Philippe Starck

Philippe Starck, né le 18 janvier à Paris, est un créateur français dans des domaines variés ; design industriel, architecture, décoration d'intérieur, mobilier urbain, électroménager, bureautique, luminaire, habillage, transport, et même alimentaire. Considéré en France comme un des pionniers du design démocratique, il connaît depuis les années 1980 une renommée internationale.

Philippe Starck
Philippe Starck en 2011.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis
Père
Autres informations
Maître
Site web
Distinctions

Biographie

Jeunesse

Fils d'André Starck, ingénieur aéronautique et fondateur des Avions André Starck[1], Philippe Starck commence sa scolarité à l'institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly. Il est ensuite étudiant à l’école Camondo à Paris[2], sous la direction d'Henri Malvaux[3].

Carrière

Starck conçoit en 1969 une structure gonflable et amorce une réflexion sur la matérialité et les lieux de vie. Peu de temps après, Pierre Cardin, lui propose le poste de directeur artistique de sa maison d’édition[4].

Il fonde sa première agence de design industriel, Starck Product, qu’il rebaptisera Ubik[1] en référence au roman de Philip K. Dick[4], et entame ses collaborations avec les éditeurs italiens, tels que Driade, Alessi, Kartell, et les autrichiens de Drimmer, le suisse Vitra, ou l’espagnol Disform.

La conception de Starck en matière de design était de réaliser des produits, qui seraient vendus à des prix abordables et dans des lieux de vente grand public. Rejetant le design simplement pour la beauté ou comme symbole de richesse, Starck espérait que son travail améliorerait la vie des gens en ajoutant un élément d'humour et de surprise aux actes quotidiens tels que se brosser les dents ou cuisiner[5],[6].

À travers cette vision de « design démocratique », Starck dit militer pour un design qui ne soit pas destiné exclusivement à une élite. « Le populaire est élégant, le rare est vulgaire »[7], dit-il. Le designer dit chercher à mettre en œuvre cette idée utopique[8] augmentant les quantités produites pour diminuer les coûts et utilisant le canal de la vente par correspondance, avec les 3 Suisses[9]. En 2002, il poursuit cette vision via une collaboration avec l'enseigne américaine Target autour du « design pour tous ». Il réalisera une soixantaine d’objets avec le but de réinventer des objets du quotidien au juste prix[10].

Affichant le désir de faire du design pour tous[11], Philippe Starck développe des meubles de qualité à moindre coût dont la Chaise Louis Ghost de Kartell (2000) vendue à plus de un million d'exemplaires[12]. La chaise Louis Ghost fait aussi partie de son travail sur la dématérialisation[13]. Moins de matière pour plus d’intelligence, il développe ainsi des meubles en plastique ou en acier du Tabouret W.W.[14] (1990, Vitra) aux chaises Masters (Kartell, 2007)[15] et Pip-e (Driade, 2008)[16]. Des brosses à dents Fluocaril[17] aux éléments de salles de bains (pour Duravit, Hansgrohe, Hoesch, Axor), en passant par le presse citron Juicy Salif de Alessi, les enceintes Zikmu et le casque Zik[18] de Parrot, les couteaux Laguiole[19] dont le dernier le Log, la Freebox Révolution, la luxueuse lampe Marie Coquine de Baccarat ou encore le disque dur Starck Desktop de LaCie, ou encore la carte Navigo qu'il a dessiné gracieusement en 2011[20].

Starck a également conçu la vasque et la flamme olympique des Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville[21], ainsi que les Panneaux Histoire de Paris (parfois appelés « pelles à Starck » ou « sucettes Starck ») implantés en 1992 sous le dernier mandat municipal de Jacques Chirac.

Il a conquis un vaste marché et a rendu son style familier[22].

L'œuvre prolifique de Philippe Starck a progressivement touché tous les domaines où peut s'appliquer le design : mobilier, décoration intérieure, architecture, mobilier urbain, industrie (éolienne, photomaton, Freebox, équipement de la maison (cuisines, ustensiles, revêtements, sanitaires), luminaires, électroménager, bureautique (de la télévision au presse-citron et de la brosse à dents à l'agrafeuse), arts de la table, habillement et accessoires (vêtements, chaussures, lunetterie, bagagerie, horlogerie), jouets, verrerie (parfum, miroirs), graphisme et édition, ou même alimentation (pâtes Panzani, bûche de noël Lenôtre), et véhicules (vélo, moto, yacht, avion), sur terre, sur mer, comme dans les airs et l'espace[23].

C'est en 1983 que le grand public découvre Philippe Starck lorsque le président François Mitterrand, sur la recommandation de Jack Lang[24], ministre de la Culture, choisit son projet pour la décoration des appartements privés du palais de l'Élysée[4]. Il crée d'ailleurs en 1984, avec une pointe d'humour, le Fauteuil J. à trois pieds, appartenant à la série « Lang »[25].

Dès 1984 sa renommée devient internationale grâce au succès du Café Costes[26],[4], qu'il remaniera plusieurs fois par la suite.

En 1985, il construit pour un cadre de l'agence CLM-BBDO une maison sur l'ile Saint-Germain, la maison Le Moult également appelée le Sphinx. Il construit dans la foulée une maison pour lui puis les bureaux de son agence dans la même rue, la rue Pierre Poli, qui est rebaptisée quelque temps rue Stark[27],[28].

À l'occasion du Salone del Mobile 2002, la marque fondée par Christian Dior collabore avec le créateurs français. Pour l'occasion, Philippe Starck réinterprète la chaise Médaillon en la rebaptisant Miss Dior, symbole du style Louis XVI si cher au fondateur de la maison de couture, qui l'utilisait pour asseoir les invités-clients en visite dans son atelier[réf. souhaitée].

En 2021, il est nommé parmi les Régents du Collège de 'Pataphysique (Chaire d'Abstraction Pratique & Concrétion Spéculative)[29].

