Les Angles (Gard)

Les Angles est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie. La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.

Pour les articles homonymes, voir Les Angles.

Les Angles

Vue d'ensemble du vieux village Les Angles (Gard).

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Jean-Louis Banino
2020-2026
Code postal 30133
Code commune 30011
Démographie
Gentilé Anglois, Angloises
Population
municipale
8 476 hab. (2019 )
Densité 477 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 19″ nord, 4° 46′ 02″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 183 m
Superficie 17,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-lès-Avignon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Les Angles
Géolocalisation sur la carte : France
Les Angles
Géolocalisation sur la carte : Gard
Les Angles
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Les Angles
Liens
Site web ville-les-angles.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Durance, le Rhône, le bras de Villeneuve. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 le Rhône aval ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Les Angles est une commune urbaine qui compte 8 476 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération avignonaise et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Anglois ou Angloises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le presbytère, classé en 1912.

    Géographie

    Les Angles est situé sur un plateau qui domine le Rhône, en face d'Avignon. Cette ville est en pleine expansion et attire dans sa zone industrielle très active de nombreux partenaires économiques (sociétés, et habitations nouvelles). Son développement s'effectue essentiellement sur la route de Nîmes qui vient de la localité voisine Villeneuve-lès-Avignon.

    La cité est en fait séparée en deux entités : la partie récente au-dessus d'Avignon sur la rive droite du Rhône avec sa zone résidentielle et sa zone d'activités, et la cité ancienne avec ses maisons en pierre et ses ruelles qui domine la plaine du Rhône qui conduit vers Tarascon et Beaucaire.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1].

    Mois
    Janv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4
    Source : « Données climatologiques d'Avignon 2000-2007 », sur meteo.msn.com (consulté le )

    Voies de communication et transports

    La ligne 4, près de l'arrêt Dinarelle.

    La ville des Angles est desservie par le réseau Orizo

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[3], d'une superficie de 12 579 ha0[4].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[5] : les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (264 ha), couvrant 4 communes du département[6], et le « travers de Pascal » (91 ha)[7] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[5] :

    • « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[8] ;
    • « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Angles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[I 1],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[I 2] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,6 %), zones urbanisées (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), eaux continentales[Note 6] (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), cultures permanentes (1,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La localité apparaît en 1143. Son nom fait référence à la forme du village en coin pointu (comme le coin servant à fendre du bois)[13]. En provençal, son nom est leis Angles selon la norme classique ou lis Angle selon la norme mistralienne.

    Histoire

    Le site des Angles a été habité dès la préhistoire : le néolithique final est représenté par des vestiges caractéristiques, sur le "Rocher de la justice", dominant le Rhône.

    L'occupation romaine est attestée au Ier siècle de notre ère, dans l'actuel quartier de Candau. L'occupation humaine y a laissé de nombreux vestiges pendant le siècle suivant, et c'est de cette époque que date le grand sarcophage païen qu'on y découvrit au XVIIIe siècle.

    Les premières manifestations du christianisme remontent au Ve siècle. C'est vraisemblablement à cette époque, ou au siècle suivant, qu'un édifice du culte fut élevé à Candau. Le village, qui existait à proximité, est connu par un document écrit du début du XIe siècle. Son territoire est alors donné à l'abbaye bénédictine de Saint André, fondée à la fin du siècle précédent à Villeneuve-lès-Avignon. Cette agglomération, d'une importance très réduite, disparut définitivement pendant les guerres de religion lorsque les troupes de l'amiral de Coligny dévastèrent la région. Les habitants du quartier durent alors se réfugier dans l'actuel village. Un second habitat existait en effet en contrebas du village actuel, au-dessus du lavoir. Son église, Sancta-Maria-de-Angulis (ou d'après d'autres sources, de Angelis) avait été construite au VIe ou au VIIe siècle. Elle devint également un prieuré de l'abbaye Saint-André. Elle fut en partie reconstruite et agrandie au siècle suivant. Il n'en reste aujourd'hui qu'une partie du transept, transformée en pigeonnier par le seigneur du lieu, qui utilisa le reste des pierres de l'édifice pour la construction de son château... Les troubles que connut la région au XIVe siècle, entraînèrent l'abandon du site et le village s'installa à son emplacement actuel. Un "village perché", mieux armé contre les dangers de l'époque troublée. L'église actuelle fut construite vers le milieu du siècle suivant. D'un style gothique assez primitif, elle présente trois nefs irrégulières et un chevet sur plan carré.

