Pierre Bourgeois (industrie musicale)

Pierre Bourgeois, né à Paris le , et mort à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne) le [1], est un industriel, producteur musical et producteur de télévision français, connu pour avoir été l'agent et le directeur artistique d'Édith Piaf pendant la Seconde Guerre mondiale, le président des Industries musicales et électriques Pathé-Marconi dans les années 1950, le producteur et le distributeur pour les pays francophones des séries télévisées Au nom de la loi, Amicalement vôtre, Le Saint, Le Prisonnier ou Le Muppet Show dans les années 1960 et 1970. Il est également le créateur des premiers spectacles Son et Lumière conçus en France en 1952, l'un des fondateurs de Télé-Sarre en 1952, première chaîne de télévision privée en Europe, le fondateur du label discographique PBM en 1959 et le cofondateur du premier Festival Django Reinhardt en 1968. Pierre Bourgeois a été vice-président et président du Syndicat national de l'édition phonographique de 1939 à 1959 et membre du tout premier conseil de l'Académie des César en 1975. Surnommé le père du microsillon, il a commercialisé les tous premiers 33 tours et 45 tours du marché français.

Pour les articles homonymes, voir Pierre Bourgeois et Bourgeois.

Pierre Bourgeois
Pierre Bourgeois à son bureau parisien.
Fonctions
Président-directeur général
Groupe Oldham
-
Directeur général
Incorporated Television Company
-
Président-directeur général
Nouvelle agence de diffusion
-
Administrateur de société
Télé-Sarre
-
Président-directeur général
Pathé-Marconi
-
Gilbert Edward Cross (d)
Fondé de pouvoir
Pathé-Marconi
-
Directeur commercial
Le Chant du Monde
-
Directeur artistique
Polydor Records
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Samois-sur-Seine (d) ()
Nom de naissance
Pierre Henri Paul Bourgeois
Surnom
Le père du microsillon
Nationalité
Formation
Lycée Lakanal (-)
Institut Frilley (d) (-)
Activités
Père
Mère
Euphrasie Desfosses (d)
Conjoints
Jeanne Brauman (d) (de à )
Juliette Bastide (d) (depuis )
Parentèle
Paul Langevin (oncle par alliance)
Émile Meyerson (oncle par alliance)
Jeanne Desfosses (d) (tante maternelle)
Charles Bourgeois (d) (oncle paternel)
Edmond Bourgeois (d) (oncle paternel)
Pierre Bourgeois (d) (grand-père)
Jacques Jourquin (gendre)
Emmanuel Jourquin-Bourgeois (d) (petit-fils)
Autres informations
Membre de
Taille
1,84 m
Yeux
Bleus (d)
Personnes liées
Influencé par
Émile Pathé (d), Frank Jay Gould, Paul Langevin
Distinctions
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie

Carrière

Figure de l'industrie musicale française, Pierre Bourgeois a consacré sa carrière à la musique, à l’industrie du disque et à la télévision. Il a eu, dans le cadre de ses fonctions, de nombreux mandats syndicaux représentatifs des industries phonographiques et télévisuelles.

Premières années (1924-1934)

Il entre à 20 ans à l'agence Publicité Vox, au service promotion des ventes des marques Martini-Rossi et chocolat Rozan (1924-1927)[2]. L'année suivante, il rejoint l'agence de notation financière Interpresse, filiale de la banque Hanau, en tant qu'employé de banque. Il quitte Interpresse à la suite du krach de la Gazette du Franc (1928)[3],[4],[5]. Le milliardaire américain Frank Jay Gould, propriétaire de Rozan qui l'avait repéré à la Publicité Vox, l'embauche en tant que chef de publicité chargé de la marque au sein de son groupe (1928-1930). Pour ce dernier, il a l’idée de faire fabriquer les menus d’inauguration du Palais de la Méditerranée à Nice en 1929, sur des flexi discs en couleur pressés par la société Discolor[6]. Ainsi, sa passion pour le disque se révèle au travers de cette création originale. Quittant la publicité, il achète des parts et prend la direction commerciale des établissements Legard & Taupin, fabricant de disques 78 tours (1930-1934)[7].

Polydor - Le Chant du Monde (1934-1946)

En 1934, Pierre Bourgeois devient représentant du label Polydor au département des « clients à façon » puis directeur artistique à tout juste 30 ans.

Il est également l'imprésario d’Édith Piaf à la suite de Raymond Asso (1939-1945)[8] et son directeur artistique chez Polydor (1941), succédant à ce poste à Georges Meyerstein-Maigret[9], futur grand patron du label Philips. Chez Polydor, il est notamment le manager de Paul Meurisse, alors chanteur, et gère les tournées de l'artiste dans les cabarets parisiens[8]. Il quitte la maison de disques en [10],[11].

Il assure pendant la Seconde Guerre mondiale les fonctions de directeur artistique dans la production de spectacles, d'abord à l’agence théâtrale Détaille, pour laquelle il organise les tours de chants de nombreuses vedettes au Gaumont-Palace ou à l'ABC (1941-1942), puis à l'agence Hervieu, spécialisée dans le placement d'artistes dans les cinémas et cabarets (1942-1944)[12]. Il prend à cette période des participations dans le cabaret La Boite à Sardines au 4 rue Balzac à Paris 8e (1941-1942), où se produiront de nombreux artistes dont Paul Meurisse ou André Claveau qui y fera ses débuts. L'établissement deviendra Chez Eux en 1942 puis Chez Suzy Solidor en 1954[13].

La paix revenue, il prend brièvement en mains la direction commerciale et technique de la maison d'édition musicale Le Chant du Monde (1945-1946)[14].

Pathé-Marconi (1946-1959)

Le , Pierre Bourgeois est nommé directeur commercial fondé de pouvoir des Industries Musicales et Électriques Pathé-Marconi[15], filiale française associée fondée en 1936 de la major britannique EMI.

La société fabrique du matériel radio, des tourne-disques, téléviseurs et édite les principaux labels La Voix de son Maître, Columbia, Pathé, Parlophone, Odéon, Swing, Lutin, dont les disques sont pressés à l'usine du 2 rue Émile Pathé à Chatou. Le siège social de l'entreprise est alors au Palais de la Radio et du Disque, 30 boulevard des Italiens à Paris 9e.

Dès son arrivée chez Pathé-Marconi, il convainc Édith Piaf de quitter Polydor et la signe en chez Columbia, label du groupe qu'elle ne quittera pas jusqu'à sa mort, dix-sept ans plus tard[16].

Il devient président-directeur général de Pathé-Marconi le à l'âge de 44 ans, en remplacement de René Maget qui part en Argentine diriger les disques Odéon pour l'Amérique du Sud, label d'EMI et division de Parlophone distribué en Europe occidentale par Pathé-Marconi[17],[18].

En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sur le portefeuille d'Yvon Delbos, ministre de l'Éducation nationale et tutélaire de la direction générale des Arts et Lettres[19]. Il passe commande du Superbus Pathé-Marconi afin de promouvoir la société. Le gigantesque car podium de marque Panhard deviendra célèbre en accompagnant plusieurs années la caravane publicitaire du Tour de France.