Architecture

Philippe Starck conçoit dès 1989 au Japon plusieurs immeubles. Le premier, à Tokyo, Nani Nani[30],[31] est un bâtiment anthropomorphique, recouvert d’un matériau vivant qui évolue avec le temps. Apparaît alors une conviction forte : la création doit investir un environnement, certes, mais sans le bouleverser.

Un an plus tard, il crée l’Asahi Beer Hall à Tokyo[32], puis Le Baron Vert en 1992, un ensemble de bureaux à Osaka[33].

En France, avec Luc Arsène-Henry, il signe le projet d'extension de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris (un programme architectural long à être concrétisé, car le bâtiment ne sera inauguré qu'en 2004)[34].

En 1991, il participe à la conception du Musée de Groningue dans sa forme actuelle en dessinant l'un de ses trois pavillons[35].

En 1994, il crée une maison de bois en kit pour les 3 Suisses[36]. Vendue 4 900 FFR sous la forme d'un coffret contenant plans, cassette vidéo, croquis et instructions, c'est son seul échec[26].

En 2000 est inaugurée la tour de contrôle de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, dessinée par Starck, et réalisée par le cabinet des architectes Luc Arsène-Henry et Alain Triaud[37].

Hôtels

Depuis la fin des années 1980, Philippe Starck s'est investi dans la conception intérieure d'hôtels dans différents pays du monde. Ainsi en 1988 le Royalton[38] puis le Hudson[39]à New York, le Delano à Miami en 1995, le Mondrian à Los Angeles, à Londres le Saint Martin’s Lane[40] en 1999 et le Sanderson[41] en 2000. Starck s’est engagé dès 1990 dans la démocratisation des hôtels dits « de design et de qualité ». D’abord avec le Paramount à New York qui propose des chambres à 100 $ et qui devient un classique du genre[42].

En Amérique du Nord dans les années 2000, Philippe Starck développe également avec l'entrepreneur Sam Nazarian une nouvelle chaîne d'hôtels de luxe, les SLS[43], avec l'idée de renouveler les codes du secteur. Ainsi, le lobby le Bazaar du SLS de Los Angeles[44] devient un centre de vie où se côtoient restaurants de tapas et health bar norvégien, pâtisserie gourmande et encore le concept store Moss. À Los Angeles, Miami ou à Las Vegas, il y a recréé l'atmosphère[45]. Il en profite pour adouber le jeune artiste Tarek Benaoum qui appose sa patte originale dans les établissements de Miami en 2016 et de Las Vegas l’année d’après.

En 2005, Philippe Starck reçoit le prix du meilleur hôtel de l'année pour l'hôtel Faena de Buenos Aires[46] ouvert l'année précédente et le Condé Nast Traveller le distingue pour son ambiance et son design[47]. Philippe Starck conçoit l'hôtel Fasano à Rio de Janeiro en 2007 avec des matériaux comme le bois, le verre et le marbre. Puis vient l'hôtellerie de luxe ; En 2008, il revisite Le Meurice, et après deux ans de travaux, c'est le Royal Monceau en 2010 après sa rénovation[48],[49].

En 2010, Philippe Starck inaugure la Co(o)rniche, hôtel situé sur le site de la Dune du Pilat. Puis la pension néo-basque des années 1930 la Ha(a)ïtza en 2016[50].

En 2017, Philippe Starck dévoile les intérieurs du S Hotel à Taipei, Taiwan, offrant à la clientèle une expérience couvrant les champs de l’art, de la culture, de l’intelligence et de la créativité[51].

En Philippe Starck et le groupe Evok Hôtel ouvrent un nouvel hôtel situé rue de la Pompe, dans le 16e arrondissement de Paris, Le Brach[52]. « Brach c’est un ancien centre de tri postal des années 70 que nous avons transformé [...]. Ce n’est pas du tout un lieu à la mode, c’est un lieu qui existe parce qu’il a cette ambition unique de nous faire voyager dans le temps, dans la géographie, dans la culture et finalement dans l’humain » déclare Philippe Starck[53],[54]. En décembre de la même année, le 9 Confidentiel est inauguré dans le Marais à Paris[55].

Le , Philippe Starck présente au Forum du Centre Pompidou-Metz le premier projet de la construction dans son entier d'un futur hôtel dans la cité messine[56], la Maison Heler Metz, qu’il a conçue comme une folie futuriste et surréaliste qui mettra en valeur l’histoire architecturale locale[57] avec une ouverture prévue en 2020[58].

La Réserve Eden au Lac (Zurich) ouvre ses portes en 2021 après une rénovation entière par Philippe Starck avec Michel Reybier, 110 ans après la construction de hôtel de luxe mythique au bord du lac[59].

Restaurants

Outre le Coste, Philippe Starck a renouvelé ou créé les décors de plusieurs restaurants, ainsi le Manin (1985) à Tokyo, le Theatron à Mexico au Mexique, ouvert en 1985[60], le Teatriz à Madrid[61].

À Paris, les restaurants Bon (2000) et Bon II (2002) dédiés au bio et au sain[62], Le Kong (2003) avec son ambiance très moderne[63], Le Paradis du fruit (2009), le Mori Venice Bar (2010) ou l'excentrique Miss Ko près des Champs-Élysées (2013)[64]. En 2012, le restaurant Ma Cocotte ouvre ses portes aux Puces de Saint-Ouen, sa décoration extérieure et intérieure entièrement imaginée par Starck[65]. Il est suivi pendant l'été 2019, d'un deuxième restaurant Ma Cocotte au cœur du Westfield Forum des Halles[66].

Le restaurant A'Trego au Cap d'Ail ouvert en 2011, un restaurant de trois étages, qui s’étend sur une surface de 1 000 m2, conçu comme une (grande) cabane de pêcheur[67]. Aux États-Unis l’arrivée du Katsuya à Los Angeles en 2006, le premier d’une série de restaurants japonais dans la ville, suivi en 2013 par des restaurants Katsuya by Starck au Kuwait et à Dubai et en 2017 aux Bahamas, au Qatar et à Bahrain[68].

