Saint-Loup-de-Naud

Saint-Loup-de-Naud est une commune française située dans le sud-est du département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Loup.

Saint-Loup-de-Naud

Le village et le priorale de Saint-Loup-de-Naud.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes du Provinois
Maire
Mandat
Gilbert Dal Pan
2020-2026
Code postal 77650
Code commune 77418
Démographie
Population
municipale
874 hab. (2019 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 10″ nord, 3° 12′ 39″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 151 m
Superficie 10,94 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Loup-de-Naud
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Saint-Loup-de-Naud
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Saint-Loup-de-Naud
Liens
Site web saintloupdenaud.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Saint-Loup-de-Naud dans le département de Seine-et-Marne

    Le village est situé à 8,5 km au sud-ouest de Provins et à km au nord-ouest de Longueville.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le paysage est essentiellement un plateau entaillé assez profondément par des vallées aux flancs plutôt abrupts (la pente atteignant couramment 55 m de dénivelé sur 180 m linéaires)[1].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Loup-de-Naud.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • le ru du Dragon ou ru des Glatigny, long de 8,12 km[2], petit affluent en rive droite (à l'ouest) de la Voulzie, elle-même affluent direct en rive gauche (au nord) de la Seine qui n'est qu'à 10 km à vol d'oiseau, 12 km en suivant les vallées de ces cours d'eau.
      • les ravins d'Ariot[Note 1], 0,92 km[3], et ;
      • le ru des Vieux Moulins, long de 4,65 km[4], affluents de ru du Dragon ;
      • le ru de Saint-Loup, long de 1,27 km[5], qui conflue avec le ru du Dragon.

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par :

    • le canal des Ormes[Note 2], aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[6] qui conflue avec la Voulzie ;
    • une branche de l'aqueduc de la Voulzie qui passe sur la commune, suivant à peu près le cours du ru des Glatigny ;
    • le bras des Gratigny, 0,20 km[7] et ;
    • le bras des Gratigny, 1,45 km[8], aqueducs et conduites forcées qui confluent avec le ru du Dragon ;
    • le bras de Saint-Loup, aqueduc, conduite forcée de 1,92 km[9].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,28 km[10].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11].

    La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[12],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 4,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 741 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[16]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 41 km à vol d'oiseau[17], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[18] à 11,6 °C pour 1991-2020[19].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21],[Carte 1] : la « Rivière du dragon », d'une superficie de 24,26 ha, une rivière de la première catégorie piscicole, du domaine salmonicole. Des populations de Chabot et Lamproie de Planer y sont connues ainsi qu’un cortège particulièrement riche d’espèces associées à ce type de cours d’eau[22],[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Loup-de-Naud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 149 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir).

    Trois hameaux forment le village proprement dit : Courton-le-Haut, Courton-le-Bas et Saint-Loup-de-Naud. Hormis ceux-ci, il y a peu d'autres hameaux sur la commune : Sainte-Marie, Noyot et les Granges. La mairie se trouve à Courton-le-Bas.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,7% ), forêts (30,5% ), zones urbanisées (8,8 %)[30].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[33].

    La commune disposait en 2019 d'une carte communale approuvée[34].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 415 dont 99 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 0,7 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,5 % contre 16,2 % de locataires[35] dont, 4,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 3,3 % logés gratuitement.

    Transports

    La gare SNCF la plus proche est la gare de Longueville, située à 4 kilomètres.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes « In villa que dicitur Naudus in honore sancti Lupi » en 980[36] ; « In pago Pruvinensi, in villa que vocatur Naldus, altare Sancti Lupi » en 1136[37] ; Molendinum Naudi en 1160[38] ; Ecclesia confessoris Lupi de No en 1162[39] ; Naudum[40] et Sanctus Lupus de No en 1201[41] ; No vers 1222 (Livre des vassaux)[42] ; Saint Lou de Nou en 1268[43] ; Saint Leu en 1269[44] ; Sanctus Lupus de Nodo en 1270[45] ; Nou en 1276[46] ; Sanctus Lupus de Naudo au XIIIe siècle[47] ; Saint Lou de No en 1342[48] ; Parrochia Sancti Lupi de Naudo en 1367[40] ; Saint Lou de Nou en 1383[40] ; Saint Lou en 1391[40] ; Saint Leu de No en 1405[49] ; Saint Loup de No lez Provins en 1539[40] ; Saint Loup lez Provins en 1564[50] ; Saint Loup de Nau en 1793[51] ; Saint-Loup-de-Naud en 1801[51].

    Étymologie : de Saint Loup (Loup de Sens) et du gaulois nauda, « terrain humide »[52].

    Histoire

    Le site de Saint-Loup-de-Naud est occupé durant la Préhistoire. Un silex acheuléen remontant au Paléolithique inférieur et une hache polie en serpentine du Néolithique ont été retrouvés sur le territoire de la commune[53].

    Le village se constitue au cours du VIe siècle, en haut d'un éperon rocher qui domine la vallée du ru du Dragon. Mais il connaît un véritable essor à partir de la fin du Xe siècle à la suite de la création du prieuré bénédictin de Saint-Loup, but d'un important pèlerinage en l'honneur des reliques de saint Loup, évêque de Sens. L'église priorale Saint-Loup, qui sert également d'église paroissiale au village, est achevée grâce aux donations d'Henri le Libéral, comte de Champagne.