Pierre Bourgeois développe dès sa prise de fonction, la recherche, la production, la vente de tous types de supports manufacturés permettant la diffusion du son et de l'image des marques Pathé, La Voix de son Maître et Marconi : émetteurs radio, platines tourne-disques, téléviseurs 819 lignes, pièces détachées, faisant de Pathé-Marconi l'une des premières entreprises européennes de l'industrie musicale[20]. Ainsi, de 13 500 téléviseurs La Voix de son Maître en 1951, la production passe à 400 000 au début de l'année 1956. De même, la fabrication de platines 3 vitesses 78/33/45 tours aux usines de Chatou atteint 500 000 unités en 1955. Pierre Bourgeois est à l'origine de la commercialisation du tout premier 45 tours 2 titres 6 minutes vendu en France en 1951[21],[22].

Pathé-Marconi donne, à son initiative, naissance en 1952 aux spectacles son et lumière qui sonorisent et illuminent les plus beaux monuments du patrimoine français, dont Chambord, Versailles, Vincennes, Chantilly, Blois, Lapalisse, Villandry, Falaise, Sully, Amboise, Avignon, Lisieux, Chazeron, Domrémy, Albi, Angers, Fougères, Kerduel ou encore Biron en 1956[23].

En , à l'occasion d'un déjeuner au Cercle de l'Union interalliée, il remet à son amie Colette l'enregistrement de L'Enfant et les Sortilèges en tant qu'éditeur de l'œuvre, ainsi que symboliquement le diplôme de grand officier de la Légion d'honneur, tandis que l'écrivaine reçoit ses insignes des mains d'André Marie, ministre de l'Éducation nationale et parrain dans l'ordre de Colette[24],[25],[26],[27],[28]. Le à l'hôtel de Rohan, il décerne à Bourvil la médaille de la Ville de Paris, échelon vermeil.

Sous son influence, un décret du assimile le disque au livre, réduisant de 50 % la taxe à la production, faisant passer le prix du microsillon 33 tours de 3 015 francs () à 2 600 francs[29]. Il reçoit la même année le médaillon d'officier de l'ordre du Mérite culturel, concédé par Rainier III, prince de Monaco, pour son implication dans le développement de la chaîne de télévision sarroise Télé-Sarre, entreprise aux capitaux essentiellement monégasques qu'il a contribué à créer[30] ,[31].

Il signe un accord d'exclusivité avec la Comédie-Française pour la diffusion des enregistrements intégraux du théâtre français. Il apporte son soutien financier aux festivals d'Aix-en-Provence, de Prades, aux concours internationaux Marguerite-Long-Jacques-Thibaud et Frédéric-Chopin de Varsovie pour l'édition V de 1955[32],[33], à l'Olympia de Paris, aux Jeunesses musicales de France[34].

Pierre Bourgeois tisse des liens culturels avec les gouvernements russes (en mars) et chinois (en mai) 1956 pour l’échange et la diffusion des catalogues de disques des artistes de ces pays, et fait connaître en France, par exemple, l'Opéra de Pékin, les Chœurs de l’Armée rouge, le Ballet du Bolchoï, Leonid Kogan, Emil Guilels, David Oïstrakh ou Mstislav Rostropovitch, dont la carrière ne débute réellement en Europe de l’Ouest qu’en 1963[35]. Il obtient que soit diffusée une heure par semaine de musique française sur les ondes russes et chinoises. Sur le plan commercial, il vend au Premier ministre chinois Chou En-Lai des émetteurs de radio Marconi. La commande doit être traitée par Londres car ces émetteurs sont, en pleine guerre froide, considérés comme matériels stratégiques[36]. Il est nommé officier de l'ordre Polonia Restituta en octobre 1956, par Józef Cyrankiewicz, chef du gouvernement polonais, pour son soutien matériel au Concours Frédéric-Chopin et pour son amitié envers le peuple polonais[37].

C'est naturellement lui qui est choisi par le président de la République René Coty, pour synchroniser la première visite officielle de la reine Élisabeth II à Paris. Pathé-Marconi sonorise l’opéra Garnier pour le ballet du 1957, ainsi que plusieurs kilomètres des berges de la Seine, pour le passage sur le fleuve de la reine et du prince Philip le 9 au soir[38],[39],[40]. En septembre, il inaugure la nouvelle usine de platines tourne-disques Pathé-Marconi, située dans la zone industrielle de Vongy à Thonon-les-Bains, consécutivement au plan de décentralisation de l'entreprise initié deux ans plus tôt par André Maurice, ministre de l'Industrie et du Commerce[41]. Sur l'initiative de Robert Lange, fondateur des Amis de la République française et ancien collaborateur de Georges Bidault, Jacques Bordeneuve, secrétaire d'État aux Arts et Lettres le distingue officier des Arts et des Lettres au mois de septembre. Il est décoré aux côtés de son ami Paul Belmondo à l'occasion de la toute première promotion de l'ordre[42].

Son action en faveur du disque fait de Pathé-Marconi l'une des premières sociétés de l'industrie musicale en Europe, comptant les labels Angel Records, Capitol, Cetra-Soria, Columbia, Odéon, La Voix de son Maître, Parlophone, Pathé, Pathé-Vox (label qu'il fonde en 1951 afin de promouvoir les disques classiques du label américain Vox), Témoignages, MGM, Swing. Jusqu'à son départ, 1 disque sur 3 vendu en France est un disque Pathé-Marconi. La production de disques à Chatou est établie à 15 millions d'exemplaires chaque année. Le chiffre d'affaires de l'entreprise atteint les 5 milliards de francs en 1957. Pathé-Marconi est alors la seule compagnie française du disque cotée à la bourse de Paris[43].

Par le biais de ses directions artistiques, Pierre Bourgeois développe et assure la carrière française de très nombreux artistes au sein des labels de Pathé-Marconi. Parmi eux : Édith Piaf, Frank Sinatra, Yvette Horner, Jacques Hélian, Mathé Altéry, Jean Sablon, Charles Trenet, Maria Callas, Yves Montand, Tino Rossi, Luis Mariano, Gloria Lasso, Marguerite Long, Gilbert Bécaud, Louis Amade, Lucienne Delyle, Bourvil, Les Compagnons de la chanson, Annie Cordy, Jean-Claude Pascal, Georges Guétary, Germaine Montero, Boris Christoff, Herbert von Karajan, Igor Markevitch, Franck Pourcel, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Django Reinhardt, Amália Rodrigues, Arthur Honegger, Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein, Georges Tzipine, Samson François, Witold Małcużyński, Florent Schmitt, Henryk Szeryng, Marcel Dupré, André Cluytens, Jacques Ibert, Georges Auric[44].