Philippe Starck est aussi actionnaire et directeur artistique des huiles d'olive espagnoles LA Organic[69], huiles d'olive primées, notamment du prix Flos Olei 2016, Best 20 Olive Oils in the World, LA Organic ORO Intense (2016)[70].

Mama.

En 2008, associé à Serge Trigano, il applique à Paris son idée de démocratisation en concevant le Mama Shelter[71]. Les ouvertures se succèdent en 2012 puis 2013, à Marseille[72], Istanbul, Lyon et Bordeaux[73]. L'année suivante, lors de l'arrivée d'Accor au sein de Mama Shelter, il cède ses parts ; Thierry Gaugain son ancien bras-droit lui succède.

Philippe Starck accompagne les frères Massimiliano et Raffaele Alajmo en réalisant le Caffè Stern (2014) à Paris, le restaurant Amo (2016) à Venise et en dirigeant la rénovation du restaurant historique vénitien Quadri (2018). La collaboration continue avec l'ouverture du restaurant Amor en où les frères Alajmo et Philippe Starck réinventent la restauration rapide haut de gamme à Milan[74]. En , trente-cinq ans après sa première collaboration avec Jean-Louis Costes, le restaurant et bar L'Avenue at Saks ouvre ses portes à New York, sur deux étages, Le Salon, salle de restaurant façon coffret à bijoux en ivoire et Le Chalet, un bar plus intimiste et chaleureux[75]. Le Lieu est à la hauteur de la réputation du designer en matière d'atmosphère[76].

À l'invitation de Michel Reybier, Philippe Starck imagine le restaurant et plage privé La Réserve à la Plage à Saint-Tropez[77]. Ouvert en , le projet de Starck préserve la beauté sauvage de la plage de Pampelonne[78] et retrouve l’esprit originel de Saint-Tropez[79]. Le même mois, l'hôtel Lily of the Valley ouvre à la Croix-Valmer ; un 5-étoiles contemporain et dédié au bien-être sur la presqu’île de Saint-Tropez, intégré dans une nature luxuriante et surplombant la Méditerranée[80]. Son architecture, entièrement imaginée par Philippe Starck est inspirée à la fois des villas californiennes et des Jardins suspendus de Babylone[81].

Nautisme et sports

Passionné par la mer et les bateaux[82], Starck a inauguré en le Port Adriano, port dont il a conçu l'esthétique extérieure et l'organisation intérieure, situé près du village d'El Toro, sur la côte sud de l’île de Majorque[83],[84],[85]. Il a également désigné le Motor Yacht A en 2008, le bateau Venus de Steve Jobs qui a été mis à l'eau en [86],[87] et le plus grand voilier au monde, le Sailing Yacht A (yacht à voile)[88]. Ce yacht mesure 142,81 mètres de long, près de 25 mètres de large, pour 12,700 tonnes[89].

La société nationale de sauvetage en mer fait appel à Philippe Starck en 2016 pour imaginer le design d'un dispositif d’alerte portable, il crée alors gracieusement le design de DIAL - un dispositif individuel d’alerte et de localisation[90], lancé lors du salon nautique à Paris en [91]. En 2021, il dessine gracieusement la nouvelle livrée des navires de sauvetage de la SNSM, destinée à rendre plus visibles les canots en intervention[92].

Imaginée par Sébastien Chabal et dessinée par Philippe Starck est inaugurée en 2016 la première station Sport Lib' . Il s’agit d’un équipement collectif en plein air, accessible à tous, destiné à la pratique sportive, basé sur des exercices exécutés avec le poids du corps. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du « Plan héritage 2024 » lié à l’attribution à Paris de l’organisation des Jeux Olympiques et a pour ambition de mettre les Français en mouvement sur l’ensemble du territoire en les encourageant à faire du sport[93].

Lieux de loisirs et de culture

Alhondiga, Bilbao, 2010.

En 2010 à Bilbao, Philippe Starck a reconverti La Alhóndiga , ancien entrepôt à vin conçu par Ricardo Bastida, en 1909 en Alhondiga Bilbao, une construction ouverte, innovative et durable[94],[95],[96].

Initiée en 2011 et dévoilée en 2014, l'Ideas Box sur laquelle Starck travaille avec Bibliothèques sans frontières est une médiathèque en kit qui permet de faciliter l’accès à la culture, l’éducation et l’information aux personnes les plus isolées, des camps de réfugiés aux quartiers populaires. Déployable en 18 minutes, cette boîte fournit internet, livres et films n'importe où sur Terre[97].

Le Nuage Montpellier.

Le Nuage inauguré en 2014 à Montpellier, s’est imposé comme un lieu poétique, un village vertical autour d’activités culturelles, sportives et de détente. Enveloppé d’une membrane transparente en polymère dite ETFE, il est présenté comme le premier bâtiment privé gonflable réalisé en Europe[98].

Champagne et bière

En 2014, Philippe Starck et la Maison Louis Roederer ont lancé le Champagne Brut Nature 2006, premier champagne non dosé de l’histoire de la Maison[99]. Starck a dessiné l'étiquette et le coffret mais il a aussi participé à la confection du champagne, condition sine qua non pour sa participation au projet[100]. Le créateur a apporté ses idées sur une vision moderne, contemporaine d’un champagne[101]. La collaboration continue avec en 2016 le lancement du second millésime, le Champagne Brut Nature 2009[99], puis en 2019 avec les Champagnes Brut Nature 2012 blanc et rosé[102].

En 2015, Philippe Starck travaille avec Sébastien Blaquière, fondateur de la Brasserie d’Olt sur la création de la Starck Beer, une bière à la composition certifiée Agriculture biologique, lancé en 2017[103].

Électroménager et arts de la table

Présentée en avant-première lors de l'édition 2015 de l'IFA, Starck dévoile la collection Gorenje by Starck, une collection d'électroménager rassemblant des fours, réfrigérateurs et tables de cuisson design[104].

