 26″ E ;
    • La Combe Noire 45° 14′ 09″ N, 6° 32′ 47″ E ;
    • La Denise (qui prête son nom au Pont de la Denise) 45° 12′ 35″ N, 6° 31′ 07″ E ;
    • La Falconnière 45° 12′ 03″ N, 6° 32′ 24″ E ;
    • La Fusine (qui prête son nom au hameau habité de La Fusine et à la cascade de La Fusine) 45° 12′ 46″ N, 6° 33′ 01″ E ;
    • La Grande Roche 45° 11′ 46″ N, 6° 34′ 14″ E ;
    • L'Arcellin (qui prête son nom à la piste forestière de l'Arcellin, au parking de l'Arcellin et à la chapelle de l'Arcellin) 45° 14′ 23″ N, 6° 33′ 35″ E ;
    • La Roche 45° 13′ 13″ N, 6° 32′ 56″ E ;
    • L'Arpont (qui prête son nom à la piste forestière de L'Arpont et au torrent de L'Arpont) 45° 13′ 23″ N, 6° 31′ 33″ E ;
    • La Teurre (qui prête son nom à une piste forestière) 45° 12′ 23″ N, 6° 33′ 58″ E ;
    • Le Crêt du Vlé d'En Bas (qui prête son nom à une partie du lotissement du Crêt du Vlé) 45° 12′ 39″ N, 6° 33′ 33″ E ;
    • Le Crêt du Vlé d'En Haut (qui prête son nom à une partie du lotissement du Crêt du Vlé) 45° 12′ 43″ N, 6° 33′ 31″ E ;
    • Le Glacelet 45° 13′ 25″ N, 6° 32′ 24″ E ;
    • Le Loup 45° 11′ 19″ N, 6° 32′ 13″ E ;
    • Le Luel 45° 13′ 17″ N, 6° 32′ 07″ E ;
    • Le Mollard 45° 11′ 51″ N, 6° 32′ 47″ E ;
    • Le Noiray (qui prête son nom au lotissement du Noiray) 45° 12′ 35″ N, 6° 33′ 18″ E ;
    • Le Planet 45° 13′ 09″ N, 6° 33′ 35″ E ;
    • Le Poucet (qui prête son nom au lotissement du Poucet) 45° 12′ 41″ N, 6° 30′ 54″ E ;
    • Le Préc (qui prête son nom à la piste forestière du Préc) 45° 11′ 28″ N, 6° 34′ 40″ E ;
    • Les Arponnets 45° 13′ 30″ N, 6° 34′ 16″ E ;
    • Leschaux (qui prête son nom à la falaise de Leschaux et à la Croix de Leschaux) 45° 12′ 35″ N, 6° 34′ 29″ E ;
    • Les Charmettes (qui prête son nom au lotissement des Charmettes au sein-même du hameau de Francoz) 45° 12′ 30″ N, 6° 32′ 55″ E ;
    • Les Chenaux (qui prête son nom à la route reliant La Fusine au Noiray) 45° 12′ 43″ N, 6° 33′ 06″ E ;
    • Les Chèvres (qui prête son nom au Pont des Chèvres) 45° 12′ 27″ N, 6° 33′ 49″ E ;
    • Les Eaux d'Orelle (qui prête son nom au lotissement du Hameau des Eaux d'Orelle) 45° 12′ 33″ N, 6° 33′ 01″ E ;
    • Les Grandes Combes 45° 11′ 16″ N, 6° 32′ 23″ E ;
    • Les Provencières (qui prête son nom au hameau habité des Provencières) 45° 12′ 37″ N, 6° 33′ 08″ E ;
    • Les Teppes 45° 14′ 10″ N, 6° 33′ 08″ E ;
    • Les Replats 45° 13′ 01″ N, 6° 31′ 28″ E ;
    • Le Teppey (qui prête son nom au lotissement du Teppey) 45° 12′ 37″ N, 6° 33′ 04″ E ;
    • Longefan (qui prête son nom à la crête de Longefan) 45° 11′ 18″ N, 6° 33′ 07″ E ;
    • Montessuette (qui prête son nom à la route reliant les hameaux du Poucet au Chef-lieu) 45° 12′ 36″ N, 6° 31′ 04″ E ;
    • Orelle (qui prête son nom à la commune et qui correspond au hameau habité du Chef-lieu) 6° 31′ 04″ N, 6° 32′ 02″ E ;
    • Orelette (qui prête son nom au hameau habité d'Orelette et à la piste forestière d'Orelette) 45° 12′ 58″ N, 6° 31′ 17″ E ;
    • Plan Gerbout 45° 13′ 19″ N, 6° 34′ 36″ E ;
    • Plan Bouchet (qui prête son nom au centre de la station de ski d'Orelle) 45° 14′ 48″ N, 6° 34′ 11″ E ;
    • Plan Bronzin (qui prête son nom au ruisseau de Plan Bronzin) 45° 11′ 45″ N, 6° 32′ 12″ E ;
    • Plan Py 45° 14′ 34″ N, 6° 33′ 50″ E ;
    • Praclou (qui prête son nom à la route passant par La Fusine) 45° 12′ 46″ N, 6° 33′ 03″ E ;
    • Précourt 45° 13′ 09″ N, 6° 33′ 56″ E ;
    • Prémont (qui a prêté son nom à l'usine électrochimique de Prémont) 45° 12′ 32″ N, 6° 31′ 38″ E ;
    • Prénadiua 45° 13′ 05″ N, 6° 32′ 28″ E ;
    • Rochecombe 45° 13′ 11″ N, 6° 32′ 35″ E ;
    • Savignan 45° 13′ 37″ N, 6° 32′ 41″ E ;
    • Sous Prénadiua 45° 12′ 49″ N, 6° 32′ 34″ E.

    Occupation des sols

    Orelle est niché dans la Maurienne.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

    espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (48,8 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et herbacée (20,5 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones urbanisées (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[63].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les premières nominations de l'actuelle commune d'Orelle apparaissent en 1151, où elle s'écrit Aurella. En effet, en patois, « Orelle » s'écrit Aurella[64]. En 1229, il existe un homme du nom de Berlo de Orella qui pourrait être le détenteur du territoire communal, ce qui finit par se rapprocher encore de l'année 1475, où la paroisse d'Orelle est nommé parrochia Orelle[65].