Il remet de nombreux disques d'or aux artistes dont il a la charge : à Tino Rossi pour le 78 tours Petit Papa Noël , tout premier disque d'or délivré à un artiste en Europe et qui est à ce jour le record du single le plus vendu en France avec 5,7 millions d'exemplaires[45]. Mais aussi à Yves Montand pour le célèbre titre Les Feuilles mortes, à Édith Piaf pour Padam-Padam, à Charles Trenet pour La Mer, aux Compagnons de la chanson pour Mes jeunes années, à Luis Mariano pour Maria Luisa, Jacques Hélian pour Étoile des neiges[46] ; ou encore, pour ne citer que quelques artistes, des récompenses couronnant leurs succès, telles des mains d'or à Édith Piaf (1954), un chapeau d'or à Charles Trenet pour ses 20 ans de chansons (1955), une plaquette d'or à Georges Guétary pour son millionième disque (1955), une guitare d'or à Tino Rossi pour la vente de ses 10 millions de disques (1956), un bracelet d'or aux armes de la Ville de Paris à Lucienne Delyle (1956), le prix Mozart à Marcel Dupré (1956), une baguette d'or à André Cluytens (1958)[47], un collier d'or à Gloria Lasso (1958)[48],[49].

Le , en lui remettant la croix d’officier de la Légion d'honneur sur le contingent de la présidence de la République[50], René Coty cite Pierre Bourgeois comme :

« l'une des plus remarquables personnalités de l'après-guerre, l’un des cent hommes qui font la France »

[51].

Il est cette même année nommé chevalier dans l'ordre du Mérite social par Albert Gazier, ministre des Affaires sociales, pour son rôle de vice-président de la chambre de commerce franco-tchécoslovaque à Paris[52].

Le , il coorganise la captation de la Grande nuit de l'Opéra[N 1] en collaboration avec l'ORTF, à l'occasion du concert donné à l'opéra de Paris par Maria Callas au profit des œuvres sociales de la Légion d'honneur, à l'invitation du président Coty[53],[54].

Pierre Bourgeois cède fin 1958 la branche radio-télévision à la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson Houston, dirigée par Philippe Barth[55]. Pathé-Marconi recentre son activité sur la production, l'édition, la vente de disques vinyles des marques Capitol, Columbia, La Voix de son Maître, Odéon, Pathé, Parlophone et de la sous-marque Trianon[56].

Il est l'un des rares proches de René Coty à se rendre avec lui au Havre le , pour une cérémonie à la mémoire de Germaine Coty disparue trois ans plus tôt, au lendemain de la fin de mandat présidentiel du chef de l'État[57].

En , en désaccord avec la politique commerciale de la maison-mère britannique EMI, Pierre Bourgeois quitte Pathé-Marconi après 13 années de direction au service de la firme [58],[59].

NADIF - Oldham - Incorporated Television Company (1959-1976)

En , Pierre Bourgeois fonde la Nouvelle agence de diffusion (NADIF), société de production et de distribution de disques phonographiques et de films, ainsi que le label PBM (Productions Bourgeois Musique, connu également comme Porrasse - Bourgeois - Marmouset) du nom des trois actionnaires)[60],[61],[62].

Il devient également en , directeur général délégué pour les pays francophones de l’Incorporated Television Company de Londres, entreprise britannique de production et de distribution de films pour le cinéma et la télévision, créée par Lew Grade en 1954[63],[64].

NADIF Films distribue pour le compte de l'Incorporated Television Company (sous forme d'une coentreprise), de nombreuses séries télévisées, parmi lesquelles, Au nom de la loi avec Steve McQueen, toute première série américaine diffusée en prime time à la télévision française ; Amicalement vôtre avec Roger Moore et Tony Curtis ; Le Saint avec Roger Moore ; Robin des Bois avec Richard Greene ; Destination Danger et Le Prisonnier avec Patrick McGoohan ; Poigne de fer et séduction avec Robert Vaughn ; ou Le Muppet Show créé par Jim Henson[65].

Simultanément, il est nommé président-directeur général de la Société française des procédés Oldham et de la Compagnie auxiliaire des mines de Douai en , entreprise franco-britannique spécialiste de la détection de gaz située à Arras, en raison de sa vaste expérience des industries électriques et électroniques[66],[67],[68],[69].

En 1962, il crée Vox-Ricordi, organisme de diffusion commun aux disques des labels NADIF, Vox et Ricordi[70].

En , il lance la carrière d'Éric Charden, que lui présente le peintre Henri Mahé, décorateur du Moulin-Rouge et du Balajo[71].

Il quitte la direction générale d'Oldham en 1965 pour se consacrer à ses activités musicales et télévisuelles, et en reste cependant le président[72].

À partir de 1967 et en plus de ses nombreuses activités professionnelles, Pierre Bourgeois collabore avec Armand Beressi, président-fondateur de la société ODEGE, éditeur spécialisé dans la publication de fascicules pour le groupe Hachette. Il est ainsi conseiller artistique pour la collection de soixante-seize disques classiques 25 cm 33 tours avec livret, Les Chefs-d’œuvre de l'Art : Grands Musiciens, publiée par ODEGE de 1967 à 1969 et fruit d'une association entre Hachette et l'éditeur italien Fabbri[N 2].

En 1971, il remet à Paris la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Germaine Montero, dont il est le parrain dans l'ordre national.

Bourgeois se retire de la présidence d'Oldham en 1972. La NADIF cesse ensuite son activité en 1973.

Le à la mairie de Samois-sur-Seine, il remet, en tant que conseiller municipal, la croix de chevalier dans l'ordre national du Mérite à Gaston Reverchon, président-fondateur de Reverchon Industries, sur dérogation de Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie et de la Recherche[73].

Il conserve la direction de l'Incorporated Television Company jusqu'à mi-, quelques jours seulement avant son décès à l'âge de 72 ans[74].

Autres mandats

En plus de ses fonctions, Pierre Bourgeois eut de nombreux mandats électifs au sein des institutions culturelles, syndicales et économiques représentatives de son temps :

Industrie du disque, musique
Télévision, cinéma
  • 1952-1958 : membre du conseil d'administration de la Compagnie européenne de radiodiffusion et de télévision (actionnaire de la chaîne de télévision sarroise Télé-Sarre)[86],[87].
  • 1953-1959 : À la Radiodiffusion-télévision française : membre du comité de télévision auprès de la direction générale (1953-1957)[88] puis membre du conseil supérieur des programmes (1957-1959)[N 3],[89].
  • 1953 : président de la commission de télévision du Syndicat national des industries radioélectriques[90].
  • 1955-1959 : président du Syndicat des constructeurs d’appareils radiorécepteurs et téléviseurs[91],[92].
  • 1958-1959 : membre du conseil d'administration de la Société de diffusion de radio-télévision (née du rachat par Thomson de la branche radio-télévision de Pathé-Marconi)[93].
  • 1963-1967 : président de la Chambre syndicale française des producteurs et distributeurs de programmes de télévision[94].
  • 1975-1976 : membre du premier conseil de l'Académie des arts et techniques du cinéma.
Économie, société
Divers[99]
  • membre du Cercle des Escholiers.
  • membre du club Radio et TV.
  • membre de l'Association amicale des anciens élèves du lycée Lakanal.
  • membre bienfaiteur de la Légion des Mille.
  • membre de la Société d'entraide de la Légion d'honneur[100].
  • membre d'honneur de l'Association des Amis de la République française.

