Marans (Charente-Maritime)

Marans [maʁɑ̃] est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants s'appellent les Marandais et les Marandaises[1].

Pour les articles homonymes, voir Marans.

Marans

Les quais de Marans sur la Sèvre niortaise.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté de communes Aunis Atlantique
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Marie Bodin
2020-2026
Code postal 17230
Code commune 17218
Démographie
Gentilé Marandais
Population
municipale
4 505 hab. (2019 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 33″ nord, 0° 59′ 29″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 13 m
Superficie 82,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marans
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marans
Géolocalisation sur la carte : France
Marans
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Marans
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Marans
Liens
Site web www.ville-marans.fr

    Marans a la particularité d'être la commune la plus étendue du département de la Charente-Maritime. Avec une superficie totale de 82,49 km2, elle est presque aussi grande que l'île de Ré (85 km2).

    C'est également la commune la plus septentrionale de la Charente-Maritime, considérée comme la « porte de l'Aunis », ancienne province, à laquelle elle a toujours appartenu depuis ses origines.

    Marans est aujourd'hui une cité fluviale sur la Sèvre niortaise, un port de plaisance actif et un centre touristique.

    Géographie

    Localisation

    La commune la plus septentrionale de Charente-Maritime

    Marans est une commune située au nord-ouest du département de la Charente-Maritime, à proximité du département de la Vendée qui appartient à la région des Pays de la Loire ; elle est de fait la commune la plus septentrionale de Charente-Maritime.

    Position de Marans en Charente-Maritime.

    Par sa situation géographique dans le nord de l'ancienne province d'Aunis, elle était considérée comme la « porte de l'Aunis » d'autant qu'elle confine avec le Poitou, ancienne province avec laquelle Marans a toujours eu des échanges fructueux, surtout avec Niort, dont elle était considérée comme l'avant-port jusqu'au XIXe siècle.

    Sur un plan plus général, Marans est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est distante de quelques kilomètres à vol d'oiseau, faisant partie du « midi atlantique »[2].

    Une petite cité fluviale

    La commune est arrosée d'est en ouest par la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui sert de délimitation administrative avec le département voisin de la Vendée. Cité fluviale s'étendant sur les deux rives du fleuve, son port est situé à moins d'une dizaine de kilomètres de la baie de l'Aiguillon et de l'océan Atlantique où le fleuve vient se jeter dans une embouchure qui tend à s'envaser.

    La ville est également un lieu de contact au sein du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, sa position la plaçant dans le marais desséché, par opposition au marais mouillé situé un peu plus à l'est.

    Communes limitrophes

    Accès

    Ville de transit par excellence plutôt que carrefour routier, Marans est desservie par des voies de communication multiples (routes, voie ferrée, canaux) mais, au fil des décennies, la cité est devenue un goulot d'étranglement pour le trafic routier qui n'a cessé de s'amplifier.

    Une ville située sur un axe routier au trafic dense

    Située à une vingtaine de kilomètres au nord de La Rochelle et à 130 km au sud de Nantes, Marans bénéficie d'une position géographique particulière sur un des axes routiers les plus fréquentés du Centre-Ouest de la France.

    La ville est en effet traversée du nord au sud par la RD 137 (ex-RN 137 jusqu'en 2006) qui relie Saint-Malo à Saint-André-de-Cubzac via La Rochelle et qui constitue une des artères routières les plus importantes du département de la Charente-Maritime et du Centre-Ouest de la France.

    À cause de la densification considérable du trafic routier sur la RD 137, et notamment le trafic des poids-lourds (malgré un arrêté préfectoral, non respecté, interdisant la traversée de Marans par les camions), il est nécessaire de créer un contournement pour soulager le centre-ville asphyxié. Ce contournement est en cours d'aménagement. Une partie a été mise en service en par les conseils généraux de Charente-Maritime et de Vendée et concerne l'aménagement de l'axe routier constitué par les RD 9-RD 10a-RD 137. Il est représenté par les déviations de Puilboreau, Saint-Xandre et Villedoux en Charente-Maritime et de Puyravault, Moreilles et bientôt Saint-Jean-de-Beugné en Vendée. Des aménagements, inscrits dans le Schéma Routier Départemental de la Charente-Maritime[4], compléteront ce contournement. Cependant rien ne garantit que ces aménagements de voies existantes permettent de résoudre les difficultés.

    Le projet de l'autoroute A831 devant relier Rochefort à Fontenay-le-Comte (lien entre l'A83 et l'A837), déclaré d’utilité publique en 2005 a été abandonné en 2015 en raison de sa traversée du marais poitevin et du marais de Rochefort, deux grandes zones humides qui générait une vive opposition. Toutefois, le contournement de la commune de Marans est quant à lui, encore à l'ordre du jour[5].

    Une halte ferroviaire en devenir

    Marans est depuis la seconde moitié du XIXe siècle desservie par une voie ferrée qui contourne la ville au sud et à l'est et la met en contact avec La Rochelle et Nantes. Il s'agit de la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux qui dessert notamment les gares de la Roche-sur-Yon et de La Rochelle, même si aujourd'hui, la gare de Marans est fermée au trafic des voyageurs. Cependant, un projet de liaisons cadencées ferroviaires est en cours d'étude dans le cadre des relations interurbaines entre Marans et La Rochelle et permettrait notamment de réduire le trafic routier intense entre ces deux villes[6].

    Un port de plaisance actif
    Le port de Marans sur le canal de la Sèvre niortaise.