    De plus, l'église Saint-Maurice (ce dernier étant le patron de la parrochia Orelle), possédant une statue de Saint-Aurélien (celui-ci est représenté sous forme de sculpture sur le retable du maître-autel dans cette église, au centre du hameau du Chef-lieu[66]), a parfois donné la déformation locale du nom de ce saint à la localité en question : la référence à Saint-Aurelle, dont le nom est ainsi une déformation locale d'Aurélien[67], est donc le renforcement de l'appellation de 1151 du nom « Aurelle »[65].

    Les signatures d'hommes importants de la localité ont affirmé lesdites suppositions puisque Pierre d'Albert signait « de Saint-Aurelle » tandis que le curé Hugues Dussuel signait « curé de Sainte-Orelle ». En fin de compte, c'est l'appellation d'« Orelle », à partir des années 1700, au fur et à mesure des déformations orales, écrites et administratives[68], qui prévalut et devint officielle[65].

    Jusque dans les années 1990, les habitants d'Orelle étaient appelés les « Orellains »[65]. C'est à partir des années 2000 que le gentilé officiel s'est imposé, avec les « Orellins » pour les hommes et les « Orellinches » pour les femmes de la commune[64].

    Orelle-en-Maurienne pourrait être la forme longue du nom de la commune d'Orelle[69].

    En Francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ozhèlo, selon la graphie de Conflans[70].

    Histoire

    Les axes et cols orellins : passages privilégiés aux Paléolithique et Néolithique

    La Maurienne est particulièrement riche en vestiges dont certains datent de la Préhistoire. En effet, il existe un lien étroit entre la densité des vestiges (paléolithiques et néolithiques) et le relief de la vallée de l'Arc.

    Vestiges sculptés par l'homme en Maurienne, autour d'Orelle.

    Orelle, n'étant alors qu'une zone sans nomination ni administration, demeure un lieu propice à l'installation des populations primitives à travers son fond de vallée entre les massifs alpins et les possibilités d'occupation de ses hautes montagnes intérieures, souvent forestières[71]. Orelle est un point de passage important puisqu'il n'en existe qu'un seul (moins difficile que les autres) pour traverser la vallée à cet endroit resserré : quelques mètres seulement séparent l'adret et l'ubac en constituant la vallée, cette dernière évoluant ainsi en sentier privilégié pour les déplacements des hommes préhistoriques[72].

    La commune d'Orelle a ainsi pu être atteinte, comme tous les autres villages de Maurienne, par la région des cols entre le Mont-Thabor et la Levanna[73].

    Des lieux organisés et implantés dans la zone d'Orelle au Néolithique

    La zone pastorale qu'est alors Orelle est ainsi utile pour ses axes de cheminements pratiques. Toutefois, la vie s'y installe car des blocs gravés, des rochers avec des traces de pieds humains et des pierres à écuelles constituent des preuves archéologiques de la fréquentation précoce des zones mauriennaises. Par exemple, à Plan Bouchet, qui se trouve au centre de la station de ski d'Orelle, se trouvent des rochers sur lesquels des empreintes de pieds humains sont gravés. Ces derniers sont de différentes tailles, suivant l'âge de leurs très anciens auteurs[74].

    Lesdits blocs à gravures et pierres cupuliformes se retrouvent souvent à des altitudes élevées dans de nombreux lieux aujourd'hui villageois. Le territoire reculé de la Maurienne et la zone de l'actuel Orelle ne sont alors pas que des lieux de passages de l'homme pour chasser ou se déplacer, mais bien des zones de vie organisées et implantées. Non loin d'Orelle, on retrouve en exemples la pierre de Chantelouve, la Roche du Pertuis au Thyl ou le Rocher de Lanslevillard, édifices sculptés avec finesse, décorés et constitués de traces de pieds provenant d'Homo sapiens, preuves de l'installation d'hommes préhistoriques aux alentours d'Orelle[72].

    Pierre cupuliforme à Plan Bouchet sur la commune d'Orelle.

    L'outillage retrouvé à Orelle et plus vastement en Maurienne indique l'existence d'une population humaine dans cette zone géographique mais il demeure cependant impossible de déterminer si ces hommes étaient véritablement sédentaires ou bien nomades et itinérants. En tout état de cause, les vestiges démontrent une présence assez forte pour permettre leur fastidieuse création.

    Il existe des grottes sur les hauteurs de l'actuel Bonvillard à Orelle, vers la Falaise de Leschaux, ou encore tout proche à Saint-Martin-de-la-Porte. Des haches en serpentines y ont été découvertes ainsi que des couteaux en silex et en lauzes. En effet, le site d'Orelle est riche en gisement de lauzes, ce qui peut expliquer la créations aisée de ce type d'outils coupants[72].

    Durant l'Âge du bronze, un grand nombre d'objets sont créés pour ensuite être retrouvés ; malheureusement, beaucoup d'entre-eux ont disparu sous l'effet de la fonte et la reconversion des métaux en objets plus utiles.

    Des sépultures mauriennaises et orellinches aménagées au Néolithique

    Vers 1900, une découverte macabre mais archéologique fut faite lors de la construction de la route d'Orelette. En effet, 21 tombes furent découvertes : elle étaient enfouies à un mètre cinquante de profondeur et entourées de lauzes. De plus, elles étaient toutes tournées vers l'Est. Les 21 squelettes découverts étaient tous adultes, c'est la raison pour laquelle les villageois les ont considérés comme les ossements d'anciens soldats. Mais, des squelettes d'enfants, trouvés au même endroit, en 1910, vont venir fausser ce raisonnement. Certains ont ainsi pensé qu'il s'agissait des victimes d'une peste : cela aurait pu être une hypothèse juste car, à l'époque médiévale, les pestiférés étaient ensevelis à l'écart. Au contraire, le chanoine Florimond Truchet, qui examina de près chacun des squelettes, leur a attribué une origine plus ancienne que les pestes du Moyen Âge. En effet, les crânes de ces squelettes étaient fortement dolichocéphales ; pourtant, les Savoyards actuels sont presque tous brachycéphales. On peut ainsi penser que ces sépultures remontaient à la Préhistoire, vu la forme des crânes humains et la construction des sépultures en lauzes[65].