Vie personnelle

Pierre Bourgeois naît en 1904 dans un milieu modeste, au 44 boulevard de Rochechouart à Paris 18e[101]. Il passe sa jeunesse à Saint-Mandé puis à Sceaux, avec ses parents et sa sœur aînée Maria dite Thérèse, née en 1902[102].

Il effectue ses études au lycée Lakanal où il pratique le tennis et l'athlétisme en compétition (1915-1921)[103]. Sorti de Lakanal le bac en poche dès la classe de seconde, il poursuit par une prépa HEC à l'Institut Frilley dans le 17e arrondissement de Paris (1922-1923)[2] et devient parallèlement champion universitaire grandes écoles en saut à la perche. À cette période, il joue également au théâtre sous la direction d'Auguste Rondel, directeur du Cercle des Escholiers.

En 1928, il épouse Jeanne Brauman de huit ans son aînée (1896-1937), nièce et exécuteur testamentaire du philosophe d'origine polonaise Émile Meyerson (1859-1933), lui-même parent du psychologue Ignace Meyerson (1888-1983). Le physicien Paul Langevin (1872-1946), professeur au Collège de France, oncle par alliance de Bourgeois et Émile Meyerson, membre de l'Institut de France qui les ont présentés, sont les témoins des mariés[104],[105]. Jeanne meurt à l'hôpital Saint-Louis d'un pemphigus en 1937 à l'âge de 41 ans[106]. Elle est inhumée au cimetière de Château-Renard[107]. Après sa mort, Pierre Bourgeois conserve les archives d'Émile Meyerson dont Jeanne Brauman était dépositaire. Celles-ci sont ensuite transmises à la famille Brauman. Elles sont aujourd'hui consignées aux Archives sionistes centrales de Jérusalem[108],[109]. Un an plus tard, Bourgeois perd sa sœur Thérèse âgée de 36 ans, morte d'une hémorragie pulmonaire pendant une intervention chirurgicale à la clinique de l'Alma[110]. Elle est enterrée au cimetière de Sceaux[111].

Veuf sans enfant de Jeanne Brauman, il se marie en 1942 avec Juliette Bastide (1911-1981)[112], divorcée du photographe et peintre Jean Moral (1906-1999) et mère d'une première fille, Brigitte, née en 1936 de son mariage avec Moral[113]. De cette union entre Pierre Bourgeois et Juliette naissent deux filles : Catherine en 1943[114] et Anne-Isabelle en 1957[115].

Il est le petit-fils du journaliste et graveur Pierre Bourgeois (1844-1905), connu pour son camée sur sardoine exposé au salon des artistes français 1882 représentant Léon Gambetta[116],[117] ; le fils d'Henri Bourgeois (1864-1946), journaliste, directeur du service des informations judiciaires au Petit Journal, fondateur de l'Association des informateurs judiciaires, et d'Euphrasie Desfosses (1876-1950)[111],[118], et le neveu de Charles Bourgeois (1867-1906), journaliste, fondateur de l'Association générale des nouvellistes parisiens.

Bourgeois meurt à son domicile de Samois-sur-Seine le vendredi à 22h30[119] dans sa soixante-treizième année, des suites d'une dissection aortique consécutive à un emphysème pulmonaire. Il est inhumé le mardi suivant au carré D dans la partie ancienne du cimetière de Samois, non loin de la sépulture de Django Reinhardt située au carré V. Sur sa tombe on peut lire : « Ce qui fait le charme d'un homme, c'est sa bonté ». (Prov., ch.19, v.22)[120],[121].

De nombreuses personnalités de la politique ou des médias lui rendent hommage ; parmi elles : André Malraux, Michel d'Ornano, Françoise Giroud, Arthur Conte, des dirigeants de la télévision, du cinéma, des chanteurs tels Charles Trenet ou Gilbert Bécaud. Son épouse Juliette, disparue en 1981, repose à ses côtés[122].

Politique

De g à d : Paul Langevin, alors assigné à résidence par les Allemands ; Pierre Bourgeois, neveu de Langevin ; Jeanne Langevin née Desfosses, épouse du scientifique. Troyes, février 1944.

Pierre Bourgeois est membre du Groupement universitaire pour la Société des Nations à la fin des années 1920, mouvement patronné par les hommes politiques Léon Bourgeois et Henry de Jouvenel, et par le scientifique Paul Appell.

En 1942, il fait l'objet d'une première enquête des Renseignements généraux de la préfecture de police de Paris pour ses relations avec la famille de Georges Politzer, fusillé à la forteresse du Mont-Valérien. Dans le même temps, il est convoqué au siège de la Gestapo rue Lauriston pour ses liens avec les Meyerson et les Brauman, familles d'origine juive polonaise de sa première épouse morte en 1937. Cette enquête sera reconduite par les Allemands en 1944[12].

De 1949 à 1952, il est - aux côtés d'Édouard Herriot, président de l'Assemblée nationale - membre chargé des questions industrielles au Commissariat général du Plan, agence gouvernementale dirigée par Jean Monnet.

En 1952, Vincent Auriol, président de la République, lui propose le ministère du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement Antoine Pinay. Pierre Bourgeois décline la proposition, sa passion pour la musique et l'entreprise demeurant la plus forte[123].

Il organise un forum Pathé-Marconi, dirigé par Francis Crémieux sur le thème Bilan 1955, perspectives 1956, coanimé par François Mitterrand, alors président de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, Jacques Duclos, Georges Laffargue, Guy Mollet, Paul Reynaud et Maurice Schumann[124],[125]. Bourgeois entretient une amitié durable avec les présidents Vincent Auriol et René Coty.

En 1956, accompagné par Julien Cain et Francis Crémieux, il est reçu en pleine guerre froide à Moscou par Ilya Ehrenbourg, chef des relations culturelles avec la France à la VOKS, puis par le Premier ministre chinois Chou En-Lai à Pékin[36],[126].

Une nouvelle investigation des RG a lieu en 1957 concernant ses accointances supposées avec les dignitaires de l'ambassade soviétique à Paris, ainsi que pour la nature de ses voyages en pleine guerre froide en Pologne, Tchécoslovaquie, URSS et Chine. Ces enquêtes seront toutes classées sans suite[12].

Pierre Bourgeois est de 1974 jusqu'à son décès, conseiller municipal chargé des dossiers économiques auprès d'Edmond Ravot, maire sans étiquette de Samois-sur-Seine.

The head of Pathe, Pierre Bourgeois, was a grand seigneur who ran the company with a certain freedom from Pathe's mother company, EMI, based in London. Monsieur Bourgeois's sympathies were on the left of the political spectrum and he encouraged the development of cultural exchanges with record companies from the Eastern block.