    À la fin du XVe siècle, le territoire des Angles s'agrandit de celui du village voisin des Issarts, probablement disparu à la suite d'une peste, alors endémique dans la région, et qui ne fut pas repeuplé. Également prieuré de l'abbaye Saint-André au début du XIe siècle, un château y est attesté au siècle suivant.

    Les habitants des Angles ont connu pendant longtemps la vie traditionnelle d'une humble communauté de paysans et de pêcheurs ou le Rhône a joué un rôle considérable, tantôt destructeur par ses inondations, tantôt bienfaisant par les limons qui fertilisaient les terres. Le seigneur est l'abbé de Saint-André jusqu'au début du XVIIIe siècle, date à laquelle il vendit ses droits à Jean-Hyacinthe de Calvet. C'est lui qui construisit le château avec les pierres de l'ancienne chapelle située à proximité. Et c'est dans ce château que vécut l'un de ses descendants, le critique littéraire Armand de Pontmartin, maire de la commune de 1858 à 1864.

    Au début du XXe siècle, les Angles sont liés à l'histoire du Félibrige : Frédéric Mistral et ses amis se réunissaient à l'auberge du Chêne vert.

    Administration et Politique

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    1790-1795 Pierre Augier

    1795-1828 Jean-Baptiste Icard

    1828-1830 Louis Eugène de Pontmartin

    1830-1852 Louis Augier

    1852-1862 Antoine Peyrague

    1862-1864 Armand Comte de Pontmartin

    1864-1878 Louis Gauthier

    1878-1892 Jean-François Pascal-Soter

    1892-1896 Antoine Chabert

    1896-1905 Marius Icard

    1905-1916 Léon Icard

    1916-1937 Marius Pascal

    1937-1944 Marcel Antoine Charousset

    1944-1945 Louis Delecourt

    1945-1947 Joseph Pouzol

    1947-1962 Albert Granier

    1962-1977 Roger Isnard

    1977-1981 Edmond Fabre

    1981-2008 Paul Mély

    Depuis 2008 Jean-Louis Banino

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2019, la commune comptait 8 476 habitants[Note 7], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350349383331359380386415388
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    416414437409411374358307308
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3413523672864124526699411 384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 7283 5054 5825 5706 8387 5788 1158 2698 362
    2018 2019 - - - - - - -
    8 3118 476-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École Maternelle et Primaire publique Jules Ferry
    • École Maternelle et Primaire publique Louis Pasteur
    • École Maternelle et Primaire publique Dinarelle

    Sports

    • L'EMAF (École Municipale Angloise de Football), club de football dont l'équipe première évolue en Première Division du District Rhône-Durance.
    • Le RCAGR (Rugby Club Angles Gard Rhodanien), club de rugby jouant en fédéral 3 et ayant comme président d'honneur Jo Maso (manager du XV de France depuis 1995)[18].
    • Un club de basket, le LASA basket club, évoluant au forum (centre commercial des Priades).
    • Un club de judo.
    • Une piste et un club de BMX.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 341 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 8 732 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 310 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 61 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6 %8,7 %9,2 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 658 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction d'Avignon[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 011 emplois en 2018, contre 2 865 en 2013 et 2 790 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 93,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 13].