    La Sèvre niortaise qui fut pendant de longs siècles une grande artère fluviale pour le trafic maritime ne joue plus ce rôle depuis que sa partie amont entre Niort et Marans a été déclassée en tant que voie navigable. Ancien port de commerce reconverti aujourd'hui en port de plaisance, Marans a fait aménager ses bassins à flot pour l'accueil des bateaux de plaisance qui empruntent un canal de dérivation.

    Son port de plaisance qui peut recevoir 180 bateaux de plaisance place la ville à 7 miles (12,9 km) de l'océan Atlantique, 15 miles (27,7 km) de Saint-Martin-de-Ré et 19 miles (35,2 km) de La Rochelle. L'accès au port, au cœur du centre-ville, se fait par le pont et l'écluse du Brault qui n'ouvrent qu'une fois par jour au moment de la pleine mer.

    Une ville proche de l'aéroport de La Rochelle

    L'aéroport le plus proche se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud de Marans : l'aéroport de La Rochelle - île de Ré a notamment développé des relations très serrés avec les iles Britanniques dont nombre de leurs ressortissants se sont fixés dans la région.

    Géologie

    La commune de Marans repose dans sa totalité sur une assise calcaire-marneuse du Jurassique et a la particularité géologique de former l'extrémité septentrionale du bassin aquitain, représenté par les derniers terrains du vaste promontoire calcaire de l'Aunis.

    Dans la commune de Marans, le substratum rocheux de l'Aunis forme en effet l'extrémité septentrionale du bassin aquitain où il rencontre les premiers contreforts du Massif armoricain au nord, dans le département voisin de la Vendée.

    Sur ce substratum calcaire se sont déposées à la fois des alluvions d'origine fluviatile à la fin du Quaternaire et des sédiments d'origine marine, ces derniers étant issus de l'ancien golfe des Pictons, comblé progressivement dans les deux derniers millénaires et prenant la forme actuelle des marais littoraux et asséchés.

    Hydrographie

    La ville est bâtie sur une ancienne île calcaire du golfe des Pictons qui, dès l'époque médiévale, fut drainé formant par la suite de vastes marécages. Ces derniers furent irrigués par de très nombreux canaux et sont devenus le domaine du Marais poitevin desséché.

    La Sèvre niortaise traverse d'est en ouest la ville de Marans, où la marée se fait sentir, permettant depuis le Moyen Âge l'établissement d'un port fluvial. Ce fleuve côtier se jette à une quinzaine de kilomètres de son embouchure, à l'Ouest, dans l'anse de l'Aiguillon, sur l'océan Atlantique.

    Marans est située à environ deux kilomètres en aval du lieu de confluence de la Vendée et de la Sèvre niortaise. La rivière Vendée sert de délimitation administrative avec le département voisin de la Vendée sur plus de sept kilomètres à l'Est de la commune (entre L'Ile-d'Elle et Le Gué-de-Velluire qui sont deux communes situées au sud du département de la Vendée).

    Par ailleurs, Marans est au cœur d'un réseau dense de canaux, dont les plus importants sont les suivants :

    • Le canal de Marans à La Rochelle, qui est également dénommé canal de Rompsay et canal de Marans selon l'endroit, partage avec celui de La Bridoire la plus grande longueur en Charente-Maritime. Il traverse la commune de Marans du nord au sud, étant longé par la voie ferrée Nantes-Bordeaux. Il rejoint le port fluvial en confluant avec le canal maritime de Marans à la mer à l'ouest de la ville par le moyen d'une porte-écluse.
    • Le canal maritime de Marans à la mer, qui coule en aval du port fluvial de Marans, est un canal de dérivation de cinq kilomètres de longueur, servant aujourd'hui de voie de transit pour les bateaux de plaisance. Il raccourcit singulièrement la distance de la ville à la mer, puisque le port fluvial n'est plus qu'à neuf kilomètres de l'embouchure de la Sèvre niortaise.
    • Le canal de la Banche et le canal de la Brune s'écoulent tous deux au sud de la ville et rejoignent la Sèvre niortaise au lieu-dit les Ecluses du Brault, dans la commune de Charron, à l'ouest de Marans. Ce sont de très importants collecteurs pour le drainage du marais desséché poitevin.
    • Le canal de Mouillepied, le canal du Marais Sauvage et le canal de Vix s'écoulent au nord de la Sèvre niortaise, d'est en ouest, jusqu'au lieu-dit les Portes de Vix, situé tout à l'ouest de la commune de Marans, à la limite du département de la Vendée. Ce lieu-dit qui appartient à la commune de Marans se situe au nord du site les Ecluses du Brault (commune de Charron, en Charente-Maritime).

    Climat

    Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[7].

    Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le  : −13,6 °C.
    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.
    Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[8].

    La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du .

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1858 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MARANS (17) - alt : 2 m 46° 18′ 54″ N, 1° 00′ 42″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1965 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,6 4,4 6,1 9,8 12,4 14,2 14 11,7 9,5 5,4 3,2 8
    Température moyenne (°C) 6,1 6,7 9,1 11,3 15,1 18,1 20,1 20 17,5 14,1 9,3 6,5 12,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 10,7 13,9 16,4 20,4 23,8 26,1 26,1 23,4 18,6 13,1 9,8 17,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13
    17.01.1987
    −10,7
    12.02.12
    −10,5
    01.03.05
    −4
    12.04.1986
    −0,4
    01.05.16
    2
    05.06.1969
    6,1
    08.07.1996
    5,5
    31.08.1986
    2
    21.09.1977
    −3,9
    30.10.1997
    −8,3
    17.11.07
    −9,9
    29.12.05
    −13
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    27.01.1983
    23,4
    27.02.19
    25,8
    31.03.21
    30,4
    30.04.05
    32,6
    30.05.03
    38,2
    27.06.19
    39
    01.07.1967
    39,6
    07.08.03
    34,7
    03.09.05
    31,3
    02.10.11
    22,8
    08.11.15
    19,5
    16.12.1989
    39,6
    2003
    Précipitations (mm) 72 54,3 52,6 59,2 60,8 44,4 42,7 41 61 90,2 87 85,6 750,8
    Source : « Fiche 17218001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Marans[11] 2 25075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Urbanisme