 [33]

« Le patron de Pathé-Marconi, Pierre Bourgeois, était un grand seigneur qui dirigeait la compagnie avec une certaine indépendance de la société mère EMI, basée à Londres. Les sympathies de M. Bourgeois étaient à gauche sur le plan politique et il encourageait le développement des échanges culturels avec les maisons de disques du bloc de l'Est. »

Distinctions

Décorations

France
Étranger

Hommages

  • En 1956, il est désigné Personnalité de l'année

par le Reader's Digest.

Citations

  • Dans sa biographie d'Édith Piaf parue en 1962 aux Éditions de l'Heure, Pierre Hiegel cite Pierre Bourgeois comme « le premier grand imprésario d'Édith Piaf »[129].
  • En 1963 aux obsèques d'Édith Piaf, Pierre Bourgeois déclara « J'ai connu Édith en 1935, elle avait tout juste vingt ans. Elle venait de signer un contrat chez Polydor. De Polydor à Columbia qu'elle rejoignit après la guerre, nous vécûmes trente années presque de relations sans faille. Une amie chère et fidèle s'en va. La France perd une artiste remarquable, comme il n'en existe sans doute, qu'une fois par siècle. »[130].

Anecdote

Pierre Bourgeois est à l'origine de la commande du Superbus Pathé-Marconi, camion publicitaire de la marque dans les années 1950. Le véhicule exceptionnel est conservé depuis à la Cité de l'automobile de Mulhouse.

Annexes

En tant que préfacier

Plaquettes illustrées :

  • 1953 : Au service de la musique, Office d’information et de liaison / Pathé-Marconi.
  • 1956 : Pathé-Marconi : Un demi-siècle de succès, Service des relations extérieures Pathé-Marconi.
  • 1957 : Son et Lumière, Service des relations publiques Pathé-Marconi.

Pierre Bourgeois a également dirigé de nombreuses publications pour les marques Pathé, La Voix de son Maître, Columbia.

À l'écran

En tant que producteur

Pour le compte de l'Incorporated Television Company, Pierre Bourgeois a produit, coproduit ou distribué de nombreuses séries télévisées pour le marché francophone (France, Belgique, Luxembourg, Monaco, Québec) :

En tant que parolier

  • 1935 : Un baiser, paroles de Pierre Bourgeois (sous le pseudonyme de Pierre Luc), musique de Bruno Coquatrix. Avec Jean Sablon (interprète), Garland Wilson (piano), Django Reinhardt (guitare), disque 78 tours Columbia D.F.1714[131].

Sous la direction de

  • 1953 : Disque-souvenir du palmarès de l'Académie du disque français, enregistrement proclamé sous la présidence de M. Vincent Auriol, président de la République, Pierre Bourgeois (direction), 33T Pathé-Marconi Réf 33T FCX 263.
  • 1955 : Grand Art et haute fidélité, disque 33T offert aux revendeurs de la marque, avec 10 extraits classiques et 10 extraits variétés, allocution sonore de Pierre Bourgeois en face 2, Pathé-Marconi Réf 33 PM 1.
  • 1955 : Forum Pathé-Marconi : Bilan 1955. Perspectives 1956, débat enregistré le , Pierre Bourgeois (direction), Francis Crémieux (présentation et réalisation), Jacques Duclos, Georges Laffargue, François Mitterrand, Guy Mollet, Paul Reynaud, Maurice Schumann (intervenants), 33T Pathé Réf 33 STX 105.

Pierre Bourgeois a également dirigé de nombreuses collections de disques pour les marques Pathé, Columbia, La Voix de son Maître, Capitol, Témoignages.

Création de labels

Pierre Bourgeois est le fondateur des labels NADIF et PBM, qui éditèrent les disques de nombreuses vedettes de 1959 à 1973 sous forme de collections.

Iconographie

Les photographes Max Micol, Jean-Marie Marcel, Georges Colin, Claude Poirier ou Jean Mainbourg, ont largement illustré Pierre Bourgeois aux côtés de personnalités de la politique et des arts des années 1950-1970. Ces clichés sont aujourd'hui dans des collections privées.

Archives écrites, photographies

Bibliographie sélective

Non exhaustif : de très nombreux livres et articles de presse citent Pierre Bourgeois et son action.

