Régiment de Conti

Création et différentes dénominations

Colonels et mestres de camp

Régiment de Périgord
Régiment de La Marche-Prince et Régiment de Conti
81e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Conti

Historique des garnisons, combats et batailles du régiment

Ce régiment a été créé le sous le titre de la province de Périgord. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'il est devenu régiment de prince.

Guerre de la Ligue d'Augsbourg

Après quelques années passées dans les garnisons du Nord, il fut envoyé en 1690 à l'armée des Alpes, et il contribua beaucoup à la prise de Cahours[13] durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg.
Le , il combattit avec une grande vigueur autour de l'abbaye de Staffarda. Il était à l'extrême droite de la 2e ligne, derrière le régiment de Grancey[14]. Il suivit ce corps dans sa belle charge à travers les marais, et prit trois canons à l'ennemi. Le régiment de Périgord contribua la même année a la soumission de Saluces, de Barge et de Suze[15].

En 1691, il servit aux sièges de Villefranche, de Montalban, de Nice, de Veillane, de Carmagnola et du château de Montmélian.

En 1692, il est appelé à l'armée de Flandre et se trouve à la prise de Namur, à la bataille de Steenkerque et au bombardement de Charleroi.

Le , il quitta les Pays-Bas avec le dauphin pour se rendre sur le Rhin.

A la fin de 1694, il retourna en Piémont et fut mis au mois de novembre en garnison à Pignerol, ou il est resté jusqu'en 1696. Cette année, on l'employa au siège de Valenza, et lorsque les préliminaires de la paix, Victor-Amédée II, furent signés avec le duc de Savoie, il passa en Catalogne.

Il contribua sur ce nouveau terrain à la défaite du prince de Hesse-Darmstadt, et, le , il eut l'honneur d'ouvrir la tranchée devant Barcelone à l'attaque de gauche et se signala à ce siège par sa brillante valeur.

Guerre de Succession d'Espagne

Au mois de décembre 1700, le régiment de Périgord reprit encore une fois la route de l'Italie dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne.

En 1701, il était de la brigade de Royal-Vaisseaux et se fit remarquer au combat de Chiari.

Il participa, en 1702, à la défaite des Impériaux à Santa-Vittoria, et servit aux sièges de Luzzara, de Guastalla et de Borgoforte.

L'année suivante, il est à la déroute du général Staremberg près de Stradella, au combat de Castelnuovo de Bormida, à la prise de Nago et d'Arco dans le Trentin et à la prise d'Asti et de Villanova d'Asti dans le Montferrat

En 1704, il fait les sièges de Verceil et d'Ivrée et commence celui de Verrue[16].

Le 1er mars 1705, ses grenadiers soutiennent ceux du régiment de Piémont à l'attaque du fort de l'Isle, dont la prise amène enfin capitulation de Verrue puis combat, en août, à Cassano .

En 1706, il se trouve au siège et à la bataille de Turin, après laquelle il ne compte plus que 142 hommes sous ses drapeaux.

En 1707, le régiment de Périgord se rend à l'armée d'Espagne. Il fait d'abord partie du corps assemblé dans la Navarre puis joint plus tard l'armée de Philippe duc d'Orléans, et contribue, au mois d'octobre, à la prise des villes et château de Lérida.

Employé à la même armée en 1708, il est détaché le 1er juin du camp de Ginestar pour aller chasser l'ennemi de Falcete. Il y avait là 2 400 fantassins et miquelets et 400 chevaux. Arrivé devant Falcete, le 2 à cinq heures du matin, avec quelques autres troupes, « Périgord » attaque sur-le-champ l'ennemi, lui tue 500 hommes, fait 600 prisonniers, dont 33 officiers, et se saisit de tout le bagage. Il se rend de là au siège de Tortose, où il monte plusieurs gardes de tranchée avec les régiments de Normandie et de La Couronne. Au mois de septembre, il est encore détaché du camp d'Agramont, pour courir sus aux miquelets, et au mois d'octobre il s'empare d'Ager.