    Sur ces 3 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 736 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    1 265 établissements[Note 11] sont implantés aux Angles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble1 265100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    483,8 %(7,9 %)
    Construction1239,7 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    34127 %(30 %)
    Information et communication312,5 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance725,7 %(3 %)
    Activités immobilières655,1 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    20516,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    25620,2 %(13,5 %)
    Autres activités de services1249,8 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (341 sur les 1 265 entreprises implantées aux Les Angles), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations321963
    SAU[Note 13] (ha)237311126175

    La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[19]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 175 ha[21],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption des Angles

    Lieux et monuments

    Patrimoine culturel

    Patrimoine environnemental

    • Sentier du Patrimoine avec 10 monuments emblématiques.
    • Sentier des plantes mettant en avant la diversité botanique.
    • Sentier des peintres évoquant les différents lieux choisis par les peintres pour composer leurs œuvres.

    Personnalités liées à la commune

    • Victor Crumière, né en 1895 à Avignon. Très jeune, il suit les cours de Charles Vionnet et Jules Flour, professeurs à l’école des Beaux-Arts d'Avignon. Il y obtient de nombreux prix. Décorateur et architecte d’intérieur, il crée du mobilier, des panneaux décoratifs, des logos qui reflètent un esprit « art déco ». Il s’intéresse aux méthodes de décoration tel que le faux marbre, le faux bois, patine, peinture craquelée… Il peint avec passion sa Provence, des paysages plein de lumière et des natures mortes toujours baignées de soleil. Il expose de 1920 à 1950 à Avignon, seul ou avec des groupes de peintres provençaux et à Paris de 1927 à 1936 au salon des Artistes français et à Nîmes de 1928 à 1946. En 1950, il décède brutalement à Avignon.
    • André Derain, né à Chatou en 1880. Il meurt à Garches en 1954. Formé par l’atelier Carrière, l’académie Julian et surtout par ses amis peintres : Matisse, Marquet, Rouault, Vlaminck, Picasso, il peint avec Matisse à Collioure, séjourne à Sorgues chez Braque. À Avignon, il est davantage attiré par les couleurs du fauvisme que par le cubisme. Également sculpteur, il crée des décors de théâtre pour les ballets de Diaghilev et Roland Petit et des illustrations pour Apollinaire, Max Jacob, André Breton, Blaise Cendrars… Il expose à New-York, Berlin, Londres, Paris, Munich, Stockholm. Il peint plusieurs tableaux des Angles et de sa région lors de ses passages en Provence entre 1922 et 1931, que l’on retrouve dans la collection Jean Walter et Paul Guillaume au musée de l’Orangerie à Paris.
    • Herbert Klingst, né en 1913 à Freiberg, il meurt en 1998 aux Angles. Il étudie aux Beaux-Arts de Leipzig et Dresde. À partir de 1984, il vit aux Angles. Il a laissé beaucoup de dessins très intimistes du village et des paysages de la région.
    • Louis Agricol Montagné, né à Avignon en 1879, peintre de grand talent, passa la plus grande partie de sa vie entre Paris et Les Angles où il demeure dans l’ancien château de Pontmartin. Élève de Paul Saïn et de Fernand Cormon, il réalise de très nombreuses toiles d’une grande qualité. Il devient président de l’Association des Paysagistes Français et de l’Amicale des anciens Élèves de Fernand Cormon. Directeur de l’École des Beaux-Arts d'Avignon, conservateur du musée de Villeneuve-lès-Avignon, ses œuvres figurent dans les plus grands musées et dans de nombreuses collections privées (Rothschild, Vanamecker (New-York). Il meurt à Paris en 1960. Une artère de la commune porte son nom en hommage à sa renommée.

    Héraldique

    Les armes des Angles se blasonnent ainsi :

    De sinople au pal losangé d'argent et de sinople[27].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sylvain Gagnière, J. Granier et A. de la Peine, Le Site paléochrétien de Saint-Étienne-de-Can, commune des Angles, Gard : Résultats de la campagne de fouilles préliminaires 1961-62, 1963

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[2].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[20].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'Avignon » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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