    Non loin d'Orelle, des tombes néolithiques et énéolithiques ont été retrouvées à Fontaine-le-Puits, Saint-Jean-de-Maurienne et Albiez-Montrond. Chacune de ces sépultures physiquement manifestées est abondante d'ambre et de bracelets artisanaux mais dépourvue d'arme. Vers la Falaise de Leschaux, à Orelle, il existe également des rochers déplacés et mis les uns sur les autres, de manière à recouvrir certaines zones plus ou moins étendues dans des milieux forestiers, proche de ruines villageoises. Une ancienne commune, située en Tarentaise, Saint-Jean-de-Belleville, abrite une nécropole, en partie fouillée à partir de 1863. La présence vérifiée de plusieurs centaines de tombes justifie l'implantation des hommes préhistoriques aux alentours d'Orelle[72] et dans la Maurienne.

    De -3300 aux environs de -215 : les Médulles peuplent Orelle

    Au début de la période de l'Antiquité, les actuelles communes de Maurienne sont peuplées par des Gaulois. Les Médulles (peuple gaulois issu de tribus mauriennaises) habitent Orelle puisque la Basse-Maurienne et la Moyenne-Maurienne sont occupées par ces peuples qui vivent dans plusieurs regroupements alliés les uns avec les autres[75],[76].

    -219 : Orelle est traversé par l'armée d'Hannibal Barca

    Traversée du Rhône pour arriver en Maurienne par l'armée d'Hannibal Barca.

    En -219, à l'occasion de la Deuxième Guerre punique (de -218 à -202) opposant Rome à Carthage, Hannibal Barca quitte l’Espagne avec son armée[75],[77]. Celle-ci est constituée de 50 000 fantassins, de 9 000 cavaliers et 37 éléphants de savane d'Afrique (60 000 fantassins et 11 000 cavaliers selon Polybe) et traverse les Pyrénées puis les Alpes, pour, par la suite, gagner le Nord de l’Italie[78],[79].

    Cet itinéraire fit franchir le col de la Croix-de-Fer et rejoindre la Maurienne à cette armée, à hauteur de l'actuel Saint-Jean-de-Maurienne[80]. Une fois dans la vallée, les troupes et les éléphants longèrent l'Arc[81]. Ainsi, le très étroit passage d'Orelle en fond de vallée (20 mètres de large dont 10 de ladite rivière) vit déferler l'armée d'Hannibal[64], empruntant les très empruntés axes routiers et ponts de la commune[82]. Depuis, de nombreuses statues sont exposées tout le long du passage des troupes ; certaines sont très anciennes car les villageois de l'époque furent terrifiés par le défilé armé[83].

    Trois passages vers l'Italie sont ensuite envisagés par les différents chercheurs en Maurienne : le col du Mont-Cenis (2 083 m), le col du Petit Mont-Cenis (2 182 m) et le col Clapier (2 477 m) débouchant en val de Suse et le long de la Doire ripaire, s'éloignant peu à peu d'Orelle[84].

    -121 : Orelle fait partie des Alpes cottienes

    -121 : apparition des Alpes cottienes.

    En -121, Orelle appartient à la province des Alpes cottiennes. En effet, cette date marque le fait que le territoire des Ceutrons devient la province des Alpes grées (c'est-à-dire la Tarentaise) avec Aime pour capitale, alors que celui des Médulles devient la province des Alpes cottiennes (c'est-à-dire la Maurienne), avec Suse pour capitale[81].

    De nombreux échanges peuvent avoir lieu entre la nouvelle capitale de Suse et les villages comme Orelle[85], grâce aux colporteurs et aux axes de passages entre les cols de la Maurienne[86] : les axes routiers ont besoin de lauzes pour être opérationnelles et efficaces, et ils existent de très anciennes carrières de ces pierres de construction sur l'adret de l'actuel Orelle[76].

    Le roi Cottius Marcus Julius devient préfet de la province des Alpes cottienes[87] en -16 et les habitants de l'actuel Orelle sont ainsi soumis, comme toutes les autres actuelles communes de la Maurienne[88], à son autorité[75]. Il est vrai que les événements d'ampleur politique ou administrative ont très peu d'influence sur les petits hameaux isolés de Maurienne, car les éleveurs et paysans qui y travaillent voient plus d'intérêt à cultiver leurs champs et s'occuper de leur bétail plutôt que de s'intéresser à la vie politique[89].

    Premiers passages Sarrasins et marchands entre les IXe et Xe siècles

    Guerriers sarrasins au Xe siècle.

    Au milieu du Xe siècle, des Sarrasins (venus de l'actuel Var) s'établirent dans les Alpes et notamment dans la vallée de l'Arc, en Maurienne[90]. Envoyés par le roi Hugues d'Arles, qui a conclu un traité avec ceux-ci, ils devaient essentiellement empêcher toute invasion ennemie[91], principalement en provenance de son rival, le roi d'Italie Bérenger II[92]. Certains prirent poste le long de la crête des Sarrasins et sur la pointe des Sarrasins même, dans l'actuel Orelle[76].

    Orelle, alors représenté par des hameaux disséminés et habités, est relativement proche des grands cols de traversées marchandes qui pouvaient servir de lieu d'attaque[93]. C'est pourquoi il est probable que les habitants mauriennais eurent des rencontres avec lesdits Sarrasins[94],[76].

    Ces derniers disparaissent de la région vers la fin du siècle[95].

    La noblesse orellinche autour du XIIe siècle

    Des familles nobles sont originaires de la paroisse au Moyen-Âge[76]. En , Lantelme (ou Nantelme) d'Orelle (de Aurella) figure comme témoin aux côtés d'autres nobles de la région dans une donation du comte en Maurienne, Humbert III, puis dans une transaction de l'évêque de Maurienne, Bernard[96].

    En 1229, Berlion d'Orelle (Berlo de Orella) est témoin dans une donation à la collégiale d'Oulx[96].

