Saint-Romain-et-Saint-Clément
Saint-Romain-et-Saint-Clément est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Romain et Saint-Clément.
Saint-Romain-et-Saint-Clément | |||||
Le village de Saint-Romain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Périgord-Limousin | ||||
Maire Mandat |
Michel Ranouil 2020-2026 |
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Code postal | 24800 | ||||
Code commune | 24496 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romaniclémentiens, Romaniclémentiennes | ||||
Population municipale |
328 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 18″ nord, 0° 51′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 268 m |
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Superficie | 13,80 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Thiviers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thiviers | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Généralités
Dans le quart nord-est du département de la Dordogne et dans l'aire urbaine de Thiviers, en Nontronnais, la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est arrosée par la Côle qui lui sert de limite naturelle au nord-est sur environ six kilomètres avant de traverser la commune d'est en ouest.
À l'écart des routes principales, le bourg de Saint-Romain est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thiviers, et vingt kilomètres au sud-est de Nontron, la sous-préfecture. Le village de Saint-Clément est situé 1,3 km plus au sud-est.
Le territoire communal est traversé d'ouest en est par la route départementale 707, l'axe Brantôme-Thiviers.
Communes limitrophes
Saint-Romain-et-Saint-Clément est limitrophe de cinq autres communes, dont Vaunac au sud par un quadripoint, près du lieu-dit Poncet. Son territoire est distant d'environ 450 mètres de celui d'Eyzerac au sud-est, et de 500 mètres de celui de Saint-Pierre-de-Côle au sud-ouest.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Romain-et-Saint-Clément est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.3 - 252.17) |
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Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 147 mètres[5] à l'extrême ouest, au nord-ouest du bourg de Saint-Romain, là où la Côle quitte la commune et entre sur celle de Saint-Jean-de-Côle, et 268 mètres[5],[6] au nord, entre les lieux-dits Dala et Faugeraulas[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,80 km2[5],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,4 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Côle, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la fon pépy et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne à Brantôme en Périgord, en limite avec Condat-sur-Trincou, après avoir traversé 11 communes[17].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[26] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 56 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 11,4 °C pour 1981-2010[31], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Saint-Romain-et-Saint-Clément est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,5 %), zones agricoles hétérogènes (47,5 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Romain proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :
- la Baraque
- la Basse Fressenède
- le Bigeau
- le Bost
- Bost Bernard
- les Brandes
- la Chabanne
- le Chadeau
- Chez Barancle
- le Clau de Louze
- le Clau du Bois
- les Combes
- le Cros
- Dala
- le Fagnac
- Faugeraulas
- Firbeix
- la Forêt
- Fouillarjoux
- Fraisse
- Fressenède
- le Grand Bois
- le Grand Clos
- les Grandes Terres
- la Grange
- Jalager
- la Lande
- la Lardie
- Lavergne
- Maizaraud
- Moulin de Feuyas
- le Parc
- Pauline
- les Peyrières
- le Peyrou
- la Pomerède
- Poncet
- Poncharau
- le Prieuré
- le Puel
- la Richardie
- le Rivage
- la Rochette
- les Rochilles
- Saint-Clément
- la Verdale
- les Vergnes.
Toponymie
La première mention écrite connue de Saint-Clément date de l'an 1192 sous la forme latine Sanctus Clemens, dans une bulle du pape Célestin Ier[40]. Pour Saint-Romain, la mention Sanctus Romanus est plus récente, attestée dans un pouillé du XIIIe siècle[41].
Saint Clément correspond probablement au quatrième pape, à la fin du Ier siècle[42]. Saint Romain se réfère à Romain de Blaye (également appelé Romain du Mans), prêtre de Blaye au IVe siècle[43].
Avant la fusion des deux communes en 1827, elles ont porté brièvement les noms de Clément Bas et de Romain sur Colle, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795)[42].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Róman e Sent Clamenç[44].
Histoire
En 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain fusionnent sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Les communes de Saint-Clément[45] et de Saint Romain[5] sont rattachées, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron.
Les deux communes fusionnent en 1827 sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[5].
Intercommunalité
Au , Saint-Romain-et-Saint-Clément intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes — hormis Sorges et Ligueux en Périgord — rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[46] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[47].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Romain-et-Saint-Clément relève[52] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Les habitants de Saint-Romain-et-Saint-Clément se nomment les Romaniclémentiens et Romaniclémentiennes[53].
Jusqu'en 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain étaient indépendantes.
Démographie de Saint-Clément
Démographie de Saint-Romain, puis de Saint-Romain-et-Saint-Clément
En 1827, Saint-Clément fusionne avec Saint-Romain qui devient Saint-Romain-et-Saint-Clément.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].
En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Emploi
En 2016[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 161 personnes, soit 49,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) est fresgté stable par rapport à 2011 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.
Établissements
Au , la commune compte trente-quatre établissements[58], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, quatre dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Clément, qui était à la tête d'une ancienne paroisse[60].
- Église Saint-Romain, dédiée à Romain de Blaye[60], romane avec des fresques anciennes découvertes en 1996[61],[62]. Elle recèle un ensemble autel-tabernacle du XVIIe siècle classé au titre des monuments historiques en 1914[63].
- Chartreuse du Bigeau[64].
- Au nord du bourg de Saint-Romain, une portion de l'ancienne ligne ferroviaire de Nontron à Thiviers a été transformée en voie verte, entre Saint-Pardoux-la-Rivière et Thiviers.
- L'église Saint-Clément.
- Son clocheton-mur.
- L'église Saint-Romain.
- Son chevet surmonté du clocher.
- La voie verte à Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Patrimoine naturel
La vallée de la Côle est protégée dans la totalité de sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Réseau hydrographique de la Côle en amont de Saint-Jean-de-Côle », partagée avec neuf autres communes, dont la flore est constituée d'environ 120 espèces de plantes, dont sept sont considérées comme déterminantes : la droséra intermédiaire (Drosera intermedia), la droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta), la linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium), la narthécie des marais (Narthecium ossifragum), la parnassie des marais (Parnassia palustris) et la potentille des marais (Comarum palustre)[65],[66]. De plus, cette ZNIEFF est fréquentée par une soixantaine d'espèces d'oiseaux ainsi que par deux espèces de mammifères : le chevreuil (Capreolus capreolus) et le putois (Mustela putorius putorius).
Incluses dans la ZNIEFF précédente, deux autres ZNIEFF de type II concernent une petite lande tourbeuse d'un peu plus d'un hectare, au nord-ouest du lieu-dit Poncharau[67],[68], ainsi que les gorges de la Côle, partagées entre Saint-Romain-et-Saint-Clément (pour une infime partie aval) et Saint-Jory-de-Chalais[69],[70].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Romain-et-Saint-Clément » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- « Carte géologique de Saint-Romain-et-Saint-Clément » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 268 » sur Géoportail (consulté le 28 août 2019)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 366.
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- [PDF] « Arrêté no 24-2017-10-23-002 portant modification des statuts de la communauté de communes des Marches du PériG'or Limousin, Thiviers-Jumilhac », Préfecture de la Dordogne, octobre 2017, p. 170-172.
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