Il sert encore en Catalogne en, 1709 sous le maréchal de Bezons qui garde la défensive.

En 1710, il est dirigé sur l'armée du Dauphiné et il revient à la fin de cette année en Espagne pour participer au Siège de Gérone (ca). Renvoyé en Dauphiné après la prise de cette place, il reste au camp du Sauze d'Oulx pendant les deux campagnes suivantes.

En 1713, il se rend sur le Rhin, où il est rallié par un 2e bataillon, créé le , qui était resté jusque-là dans les garnisons de Flandre et d'Alsace, et qui avait servi en 1708 à la défense de Lille. Tous les deux prirent part aux sièges de Landau et de Fribourg.

En 1715 le 2e bataillon reformé servit à compléter le 1er bataillon.

Guerre de la Quadruple-Alliance

Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, le régiment a fait la campagne de 1719 contre l'Espagne et s'est trouvé aux sièges de Saint-Sébastien, de Fontarabie et d'Urgell.

Guerre de Succession de Pologne

En 1733, Stanislas Leczinski avait été élu roi de Pologne. L'Autriche et la Russie s'opposèrent à l'élévation du beau-père de Louis XV, firent réunir une nouvelle diète qui donna la couronne à l'électeur de Saxe, et envoyèrent en Pologne une armée qui eut bientôt forcé Stanislas à se renfermer dans la ville de Dantzig, où il fut aussitôt assiégé. C'est la guerre de Succession de Pologne.
On jeta les hauts cris à la cour de France, et le cardinal de Fleury se vit obligé de faire quelque chose pour calmer l'irritation des partisans de la guerre.

En 1734, il envoya au secours de Stanislas une petite escadre portant les trois régiments d'infanterie de Périgord de La Marche et de Blaisois, en tout 2 400 hommes placés sous le commandement du brigadier de Lamotte de Lapeyrouse. Cet officier, auquel peut-être le cardinal de Fleury avait recommandé la prudence, ayant reconnu à son arrivée en vue de Dantzig, qu'il s'agissait, pour pénétrer dans la place, de percer avec trois bataillons une armée de 30 000 Russes bien retranchés, se résolut à aller attendre de nouveaux ordres dans le port de Copenhague.
Il y avait alors près de la cour de Danemark, en qualité d'ambassadeur de France, un jeune seigneur breton plein de feu et de générosité, qui avait pris fort à cœur la cause de Stanislas, qui était aussi celle de la France : c'était le comte de Plélo. Indigné de la mesquinerie du secours fourni par Fleury, et plus encore de la circonspection de de Lamotte de Lapeyrouse, il prend sur lui d'agir, et s'empare du commandement de l'expédition, décidé à secourir Dantzig ou à périr.
Parti de la rade de Copenhague le , les Français arrivent le 23 dans celle de Dantzig, mais, en entrant dans la Vistule, ils trouvent l'armée russe établie entre le rivage et la ville et doivent renoncer pour le moment à entrer dans la place. Ils débarquent sans opposition et campent à Farhwasser, sous le canon du fort de Wechselmunde, à l'embouchure du fleuve. Le 27, malgré les renforts que les Russes avaient encore reçus, Plélo veut essayer de s'ouvrir un passage. Il se précipite avec ses trois bataillons, le régiment de Périgord en tête, sur les retranchements, force trois lignes, et tombe criblé de balles, au moment où il atteignait les glacis de Dantzig. Sa mort jette l'irrésolution dans le cœur de ses soldats qui se retirent sous Wechselmunde. Ce faible corps, bloqué dans un marais et séparé de la flotte qui l'avait amené, se trouve bientôt dans la position la plus périlleuse. Il résiste cependant à trois attaques des Russes, et se voit enfin contraint à capituler le . Les 1 000 hommes qui restaient de l'expédition obtinrent les honneurs de la guerre et d'être transportés aux frais de la Russie dans un port de la Baltique. Le roi Stanislas parvint à s'échapper sous un déguisement et Dantzig ouvrit ses portes le 28. La dernière partie de la capitulation fut interprétée avec la plus insigne mauvaise foi par le général russe, comte de Munnich. En demandant à être conduits dans un port de la Baltique, les Français avaient entendu évidemment un port neutre, d'où ils pussent ultérieurement regagner la France. Ils étaient montés sans défiance, le 26, sur des bâtiments russes : le général Munich, après la capitulation de Dantzig, les fit transporter à Cronstadt, et la cour de Saint-Pétersbourg, sous prétexte que des vaisseaux français avaient capturé des navires russes, les interna dans la Livonie, pour être traités en prisonniers de guerre jusqu'à l'arrangement des différends. L'impératrice Anne les renvoya en France au mois d'octobre.
Telle fut l'issue de cette première rencontre entre les Russes et les Français[17].