En 2015, Philippe Starck initie une collaboration avec Degrenne, les spécialistes français des arts de la table afin de réinventer l'économe. En 2017 paraît L'Économe by Starck; une collection d'outils de cuisine et de table. En 2019 la collaboration s'enrichit avec la vaisselle modulable Les Acolytes et la collection de verres L'imperturbable.[105]

Parfums

En 2010, Philippe Starck entame une collaboration avec Nina Ricci pour la création du nouveau flacon de L'Air du temps.

En 2016, Philippe Starck présente Starck Paris, une première collection de parfums réalisés en collaboration avec de grands maîtres parfumeurs : Annick Ménardo, Daphné Bugey et Dominique Ropion[106]. En 2018, Starck Paris a présenté deux nouveautés : Peau de Nuit Infini et Peau de Lumière Magique[107].

En 2020, il collabore une nouvelle fois avec Dominique Ropion. Ensemble ils créent Peau d'Amour, une ode à l'amour, à la nature féminine et au pouvoir de l'abstraction[108].

Innovation et technologie

En 1996, Philippe Starck lance Starck Eyes, une marque de lunettes en collaboration avec Alain Mikli. Rachetée en 2013 par Luxottica, les lunettes Starck Eyes sont des lunettes « bioniques » dont la technologie biomécanique brevetée est directement inspirée du corps[109]. En 2019, Starck Eyes devient Starck Biotech Paris et révolutionne le design en faisant du bionisme son élément central[110].

Philippe Starck a imaginé pour Xiaomi un smartphone sans bordure : le Xiaomi Mi Mix[4], annoncé le suivi en 2017 d'une seconde version de ce téléphone : le Mi Mix 2[111].

À la demande d'Axiom Space, société d'exploration spatiale privée, Philippe Starck crée l'intérieur du module d'habitation de la station spatiale destiné à des particuliers pour se rendre à destination de la Station spatiale internationale (SSI) à partir de 2020. Le designer a été appelé par Axiom à concevoir de véritables habitations dans les modules, confortables et luxueuses, mais surtout étudiées pour la vie en apesanteur, de larges fenêtres aux bords arrondis ont été ménagées afin de laisser le regard parcourir l’infini étoilé ou la planète bleue. Quant aux parois intérieures de ces cabines, elles sont recouvertes de daim et constellées de LEDs qui assurent un éclairage optimal au fil de la journée. Philippe Starck a également prévu d’habiller de tissu doré les poignées qui permettent d’atteindre n’importe quelle fenêtre en apesanteur à l’intérieur de la cabine[112].

Au printemps 2019, Philippe Starck lance une chaise dessinée à l'aide de l'intelligence artificielle, la « A.I.chair ». Pour la concevoir, il a collaboré avec la société Autodesk, éditrice de logiciels de conception assistée par ordinateur[113].

En 2019, Philippe Starck imagine le design d'une bague de paiement connectée développée par la start-up Corse Icare technologies[114], Aeklys by Starck. Une bague de paiement sans contact sécurisée et « made in France »[115].

Discours écologiste et politique

Volteis, véhicule électrique, 2012.

En , il déclare au magazine économique Challenges : « Quand j'ai créé mon agence il y a trente-deux ans, j'ai fait adopter une charte éthique en m'interdisant certains secteurs comme les armes, l'alcool, le tabac, le pétrole et la religion. C'est extrêmement coûteux, car ces gens ont beaucoup d'argent et donneraient tout pour prendre votre intégrité[36]. »

En , Starck publie son premier livre d'entretiens, intitulé Impression d'ailleurs, réalisé avec Gilles Vanderpooten, dans lequel il livre son regard sur les enjeux du monde qui vient (écologie, solidarité, jeunesse, science) [116]. Ces propos sont l'illustration d'un autre ouvrage, seul essai critique publié à ce jour sur Philippe Starck par l'universitaire Christine Bauer : Le cas Philippe Starck ou de la construction de la notoriété [117].

Parallèlement à ce positionnement parfois qualifié de politique, il mène des entreprises médiatiques telle la Gun Lamp (Flos, 2003), une lampe d’architecte géante, la Superarchimoon (Flos, 2000), haute de 214 centimètres, les luminaires Haaa!!! Et Hooo!!! Imaginés avec l’artiste Jenny Holzer (Flos/Baccarat, 2007) ou de monumentaux lustres de la collection Darkside, dont Zenith (Baccarat, 2011).

Il emploie fréquemment le ton de l'humour pour nommer ses créations (fauteuil « Ploof », tabouret « Dadada », chaise « Boom ») « Le plus bel exemple quotidien de la relativité, le plus beau symptôme de l'intelligence humaine, c'est l'humour. [...] Un design sans humour n'est pas humain. Le mot « beau » ne veut rien dire. Seule la cohérence compte. Un objet, design ou pas, est avant tout un objet qui réunit tous les paramètres de l'intelligence humaine, qui réconcilie les contraires. Le manque d'humour est la définition de la vulgarité »[6].

Philippe Starck a créé le catalogue Good Goods (170 produits écologiques) en 1998 avec La Redoute[36],[118], ainsi que sa propre compagnie d'aliments biologiques OAO[119]. Il lance le concept d'« écologie démocratique »[120] en proposant des éoliennes personnelles et en annonçant des bateaux solaires ou des véhicules à hydrogène. Quelques dernières œuvres à caractères écologiques sont la V+ Volteis, voiture électrique (2010) ou encore le vélo Pibal, commandé par la ville de Bordeaux (2010), la corbeille à papier écologique Elise (2010)[121], les chaises Zartan de Magis (2009) - première chaise rotomoulée entièrement recyclée[122] et Broom de Emeco (2012) ou encore Speetbox by Starck, qui vise à rendre l’écologie et la technologie accessibles à tous, en offrant la possibilité d’une solution de chauffage économique, performante et adaptée[123].