    Orelle dans l'organisation comtale

    En , le bourg de Chambéry est acquis par les comtes de Savoie qui en font peu à peu le centre administratif de leur possessions[97].

    Dans l'organisation comtale, la paroisse d'Orelle relève de la châtellenie de Maurienne[98]. La taille importante de cette châtellenie fait qu'elle est subdivisée en mestralies. Orelle dépend ainsi de la mestralie de Saint-Michel en Maurienne[98].

    Le , châtelain de Maurienne, Humbert de La Sale, abrégeait aux communiers les forêts des deux rives de l'Arc, au nom du comte Amédée VIII[65]. Le territoire d'Orelle est constitué d'une grande forêt sur l'ubac[99], ainsi que sur la partie adret qui forment actuellement les limites de la commune[76].

    Le , Sigismond de Luxembourg, Empereur du Saint-Empire romain germanique, de passage au château de Chambéry, élève le comte Amédée VIII au rang de duc et de prince d’Empire[100],[101]. Les Orellins organisent des fêtes pour célébrer leur prince[64],[76].

    1559 : Turin devient la capitale du duché de Savoie

    En 1559, le duc de Savoie retrouve ses États après le traité de Cateau-Cambrésis ; ceux-ci étaient occupés par la France depuis 23 années. Il cherche à réaffirmer son pouvoir : par conséquent, il crée la nouvelle capitale à Turin. La ville est peuplée de 30 000 habitants, ce qui en fait un pôle de vie majeur, et se cache de l’autre côté des Alpes, dans le Piémont[64]. Ainsi, elle est protégée naturellement par les reliefs montagneux. Turin bénéficie d’un bon réseau routier et d’une économie dynamique basé sur l'industrie et l'agriculture. Il n'y a pas d'impact à proprement parler chez les habitants de la Maurienne, même si cette date reste très importante dans la suite de la chronologie historique de la vallée[102].

    1601 : la Savoie est occupée par l'armée française

    Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, profite des guerres de religion en train d'affaiblir la France pour tenter d'annexer des marquisats, la Provence ou encore le Dauphiné. Son but est de reconstituer l’ancien royaume de Bourgogne, ce qui fait que, pendant une décennie, France et Savoie s’opposent[102].

    En 1600, Henri IV envahit la Savoie et occupe, entre-autres, les villes de Maurienne. Le traité de Lyon met fin au conflit, la Savoie récupère le marquisat de Saluces mais doit céder à son voisin la plus grande partie de l'actuel département de l'Ain[102].

    La famille d'Albert

    Blason et devise de la famille d'Albert.

    La famille noble d'Albert, ou Dalbert, originaire de la paroisse, est anoblie en 1635[64],[103]. Son blason est présent au-dessus d'une porte d'une maison de la commune, au centre du hameau du Chef-lieu[65],[104].

    Maître Pierre Albert est notaire ducal. En 1625 et 1630, il remplit la charge de châtelain[Où ?], ce qui équivaux alors au métier de receveur et procureur municipal. Il est également fermier des revenus ducaux dans la mestralie de Saint-Michel-de-Maurienne, ce qui avoisine le rang de la noblesse[105].

    Pierre Albert laisse une fortune conséquente à son fils, Jean-Balthazard : celui-ci fait un second pas vers la noblesse car il épouse la demoiselle Philiberte, fille du noble Antoine de Mareschal de Luciane, seigneur du château de Saint-Martin-de-la-Porte. Le contrat de mariage est signé le tandis que les patentes de noblesse furent accordées par le duc Victor-Amédée Ier le [64],[103]. Dès lors, la famille d'Albert, avec la particule « d' » précédant désormais le nom d'« Albert », constitua ses armes qui furent : coupé, d'azur au lion d'or issant et d'argent au cœur de gueules frappé d'une flèche de sable pour le blason familial, pour devise : In suis viribus pretium[103], qui est une allusion explicite au travail et à l'habileté du père et du fils d'Albert, dont cette élévation était la récompense, et pour cimier : une licorne issant d'argent[105].

    Jean-Balthazard d'Albert et Philiberte d'Albert ont huit fils, dont Antoine qui épousa Claudine, fille de Joseph Arestan, baron du Château de Montfort à Saint-Sulpice, seigneur de Chamoux-sur-Gelon, Betton-Bettonet, Montendry et Montgilbert[106].

    Joseph, fils d'Antoine d'Albert, seigneur de Vimines, naît en 1722[103]. Joseph d'Albert a épousé Cécile, fille de l'avocat Didier de Saint-Michel en 1748 : il avait 26 ans, elle, 22 ans. En 1783, les deux époux vendent tous les biens qu'ils ont encore en Maurienne, mais Joseph d'Albert obtient des droits à Chamoux en revendiquant un droit absolu sur le Bois-Seigneur. Ils élèvent une fille : Marie-Marguerite, née en 1749, et deux fils : Simon-Antoine, baron de Chamoux, né en 1754, et Jean-François, baron de Montendry, né en 1758[105].

    On trouve la trace d'autres naissances comme : Joseph en 1751, Josepha en 1752, Claudia début 1755, Josepha-Claudia fin 1755. Cécile d'Albert meurt à Chamoux-sur-Gelon en 1789, à 61 ans ; elle est inhumée dans l'église de la commune[64].

    Le , une patente confère le titre de baron au seigneur de Chamoux-sur-Gelon[105].

    Vers 1800

    Si les hommes peuplent Orelle depuis des siècles, selon l'Histoire de la Maurienne (Adolphe Gros)[107], la Société d'Histoire et d'Archéologie de Maurienne[108] et les dates inscrites sur les pierres de certains anciens édifices, Orelle ne se développe véritablement qu'à partir des années 1730. Les villageois exploitent alors des mines de lauzes desquelles ils vendaient des pierres, ainsi que des coupes de bois[109].

    Orelle compte 8 principaux hameaux habités à l’année, aux alentours de  : Le Chef-lieu, Bonvillard, Orellette, Le Noiray, La Fusine, Les Provencières, la Bronsonnière et Le Poucet. Le Pra n’est alors qu'un lieu-dit mais il deviendra le hameau commerçant de Francoz[110].

    Ligne ferroviaire à Orelle (2020).