Guerre de succession d'Autriche

En 1741, à l'ouverture de la guerre de succession d'Autriche, Périgord fit partie de l'armée du Bas-Rhin, marcha en Westphalie et fut cantonné à Osnabrück.

Il ne quitta cette ville qu'au mois d'août 1742 pour se rendre sur le théâtre de la guerre.

Il passa l'hiver à Dingolfingen, le , à la défense de Deckendorf. Après que Charles VI eut franchi le Danube, le régiment battit en retraite vers le Rhin, et à sa rentrée en France, il fut mis en garnison à Sedan.

Passé en 1744 à l'armée des Alpes, il se trouva à l'attaque des retranchements de Montalban, à la prise de Nice et de Villefranche, aux sièges de Château-Dauphin, de Demonte et de Coni, et à la bataille de la Madona del Ulmo.

En 1745, il fut employé aux sièges de Serravalle et de Tortone, prit part au combat de Rivarone, et contribua à la soumission d'Alexandrie, de Valenza, d'Asti et de Casal.

La campagne de 1746 fut moins heureuse pour l'armée d'Italie, et le régiment de Périgord fut entièrement ruiné par les deux batailles de Plaisance et du Tidone. Le colonel du régiment, le marquis d'Imécourt, fut blessé dans ces deux rencontres, et le corps fut tellement écrasé à la dernière par le canon autrichien qu'il ne resta pas vingt hommes debout.

Le régiment de Périgord se rétablit promptement derrière les Alpes pendant le semestre d'hiver, et il reparaît, le , au sanglant combat d'Exilles[18],[19],[20], où le colonel du régiment, le marquis d'Imécourt, trouva une mort glorieuse. Le régiment rentra ensuite en Italie et passa l'hiver suivant à Gênes.

II fit partie en 1748 de l'expédition de Savone et fut placé dans le poste de San Giacobino, où, dominé par le canon de la place, il eut 60 hommes mis hors de combat et rentra en France en , la paix revenue.

Période de paix

Il fit partie en 1753 du camp de Beaucaire et en 1756 de celui de Calais.

Guerre de Sept Ans

En mars 1757, au début de la guerre de Sept Ans le régiment Périgord se dirige sur Stockheim, rendez-vous de l'armée du Bas-Rhin. Il est aussitôt employé au blocus de Gueldre qui ne capitule que le , et il y est laissé en garnison[21],[22]. Il passe plus tard à Emden sous les ordres du marquis d'Auvet et joint la grande armée au mois de novembre. Il se trouve à la marche sur Zell et à la prise de Brême[23].

En 1758, il assiste l'arme au bras à la bataille de Krefeld et il entre ensuite dans Dusseldorf avec Vastan, devenu Vexin et Foix. Comme ces régiments, il refuse d'accepter la capitulation par laquelle le gouverneur autrichien remet cette place à l'ennemi le . En sortant de Dusseldorf, il rallie l'armée et combat avec valeur, le , à l'attaque du pont de Rees. Sous les ordres de François de Chevert, il retourne trois fois à la charge et laisse à chaque charge une centaine d'hommes sur le champ de bataille. Il rentre en France épuisé, au mois d'octobre, et sert sur les côtes jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans.