  • 1951 : Claude Delvincourt, Almanach de la musique, éditions de Flore
  • 1953 : Paul Benoist, Télévision, un monde qui s'ouvre, éditions Fasquelle
  • 1953 : Who's who in France, 1re éd. jusqu'à la 12e (1976), éditions Jacques Lafitte
  • 1955 : Electrical and Musical Industries, Artist life, vol.1 à 2, Electrical & Musical Industries Ltd. (U.S.)
  • 1956 : Collectif, Administrateurs des sociétés cotées à la bourse de Paris, annuaire Desfossés
  • 1958 : François Michel, Encyclopédie de la musique, T.1, éditions Fasquelle
  • 1960 : Camille Matignon, (dir.) Chimie et Industrie, vol.84, Société de Chimie Industrielle
  • 1960 :Jean-Pierre Dorian, Les petits mystères de Paris, éditions Segep-Kent
  • 1961 : Sara Yancey Belknap, Guide to the performing arts, Scarecrow Press Inc.
  • 1962 : Pierre Hiegel, Édith Piaf, coll. Les albums de la chanson no 5, éditions de l’Heure
  • 1964 : Collectif, Nouveau dictionnaire national des contemporains 1963, éditions du nouveau dictionnaire national des contemporains
  • 1964 : Who's who in Europe, éditions Servi-Tech
  • 1966 : Incorporated Television Company, I.T.C. Television films, L. Delow and C° (GB)
  • 1966 : Comité d'organisation des entreprises de spectacles, Annuaire du spectacle, théâtre, cinéma, musique, radio, télévision, vol.21, éditions Raoult
  • 1969 : Dietrich Berwanger, Massenkommunikation und Politik im Saarland 1945-1959 : Ein Beitrag zur Untersuchung publizistischer Kontrolle, Freie Universität, Berlin (DE)
  • 1971 : Collectif, L'Industrie du pétrole en Europe, gaz-chimie, vol.39
  • 1971 : André Langevin, Paul Langevin, mon père : l'homme et l'œuvre, Les Éditeurs Français Réunis
  • 1972 : Collectif, Les albums de Colette : la grande Colette, éditions de Crémille
  • 1973 : Monique Cornand & Madeleine Barbin, Colette : exposition, Paris, -, Bibliothèque nationale (ISBN 2-7177-1146-5)
  • 1974 : Heribert Schwan, Der Rundfunk als Instrument der Politik im Saarland 1945-1955, V. Spiess (DE)
  • 1975 : Pierre Hiegel présente : Édith Piaf, sélection du Reader’s Digest, 1re édition
  • 1978 : Jacques Canetti, On cherche jeune homme aimant la musique, éditions Calmann-Lévy (ISBN 2-7021-0253-0)
  • 1980 : Renaud de Jouvenel, Confidences d'un ancien sous-marin du P.C.F., éditions René Julliard (ISBN 2-260-00221-8)
  • 1984 : Édith Piaf et Pierre Ribet, Témoignages sur Édith et chansons de Piaf, éditions Métropolitaines (ISBN 2-905033-00-2)
  • 1993 : Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, éditions du Seuil (ISBN 2-02-016453-1)
  • 1993 : Cécilia Dunoyer de Segonzac, Marguerite Long, a life in french music (1874-1966), Indiana University Press (ISBN 978-0253318398) & traduction française : Marguerite Long (1874-1966) un siècle de vie musicale française, éditions Findakly (ISBN 2-86805-021-2)
  • 1993 : Marie-Anne Pirez et Marie-Hélène Trouvelot, Les Bourgeois, coll. les Dictionnaires patronymiques, Archives et Culture (ISBN 2-909530-23-X)
  • 1995 : Collectif, Samson François : ses enregistrements, hors commerce, éditions EMI
  • 1999 : Jacques Lorcey, L'Art de Maria Callas, éditions Atlantica (ISBN 2-84394-168-7)
  • 2000 : Fonds Céline de l'Institut Mémoires, L'Année Céline, vol.1999, du Lérot éditeur / IMEC (ISBN 2-908295-54-7)
  • 2000 : Collectif, 1949-1999 : Oldham raconte 50 ans de son histoire, Service Communication Oldham France, hors commerce, imprimerie Gaillard
  • 2002 : Michel Glotz, La Note bleue, éditions Jean-Claude Lattès (ISBN 2-7096-2007-3)
  • 2002 : Gérard Streletski, Pierre Dervaux ou le paradoxe du chef d'orchestre, éditions de l'Archipel (ISBN 978-2841873555)
  • 2003 : Sylvie Pierre, Jean d'Arcy (1913-1983) une ambition pour la télévision, éditions L’Harmattan (ISBN 2-7475-4983-6)
  • 2004 : Vincent Casanova, Jalons pour une histoire du Chant du Monde à l’heure de la guerre froide (1945-1953), Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin
  • 2007 : Jean Mainbourg, Balta, aventurier de la peste : professeur Marcel Baltazard (1908-1971), éditions L’Harmattan (ISBN 978-2-296-02716-9)
  • 2008 : Élie Barnavi, Jean Frydman, tableaux d’une vie : pour servir à l’histoire de notre temps, éditions du Seuil (ISBN 978-2-02-090818-4)
  • 2009 : Évelyne Cohen, La télévision sur la scène du politique, un service public pendant les Trente Glorieuses, éditions L'Harmattan (ISBN 978-2-296-08195-6)
  • 2009 : Éric Baeck, André Cluytens, itinéraire d'un chef d'orchestre, éditions Mardaga (ISBN 978-2-8047-0011-9)
  • 2010 : Clemens Zimmermann, Medienlandschaft Saar : Von 1945 bis in die Gegenwart, vol.3, Oldenbourg Wissenschaftsverlag GmbH, Müchen (DE) (ISBN 3486591703)
  • 2011 : Jean-Luc Rigaud, Pathé-Marconi à Chatou, de la musique à l'effacement des traces, coll. classiques, éditions Garnier (ISBN 978-28124-0338-5)
  • 2012 : Pierre Arrivetz, Chatou, une page de gloire dans l'industrie, éditions Chatou Notre Ville
  • 2012 : Éric Charden, De l'encre sur les doigts, éditions Didier Carpentier (ISBN 978-2-84167-781-8)
  • 2013 : Pierre Hiegel, Piaf : à la vie, à l'amour, Sélection du Reader's Digest (ISBN 978-2-7098-2541-2)
  • 2013 : Andreas Fickers, Tele-Saar. Europe’s first commercial TV station as transnational experiment, Vita e Pensiero, Comunicazioni Sociali (ISSN 1827-7969)
  • 2015 : Hervé Charbonneaux, Du dessin au design, éditions Avant-propos (ISBN 978-2390000181)
  • 2016 : Collectif, Le Superbus Pathé-Marconi, fascicule Hachette hors série no 1, coll. les trente glorieuses de la réclame, Hachette / Auto Plus
  • 2016 : Bernadette Bensaude-Vincent & Eva Telkes-Klein, Les identités multiples d’Émile Meyerson, éditions Honoré Champion (ISBN 978-2745331106)
  • 2017 : Collectif, La Peugeot 203 Pathé-Marconi, fascicule Hachette no 48, coll. les trente glorieuses de la réclame, Hachette / Auto Plus
  • 2018 : Giangilberto Monti, Boris Vian. Il principe delle notti di Saint-Germain-des-Prés, Miraggi Edizioni (IT) (ISBN 978-8899815271)
  • 2021 : Pierre Arrivetz, Chatou, une page de gloire dans l'industrie, nouvelle édition augmentée, éditions Chatou Notre Ville (ISBN 978-2957970209) (avec le concours de Line Renaud et Emmanuel Jourquin-Bourgeois)

Notes et références

Notes

  1. Pathé-Marconi édita pour l'occasion un disque microsillon 33 tours de l'enregistrement en direct du concert de Maria Callas. Celui-ci, tiré à seulement 1000 exemplaires sur le label Columbia porte la référence 33PMX5. Accompagné du programme de 42 pages édité par Marie Claire et numéroté, ce disque hors commerce, aujourd'hui très rare, fut destiné aux invités de la soirée du vendredi 19 décembre 1958 à l'opéra Garnier.
  2. Cette collection de 76 disques est issue de la série originale I Grandi Musicisti, éditée par Fratelli Fabbri Editori en 194 disques 25 cm 33 tours avec livret de 1965 à 1969. Elle sera rééditée de 1978 à 1981 en 46 numéros par Hachette et ALP (Atelier du livre et de la presse), successeur d'ODEGE.
  3. À la RTF, il appuie auprès des pouvoirs publics pour le développement du standard de télévision haute définition 819 lignes