En 2014, Philippe Starck et Riko, fabricant de constructions en bois, lancent une collection de maisons préfabriquées technologiques et accessibles, P.A.T.H. Habitat à énergie positive, la maison P.A.T.H est construite selon des méthodes de préfabrication industrielles et propose des solutions technologiques de pointe qui permettent de réduire considérablement les dépenses d’énergie de leurs propriétaires[124].

Après trois ans de développement, à l’automne 2015, Philippe Starck dévoile sa première collection avec la marque brésilienne Ipanema. Les sandales Ipanema with Starck, au design minimal et organique, sont produites dans des usines éco-responsables au Brésil. Pour le dernier lancement de la collection en , les sandales sont maintenant fabriquées à partir de matériaux 100% recyclables[125].

En 2016, avec les premières chaises de la collection Generic pour Kartell, Starck présente les lignes Generic: les Generic.A pour administration et Generic.C pour café, suivies par la table Generic B pour Bistro, la chaise Generic CW pour « catwalk » et Generic for Venice, un hommage au Harry’s Bar de Venise et à son gérant Arrigo Cipriani[126]. Elles sont pour Starck « une démarche intéressante intellectuellement, mais qui l’est également en terme d’économie et d'écologie car c’est avant tout un travail sur l’intelligence de la matière, sur l’intelligence de la structure »[127]. En 2019, visant à dépasser le choix évident du cuir pour le mobilier, Philippe Starck a imaginé pour Cassina une gamme en cuir de pomme[128]. La même année il crée Smart Wood pour Kartell, une collection de sièges conçus avec un minimum de matière grâce à une technique de moulage de résidus de bois[129].

Aujourd'hui devenu l'un des designers français contemporains les plus connus dans le monde[130] de nombreuses sociétés font appel à Philippe Starck que ce soit dans l'alimentaire, la technologie, les transports, l'ameublement, l'aéronautique…

Ses créations sont exposées dans les collections de musées européens et américains, entre autres au musée national d'art moderne[131] (grâce à plusieurs dons, notamment de ses prototypes), au musée des arts décoratifs de Paris[132], au MoMA[133], au Brooklyn Museum de New York[134], au Vitra Design Museum de Bâle[135] au Victoria and Albert Museum et au Design Museum de Londres[136],[137]. Plus de 660 de ses œuvres figurent dans les collections publiques françaises en 2011[138].

Il a été le premier Français invité à participer aux conférences TED (Technology, Entertainement & Design)[139].

Vie privée

Marié à quatre reprises, il est depuis marié avec Jasmine Abdellatif (ancienne attachée de presse de son entreprise)[87].

Sa fille aînée Ara, peintre et musicienne, a collaboré à certains chantiers de son père comme la décoration du palace parisien, l'hôtel Meurice, dont elle a dessiné la toile du plafond du restaurant Le Dali ou plus récemment le vitrail de l'entrée de L'Avenue at Saks, ouvert en [140].

Il possède une dizaine de maisons, notamment à Paris, Venise, au Cap-Ferret[87] ou encore à Cascais.

Il déclare être autiste lors d'une interview accordée au Huffington Post en 2013[141].

Récompenses et distinctions

Filmographie

  • Will.i.Am 2 Starck, documentaire réalisé par Alex Fighter, diffusé sur NRJ 12 le [142].
  • Futur par Starck, documentaire réalisé par Gaël Leiblang, diffusé sur Arte le [143],[144].

Controverse

En novembre 2017, le nom de Philippe Starck est cité dans l'affaire des Paradise Papers. Le Consortium International des Journalistes d'Investigation révèle qu'il a co-dirigé une société créée en 1999, Cosmic Carrot, basée aux îles Caïmans, pour construire des hôtels de luxe en Argentine (l'hôtel El Porteno de Buenos Aires) et au Brésil (l'hôtel Fasano de Rio de Janeiro)[145]. Son avocat expliquera cependant que la participation de Philippe Starck dans la société Cosmic Carrot n'avait aucune motivation fiscale puisqu'elle avait été réalisée, à la demande des partenaires internationaux de la société, directement par la société française de Philippe Starck, qu'elle avait donc toujours été officiellement connue du fisc français et que tous les revenus en résultant pour le designer et sa société avaient été totalement imposés en France au taux français[145].

Annexes

Voir aussi

Bibliographie

  • Christine Colin et Philippe Starck, Starck, Ed. Mardaga, , 348 p. (ISBN 978-2-87009-332-0, lire en ligne).
  • Olivier Boissière et Philippe Starck, Starck®, Ed. Taschen, (ISBN 978-3-8228-9752-2).
  • Franco Bertoni et Philippe Starck, Philippe Starck : l'architecture, Mardaga, , 223 p. (ISBN 978-2-87009-587-4, présentation en ligne).
  • (en) Otto Riewoldt, New Hotel Design, Laurence King Publishing, , 239 p. (ISBN 978-1-85669-479-7, lire en ligne), p. 18, 28 et 44.
  • Ed Mae Cooper, Pierre Doze et Elisabeth Laville, Starck, Ed. Taschen, (ISBN 978-3-8228-3858-7).
  • Judith Carmel-Arthur, Philippe Starck, Ed. Carlton Books Ltd, , 79 p. (ISBN 978-1-85868-738-4).
  • (en) Faye Sweet, Philippe Starck : Provoking Creativity, Thames & Hudson, (présentation en ligne).
  • Christine Bauer, Le Cas Philippe Starck ou de la construction de la notoriété, Ed. L'Harmattan, , 255 p. (ISBN 2-7475-0468-9, présentation en ligne).
  • Philippe Starck, Starck explications, Éditions du Centre Pompidou, , 299 p. (ISBN 978-2-84426-210-3).
  • collectif, Écrits sur Starck, Éditions du Centre Pompidou, (ISBN 2-84426-208-2).
  • Michel Onfray, « Anatomie de Quelques Sortilèges », dans Michel Onfray, La lueur des orages désirés, Grasset, (ISBN 9782246780328, lire en ligne).
  • (en) Simone Philippi et Philippe Starck, Starck, Hong Kong/Köln/Paris etc., Ed. Taschen, , 350 p. (ISBN 978-3-8365-2108-6, présentation en ligne).
  • Philippe Starck, Minimum Design, 24 Ore Cultura, , 119 p. (ISBN 978-88-6648-030-3).
  • Gilles Vanderpooten et Philippe Starck, Impression d’ailleurs, Éditions de l'Aube, , 234 p. (ISBN 978-2-8159-0517-6, présentation en ligne).