Période de paix

Il était à Brest en 1762, et l'ordonnance du de cette année l'affecta au service des ports et colonies.
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment de Périgord conserve un bataillon et est affecté au service de la Marine et des Colonies et à la garde des ports dans le royaume.
L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[24]
Habit, revers, veste et culotte blancs, parements et collet verts, pattes ordinaires garnies de trois boutons, autant sur la manche, quatre petits au revers, quatre au dessous : boutons blancs avec le no 67. Chapeau bordé d'argent.
Envoyé à Aix et à Marseille à la fin de 1762, il est ensuite envoyé à Navarrenx et Saint-Jean-Pied-de-Port en mai 1763, à l'île d'Oléron en , à Monaco en , à Perpignan en , à Rocroi en octobre 1767, à Dunkerque en octobre 1768, et à Rochefort en novembre 1769.
Il, s'embarqua dans ce port le pour passer à la Martinique.
Rentré en France par Brest, le , il fut envoyé d'abord à Poitiers, puis à Béthune au mois de septembre de cette même année.

Ce fut dans cette ville, et par suite de l'ordonnance du 26 avril 1775, qu'il reçut par incorporation le régiment de La Marche-Prince, ci-devant Nivernais, qui forma son 2e bataillon[25].

Période de paix

Il devint en même temps la propriété de Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti comte de La Marche, et quitta le nom de la province de Périgord pour prendre le titre de régiment de La Marche-Prince qu'il ne porta que pendant dix-huit mois.

Période de paix

Le , à la mort de son père, Louis-François de Bourbon-Conti, le comte de La Marche devint prince de Conti, et son régiment prit alors le nom de régiment de Conti qu'il a porté jusqu'à la fin.

En octobre 1777, le régiment de Conti se rendit de Béthune à Lille.

Il est allé ensuite à Pontorson et Coutances en mars 1778 et à Honfleur en .

En juillet 1779 il est à Saint-Malo puis à Nantes en .

Il se trouve aux Sables d'Olonne en juin 1780 et à Saint-Gilles-sur-Vie d'août à fin octobre, et à Poitiers en

Il est à Belle-Île en octobre 1781, à Quimper en avril 1783, à Lille en , à Dunkerque en novembre 1785, à Calais en mars 1788 et à Amiens en juillet 1789.

Révolution française

A la fin de 1789, au moment de la Révolution Française, les soldats, entraînés par le mouvement général, se donnèrent le plaisir de faire disparaître dans un autodafé les insignes du prince de Conti ; mais cette manifestation ne parait pas avoir influé sur la bonne discipline du corps.
Ceci résulte de la lettre suivante écrite , le  : « Messieurs, les officiers de l'ancienne administration municipale de la ville d'Amiens, avant de cesser leurs fonctions, ont adressé une lettre en date du 21 février à MM. les officiers du régiment de Conti infanterie en garnison dans cette place, pour leur témoigner leur satisfaction de la fermeté, sagesse et vigilance, qui ont maintenu l'amour de la discipline, l'exactitude du service, parmi leur troupe et contribué à la tranquillité publique; et par une délibération prise en la séance générale du 22, ils ont décerné aux dits officiers le titre de citoyens de ladite ville d'Amiens, etc. »

Le régiment de Conti fut envoyé à Gravelines en octobre 1790 ; il fut de là envoyé à Saint-Omer et Boulogne en avril et , et au commencement de 1792 il était à Calais.

81e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Conti

L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 81e régiment d'infanterie ci-devant Conti.

Guerres de la Révolution française

Quand la guerre éclata, le 1er bataillon fut dirigé sur l'armée du Nord, tandis que le 2e bataillon fut jeté dans Dunkerque.