Références

  1. Pierre Henri Paul Bourgeois sur matchID, ministère de l'Intérieur
  2. Jean Laurent, Les grands animateurs, Contacts, extrait du n°10 publié par la Chambre de commerce franco-tchécoslovaque (CCFT), 1956
  3. Le Temps, L'Affaire de la Gazette du Franc et des Nations, 5 janvier 1929
  4. Le Populaire, Le Krach de la Gazette du Franc, vendredi 1er janvier 1929
  5. Maurice Privat, Le Scandale de la Gazette du Franc, éditions Pierre Souval, 1929
  6. Marque fondée par Henry Menger in Henri Chamoux, Dépôts de marques phonographiques françaises de 1893 à 1940, documents tirés des bulletins de l'INPI, 2015, page 199
  7. Cette société, créée au 28 rue Sedaine à Paris 11e par Raphaël Taupin d'Auge, commercialisait ses phonogrammes sous la marque La Voix de l'Univers
  8. In Jacques Canetti, On cherche jeune homme aimant la musique, p.68, Calmann-Lévy, 1978
  9. Né en 1913, mort en 1999
  10. Archives de l'Association des amis d'Édith Piaf
  11. Édith Piaf & Pierre Ribet, témoignages sur Édith et chansons de Piaf, éditions métropolitaines, 1984
  12. Archives de la préfecture de police de Paris, service de la Mémoire des Affaires culturelles. Fonds 1W17, cote RGPP, Réf. 77W1737, dossier no 93301
  13. Pierre Hiegel, Édith Piaf, p. 36-37, coll. Les albums de la chanson n°5, éditions de l’heure, 1962.
  14. Institut Pierre Renouvin : Jalons pour une histoire du Chant du Monde
  15. Armand Panigel, disques classiques, danses, chansons, jazz, nos 22 à 32, 1950
  16. Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, éditions du Seuil, 1993
  17. Le guide du concert et de la musique, dir. Isabelle Legros, nos 95 à 104 et 179, 1958
  18. Disques n° 11, janvier-février 1949
  19. Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 4 mars 1950, publié au Journal Officiel du 5 mars 1950, pris sur le rapport du ministre de l’Éducation nationale, en qualité de « président-directeur général des Industries musicales et électriques Pathé-Marconi »
  20. Entreprise, le bimensuel de l'homme d'action n°27, 1er mai 1954, pages 32 à 35
  21. Archives Pathé
  22. Archives EMI Trust (GB)
  23. Au service de la musique, Office d'information et de liaison, Pathé-Marconi, 1953
  24. Libération, 21 avril 1953
  25. Le Parisien libéré, 21 avril 1953
  26. Le Monde, 22 avril 1953
  27. Combat, le journal de Paris, 22 avril 1953
  28. Musique et Radio, mai 1953
  29. Journal Officiel du 16 août 1954
  30. Clemens Zimmermann, Medienlandschaft Saar : Von 1945 bis in die Gegenwart, vol.3, Oldenbourg Wissenschaftsverlag
  31. Des stations de télévision pourraient bientôt s'installer sur nos frontières, Le Monde, 14 octobre 1952
  32. Un Comité français a été formé à Paris pour le 5e Concours International Chopin de Varsovie, présidé par Marguerite Long. Le Comité est composé de Jacques Jaujard, directeur général des Arts et Lettres, Philippe Erlanger, directeur de l'Action artistique, Henry Barraud, directeur de la Radio-Télévision Française, Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi, Magda Tagliaferro, Lucette Descaves, Samson Francois, Lazare Lévy, Jacques Février, Jean Doyen, Pfrimmer (pianistes) et Claude Rostand (musicologue), en tant que secrétaire du Comité. Panstwowy Instytut Sztuki, Muzyka, vol.6, 1955
  33. International Piano Quarterly, 1957. Réédition vol. 3 à 4, Gramophone Publications, 1999
  34. Pierre Schaeffer, La Revue musicale, n° spécial 245, éditions Richard Masse, 1959
  35. Sophie Cœuré & Rachel Mazuy, Cousu de fil rouge : voyages des intellectuels français en Union soviétique, CNRS Éditions, 2012
  36. Interview de P. Bourgeois à son retour d'URSS et de Chine, in Le Redressement économique, bimensuel n°55, 1er juillet 1956, p. 1 à 2
  37. Pierre Bourgeois, prezes francuskiej spółki Pathé-Marconi, lidera w dziedzinie muzyki klasycznej 9 października 1956 roku, we wtorek, został odznaczony Krzyżem Oficerskim Orderu Odrodzenia Polski przez premiera Józefa Cyrankiewicza za swoje oraz jego spółki zaangażowanie w realizację drugiego, po drugiej wojnie światowej, Konkursu Pianistycznego Fryderyka Chopina w Warszawie, oraz jego wkład w rozwój polskiej kultury i przyjażń do narodu polskiego, Panstwowy Instytut Sztuki, Muzyka, vol.8, 1957
  38. Les visites d'État d'Élisabeth II, le JDD du 5 juin 2004
  39. Noir et Blanc, no 632, 13 avril 1957
  40. Point de vue n°461, 12 avril 1957
  41. Le Dauphiné libéré, 28 septembre 1957
  42. Nommé directement officier dans l'ordre des Arts et des Lettres par arrêté du 24 septembre 1957, sur le rapport du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports en qualité de « président-directeur général de la société Pathé-Marconi », in Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses, p.1002, 9 octobre 1957
  43. Henry Prunières, La revue musicale, n°s 230 à 233, éditions Richard Masse, 1956
  44. Pathé-Marconi, un demi-siècle de succès, service des relations extérieures Pathé-Marconi, 1er semestre 1956
  45. Livre Guinness des records
  46. Paris Comœdia, 23 décembre 1952
  47. Biographie d'André Cluytens sur Art lyrique.fr
  48. Archives photographiques Gaumont-Pathé
  49. France-Soir, 25 septembre 1958
  50. Officier de la Légion d’honneur par décret du 28 janvier 1958, publié au Journal Officiel du 30 janvier 1958, pris sur le rapport du ministre des Finances, en qualité de « président-directeur général de société »
  51. Archives photographiques de la présidence de la République. Cote AG//SPH/12. Reportage n°1073 : Remise de la rosette de la Légion d'honneur à Pierre Bourgeois, président-directeur général de Pathé-Marconi (1946-1959) par René Coty, président de la République
  52. Who's who in France, 4e éd. 1959-1960, page 489, éditions Jacques Lafitte
  53. Archives de l'ORTF, décembre 1958
  54. Le Figaro, 4-5 octobre 1958
  55. Né en 1922, mort en 2004
  56. L'économie, vol. 15., n°s 665 à 688, Société L'économie-Infipresse, 1959
  57. France -Soir, 10 janvier 1959, page 7
  58. Lettre de Francis Crémieux à Lili Brik, in Tamara Balachova, p. 564, 31 mars 1959
  59. Correspondance interne EMI (GB)-Pathé-Marconi, archives EMI Trust
  60. Bulletin officiel des annonces commerciales, partie 1, p.843, 1970
  61. Qui est qui en France ?, vol. 11, p.314, éd. Jacques Lafitte, 1969
  62. Nouveau dictionnaire national des contemporains, p.90, 1963
  63. Incorporated Television Company, ITC Television films, L. Delow & C° (GB), 1966
  64. Annuaire du spectacle, théâtre, cinéma, musique, radio, télévision, Éditions Raoult, XXIe année, 1967, page 920
  65. Archives Société Nadif films / ITC France
  66. La Voix du Nord, 16 septembre 1971
  67. Nord-Matin, 18 septembre 1971