Notes et références

  1. « État civil : Starck Philippe, né le 18 janvier 1949, fils d'André Starck, constructeur aéronautique. Études : École Camondo à Paris. Profession : designer, patron de l'agence Ubik. Distinctions : Award pour le Parmount Hotel à New York (1992), Oscar du design pour le bateau Beneteau (1990) ; Platinium Circle Award (Chicago 1987), Créateur de l'année (1985) » — « Le who's who de la star du design », in Management no 24, p. 122, février 1997.
  2. Article de Roger-Henri Guerrand, Starck Philippe (1949-), sur Encyclopædia Universalis (consulter en ligne).
  3. Henri Malvaux (1908-1994) sur mahuzier.com.
  4. Pascal Grandmaison, « Philippe Starck dépasse les bords », Le Figaro Magazine, nos 22480 et 22481, semaine du 18 novembre 2016, p. 20-21 (lire en ligne).
  5. (en)John Zukowsky, Biography, Philippe Starck sur Encyclopædia Britannica online.
  6. « Un design pour l'amour - Propos recueillis par Véronique Cauhapé », Le Monde, (lire en ligne).
  7. Officiel Galeries&Musées, Avant-Garde Gallery, Philippe Starck.
  8. « On peut donc bel et bien parler d'un projet utopique chez Starck » — Benoît Heilbrunn, Écrits sur Starck, Centre Pompidou, 2003 (ISBN 2-84426-208-2).
  9. Corinne Scemama, « Ma cabane au catalogue », L’Express, (lire en ligne).
  10. (en) Linda Hales, « Philippe Starck Takes Aim at the Mass Market With Target », Sfgate, (lire en ligne).
  11. « Je suis contre l'objet beau. Je préfère l'objet bon. [...] Je ne m'arrêterai que lorsque mes chaises seront à 50 balles, comme n'importe quelle chaise en plastique ! »Philippe Starck : « Il faut en finir avec le design » - Dominique Simonnet, L'Express, 22 octobre 1998.
  12. « Kartell : chaise La Marie, chaise Louis Ghost... », sur Cotemaison.fr, (consulté le ).
  13. C. Chahi Bechkri, « La chaise Louis Ghost, le triomphe de la transparence », sur www.maisonapart.com, le 17 octobre 2012 (consulté le ).
  14. (en) Museum of Modern Art (New York, N.Y.), Paola Antonelli et Matilda McQuaid, Objects of Design from The Museum of Modern Art, Museum of Modern Art, , 288 p. (ISBN 978-0-87070-696-7, lire en ligne), p. 146.
  15. « 30 chaises de créateur - Elle Décoration », sur elle.fr (consulté le ).
  16. « Philippe Starck conçoit pour Driade la chaise Pip-e », sur ladepeche.fr.
  17. (en)Museum of Design in Plastics, Philippe Starck toothbrush and holder.
  18. planet-sansfil.
  19. Laurent Marcaillou, « Usines d’architectes : et Starck recréa Laguiole », Les Echos, (lire en ligne).
  20. La carte Navigo dessinée par Starck - Le Figaro/AFP, 24 janvier 2012.
  21. Jean-François Casanova, « Il y a peu de chance de retrouver en vente la torche albertvilloise », sur ledauphine.com, .
  22. « Philippe Starck rend possible une éducation des masses, il diffuse auprès du plus grand nombre des formes qui éduquent l’œil [...] De l'infime à l'immense, Starck balise des chemins qui réconcilient esthétique, éthique et politique » — Michel Onfray, Écrits sur Starck, Centre Pompidou, 2003 (ISBN 2-84426-208-2).
  23. Produits du designer Philippe Starck, architonic.com.
  24. Michel Crépu et Denis Lenglart « La République des architectes», Esprit, no 109, , p.72-75 (JSTOR:24271613).
  25. Françoise Guichon (dir.), Frédéric Migayrou (dir.), Xavier de Jarcy et al., 100 chefs-d’œuvre du design : dans les collections du Centre Pompidou, Paris, Centre Pompidou, , 120 p. (ISBN 978-2-84426-474-9), « Philippe Starck - 1984 », p. 97
  26. Starck système - Gilles de Bure, Libération, 22 janvier 2010.
  27. Franco Bertoni, Philippe Starck : l'architecture, Mardaga, (ISBN 2-87009-587-2 et 978-2-87009-587-4, OCLC 468289768, lire en ligne)
  28. Philippe Starck, Starck, Universe, (ISBN 0-7893-0227-6 et 978-0-7893-0227-4, OCLC 40125039, lire en ligne)
  29. As, descriptif technique, leçon inaugurale du Régent Philippe Starck, publiée dans la revue Spéculations n°1, (Viridis Candela, 8 septembre 2021, (ISSN 2804-8008).
  30. (en)Kikukawa, Unhex Nani Nani and Dual Curving, 17 décembre 2019.
  31. Nani Nani, in Philippe Starck: l'architecture, p. 118 à 127.
  32. Asahi La Flamme, in Philippe Starck: l'architecture, p. 106.
  33. Penn Library, Fine Arts Library Image Collection.
  34. [PDF] Siv Archives nationales.
  35. Emporis.com, Buildings, Philippe Starck Paviljoen.
  36. Rencontre avec Philippe Starck, l'homme-marque - Challenges, 26 août 2011.
  37. « La tour contrôle toujours », sur sudouest.fr (consulté le ).
  38. Royalton, in Philippe Starck: l'architecture, p. 99.
  39. Otto Riewoldt,Hudson Hotel, p. 44.
  40. Otto Riewoldt, St Martin's Lane, p. 28.
  41. Otto Riewoldt, Sanderson Hotel, p. 18.
  42. « Archives des Philippe Starck », sur Lumières d'Alsace (consulté le ).
  43. (en) Partners - SLS Hotels.
  44. (en) SLS Beverly Hills - SLS Hotels.
  45. Catherine Avignon, « Abonnement à L'Hôtellerie Restauration », sur www.lhotellerie-restauration.fr, (consulté le ).
  46. Best new Hotel Wallpaper design award, Faena (2005) - Prix et décorations, p. 2 [PDF].