Le 1er bataillon, appelé dans l'Argonne pendant l'invasion prussienne, fut mis en garnison à Metz après la bataille de Valmy, et fit partie en 1793 de l'armée de la Moselle. Il a servi ensuite aux armées des Ardennes et de Sambre-et Meuse et n'a été amalgamé que le avec le 6e bataillon de volontaires de la Haute-Saône et le 5e bataillon de volontaires de l'Orne pour former la 149e demi-brigade de première formation.

Le 2e bataillon contribua en 1792, sous Dumouriez, à la première conquête de la Belgique et passa l'hiver à Ruremonde. En février 1793, il suivit Dumouriez dans la pointe qu'il fit en Hollande, et il était le seul bataillon de ligne présent au fameux « camp des Castors » entre Moerdijk et Hooge en Lage Zwaluwe[26]. Ce bataillon continua de servir à l'armée du Nord jusqu'à son incorporation, le , avec le 1er bataillon de volontaires de l'Aisne et le 2e bataillon de volontaires des Basses-Alpes pour former la 150e demi-brigade de première formation.

Ainsi disparaît pour toujours le 81e régiment d'infanterie ci-devant Conti, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.

Personnalités

Article connexe

Bibliographie

  • Armand de Siorac, Un régiment de Périgord devant Dantzick. Expédition de mai, juin, , aux ordres du comte Rochon de Lapeyrouse de Lamothe, dans Le Chroniqueur du Périgord et du limousin, 1853, p. 34-39 (lire en ligne)
  • Histoire de l’infanterie en France, par le lieutenant-colonel Belhomme, tome 2, Henri Charles-Lavauzelle éditeur militaire
  • Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tomes 4, 5, et 7, Paris 1761, 1762, et 1764
  • Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française Tome 7

Notes, sources et références

  1. brigadier le 30 mars 1693, maréchal de camp le 29 janvier 1702, lieutenant général le 10 février 1704, † 1er février 1737
  2. Notice Historique des Peintures et des Sculptures du Palaid de Versailles page 29
  3. Fils de Henri de Lambert, il est brigadier le 4 octobre 1705, maréchal de camp le 29 mars 1710, lieutenant général le 30 mars 1720, (°1677- †)
  4. Nobiliaire universel de France, Tome 3, 1re partie, page 179 († 03.11.1748)
  5. Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Tarn, Supplément à la Série E-Communes, 1889, Volume 3, page 484
  6. Le grand dictionnaire historique, Tome 10, T-Z, page 5 des additions et corrections
  7. frère cadet du précédent, brigadier le 1er août 1734, maréchal de camp le 20 février 1743, † 12 juin 1761
  8. Nobiliaire universel de France, volume 17e, 1820, pages 343 et 344
  9. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois : Dictionnaire de la noblesse page 533
  10. Roger Valentin, comte de Clarac, deviendra colonel du régiment de Maine en 1775.
  11. François Joseph Pierre de Mondyon de Sassay avait été nommé major au corps le et lieutenant-colonel le .
  12. Joseph-Charles de Montredon était lieutenant-colonel le .
  13. Eléazar de Mauvillon : Histoire du prince Eugene de Savoye, Volume 1 page 113
  14. devenu régiment de Soissonnais
  15. Jules Michelet : Précis de l'histoire moderne page 294
  16. Plan de Verrue, attaquée par l'armée du roy commandée par Mgr le duc de Vendosme
  17. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française Tome 7 pages 118 à 121
  18. également appelé combat du col de l'Assiette où plus simplement combat d'Assiette
  19. Les Moines du Der avec pièces justificatives, notes historiques et notices ... page 360
  20. 19 juillet 1747 : combat d’Exiles et mort du comte de Belle-Isle
  21. Plan de Gueldres en 1757
  22. Journal de la Campagne de 1757
  23. Plan de Brême en 1757
  24. Ordonnance du roi, concernant l'infanterie françoise : du 10 décembre 1762
  25. État militaire de la France pour l’année 1776, M. de Roussel, Paris, 1776, p. 281
  26. Qu’a-t-on appelé le « camp des castors » ?
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