    Typologie

    Marans est une commune rurale[Note 2],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marans, une unité urbaine monocommunale[15] de 4 497 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

    En 2019, la commune comptait 4 505 habitants[Note 4], en diminution de 2,7 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 4003 9023 7643 9974 0414 5574 7134 8604 645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 5864 5104 5344 2844 5274 7364 9274 6094 515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 3874 4594 4273 8283 7073 5753 5843 3773 711
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 6803 8333 9874 2894 1704 3754 6544 6224 517
    2019 - - - - - - - -
    4 505--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 130 hommes pour 2 359 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    3,2 
    11,1 
    75-89 ans
    14,8 
    21,3 
    60-74 ans
    20,2 
    20,0 
    45-59 ans
    20,5 
    15,2 
    30-44 ans
    15,0 
    14,1 
    15-29 ans
    12,3 
    16,9 
    0-14 ans
    14,1 
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9,5 
    75-89 ans
    12,3 
    21,6 
    60-74 ans
    22,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,8 
    16,5 
    30-44 ans
    15,9 
    15,2 
    15-29 ans
    12,8 
    15,9 
    0-14 ans
    14,1 

    Économie

    Un pôle urbain structurant en Pays d'Aunis

    Les activités économiques font de Marans un des trois pôles urbains structurants du Pays d'Aunis, avec Surgères (environ 6 500 habitants) et Aigrefeuille-d'Aunis (bientôt 4 000 habitants).

    La mairie de Marans et au fond le clocher moderne de l'église.

    Dans le cadre de l’élaboration du Schéma de cohérence territoriale (S.CO.T.) du Pays d’Aunis[27], mis en place dès 2008, qui regroupe 52 communes et comptera 79 000 habitants à l’horizon 2015 (62 682 habitants en 2007), Marans est appelée à jouer un rôle non négligeable, malgré la proximité de La Rochelle qui peut aussi parfois être perçue comme un atout.

    Si Marans n’est pas une « ville-dortoir » de la grande banlieue de La Rochelle, la ville doit préserver et diversifier ses différentes activités économiques pour devenir un centre urbain attractif dans le Pays d'Aunis.

    Les secteurs économiques à Marans en 2007
    Répartition de l'emploi en 2007
    PrimaireIndustrieBTPTertiaire
    Marans5,3 %28,6 %6,6 %59,5 %
    Charente-Maritime6,6 %10,3 %9,8 %73,3 %

    Marans apparaît comme une ville industrielle en Charente-Maritime où le secteur secondaire (industrie et BTP) représente 35,2 % de l'emploi total de la ville, soit plus d'un tiers alors qu'en Charente-Maritime, il n'est tout juste que d'un cinquième (20,1 % en 2007). Par conséquent, le secteur tertiaire apparaît comme beaucoup moins développé à Marans par rapport à la Charente-Maritime, même si plus de la moitié des emplois se trouve dans cette catégorie.

    Les secteurs d'activité à Marans en 2007[28]
    Secteur économiqueNombre d'emploisProportion
    Secteur primaire995,3 %
    Industrie53428,6 %
    B.T.P.1226,6 %
    Commerces, transports, services63133,8 %
    Administrations, enseignement, santé47825,6 %
    Emploi total1 864100 %

    Comme le montre le tableau ci-dessus, la part de l'emploi industriel est importante à Marans, qui peut être qualifiée de « centre industriel » en Charente-Maritime même si, aujourd'hui, le secteur tertiaire (commerces, services, administrations, santé et enseignement) occupe la majorité des emplois de la ville avec 59,4 % en 2007. En fait, cette proportion du secteur tertiaire est nettement inférieure à d'autres villes du département beaucoup plus tertiarisées en raison cette fois de leur très faible industrialisation, mais demeure semblable à d'autres villes de l'Aunis comme Surgères et Aigrefeuille-d'Aunis qui ont un héritage industriel encore important.

    À Marans, le secteur primaire ou agricole, bien que fortement amenuisé, ne représente plus que 5,3 % du total des emplois de la ville en 2007. Cette situation particulière s'explique par l'importance du finage communal qui, par sa superficie, est presque égal à celui de l'île de Ré, respectivement 82 km2 et 85 km2.

    Le secteur tertiaire est en essor à Marans comme dans l'ensemble des villes du département mais il accuse un certain retard où, par rapport à une ville comme Aigrefeuille-d'Aunis, il est en proportion moins important, respectivement 59,4 % et 61,7 %. Elles font partie des villes dont l'équipement tertiaire doit se moderniser et s'étoffer.

    Les catégories socio-professionnelles à Marans en 2007[28]
    Catégorie socio-professionnelleNombreProportion
    Agriculteurs804,3 %
    Artisans/commerçants/chefs d'entreprise1508 %
    Cadres supérieurs/professions libérales1528,1 %
    Professions intermédiaires31717 %
    Employés55529,7 %
    Ouvriers61232,8 %
    Total des emplois1 864

    En 1999, la population active à Marans était estimée à 1 855 personnes pour une population communale qui était alors de 4 375 habitants, soit un taux d'activité des personnes âgées de 20 à 59 ans de 83 %. Les actifs forment 42,4 % de la population, suivis des retraités (24,9 %) et des jeunes scolarisés (21,7 %)[29].