  68. La Voix du Nord, 1er juin 1973
  69. Chimie & industrie - Génie chimique, vol. 84, page 707
  70. Billboard, 7 juillet 1962, page 20
  71. Éric Charden, De l'encre sur les doigts, p. 62, Éditions Didier Carpentier, 2012
  72. Bulletin officiel des annonces commerciales, partie 1, Journaux officiels, page 8412, 6 mai 1970
  73. La République de Seine-et-Marne, 10 mars 1975.
  74. Who's Who in France, 12e éd. 1975-1976, page 303, éditions Jacques Lafitte
  75. Bulletin d'information et de liaison du Syndicat général de la machine parlante, dir. Albert Bernard, n°1, 1955
  76. Notes et études documentaires , n°4890, Ministère de l'Information, direction de la documentation, La Documentation française, 1989
  77. Le guide du concert et du disque, n°189, dir. Isabelle Legros, 1958
  78. Journal Officiel du 16 mars 1941.
  79. Créée le 21 février 1945
  80. Bulletin des Jeunesses musicales de France, n° spécial sept-oct, édition de Paris et de la région parisienne, 1971
  81. La revue musicale, n° 244 à 254, Éditions de la Nouvelle revue française, 1959
  82. Créée en 1946, sise 1 rue de Courcelles à Paris 8e, rebaptisée Fédération nationale de la musique en 1968
  83. Almanach de la musique 1951, éditions de Flore, 1951, page 216
  84. Journal Officiel du 24 janvier 1956, p.72
  85. François Michel, encyclopédie de la musique, T.1, éditions Fasquelle, 1958
  86. Dietrich Berwanger, Massenkommunikation und Politik im Saarland 1945-1959 : Ein Beitrag zur Untersuchung publizistischer Kontrolle, Freie Universität, Berlin (DE), 1969
  87. Paul Benoist, Télévision, un monde qui s'ouvre, éditions Fasquelle, 1953
  88. Journal officiel de la République française. Décrets, arrêtés et circulaires. Présidence du Conseil. Arrêté du 9 septembre 1953, p.8046, 12 septembre 1953
  89. Société nationale de Radiodiffusion Radio France, Service d'archives écrites, Archives nationales de Fontainebleau, Centre des Archives contemporaines : Archives des organes de la RTF et de l'ORTF qui se sont successivement consacrés aux programmes de Radiodiffusion et de Télévision, Conseil central de la Radiodiffusion française, Conseil et Comités de programmes 1923-1974, versement n°19900214, mars 1990
  90. Journal officiel de la République française, p.7949, 1953
  91. Acta electronica, revue d’électronique et de physique appliquée, vol. n°2, Laboratoires de physique appliquée, 1957
  92. Journal officiel de la République française, page 6507, 30 juin 1957
  93. Pierre Bleton, Le capitalisme en pratique, initiation économique vol. 2, Les éditions ouvrières, 1961
  94. Who's who in France, éd. 1963-1967, éditions Jacques Lafitte
  95. 1er plan dit plan Monnet
  96. Archives du Commissariat général au Plan, Archives nationales, site de Richelieu
  97. La République de Seine-et-Marne, 27 sept. 1976
  98. Bulletin officiel de Samois-sur-Seine, n°13, 4e trimestre 1976
  99. Who's who in France, 1re éd. 1953-1954, page 133, éditions Jacques Lafitte
  100. Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur, section de Seine-et-Marne, bulletin n°9, 1974
  101. Acte de naissance de Pierre Henri Paul Bourgeois n° 29/H, né le 25 juin 1904 au 44, boulevard de Rochechouart, Paris 18e
  102. Acte de naissance n° 46.415 de Maria Henriette Thérèse Jeanne Bourgeois, née le 28 février 1902 au 6, rue des Trois-Frères, Paris 18e
  103. Bulletins scolaires 1915-1921, archives en ligne du lycée Lakanal
  104. Le Figaro n°48, 17 février 1928
  105. Acte de mariage de Pierre Henri Paul Bourgeois et Jeanne Brauman n° 177 du 24 février 1928 à la mairie du 8e arrondissement de Paris avec mention des témoins
  106. Acte de décès de Jeanne Brauman n° 2437, morte le 20 juin 1937 au 2 place du Docteur Alfred Fournier, hôpital Saint-Louis, Paris 10e
  107. Fiche défunt de Jeanne Brauman n° 3734269 sur Cimetières de France
  108. Fonds Émile Meyerson CZA, A408 Archives centrales sionistes, Jérusalem (Israël)
  109. Eva Telkes-Klein, Émile Meyerson d’après sa correspondance, une première ébauche, revue de synthèse, 5e année, Centre de recherche français de Jérusalem, Israël, 2004
  110. Acte de décès de Maria Henriette Thérèse Jeanne Bourgeois n° 705, morte le 10 mai 1938 à la clinique de l'Alma au 166, rue de l'Université, Paris 7e
  111. Archives municipales du cimetière de Sceaux, titre n° 1.795
  112. Acte de mariage de Pierre Henri Paul Bourgeois et Juliette Anne Jeanne Bastide n° 166 du 29 avril 1942 à la mairie du 7e arrondissement de Paris
  113. Brigitte Moral-Planté entretient aujourd'hui l'œuvre et la mémoire de son père
  114. Acte de naissance de Catherine Anne Bourgeois n° 519, née le 20 avril 1943 à la clinique Lauriston, 91, rue Lauriston, Paris 16e
  115. Acte de naissance de Anne-Isabelle Bourgeois n° 395, née le 20 février 1957 à la clinique du Belvédère, 18, rue du Belvédère, Boulogne-Billancourt
  116. P. Bourgeois sur Gallica, salon de Paris 1882
  117. Société des artistes français. Salon, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand-Palais des Champs-Élysées, Charles de Mourgues frères, 1882.
  118. Le monument funéraire contenant les restes d'Euphrasie Desfosses Vve Bourgeois (1876-1950), de sa fille Thérèse Caignault née Bourgeois (1902-1938) et de Françoise Caignault (1929-1951), fille de Thérèse, est relevé en juin 1993. Leurs ossements sont déposés dans l'ossuaire du cimetière de Sceaux. Archives municipales du cimetière de Sceaux, titre n°1.195 avec mention marginale d'exhumation, 26 novembre 1993
  119. Acte de décès de Pierre Henri Paul Bourgeois n° 22, mort le 24 septembre 1976 à son domicile de Samois-sur-Seine
  120. Le Figaro, 27 sept. 1976
  121. Le Monde, 5 oct. 1976
  122. Acte de décès de Juliette Anne Jeanne Bastide Vve Bourgeois n° 207/189, morte le 19 avril 1981 au Centre hospitalier de Fontainebleau
  123. Papiers du chef de l'État Vincent Auriol 1947-1954, série AG, sous-série 1AG : papiers des chefs de l'État : Troisième République, fonds privé 552AP, Bibliothèque nationale de France
  124. Le guide du concert et de la musique, n°99, p.595, 1956
  125. Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, n°82, Armand Colin, 1957
  126. Cahiers du communisme, vol. 32, n°2, PCF, Congrès national, 1956
  127. Comité de France, site officiel : les lauréats
  128. Coll. privée, Paris, 1958-2020.
  129. Pierre Hiegel, Édith Piaf, p. 36-37, coll. Les albums de la chanson n°5, éditions de l’heure, 1962
  130. France-Soir, octobre 1963, p.2
  131. Patrick Williams, Django, p. 198, Éditions Parenthèses, février 1998 (ISBN 978-2863646120)

Liens externes

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