    Les céréales se cultivent beaucoup à Orelle, sur le versant ensoleillé. Sur l'adret, les terrasses que l’on aperçoit encore par endroit témoignent de la présence de ces cultures : blé tendre, avoine cultivée, orge commune ou encore seigle étaient cultivés[111].

    Pont sur l'Arc en 1730 à Orelle.

    Des moulins étaient présents dans les hameaux du Chef-lieu et de Bonvillard, notamment. Certains sont encore présents actuellement[112].

    La vigne d’Orelle est cultivée dans différents hameaux et le vin d’Orelle était considéré comme le premier vin de France[113], d'après le site officiel de l'Office de Tourisme d'Orelle. Certaines vignes d’Orelle sont encore cultivées actuellement[114], produisant « La Demoiselle du Noiray », dans ledit hameau d'Orelle[115].

    L’élevage à échelle familiale et locale est répandu à Orelle : comme dans la plupart des villages mauriennais, les bergers y élèvent des brebis, des cochons, des vaches et quelques volailles. L'âne commun était également un animal très sollicité par les besoins agricoles des paysans[116].

    1893

    En 1893, la construction de l’usine électrochimique de Prémont créa de l'emploi au sein de la commune[117]. Devenus paysans et ouvriers, les Orellins travaillent à l'usine et ensuite ils étaient dans les champs, les fermes et les étables[118].

    Le déclin de l’usine, au début des années 1970, engendre une rapide baisse démographique plongeant à son plus bas niveau en 1991 : l’usine ferme définitivement ses portes à cette date, entrainant par la même occasion la fermeture de beaucoup de classes scolaires et de certains commerces[119].

    De 1931 à 1935

    La construction du barrage de Bissorte[120], à 2000 mètres d’altitude, est un tournant de l'histoire du village. Cette œuvre gargantuesque, disposant d’un réservoir de 40 millions de mètres cubes pour une conduite forcée de plus de 1000 mètres de dénivelé[121], permet le développement d’une énergie très vite distribuée et exportée. Construit en pierres-sèches de 1931 à 1935, le barrage devint très vite un pôle majeur de production hydroélectrique[122].

    La génération suivante profite de cette technologie pour s’affranchir de l’activité pastorale ; aujourd'hui, le Super Bissorte représente 75 % des revenus financiers d'Orelle[123].

    1972, 1989 et 1996

    Orelle s'oriente vers le tourisme en se tournant particulièrement vers la vallée des Belleville[124], puisque que la commune entre au capital de la Société de développement touristique de la vallée des Belleville en 1965, puis dans celui de la SETAM (Société d'Exploitation des Téléphériques de Tarentaise Maurienne) en 1972[125].

    Dès 1989, le ski est possible sur le versant d’Orelle, mais seulement pour les skieurs venant de Val-Thorens, avec la création du télésiège de Rosaël[126].

    La Société des Téléphériques d'ORelle, communément appelée la STOR, voit le jour le 26 octobre 1995[127] et gère depuis cette date l'ensemble des installations, systèmes, véhicules et remontées mécaniques de la station skiable d'Orelle[128].

    Ce ne sera qu’à partir de janvier 1996 que l’accès depuis le hameau de Francoz par la télécabine 3 Vallées Express pourra se faire en 15 minutes, à peine[129]. Il s'agissait alors d'une véritable prouesse d’évolution et de technologie pour l'époque, d'autant plus que le tracé est escarpé et forestier[130]. Elle mesure cinq kilomètres de long, sur 1470 mètres de dénivelé, et est alimentée par des skieurs venus du monde entier[131]. Ces derniers se garent sur quatre parkings prévus sous la gare de départ de la télécabine, à Francoz[112].

    2001

    Le domaine skiable s'étend en 2001 : ledit télésiège de Rosaël[126] fut complété par les télésièges du Peyron[132] et du Bouchet[133]. Ce dernier va permettre aux skieurs d'atteindre le col du Bouchet, point le plus haut des Trois-Vallées avec la Pointe du Bouchet qui culmine à 3420 mètres d'altitude[134].

    Un chalet-restaurant s'implante sur le domaine et des cours de ski de l'École du Ski Français (ESF) deviennent fréquents[135].

    2007

    Une résidence 3 étoiles, dans le Hameau des Eaux d’Orelle, qui compte actuellement plus de 1000 lits, est construite. Elle se nomme la Résidence des Eaux d'Orelle et ouvre l’opportunité aux clients de séjourner sur la commune, alors qu'il fallait venir à la journée auparavant[136].

    La même année, de nombreuses rénovations d’appartements de particuliers dans les villages sont réalisées, offrant d’une part la possibilité aux vacanciers de loger dans ces hameaux, avec des résidences locatives, mais aussi à la commune de voir ses bâtiments restaurés[113].

    2008 : Office de tourisme et centrale de réservation

    L'Office de tourisme et la centrale de réservation voient le jour avec l’objectif de faire connaître Orelle et d'offrir des services[137]. Dès lors, l'attractivité d'Orelle augmente.

    2014 : Tyrolienne d'Orelle

    En 2014, la Tyrolienne d’Orelle est créée[138]. C'est une première mondiale car jamais une tyrolienne aussi haute en altitude et aussi longue n’avait jamais été réalisée. Elle se situe au col du Bouchet, sur Orelle, et a permis de remporter la même année, l’AWARD de la meilleure « innovation transport » dans la catégorie sports d’hiver[139].

    La Télécabine d'Orelle

    Une liaison trans-valléenne entre Orelle et Val-Thorens voit le jour en décembre 2021[140]. La télécabine 3 Vallées Express doit être remplacée pour offrir un débit plus important, une meilleure sécurité et plus de confort[141].

    La nouvelle Télécabine d'Orelle aura ainsi un débit 2 fois supérieur (2000 visiteurs/heure) avec une vitesse de 7 mètres par seconde[142].

    La Télécabine d'Orelle et la Télécabine Orelle-Caron sont équipées d'un système permettant de ranger toutes les cabines dans la gare de départ respective la nuit[143].

