Sainte-Juliette-sur-Viaur
Sainte-Juliette-sur-Viaur est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Sainte-Juliette-sur-Viaur | |
L'église Sainte-Julitte. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Ségali |
Maire Mandat |
Simon Worou 2020-2026 |
Code postal | 12120 |
Code commune | 12234 |
Démographie | |
Gentilé | Juliettois(e) |
Population municipale |
613 hab. (2019 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 12′ 55″ nord, 2° 31′ 20″ est |
Altitude | Min. 394 m Max. 650 m |
Superficie | 16,71 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Monts du Réquistanais |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintejuliettesurviaur.fr |
Géographie
Généralités
Dans le département de l'Aveyron, la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur s'étend sur 16,71 km2. Elle est bordée à l'est et au sud sur plus de dix-huit kilomètres par le Viaur et à l'ouest sur environ six kilomètres par son affluent le ruisseau de la Nauze. Elle est également arrosée par plusieurs autres affluents du Viaur (ruisseaux des Agoutes, de Bécade, de Goutinesque, etc.).
L'altitude minimale, 394 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où le Viaur quitte la commune et sert de limite entre celles de Camboulazet et de Centrès. L'altitude maximale avec 650 mètres se situe au nord-est, près du lieu-dit Parlan, en limite de la commune de Calmont.
Desservi par la route départementale (RD) 616, le bourg de Sainte-Juliette-sur-Viaur est situé, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au sud-sud-ouest de la préfecture Rodez.
La commune est également desservie par les RD 551 et 902.
Communes limitrophes
Sainte-Juliette-sur-Viaur est limitrophe de six autres communes.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Viaur, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau de Goutinesque, le ruisseau de Bécade, le ruisseau des Agoutes et par divers petits cours d'eau[1].
Le Viaur prend sa source à 1200 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 400 m d’altitude à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 30 communes[2].
Le ruisseau de la Nauze, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Manhac et se jette dans le Viaur à Centrès, après avoir arrosé 5 communes[3].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17] :
- les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Sainte-Juliette-sur-Viaur comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[19] :
- les « Pentes du Viaur à Centrès » (1 148 ha), couvrant 4 communes du département[20] ;
- la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[21]
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[22].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Juliette-sur-Viaur est une commune rurale[Note 5],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (67,2 %), forêts (31,1 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (0,1 %)[25].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre[26].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[28].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[29],[30].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33]
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[35].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur est classée à risque moyen à élevé[36]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[37] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
Histoire
Créée à la Révolution, la commune porte d'abord le nom de Sainte-Juliette. Les communes de Drulhe, Parlan et Le Piboul fusionnent avec elle en 1832[39]. En 1919, la commune prend le nom de Sainte-Juliette-sur-Viaur[40].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur est membre de la communauté de communes Pays Ségali[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Réquistanais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].
- Sainte-Juliette-sur-Viaur dans l'intercommunalité en 2020.
- Sainte-Juliette-sur-Viaur dans le canton des Monts du Réquistanais en 2020.
- Sainte-Juliette-sur-Viaur dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Sainte-Juliette-sur-Viaur, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[45] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 74,89 %[46]. Simon Worou, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [47].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[48]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali[49].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 613 habitants[Note 7], en augmentation de 8,11 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 302 femmes, soit un taux de 50,17 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 246 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 605 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 780 €[I 6] (20 640 € dans le département[I 7]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 2,7 % | 6 % | 2,5 % |
Département[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 358 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 2,5 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 11]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 55 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 275, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,7 %[I 12].
Sur ces 275 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
24 établissements[Note 10] sont implantés à Sainte-Juliette-sur-Viaur au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 24 entreprises implantées à Sainte-Juliette-sur-Viaur), contre 12,4 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 57 | 32 | 34 | 26 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 122 | 1 025 | 1 159 | 1 114 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 57 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 32 en 2000 puis à 34 en 2010[59] et enfin à 26 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 122 ha en 1988 à 1 114 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 43 ha[59].
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Destours), Cassanhas : Arviu, Auriac, Caumont, La Grand'Vila, Saumièg, Senta-Jaleda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cassanhas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-30-0, ISSN 1151-8375, BNF 36693004)
- Marie-Paule Grégoire, Le Petit tailleur de Sainte-Juliette-sur-Viaur, Rodez, Subervie, , 409 p., ill., couv. ill. ; 19 cm (BNF 35148152)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur (12234) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sainte-Juliette-sur-Viaur » (consulté le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sainte-Juliette-sur-Viaur » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « Fiche communale de Sainte-Juliette-sur-Viaur », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Viaur »
- Sandre, « Ruisseau de la Nauze »
- « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Sainte-Juliette-sur-Viaur », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Pentes du Viaur à Centrès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Rivière du Viaur » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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