  47. (en) The Gold List 2011, Faena Hotel + Universe, Buenos Aires Condé Nast Traveller.
  48. Elvira Masson, « Le Royal Monceau réinventé par Starck », L'Express, (lire en ligne).
  49. Plongée dans le « Starck system » - Les Échos, 15 octobre 2010.
  50. « Ha(a)ïtza : (re)naissance d'un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer », sur lepoint.fr.
  51. « Taipei - S Hôtel comme Starck - Design & Style Philippe Starck », sur Food & Sens, (consulté le ).
  52. « Octobre : boutique, hôtel, rendez-vous... 12 nouveautés déco à ne pas manquer - Elle Décoration », sur elle.fr (consulté le ).
  53. Jade Simon, « Brach, le nouvel hôtel parisien raconté par son décorateur Philippe Starck », sur vogue.fr, .
  54. Alexandra Pizzuto, « Philippe Starck, l’enfant terrible du design », sur marieclaire.fr (consulté le ).
  55. la rédaction, « 8 hôtels signés par des grands décorateurs », sur AD Magazine, (consulté le ).
  56. « Le projet fou de Starck à Metz », sur Espace Trévisse (consulté le ).
  57. Jean-Christophe Camuset, « Maison Heler : la dernière folie de Starck atterrit à Metz », IDEAT, (lire en ligne, consulté le ).
  58. « Maison Heler Metz : l'hôtel Starck sort de terre dans le quartier de l'Amphithéâtre » [vidéo], sur republicain-lorrain.fr.
  59. Olivier Reneau, « Hôtel La Réserve Eden au Lac, à Zurich l’avis d’expert du Figaro », Le Figaro, (lire en ligne).
  60. Alex Beau grand et viril, « Philippe Starck », sur Save my brain, (consulté le ).
  61. Arquitectura de Madrid.
  62. « Gault&Millau - Bon », sur gaultmillau.com (consulté le ).
  63. « Kong, une adresse parisienne incontournable », sur Journal du Luxe.fr (consulté le ).
  64. Sophie De Santis, « Miss Kô, plein les yeux », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  65. François-Régis Gaudry, « On a testé Ma Cocotte, nouveau restaurant de Philippe Starck aux puces de Saint-Ouen », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  66. « Ma Cocotte Forum des Halles - Paris », sur www.forumdeshalles.com (consulté le ).
  67. « A’trego : le nouveau restaurant designé par Philippe Starck près de Monaco », sur marieclaire.fr.
  68. (en) sbe, « Katsuya Continues Global Expansion With Opening Of Two More Locations In Middle East », sur www.prnewswire.com (consulté le ).
  69. « À propos », sur LA Organic (consulté le ).
  70. (en-US) « LA Oro Intense has been chosen as on of the "Best 20 Olive Oils in the world" at Flos Olei », sur LA Organic (consulté le ).
  71. Anne-Laure Le Gall, Premier hôtel starck à Paris. Enfin le design pour tous ? Paris Match, 9 septembre 2008.
  72. Anne-Laure Le Gall, « Au Mama Shelter, Starck invente le beau pour tous », sur parismatch.com (consulté le ).
  73. « Philippe Starck : «Mama Shelter c'est la liberté» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  74. « Alajmo.it », sur Alajmo.it (consulté le ).
  75. François-Régis Gaudry, « Le tour du monde gastronomique en cinq assiettes », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  76. Avery Felman, « Le Restaurant L'Avenue ouvre ses portes à New York », sur www.lofficiel.com, .
  77. Baptiste Piégay, « Philippe Starck : "La Réserve à la Plage est simplement la cristallisation d’un rêve" », sur www.lofficiel.fr, .
  78. Fanny Guénon des Mesnards, « Et si Saint-Tropez (re)devenait cool ? », sur AD Magazine, (consulté le ).
  79. Véronique Lorelle, « La Réserve à la Plage », sur Pure saint-tropez, (consulté le ).
  80. « À l’intérieur de Lily of the Valley, nouvel hôtel signé Philippe Starck sur la Côte d’Azur », sur Yonder (consulté le ).
  81. Rémi Bourbonneux, « Starck signe Lily of the Valley, nouveau 5 étoiles de Saint-Tropez », IDEAT, (lire en ligne, consulté le ).
  82. (en)5 of the best Philippe Starck-designed Yachts boatsinternational.com
  83. (en)Port Adriano.
  84. (en)Wallpaper.com.
  85. (en)Archilovers.
  86. Découvrez "Venus", le bateau de Starck pour Steve Jobs - L'Expansion, 29 octobre 2012.
  87. Sylvie Santini, « La déesse et les génies », Vanity Fair, no 15, , p. 182-191 (lire en ligne).
  88. « Un milliardaire russe achète le plus grand voilier du monde : le sailing yacht A - Actualités Nautisme », sur Figaro Nautisme (consulté le ).
  89. « VIDÉOS. Ce que vous ne savez peut-être pas (encore) sur le Sailing Yacht A au mouillage au Cap d'Antibes », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  90. Aurore Toulon, « Expo design à Quimperlé. Philippe Starck a créé un dispositif d’alerte portable pour la SNSM », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  91. « Les Sauveteurs en Mer présentent DIAL : Dispositif Individuel d'Alerte et de Localisation », sur NauticNews, (consulté le ).
  92. Philippe Stark, designer d'une identité visuelle pour la nouvelle flotte SNSM. Magazine Sauvetage 2021 n°158, pp. 6-7.
  93. « Sébastien Chabal sera à Sathonay-Village le jeudi 27 juin », sur leprogres.fr.
  94. Bilbao Turismo.
  95. (es) Anatxu Zabalbeascoa, « Con Philippe Starck en La Alondiga de Bilbao », El Pais, (lire en ligne).