    La Télécabine Orelle-Caron

    Une seconde télécabine sera créée entre Plan Bouchet, centre de la station skiable d'Orelle, et la Cime Carron[144]. En plus du télésiège de Rosaël, de la piste de ski Lory et de la Tyrolienne d'Orelle, elle est ainsi un nouveau point de liaison entre Orelle et Val-Thorens[145].

    Les 2 appareils seront les plus rapides de France avec 7 mètres/seconde de vitesse, moins de 20 minutes de télécabine du village à la Cime Caron[146]. Cela fait grimper le prix des forfaits de ski et aussi des achats ou locations de résidences orellinches[147].

    Politique et administration

    Orelle fait partie de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et est intégrée au département de la Savoie. Ainsi, elle est une commune française seulement depuis le 14 juin 1860[148].

    La commune se trouve dans la troisième circonscription de la Savoie, laquelle correspond à la vallée de la Maurienne[149]. Elle est rattachée à la Préfecture de la Savoie, basée à Chambéry, et à la sous-Préfecture de Saint-Jean-de-Maurienne[150].

    Elle est par ailleurs liée à la Communauté de Communes Maurienne-Galibier[151].

    Liste des maires successifs d'Orelle
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1861 Étienne Francoz Sans étiquette Éleveur
    1861 1861 Philippe Blaix Sans étiquette Cavalier
    1861 1864 Joet Chrysotome Sans étiquette Agriculteur
    1864 1864 Jean-François Guigaz Sans étiquette Berger
    1865 1874 Philippe Blaix Sans étiquette Notaire
    1874 1884 François Francoz Sans étiquette Éleveur
    1884 1899 Louis Vignoud Sans étiquette Viticulteur
    1899 1900 François Francoz & Charles Feu Sans étiquette Éleveur & Professeur
    1900 1904 François Francoz & Étienne Feu Sans étiquette Éleveur & Médecin
    1904 1925 François Guigaz Sans étiquette Agriculteur
    1925 1929 Jacques Bonin Sans étiquette Fromager
    1929 1944 Zéphirin Chinal Sans étiquette Agriculteur
    1944 1947 Gaston Fontaine Sans étiquette Ouvrier
    1947 1989 Donat Chinal Divers_droite Usinier
    1989 1993 Fernand Mouissat Divers_droite Agriculteur
    1993 En cours Aimé Perret Divers_droite Ouvrier (retraité)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[152]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[153].

    En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 4], en diminution de 9,64 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    8016131 1381 1951 1771 1691 1041 0561 074
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 0411 0631 0551 0681 0221 0611 1041 1361 247
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 2251 2281 1431 086969900870716524
    1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2019 -
    351324353394404365352328-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[154] puis Insee à partir de 2006[155].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Station de ski d'Orelle

    Orelle

    Centre de la station de ski d'Orelle (Plan Bouchet) avec les gares de quelques remontées mécaniques.
    Administration
    Pays France
    Localité Orelle
    Site web www.orelle.net
    Géographie
    Coordonnées 45° 12′ 33″ nord, 6° 32′ 13″ est
    Massif Vanoise
    Altitude 890 m
    Altitude maximum 3 230 m
    Altitude minimum 2 350 m
    Ski alpin
    Lié à Val Thorens (par la cime de Caron, le col de Rosaël, le col de Thorens et le col du Bouchet)
    Domaine skiable Les Trois-Vallées
    Remontées
    Nombre de remontées 5
    Télécabines 2
    Télésièges 3
    Fils neige 1
    Pistes
    Nombre de pistes 10
    Noires 1
    Rouges 3
    Bleues 5
    Vertes 1
    Installations
    Nouvelles glisses
    1

    La commune d'Orelle s'est dotée depuis 1996[156] d'une télécabine permettant, au départ du hameau de Francoz, d'accéder au domaine skiable des Trois-Vallées en vingt minutes. Avec une longueur de cinq kilomètres en un seul tronçon, il s'agit de la plus longue ligne de télécabine au monde[157]. Pour la saison hivernale 2021-2022, la télécabine est remplacée par une nouvelle infrastructure en lieu et place de la précédente, vieillissante et sous-dimensionnée au vu de la fréquentation, et complétée par une seconde télécabine permettant de gagner la cime Caron[158].

    Le domaine skiable desservi est ouvert de fin novembre à début mai. Il comprend 600 km de pistes des 3 Vallées, ou 150 km de pistes sur la seule zone Orelle-Val Thorens.

    Les skieurs des stations de Maurienne, comme ceux de Valfréjus, Aussois, La Norma, Valloire, Valmeinier, Les Karellis ou encore Les Sybelles, peuvent, en cas de faible enneigement ou en fin de saison, profiter de l'altitude élevée d'Orelle et de Val Thorens, laquelle est la plus haute station de ski d'Europe.

    La Société des Téléphériques d’ORelle (STOR) est depuis le certifiée ISO 14001 (Management de l’Environnement).

    Activités estivales

    En été, plusieurs activités sont praticables dans la commune, telles que le VTT, l'escalade, le cyclisme, la randonnée, le parapente ou encore le canyoning. La commune est en effet située au sein de la Maurienne, qui est le plus grand domaine cyclable du monde[159].

    La Télécabine d'Orelle est ouverte tous les mardis pendant l'été et dessert la vaste zone alpine à partir de Plan Bouchet. D'ici partent des centaines de randonnées récemment balisées et rénovées, comme pour accéder à la vallée de Pierre Lory, à la chapelle Notre-Dame-des-Anges ou encore au lac des Oudins[160].

    Économie

    Industrie

    La commune d’Orelle a été fortement marquée par la révolution de la houille blanche, qui s'est déroulée en quatre étapes.

    Dès 1893, la forte pente de l’Arc dans ce secteur a déterminé Henry Gall, fondateur de la Société d'électrochimie, à implanter au lieu-dit Prémont, sous une chute de 72 mètres, un établissement industriel[161]. La production de chlorates, selon le procédé d’électrolyse aqueuse de son invention, y devint au fil des années de plus en plus exclusive. 320 ouvriers y trouvaient un emploi en 1939. Son déclin progressif, dû à la concurrence scandinave, jusqu’à sa fermeture en , explique le fort recul démographique de la commune[162].