    Entre 1999 et 2007, l'évolution de la population des actifs dans la commune de Marans a stagné, passant de 1 855 personnes à 1 864 personnes.

    En 1999, parmi les actifs, les catégories socio-professionnelles dominantes étaient principalement les ouvriers (33,3 %), les employés (30,5 %) et les professions intermédiaires (13,4 %). Arrivaient loin derrière les cadres (6,7 %), les agriculteurs (6,3 %) et les artisans (5,6 %).

    En 2007, la catégorie des ouvriers demeure dominante à Marans mais elle a légèrement baissé par rapport à 1999 puisque sa proportion passe de 33,3 % à 32,8 % entre 1999 et 2007. C'est ce qui permet de dire que Marans, au même titre qu'Aigrefeuille-d'Aunis et Surgères, est un centre industriel en Charente-Maritime. Les cadres supérieurs et professions libérales sont en augmentation sensible où, de 1999 à 2007, cette proportion passe de 6,7 % à 8,1 %, mais cette proportion est nettement inférieure à celle constatée à Aigrefeuille-d'Aunis où elle affiche 9,9 % en 2007.

    Il est à remarquer que la catégorie des agriculteurs qui était avant-dernière en 1999 avec un taux de 6,3 % est maintenant la dernière catégorie socio-professionnelle à Marans avec seulement 4,3 % des actifs en 2007.

    En 1999, le taux de chômage était supérieur au reste de l'hexagone, soit 15,5 % contre 12,9 % au niveau national. Sur les 4 375 habitants que comptait alors la commune, 288 étaient ainsi à la recherche d'un emploi.

    En 2007, le taux de chômage est tombé sous la barre symbolique des 10 %, affichant 9,8 % alors que la population active a globalement peu augmenté. Ceci s'explique par la proximité de la Rochelle où nombre d'habitants de la ville vont travailler ou y recherchent un emploi. À titre de comparaison, ce taux est identique à Aigrefeuille-d'Aunis, qui bénéficie comme Marans des mêmes avantages de la proximité de La Rochelle.

    Les secteurs d'activité

    Agriculture

    L'élevage est une activité encore importante dans la commune, dont l'aviculture qui est la spécialité locale avec la fameuse poule de Marans, réputée pour la qualité de sa chair et de ses œufs extra-roux.

    Le marais desséché, après avoir été un grand producteur de haricots avec le rouge de Marans, est devenu aujourd'hui un gros producteur de maïs.

    Industries
    • Chantiers nautiques de plaisance.
    • Industrie pharmaceutique.
    • Industrie agro-alimentaire.
    • Mécanique de précision, découpe et chaudronnerie.
    • Plusieurs entreprises liées au secteur du bâtiment.
    Commerces
    • Marchés hebdomadaires et foire mensuelle.
    • Deux supermarchés aux enseignes régionales (Intermarché et Super U).
    • Centre-ville dynamique regroupant de nombreuses boutiques et services.
    Tourisme

    Marans compte deux hôtels, 1 camping municipal, 1 village de vacances, que complètent plusieurs chambres d'hôtes et des gîtes ou meublés.

    La restauration, stimulée par la fonction de passage de la ville et le tourisme vert, est une activité de longue date à Marans et est représentée aussi bien par des restaurants traditionnels que par la restauration rapide.

    Le port de plaisance d'une capacité de 180 bateaux comporte 7 catways pour 370 mètres de pontons flottants équipés en eau et électricité.

    Toponymie

    Connue sous les formes anciennes Mareanti en 1192, 1997 et 1220, ainsi que Marahantum en 1217.

    Elles infirmeraient l'hypothèse d'Albert Dauzat et Charles Rostaing qui supposaient comme pour la commune homonyme de Marans l'anthroponyme gallo-romain Marentius, dérivé de Marius) ; et d'Ernest Nègre qui supposait Amarantius, avec aphérèse de A.

    Ceci permet d'avancer l'hypothèse de deux étymons germaniques selon Marie-Thérèse Morlet : Mari "célèbre, illustre" et and/ant "fin, extrémité", suivi du suffixe -acum[30].

    Histoire

    Moyen Âge

    Dès le VIIe siècle, des moines établis dans le golfe assèchent le territoire en creusant des canaux.

    Après les invasions barbares, un premier château aurait été construit au Xe siècle. Au XIe siècle le bourg de Marans est regroupé autour du château et du prieuré Saint-Étienne, dépendant de l’abbaye de Maillezais. La tour octogonale du clocher date du XIVe siècle. Ce prieuré est pillé au cours des guerres de Religion et réhabilité à partir de 1605.

    Au XIIIe siècle et jusqu'au XVIe siècle, les moines bénédictins font creuser des canaux et assèchent de grands territoires. La mise en valeur de ces terres contribue à l'enrichissement de la cité. Sous le règne d'Henri IV des spécialistes hollandais aident aux travaux.

    En 1307, le château peut abriter 2000 soldats et de 300 à 400 chevaux en cas de danger[réf. nécessaire].

    Guerres de religion

    En 1589, Henri IV prend la place après un siège de quatre jours. Marans devient une des places de sûreté protestantes.

    Marans au XVIIe siècle

    De 1627 à 1628, lors du siège de La Rochelle, Louis XIII séjourne à Marans. Richelieu fait raser le château par crainte d'une occupation par les troupes réformées après le départ des troupes royales. Les dernières tours sont démolies au XVIIIe siècle.

    En 1659, le sire de Bueil, comte de Marans fait don d'une partie de son château aux capucins pour l'édification d'un couvent.

    Le port demeure longtemps spécialisé dans le commerce des céréales, la Sèvre niortaise étant alors navigable jusqu'à Niort.