  96. Frédéric Edelman, « Jeux de boîtes en lévitation pour l’Alhóndiga de Bilbao. L'ancien cellier a été reconverti en centre culturel et de loisirs dans un bâtiment dû à Philippe Starck », Le Monde, (lire en ligne).
  97. Maëlys Vésir, « Déployable en 18 minutes, cette boîte fournit internet, livres et films n'importe où sur Terre », sur We Demain, une revue pour changer d'époque (consulté le ).
  98. « Visite à Montpellier, dans le nuage de Starck », sur Entrez dans la tendance le blog de Guillaume Crouzet - Lexpress Styles, (consulté le ).
  99. Pascal Iakovou, « La Maison Louis Roederer et Philippe Starck à nouveau réunis autour du Brut Nature 2009 », sur Luxsure, (consulté le ).
  100. Jacques Dupont, « Roederer, une cuvée très design », sur lepoint.fr, .
  101. « Philippe Starck : "Je suis fou de champagne non-dosé" », sur La Revue du vin de France (consulté le ).
  102. Sylvain Ouchikh, « Champagnes millésimés : le meilleur de The Good Life ! - Millésime », sur The Good Life, (consulté le ).
  103. « Philippe Starck lance sa bière artisanale », sur www.ladepeche.fr.
  104. Laetitia Pinon, « Gorenje x Philippe Starck : nouvelle collection d'électroménagers », sur M6 Deco.fr, (consulté le ).
  105. Olivier Waché, « Nouveautés : Starck passe à table chez Degrenne », IDEAT, (lire en ligne, consulté le ).
  106. laurence Haloche, « Starck, parfum à fleur de peau », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  107. Miguel Matos, « Nouveaux Parfums Starck : Peau de Nuit Infinie et Peau de Lumière Magique », sur www.frangrantica.fr, .
  108. (en) « Starck Peau d'Amour ~ New Fragrances ~ Fragrantica », sur www.fragrantica.com (consulté le ).
  109. Véronique Lorelle, « Dans l’œil de Starck », Le Monde, (lire en ligne).
  110. (en) Rebecca Suhrawardi, « Phillippe Starcks sphere eyewear is more than meets the eye », Forbes, (lire en ligne).
  111. Bastien Lepage, « Xiaomi Mi Mix 2 : pour Philippe Starck, le borderless tue le design des smartphones », Phoneandroid, (lire en ligne, consulté le ).
  112. Jean-Christophe Camuset, « Starck se lance dans la conquête spatiale », IDEAT, (lire en ligne, consulté le ).
  113. (en-US) « The A.I. Chair », sur Gessato, (consulté le ).
  114. « Aeklys by Starck », sur Icare Technologie (consulté le ).
  115. « Aeklys by Starck, une bague dédiée au paiement sans contact », sur Journal du Geek, (consulté le ).
  116. Gilles Vanderpooten, Impression d’ailleurs.
  117. Christine Bauer, Le Cas Philippe Starck ou de la construction de la notoriété.
  118. (en) Nonie Niesewand, « Stripped bare and natural: with his new `non-products', the designer most associated with Eighties high consumerism has turned on to the eco-chic Nineties », The Independant, (lire en ligne).
  119. Starck signe une gamme bio, 15 octobre 1998, LSA-Conso.fr.
  120. L’éolienne façon Phiilippe Starck, Marie Claire Maison, archives 2006-2011.
  121. « Elise by Starck pour trier tous vos papiers de bureau », sur Elise.com.
  122. Sylvain Denat, « Zartan, la chaise naturelle et écologique by Philippe Stark pour Magis • my eco design », sur my eco design, (consulté le ).
  123. « Design et économique, la nouvelle façon de se chauffer avec la Speetbox By Starck », sur Deladeco.fr, (consulté le ).
  124. Maisons P.A.T.H. : le préfabriqué écologique de demain par Philippe Starck sur Maison.com.
  125. Katya Pellegrino, « Luxe : Pour Tout Savoir Sur L'Actualité », sur Forbes France, (consulté le ).
  126. « Milan Design Week / Les définitions de Philippe Starck », sur Intramuros, (consulté le ).
  127. « À propos », sur Starck.fr (consulté le ).
  128. Marie-Sophie N'diaye , « Pour Cassina, Philippe Starck utilise un matériau original conçu à base de pomme », Le Figaro, (lire en ligne).
  129. Marie-Christine Morosi, « Philippe Starck et la technologie du bois moulé », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  130. (en) 10 Questions: Philippe Starck - Elle decor US.
  131. Centre Pompidou.
  132. MAD paris Philippe Starck Le design pour tous, Coffret maison Starck.
  133. MoMa Artist.
  134. Brooklyn museum of art.
  135. Vitra Museum Collection.
  136. (en)Collections vam.ac.uk.
  137. Designmuseum.org.
  138. Design, objets et mobiliers des XXe et XXIe siècles dans les collections publiques françaises.
  139. (en)Ted Speaker Philippe Starck.
  140. « New York hors des sentiers battus : les meilleures d'adresses d'Ara Starck », sur Yonder (consulté le ).
  141. « La vie selon Philippe Starck, mode d'emploi (INTERVIEW) », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  142. Updateproductions.com.
  143. Comment le designer Philippe Starck voit notre futur - Challenges, 5 juin 2013.
  144. Pro.arte.tv, archives.
  145. « "Paradise Papers" : qu’allait faire Philippe Starck aux îles Caïmans ? », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail du design
  • Portail de Paris
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.