    Les autres aménagements hydroélectriques réalisés sur le territoire de la commune n’ont en effet guère été générateurs d’emplois, qu’il s’agisse de la construction du barrage de Bissorte en rive gauche, dans une auge glaciaire suspendue, ou de la centrale Super Bissorte EDF associée, en fond de vallée sous une chute de 1 160 mètres, opérationnelle en 1938.

    De même, lorsque EDF a entrepris le réaménagement hydroélectrique du cours de l’Arc moyen par trois nouvelles centrales, entre Modane et Saint-Jean-de-Maurienne au début des années 1970, c’est sur le territoire de la commune qu’a été construit, le plus en amont, le barrage d’Orelle, au lieu-dit du Pont des Chèvres, avec sa centrale, fonctionnant au fil de l'eau[163]. Cette retenue forme l’élément inférieur de la STEP (Station de Transfert d’Énergie par Pompage) mise en service en 1986-87, le lac de Bissorte formant l'élément supérieur.

    Tourisme

    La Tyrolienne d'Orelle.

    Au siècle dernier, la station ne possédait pas encore de labels[164]. En 2014, elle a reçu le prix Best Transport Innovation, à l'occasion de la cérémonie des Worlds Snow Awards, grâce à l'installation de La Tyrolienne[138], la plus haute du monde[139]. Celle-ci part de 3 230 m, sous la pointe du Bouchet, et arrive au col de Thorens (3 000 m).

    En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 1 764 lits touristiques répartis dans 215 établissements[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 17 meublés ; une résidence de tourisme ; 1 établissement d'hôtellerie de plein air et un refuge ou gîte d'étape[165].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Maurice

    L'église Saint-Maurice est située dans le hameau du Chef-lieu d'Orelle 45° 12′ 37″ N, 6° 32′ 01″ E. L'église primitive, située à l'extérieur du village, vers le hameau de La Fusine, fut détruite par une avalanche de pierres en  ; les Orellins décidèrent de la rebâtir au centre du vieux-bourg, au XVe siècle[166], à l'emplacement où elle présente aujourd'hui son décor baroque[167].

    Saint-Aurèle, dont le nom est une déformation locale d'Aurélien, est représenté sous forme de sculpture sur le retable du maître-autel. Celui-ci, réalisé initialement par François Cuenot[168], est restauré en 1831 par le sculpteur de Saint-Jean-de-Maurienne[169] Joseph Gilardi[170]. Si la commune doit son nom à ce saint, le patronage de leur paroisse est toutefois donné à Saint-Maurice[171].

    L'architecture et le mobilier de l'église, qui mélangent les styles gothique, baroque et néoclassique[172], offrent un véritable raccourci d'histoire de l'art, notamment avec ledit style baroque retable du Maître-autel (datant de )[173]. L'église est dotée d'une nef unique de quatre travées, les voûtes y sont décorées de frises géométriques, et il y a des tribunes qui permettent d'observer douze tableaux, peints par Jacques Guille en , représentant onze apôtres et Saint-Paul. Ceux-ci sont sont suspendus à la balustrade de la tribune[174].

    Église Sainte-Marguerite

    L'église Sainte-Marguerite est située au centre du hameau de Bonvillard[175] 45° 12′ 49″ N, 6° 33′ 25″ E est s'accompagne du même style baroque que l'église Saint-Maurice (au Chef-lieu)[25]. Son histoire débute en l'an , date à laquelle un éboulement détruit une partie de l'église d'Orelle, située à l'Est du hameau de La Fusine. L'église Saint-Maurice est alors construite au Chef-lieu, en son centre, mais les habitants de Bonvillard ont du mal à y accéder, surtout en hiver[176] : à cette époque, les chutes de neige étaient gigantesques et il fallait desservir les sentiers en les déneigeant toute la saison hivernale.

    C'est la raison pour laquelle l'église Sainte-Marguerite voit le jour en , à l'emplacement actuel. Le , le cardinal Charles-Joseph Filippa, évêque de la vallée de la Maurienne, la consacre[177]. Autour de , l'église est allongée vers l'Ouest pour permettre d'accueillir plus de riverains, en conservant le clocher de . Michel Rosset a consacré l'extension de l'église Sainte-Marguerite le

    Rénovée en , de nombreuses messes, mariages et baptêmes s'y déroulent[178]. Le diacre Pierre Lallement détient ainsi la clé de l'église et dirige par conséquent les visites[179].

    Chapelle Notre-Dame-des-Anges

    La chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle est un des plus anciens monuments de la commune[180]. Située à 2 052 m d'altitude, la chapelle de l'Arcellin (de sa deuxième appellation) offre un panorama sur la vallée de la Maurienne[181] 45° 14′ 05″ N, 6° 33′ 22″ E.

    L'histoire de cet édifice, perché au sommet d'une colline bordée par le torrent du Bonrieu, commence le , date à laquelle Antoine Charvoz construit la chapelle Sainte-Marguerite[182]. Cette dernière est un bâtiment plus petit, situé présentement à quelques mètres en contrebas de l'actuelle chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle[183]. Ce dernier possède alors la propriété de construction et l'entretient[64]. À sa mort, Louis Charvoz hérite de la construction et de la propriété : il s'engage ainsi à respecter les accords de son père le [184].

    Le , Angélique Perret et sa nièce Catherine Bérard cèdent leurs droits de propriété sur la chapelle Sainte-Marguerite[64]. Ladite petite chapelle revient alors à la paroisse catholique Sainte-Marguerite de Bonvillard[183] (d'où son nom de Sainte-Marguerite), également en possession des chapelles du hameau de Bonvillard et de l'église Sainte-Marguerite à Orelle[185].

    Le , la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle est construite sur la colline surplombant la chapelle Sainte-Marguerite[180], où les autorités civiles et religieuses la bénissent[186]. À l'arrière de ladite chapelle, une pierre de taille porte la date de sa création avec l'année [64]. Dans les dernières années du XXe siècle, la municipalité d'Orelle restaure l'extérieur du monument avant de refaire les peintures intérieures de la chapelle en août 2005[187]. Aujourd'hui, la chapelle Sainte-Marguerite en contrebas est désaffectée.