    Marans est célèbre jusqu'au début du XXe siècle pour le haricot rouge de Marans et ses foires aux haricots.

    Marans pendant la Révolution

    La première municipalité est élue le et Marans devient chef-lieu de canton dans le district de La Rochelle lors de la création du département de la Charente-Inférieure.

    L'église Saint-Étienne devient « temple de la Raison ».

    Époque contemporaine

    Les halles de Marans.

    Au XIXe siècle, la commune ne désire pas entreprendre des travaux de conservation de l'église Saint-Étienne (lettre de 1845 du maire au préfet). En 1885 la décision d'édifier une nouvelle église est prise et en 1925 la municipalité commence la démolition des ruines du prieuré Saint-Étienne en ne conservant que le clocher qui avait été classé monument historique en 1921[31].

    Marans pendant le XIXe siècle

    Le port aux moules du XIIIe siècle a pris le nom de Carreau d'Or au XIXe siècle (c'est l'actuelle place de la République).

    À partir de 1853 une passerelle mobile en bois relie les deux rives et en 1870 est construit le barrage-écluse du Carreau d'Or qui transforme le bassin d'échouage de Marans en port à flot. La passerelle en bois est transformée en passerelle métallique roulante en 1910, avant d'être transformée ultérieurement en passerelle levante[32].

    La laiterie et fromagerie industrielle Baron est fondée en 1881 à proximité des quais pour être desservie par voie navigable. Bateaux et voitures à cheval se chargent du transport du lait et des productions locales. Le beurre qu'elle fabrique, conditionné en boites métalliques, est exporté vers l'Angleterre et vers les colonies.

    Marans au XXe siècle

    La laiterie est vendue en 1902 au vicomte de Bresson qui la revend à son tour en 1922 aux agriculteurs de Marans, elle est transformée en laiterie coopérative. Elle emploie 50 personnes en 1905 et encore 31 en 1957, mais ferme ses portes en 1970[31].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, au croissant d'argent brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1944 Camille Petit Rad.  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1963 mars 1971 Maurice Calmel[33]    
    mars 1971 mars 1989 Louis Delavaud[34]    
    mars 1989 mars 2008 Bernard Bouchereau DVD Commerçant
    Conseiller général du canton de Marans (1985 → 2004)
    mars 2008 mars 2014 Bernard Ferrier Verts Retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton de Marans (2004 → 2011)
    mars 2014 juin 2020 Thierry Belhadj DVD Artisan
    juin 2020 En cours Jean-Marie Bodin   employé à la retraite
    Les données manquantes sont à compléter.

    Canton

    La commune de Marans exerce également la fonction de chef-lieu de canton et ce, depuis la formation du département de la Charente-Maritime (1790).

    Son canton est constitué de 6 communes et appartient à l'arrondissement de La Rochelle.

    Intercommunalité

    La Communauté de communes du Pays Marandais, qui couvrait la totalité de son canton, siègeait à Marans. Elle a fusionné depuis le avec la Communauté de communes du canton de Courçon pour former la Communauté de communes Aunis Atlantique à laquelle Marans appartient à présent.

    De plus, ce regroupement intercommunal fait partie du Pays d'Aunis dont le siège administratif, qui fut un temps placé à Marans, est maintenant situé à Courçon.

    Circonscription électorale

    Depuis le découpage électoral de (loi Pasqua), la ville de Marans et son canton appartiennent à la deuxième circonscription législative[Note 5] de la Charente-Maritime, également dénommée Circonscription de Rochefort-Pays d'Aunis.

    Depuis le , le député est Suzanne Tallard, par ailleurs maire d'Aytré, qui succède à Jean-Louis Léonard.

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Marans de 2000 à 2018[Note 6].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 3 500 à 5 000 habitants de 3 500 à 5 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Marans s'établit à 5 286 920  en dépenses et 6 284 210  en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 4 213 200  de charges de fonctionnement et 1 073 720  d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 4 784 320  de produits de fonctionnement et de 1 499 890  de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement de Marans en 2018
    Marans
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Résultat comptable 124  136 
    Charges de personnels 495  442 
    Achats et charges ext. 257  241 
    charges financières 46  23 
    subventions versées 37  51 
    contingents 3  30 
    Impôts locaux 466  443 
    dotation globale de fonctionnement 152  145 
    Autres impôts 55  67 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Pour Marans en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 4 213 200  de charges (912  par habitant) pour 4 784 320  de produits (1 036  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 571 120  (124  par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour une somme de 2 288 000  (54 %), soit 495  par habitant, ratio supérieur de 12 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (442  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 478  par habitant en 2015 et un maximum de 511  par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 9] pour 28 %, des charges financières[Note 10] pour 5 %, des subventions versées[Note 11] pour 4 % et finalement celui des contingents[Note 12] pour des sommes inférieures à 1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 13] pour une valeur totale de 2 151 000  (45 %), soit 466  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 435  par habitant en 2014 et un maximum de 465  par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 14] pour 15 % et des autres impôts[Note 15] pour 5 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Évolution des produits et charges de fonctionnement de 2000 à 2018
    G1a - Évolution des produits de fonctionnement pour Marans
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Marans, Valeur totale : Impôts Locaux autres impôts et taxes dotation globale de fonctionnement
    G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Marans
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Marans, Valeur totale : Charges de personnel achats et charges externes
    G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Marans
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Marans, Valeur totale : charges financières subventions versées

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité de Marans en 2018
    Marans
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 10,76 14,29
    Taxe foncière sur le bâti 24,15 18,90
    Taxe foncière sur le non bâti 55,79 49,42
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Marans. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    Investissement

    T3p - Investissement de Marans en 2018
    Marans
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Dépenses d'équipement 136  344 
    Remboursements d'emprunts 89  78 
    Nouvelles dettes 87  73 
    fctva 24  38 
    subventions reçues 11  70 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 16] réalisés par la commune de Marans.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dépenses d'équipement[Note 17] pour une somme de 627 000  (58 %), soit 136  par habitant, ratio inférieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (344  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 135  par habitant en 2018 et un maximum de 197  par habitant en 2017 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 18] pour une somme de 410 000  (38 %), soit 89  par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (78  par habitant).