    Cependant, le village connaît une longue décadence à partir du XIIIe siècle. Le recul des foires de Champagne, en particulier de Provins, toute proche, porte un coup à l'économie villageoise. La population du village a déjà diminué de moitié au début du XVe siècle lorsque le prieuré est ruiné par les Anglais de Thomas Guérard en 1432, durant la guerre de Cent Ans. Le village connait à nouveau les malheurs de la guerre lorsque les protestants s'emparent du village en 1567 lors des guerres de religion.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Roland Carreau PCF  
    mars 2001 mars 2014 Françoise Gries   Secrétaire
    mars 2014 En cours Gilbert Dal Pan[54]    

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [55],[56].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Saint-Loup-de-Naud gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[57].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[57],[59].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[57],[60],[61].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

    En 2019, la commune comptait 874 habitants[Note 9], en diminution de 1,47 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    705782809830856840800833821
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    820835803773740671625621524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    523587623616785751736731768
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    778721670669806855883889887
    2018 2019 - - - - - - -
    879874-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1989, à l'instigation du secrétaire d'État à la Culture Thierry de Beaucé, alors propriétaire de la Tour, se tient tous les ans le festival de musique « Les après-midi de Saint-Loup » dans l'église romane du village. Les concerts réunissent des musiciens français et étrangers dans des programmes de musique baroque sur instruments d'époque.

    Ce festival est régi par une association loi de 1901 dont le but est de :

    • promouvoir une action culturelle et artistique contribuant à l'essor de la musique en Seine-et-Marne.
    • encourager et soutenir par ces concerts la restauration de ce monument exceptionnel, visité par de nombreux touristes venus du monde entier.
    • contribuer au rayonnement de la culture musicale en milieu rural, en développant des actions d'animation dans les villages environnants.

    Le directeur artistique du festival est depuis huit ans Philippe Foulon. Huit communes proches sont partenaires des Après-Midi de Saint-Loup : Chalautre-la-Petite, Chalmaison, Donnemarie-Dontilly, Les Marêts, Longueville-Lourps, Paroy, Provins, Soisy-Bouy.

    Économie

    La commune abrite sur son territoire une usine de composants électriques, filiale du groupe Mersen, fondée en 1907 par l'ingénieur et inventeur Emile Albert Fouilleret. L'usine est toujours appelée de nos jours l'usine Fouilleret, en mémoire de son fondateur de génie et de sa famille qui la dirigea après son décès en 1934 ; notamment son fils aîné Henri Charles Fouilleret, héros de la Résistance mort pour la France à Provins en 1944.

    Il existait autrefois une fabrique de céramiques, nommée La Céramique de la Voulzie, également propriété de la famille Fouilleret, qui disparut dans un incendie.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux était de 360, représentant 909 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 130 euros[65].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 102, occupant 393 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,3 % contre un taux de chômage de 9,2 %. Les 22,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,8 % de retraités ou préretraités et 4,1 % pour les autres inactifs[66].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 34 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 7 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 2 dans les activités immobilières, 9 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[67].

    En 2019, 2 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[68].

    Agriculture

    Saint-Loup-de-Naud est dans la petite région agricole dénommée le « Montois », une petite région à l'est du département, en limite sud de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[69].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[70]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 87 ha en 1988 à 115 ha en 2010[69]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Loup-de-Naud, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Loup-de-Naud entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[69],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 7 5 5
    Travail (UTA) 6 7 5
    Surface agricole utilisée (ha) 607 622 575
    Cultures[71]
    Terres labourables (ha) 606 622 573
    Céréales (ha) 404 373 386
    dont blé tendre (ha) 296 309 312
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 86 29 15
    Tournesol (ha) 63 s
    Colza et navette (ha) 41 79 114
    Élevage[69]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 3 1 10

    Culture locale et patrimoine

    La commune est traversée par le GRP « Thibaut de Champagne »[1] qui forme une boucle d'environ 140 km en Seine-et-Marne. Ce GRP risque d'être abandonné au profit de sentiers plus courts et plus facilement entretenus[72].

    Lieux et monuments

    Statues de saint Pierre et de Salomon (portail occidental de l'église priorale).
    Porche de l'église priorale.

    Église Saint-Loup

    Construit autour d'un prieuré bénédictin, le village conserve une église des XIe et XIIe siècles, considérée comme l'un des plus beaux édifices romans d'Île-de-France. Elle possède une nef en berceau et un portail en style gothique primitif avec un remarquable tympan sur lequel trône un christ en majesté entre les symboles des évangélistes. Nouveauté pour l'époque, des statues de saints et de prophètes ornent les côtés du portail. Ce tympan aurait inspiré à Proust la description du portail de l'église de Balbec, qu'il fait dans À la recherche du temps perdu.

    Frappée le par un arrêté municipal de péril[73], l'église fut fermée avant de rouvrir au public en . À l'été 2017 elle a été fermée pour travaux de réfection du portail.

    Tour de la « Haute Maison »

    Tour, dite « Haute Maison ».

    La Tour de la « Haute Maison », construite au XIIIe siècle, est l'ancienne maison forte du prieuré de Saint-Loup. Au XVe siècle, du fait de la ruine du prieuré de Saint-Loup, elle devient propriété de seigneurs locaux. Elle passe entre les mains de la famille de Saint-Phalle, puis de la princesse de Polignac, qui la donne à son amante, Violet Trefusis. Celle-ci y reçoit ses amis, comme Marcel Proust, qui vient lui rendre visite. (Le personnage du marquis de Saint-Loup de son roman À la recherche du temps perdu est néanmoins antérieur à ces visites). Violet Trefusis y tient un salon littéraire de 1945 à 1966. À sa mort, la propriété est vendue et le mobilier dispersé.

    La Tour est classée au titre des monuments historiques[74] par arrêté du .

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nature en attente de mise à jour.
    2. Nature en attente de mise à jour.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Saint-Loup-de-Naud » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Saint-Loup-de-Naud - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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    Références

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    74. Notice no PA00087271, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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