    Une messe est célébré chaque mois d'août dans la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle et l'on peut la visiter de l'extérieur l'été ou l'hiver. Des zones de pique-nique accompagnent le lieu, mais c'est surtout une zone de passage de quelques randonnées : en effet, le parking de l'Arcellin situé à une centaine de mètres de là est le point de départ d'une centaine de destinations pédestres l'été[188].

    Écomusée de l'histoire d'Orelle

    Aimé et Victorine Traversaz ont créé un écomusée qui rassemble les mémoires d'antan à Orelle. Des centaines d'objets, de témoignages et de photographies de l'époque y demeurent[189]. De plus, des visites y sont organisées 45° 12′ 37″ N, 6° 32′ 03″ E.

    Croix édifiées

    La commune d'Orelle est parsemée de croix chrétiennes édifiées qu'il est possible de visiter afin de découvrir une culture montagnarde qui passe par le christianisme.

    • La croix d'Antide est une croix en fer sculpté et décoré qui se trouve dans le lieu-dit d'Antide (2675 m), à Orelle 45° 15′ 07″ N, 6° 34′ 15″ E. La croix mesure 1 m 30 de haut et donne son nom à la piste de ski de la Croix d'Antide[190], située sur le domaine skiable d'Orelle[191], près de la vallée de Pierre Lory.
    • La croix de Corniaux, située au-dessus du hameau de Bonvillard (à 1230 m), est une croix de bois massif de 4 m de haut qui porte le nom du lieu-dit de Corniaux[192]. Elle se situe près de la piste de l'Arcellin, laquelle conduit à Plan Bouchet 45° 12′ 48″ N, 6° 33′ 39″ E.
    • La croix de Leschaux est une croix en bois de 2 m de haut qui est située sur une grande étendue de roche devant la falaise de Leschaux 45° 12′ 33″ N, 6° 34′ 28″ E. Datant du XVIe siècle, elle permet d'observer la vallée du côté de Modane[193].
    • La croix de Champlan est une croix en bois d'environ deux mètres de hauteur qui se trouve au lieu-dit Champlan, à l'Ouest du hameau du Crêt du Vlé 45° 12′ 40″ N, 6° 33′ 21″ E.

    Falaise de Leschaux

    Dans la zone Est de la commune, près du Crêt du Vlé, on trouve la Falaise d'escalade de Leschaux[194], où les grimpeurs peuvent emprunter de nombreuses voies préparées et sécurisées[195]. Elle est située à 1200 mètres d'altitude au plus bas et dessert 50 voies de niveaux très divers[196].

    Pistes forestières municipales

    À Orelle se trouvent de nombreuses pistes municipales et sentiers d'accès.

    • La piste forestière de l'Arcellin, ou piste de l'Arcellin, est une route goudronnée (entièrement en ) qui débute à l'entrée du hameau de Bonvillard, juste au-dessus de celui du Crêt du Vlé, et qui serpente dans la forêt d'Orelle afin d'atteindre le parking de l'Arcellin et Plan Bouchet[197].
    • La piste forestière de Bissorte, ou piste forestière du Préc, est une piste en terre battue qui démarre à partir de la centrale EDF Super Bissorte pour arriver sur le parking de Bissorte. Avec une heure de marche supplémentaire, il est possible de découvrir les lac et barrage de Bissorte et de continuer vers d'autres destinations pédestres[198].
    • La piste forestière d'Orellette, ou piste de L'Arpon, est une piste forestière en terre qui démarre à l'Ouest du hameau d'Orelette pour atteindre le lieu-dit de L'Arpon[199].

    Espaces verts et fleurissement

    La commune d'Orelle compte environ 900 hectares de forêts, dont 172 hectares sont des forêts de conifères, tels le pin mugo, l'épicéa commun ou encore le mélèze d'Europe[71]. L'Office National des Forêts (ONF) est ainsi très présent toute l'année sur le territoire pour entretenir les zones et étendues forestières.

    En 2014, la commune d'Orelle bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[200].

    Tradition

    La Gentiane printanière est le symbole de la commune, figurant notamment sur son logo.

    Traina Patin est un groupe folklorique d'Orelle, constitué en [201]. Il est actuellement présidé par Aimé Traversaz[202], acteur dans le film La Montagne aux mille regards[203].

    Personnalités liées à la commune

    Tennis Club d'Orelle au dos d'un tee-shirt du club présidé par David Chamberod.

    Héraldique

    Les armes d'Orelle se blasonnent ainsi : Rayé d'azur et de jaune aux six coquilles Saint-Jacques d'argent renversées.[réf. nécessaire]


    Un logotype de la commune d'Orelle existait depuis la création de la télécabine 3 Vallées Express, à partir de 1996[209]. Celui-ci était présent sur les toits des gares de départ et d'arrivée de ladite télécabine, sur toutes ses cabines, mais également sur les productions officielles tels que les bulletins municipaux annuels[210].

    Comme il l'est constatable sur l'image ci-dessous, l'ancien logotype était constitué d'un dégradé coloré partant du rouge jusqu'au jaune en passant par le orange avec une gentiane printanière au-dessous. L'écriture « Orelle » se trouvait superposée par-dessus avec les extrémités d'altitudes précisées de la commune. L'appellation « France-Savoie » était également cité en référence à la situation géographique d'Orelle, se situant dans le département français de la Savoie.

    Logo actuel

    Sur cette photo d'une cabine de la Télécabine 3 Vallées Express vers plan Bouchet en 2015, on voit l'ancien logo d'Orelle. Ce dernier disparaîtra seulement lors de la construction de la nouvelle Télécabine d'Orelle.

    En 2008, le logo change pour être celui qui est toujours utilisé actuellement[211]. Depuis, il figure sur les sites officiels de la commune et de l'Office de Tourisme d'Orelle, sur les bulletins municipaux et les objets créés par Orelle[212]. Il possède toujours une gentiane printanière, ce qui fait de cette plante à fleur l'emblème de la commune. Cependant, cette dernière est accompagnée de l'inscription « Orelle » ainsi que du nom du domaine skiable à laquelle la station de ski d'Orelle est reliée : « Les 3 Vallées ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale, comme les résidences secondaires[165].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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