    Les ressources en investissement de Marans se répartissent principalement en :

    • nouvelles dettes pour une valeur de 400 000  (27 %), soit 87  par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2015 et un maximum de 111  par habitant en 2016 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 110 000  (7 %), soit 24  par habitant, ratio inférieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (38  par habitant).
    Évolution de l'investissement de 2000 à 2018
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Marans
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Marans, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Marans
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Marans, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA

    Endettement

    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Marans en 2018
    Marans
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 1 173  763 
    annuité de la dette 130  100 
    Capacité d'autofinancement 165  183 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    L'endettement de Marans au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :

    • l'encours de la dette pour une valeur de 5 419 000 , soit 1 173  par habitant, ratio supérieur de 54 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (763  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 170  par habitant en 2016 et un maximum de 1 233  par habitant en 2014 ;
    • l'annuité de la dette pour 601 000 , soit 130  par habitant, ratio supérieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (100  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 126  par habitant en 2017 et un maximum de 149  par habitant en 2016 ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 763 000 , soit 165  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 124  par habitant en 2014 et un maximum de 178  par habitant en 2016. La capacité de désendettement est d'environ 7 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum en 2000 et un maximum élevé d'un montant de 19 années en 2007.
    Évolution de la capacité d'autofinancement (CAF) et de l'encours de la dette de 2000 à 2018

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Marans.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Marans
    Valeurs en euros
    Marans, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Marans
    Valeurs en années
    Marans, : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Jumelages

    La ville de Marans est jumelée avec :

    Équipements et services

    Les services publics et administratifs

    La commune est dotée d'un certain nombre de services publics de base inhérents à sa fonction de chef-lieu de canton :

    La Poste de Marans.
    • les services administratifs sont les suivants : siège administratif de la Communauté de communes du Pays Marandais, services de la mairie de Marans ;
    • les services publics sont représentés par la brigade de la Gendarmerie Nationale, le centre de secours des sapeurs-pompiers du S.D.I.S., le centre d'exploitation de la Direction départementale des Infrastructures (ex DDE), les écoles et le collège publics, l'hôpital local (transformé plus précisément en centre gérontologique), le bureau de La Poste et la plate-forme de distribution du courrier du canton de Marans ;
    • les habitants disposent de permanences administratives : caisse d'allocations familiales, de la caisse primaire d'assurance maladie et du conciliateur de justice ;
    • un centre socio-culturel Les Pictons est par ailleurs implanté rue Dinot. C'est une association loi 1901 créée en 1985, adhérente à la Fédération Départementale et Nationale des Centres Sociaux de France. Ancrée dans les valeurs de l'éducation populaire, le Centre Socio-Culturel s'appuie sur une Charte Fédérale basée sur la dignité humaine, la solidarité et la démocratie.

    Les actions développées s'adressent à tous les publics et s'articulent autour de quatre grands axes : La Famille et la Parentalité - Petite Enfance Enfance Jeunesse - Loisirs et Culture - Insertion et Solidarité.

    Les services de la santé

    Marans dispose d'un certain nombre de services dans les domaines médicaux, paramédicaux et médico-sociaux[35] qui en font un chef-lieu de canton bien équipé dans ce domaine en Charente-Maritime.

    Les services médicaux

    La ville dispose de trois cabinets médicaux dont les médecins généralistes exercent dans le centre-ville et d'une antenne de la médecine du travail qui relève de l'APAS.

    Trois cabinets dentaires sont également situés en ville.

    Marans ne dispose d'aucun médecin spécialiste, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à La Rochelle, voire exceptionnellement à Nantes.

    De même, Marans n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de La Rochelle pour ce type de prestation[Note 22].

    La ville disposait d'un hôpital local depuis le XIXe siècle, l'hôpital d'Aligre, mais celui-ci a été transformé en une importante maison de retraite.

    L’hôpital général le plus proche est le Centre hospitalier de La Rochelle, situé à environ une vingtaine de kilomètres au sud de Marans ; il offre une palette fort étendue de soins et est en fait le plus grand établissement hospitalier de la Charente-Maritime.

    Les services paramédicaux

    Dans ce domaine, Marans possède une gamme plus élargie de prestations. Ainsi, la ville dispose-t-elle d'un laboratoire d'analyses médicales[Note 23], de trois centres en soins infirmiers, d'un cabinet de kinésithérapie, de deux cabinets de pédicure-podologue ainsi que de deux orthophonistes et d'un ostéopathe-étiopathe.

    À cela s'ajoutent deux pharmacies, dont une pourvue d'un service d'orthopédie générale, et un opticien-lunettier, ce dernier étant installé dans une galerie marchande d'un grand supermarché.

    Les services d’ambulanciers sont absents de la ville mais la prestation est assurée par une société agréée dans ce domaine qui est située dans la commune voisine de Saint-Jean-de-Liversay. Son rayon d'intervention s'étend à tout le canton de Marans et une grande partie du canton de Courçon.

    Marans est également équipée d'un centre de secours des sapeurs-pompiers, qui dépend du SDIS de la Charente-Maritime, et plus précisément du Centre de secours principal de La Rochelle.

    Enfin, une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du canton de Marans.

    Les services médico-sociaux

    Implanté dans le centre-ville de Marans un important établissement public pour l'accueil de personnes retraitées a succédé à l'ancien hôpital local. La Maison de retraite d'Aligre, encore dénommée Hôpital local, dispose de 165 lits, permettant d'accueillir des personnes valides et semi-valides. Une unité spécifique pour les personnes atteintes de maladies dégénératives telles que la maladie d'Alzheimer y est en service. La maison de retraite a également le statut d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et est habilitée à l'aide sociale[36].

    Deux centres d'aide psychologiques sont implantés dans la ville : le centre d'aide médico-psychologique accueille les adultes en souffrance psychologique, tandis que le centre d'aide médico-psycho-pédagogique (C.M.P.P.) est une structure orientée vers la pédopsychiatrie en milieu scolaire.

    Enseignement

    La commune de Marans est située dans l'académie de Poitiers. L'agglomération compte une école maternelle et une école primaire publiques, nommées respectivement école des Lucioles et école Jules-Ferry. Toutes deux disposent d'un restaurant scolaire.

    Le groupe scolaire Marie-Eustelle est un établissement confessionnel privé sous contrat. Il est composé d'une école maternelle, d'une école primaire et d'un collège.

    Un collège de l'enseignement secondaire public est également implanté dans la commune : le collège public Maurice-Calmel. Au cours de l'année scolaire 2010-2011, ses effectifs sont de 524 élèves encadrés par 31 enseignants. Parmi les options proposées par l'établissement figurent les stages d'immersion professionnelle et l'enseignement de la langue latine[37].

    Un centre de loisirs et une halte-garderie pour les plus petits complètent les infrastructures d'accueil des enfants. Une crèche multi-accueils peut recevoir jusqu'à 13 enfants.

    Sports

    La municipalité a fait édifier un certain nombre d'infrastructures sportives inhérentes à tout chef-lieu de canton. Une piscine municipale et un stade de football gérés par la mairie s'ajoutent à un gymnase.

    Tennis, rugby, voile, vélo, badminton, natation, pêche, pétanque comptent parmi les disciplines sportives pratiquées à Marans.

    Rugby à XV

    Amicale du rugby de Marans qui a participé au Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2012-2013

    Patrimoine historique et urbain de Marans

    Église Saint-Étienne

    Le clocher octogonal et les vestiges de l'église Saint-Étienne.

    L'église prieurale Saint-Étienne est fondée au XIIe siècle par des moines de l'abbaye de Maillezais. Partiellement détruite lors des conflits franco-anglais, elle est reconstruite au XVe siècle mais subit de nouveau des déprédations lors des guerres de religion. Au XIXe siècle, l'état de l'église est tel que la municipalité décide de construire une nouvelle église, réhabiliter l'ancienne étant jugé trop coûteux. L'inauguration de la nouvelle église Notre-Dame en 1902 conduit à la désacralisation et à la fermeture de l'église Saint-Étienne, condamnée à la démolition en 1920. La mobilisation d'une partie des habitants conduit à l'arrêt des travaux et au classement des vestiges aux monuments historiques le [31],[38], classé monument historique en 1921[39].

    Seuls subsistent de l'ancien sanctuaire quelques vestiges des croisillons, d'une travée de la nef, percée de baies ogivales à remplages rayonnants, et la croisée du transept, couverte d'une coupole sur trompes et cantonnée de colonnes à chapiteaux romans. Ceux-ci sont soit historiés (scènes bibliques et bestiaire fantastique) soit ornés de motifs géométriques (palmettes). La croisée accueille un clocher octogonal flanqué dans sa partie septentrionale par une tourelle d'escalier rectangulaire.

    Église Notre-Dame de l'Assomption

    L'église Notre-Dame de l'Assomption.

    L'état jugé préoccupant de l'ancienne église Saint-Étienne conduit la municipalité à envisager l'érection d'un nouveau sanctuaire dès la seconde moitié du XIXe siècle. Une partie des fonds nécessaires est apportée par le legs d'un ancien maire de la commune, également notaire honoraire, Jean-Baptiste Joseph Dinot (1790-1864). Des divergences d'opinion portant sur la nécessité d'engager des travaux de cette ampleur, sur leur coût mais aussi sur l'emplacement retenu pour le nouveau sanctuaire freinent les travaux, lesquels ne sont pas engagés avant 1900. Le terrain retenu, à l'emplacement de l'ancien château, a été occupé par deux autres sanctuaires, tous deux dédiés à Notre-Dame. Le premier fut la chapelle du château dont des vestiges sont conservés au musée Cappon. Après la destruction du château, on éleva à cet emplacement l'église du couvent des Capucins (1661), détruite à son tour en 1899. L'architecte poitevin Alcide Boutaud (1844-1929), retenu pour dessiner les plans de la nouvelle église, choisit de privilégier un parti néo-gothique influencé par l'architecture orientale.

    Le sanctuaire forme un ensemble composé d'une nef unique de trois travées, prolongée par une abside à pans coupés. Les voûtes sont constituées de croisées d'ogives à huit nervures. Le chœur abrite l'ancien maître-autel de l'église Saint-Étienne, dessiné en 1890 par le sculpteur Charles Mulot[40].

    Le Christ en croix en bois peint et doré du XVIIe siècle provient de l'église Saint-Étienne de Marans et a été classé le . Une peinture à l'huile du peintre G. Dubuisson, le Repas de Jésus chez Marthe et Marie, datée de 1701 et une plaque en cuivre gravé qui commémore la pose de la première pierre du couvent de capucins le « couvent bâti dans le vieux château que leur donne Jean sire du Breuil » comptent également parmi les objets classés[41].

    L'église est finalement consacrée en 1902, tandis que les travaux du clocher sont arrêtés faute de moyens. Il faut attendre 1988 pour que soit complété le clocher grâce à un don de Barthélemy Fabbro, natif de la commune. Sa silhouette atypique qui est l’œuvre de l'architecte nantais Pierre Chicot intègre panneaux de verre et poutrelles métalliques, réalisées par une entreprise de la commune spécialisée dans la construction de navires[42],[43],[44].

    Le moulin de Beauregard

    Le moulin à vent de Beauregard.

    Cet édifice est construit au milieu du XVIIe siècle. Ne pouvant rivaliser avec l'industrialisation de la meunerie et l'arrivée des minoteries à la fin XIXe - début XXe siècle, il a arrêté son activité en 1938. Laissé à l'abandon durant de nombreuses années, il est racheté par la commune en 1994. Une restauration complète effectuée en 1999 a permis la remise en état de son mécanisme. L'année suivante, sa gestion est confiée à une association (les Amis du Moulin de Beauregard) qui l'ouvre à la visite pendant la saison. Il produit à nouveau sa farine.

    Il est le premier moulin restauré en Charente-Maritime.

    Le pont d'Aligre

    Le pont d'Aligre enjambant la Sèvre niortaise est construit en 1780. Il est bordé de quais portant les noms de personnalités militaires françaises : ainsi du quai du Maréchal-Foch, du quai Georges-Clemenceau, du quai du général Leclerc et du quai du Maréchal-Joffre. Deux arches en anse de panier supportent un tablier en pierre aux lignes sobres.

    Le château Dinot

    Le château Dinot est une bâtisse bourgeoise édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle par le notaire-honoraire Jean-Baptiste Joseph Dinot, maire de la commune.

    Le marché couvert

    Le marché couvert est édifié à partir de 1882, sur les plans des architectes bordelais Duprat et Kern. Situé sur la place des Halles, il intègre une structure métallique avec vers le bas remplissage en briques et pierres de taille appareillées, caractéristique de nombre d'édifices de ce type à la fin du XIXe siècle. Le marché couvert succède à d’anciennes halles construites en 1822. Cette construction d'une grande sobriété jouxte le nouvel édifice, devenu halle au poisson en 1910 avant d'être reconvertie en salle de réunion municipale ultérieurement.

    L'Hôtel de ville

    La mairie dont le jardin est au pré-inventaire des jardins remarquables. La ville a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris en 2020[45] avec des compositions florales de plantes ou de coloris rares très remarquables. La commune a également obtenu trois papillons dans le cadre de la Charte Terre Saine initiée par la région Poitou-Charentes, correspondant à l'absence des pesticides dans l'espace public.

    Le port et les quais

    Le port fluvial de Marans a été empierré en même temps que la construction du pont d'Aligre et les bassins ont été maçonnés lors de la jonction des canaux au fleuve vers la fin du XIXe siècle.

    Culture

    La commune compte une bibliothèque municipale ainsi que plusieurs clubs musicaux et culturels.

    Le musée Cappon

    Ce fonds du musée est stocké et le musée fermé[46].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Marans comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. La deuxième circonscription électorale regroupe du nord au sud les cantons suivants : Marans, Courçon, La Jarrie, Aytré, Aigrefeuille d'Aunis, Surgères, Rochefort-Centre, Rochefort-Nord et Rochefort-Sud
    6. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Marans. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    7. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    8. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    9. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    10. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    11. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    12. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    13. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    14. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    15. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    16. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    17. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    18. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    19. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    20. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    21. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Marans.
    22. Les onze villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
    23. Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Document pdf du Schéma Routier Départemental de la Charente-Maritime - Voir notamment en page 46.
    5. "Communiqu" de presse de la fédération sur l'abandon de l'A831", charentemaritime.parti-socialiste.fr, 6 juillet 2015
    6. in journal Sudouest : Ces gares prêtes à renaître
    7. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
    8. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
    9. « Fiche du Poste 17218001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    10. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    11. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Marans », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marans (17218) », (consulté le ).
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
    27. Statistiques sur l'emploi à Marans
    28. Données sur le site de l'internaute
    29. Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1, , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
    30. Base Mérimée
    31. Panneau explicatif municipal
    32. Le collège de Marans porte son nom
    33. « Hommage à Louis Delavaud », Sud Ouest, (lire en ligne)
    34. Site de l'annuaire de la santé
    35. Site de présentation sommaire de la MDR d'Aligre à Marans
    36. Fiche de présentation du collège de Marans
    37. Ville de Marans : église Saint-Étienne
    38. « Ancienne église Saint-Étienne », notice no PA00104787, base Mérimée, ministère français de la Culture
    39. in Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 370
    40. Base Palissy
    41. Balade en marais poitevin
    42. Yves Blomme, Un siècle de chantiers d’églises en Charente-Maritime, dans In Situ. Revue des patrimoines, 2009, no 11 (lire en ligne)
    43. Ville de Marans : Le clocher
    44. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2021.
    45. Marans

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Alfred Étenaud, Notice historique sur la ville de Marans (Charente-Inférieure), H. et C. Noblet, Paris, 1854, 31 p.
    • Jean Gérard, Marans au fil du temps et des eaux. L'essor : des origines à 1800, J. Gérard, Impr. Mingot, Marans, 1989, 152 p. (ISBN 2-9502517-7-3)
    • François Julien-Labruyère, Enquête sur une marandaise : roman-photo du folklore charentais, Le Croît vif, Paris, 1993, 371 p. (ISBN 2-907967-07-X)

    Articles connexes

    Liens externes

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