Villefranche-de-Lauragais
Villefranche-de-Lauragais est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Villefranche.
Villefranche-de-Lauragais | |||||
L'église Notre-Dame de l'Assomption. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais (siège) |
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Maire Mandat |
Bernard Barjou 2020-2026 |
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Code postal | 31290 | ||||
Code commune | 31582 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villefranchoises, Villefranchois | ||||
Population municipale |
4 806 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 464 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 351 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 24′ 02″ nord, 1° 43′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 256 m |
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Superficie | 10,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Villefranche-de-Lauragais (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Revel | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort, la Grasse, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau des Barelles et par divers autres petits cours d'eau.
Villefranche-de-Lauragais est une commune rurale qui compte 4 806 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Villefranche-de-Lauragais et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lauragais ou Lauragaises ou Villefranchois.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 1927, et le château de Barelles, inscrit en 1990.
Géographie
Localisation
La commune de Villefranche-de-Lauragais se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 32 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 24 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Renneville (2,2 km), Gardouch (2,9 km), Saint-Rome (3,7 km), Montgaillard-Lauragais (3,9 km), Vallègue (4,0 km), Montclar-Lauragais (4,3 km), Vieillevigne (5,1 km), Saint-Vincent (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Lauragais fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
Villefranche-de-Lauragais est limitrophe de six autres communes.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Hers-Mort, la Grasse, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau des Barelles, le ruisseau d'en Dax, le ruisseau des Grangettes, le ruisseau du Cordet et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[8].
La Grasse, d'une longueur totale de 18 km, prend sa source dans la commune des Les Cassés (11) et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente vers le sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Marès à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 11 communes[9].
Le Marès, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune d'Avignonet-Lauragais et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 4 communes[10].
Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Mourvilles-Hautes et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Renneville, après avoir traversé 6 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970[17] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 714 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 34 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Géologie et relief
La superficie de la commune de Villefranche-de-Lauragais est de 1 035 hectares. Son altitude varie de 168 à 256 mètres[24].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].
Urbanisme
Typologie
Villefranche-de-Lauragais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-de-Lauragais, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 5 351 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication
Villefranche-de-Lauragais se trouve sur la route départementale 813, l'autoroute des Deux Mers (A61) sortie 20, et l'ancienne route nationale 622.
Transports
La gare de Villefranche-de-Lauragais, sur la ligne Bordeaux-Saint-Jean - Sète-Ville, est ouverte depuis 1858. Elle est desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Carcassonne et Narbonne.
La ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais, la ligne 386 relie la commune à la gare routière de Toulouse, et la ligne 413 du réseau liO relie la commune à la gare routière de Toulouse et à Castelnaudary.
Toponymie
« franche » signifie « libre »: la ville franche était une ville dont la bourgeoisie s’était beaucoup enrichie (sans doute en partie grâce au pastel) et s’était affranchie du régime féodal d’un seigneur. De ce fait, la population se retrouvait soustraite aux obligations fiscales. De plus, lors de la création d’une bastide, le contrat de paréage prévoyait des mesures incitatives visant à encourager l’installation d’habitants.
Histoire
Bastide fondée au XIIIe siècle en 1267 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse.
En 1280, Philippe le Bel lui accorda une nouvelle charte de privilèges. Elle sera dévastée en 1355 par Edouard de Woodstock, surnommé le Prince noir, lors de sa terrible chevauchée partie de l'Aquitaine anglaise.
La bastide de Villefranche, fondée sur un terroir propice à l’agriculture (céréales) et l’élevage (bovins ; porcins ; ovins ; volailles) prit son essor au XVIe siècle au détriment de sa voisine Avignonet-Lauragais. Elle est une cité prospère du « Pays de Cocagne ».
Quant aux rues longilignes, elles se croisent en angle droit en bordure de l’axe routier commercial, datant de son origine. Un entremis servant à l'évacuation des eaux usées témoigne de son passé médiéval ainsi qu’un nom : place du Portail (ancienne porte d’Autan), preuve de ses défenses.
En 1790, la bastide devient chef-lieu de canton, sous-préfecture en 1800.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[31],[32].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012 puis dixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Villefranche-de-Lauragais était le chef-lieu de l'ex-canton de Villefranche-de-Lauragais).
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
La commune vote majoritairement à gauche.
Présidentielle
En 1995, au premier tour Lionel Jospin arrive en tête avec 40,45 % des suffrages, arrive ensuite Jacques Chirac (16,22 %), Edouard Balladur (14,72 %), Jean-Marie Le Pen (10,88 %), Robert Hue (5,97 %) et Arlette Laguiller (4,95 %), aucun candidat ne dépasse ensuite les 4 %. Au second tour, contrairement au vote national, Lionel Jospin arrive en tête avec 61,16 % des suffrages contre 38,84 % pour Jacques Chirac.
En 2002, au premier tour Lionel Jospin arrive en première position avec 28,55 % des votes, en seconde position c'est Jean-Marie Le Pen avec 17,81 % puis Jacques Chirac 14,5 %, Arlette Laguiller 5,59 % et Jean Saint-Josse 5 %. Au second tour, Jacques Chirac obtient 83,01 % et Jean-Marie le Pen 16,99 %
En 2007, au premier tour Ségolène Royal obtient 35,83 % des votes, Nicolas Sarkozy obtient lui 24,98 %, François Bayrou 15,77 % et Jean-Marie Le Pen 9,75 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 56,33 % des suffrages, Nicolas Sarkozy 43,67.
En 2012 au premier tour François Hollande obtient 37,93 %, Nicolas Sarkozy 21,05 %, Marine Le Pen 17,53 %, Jean-Luc Mélenchon 10,64 %. Au second tour, François Hollande obtient 60,8 % et Nicolas Sarkozy 39,2 %
En 2017, au premier tour Emmanuel Macron arrive en tête avec 25,79 %, Jean-Luc Mélenchon arrive deuxième avec 20,67 %, en 3e position Marine Le Pen avec 20,56 %, puis François Fillon avec 14,83 %, Benoît Hamon avec 9,19 % et Nicolas Dupont-Aignan avec 3,99 %. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'emporte avec 67,01 % des suffrages contre 32,99 % pour Marine Le Pen.
Législatives
En 2007, Patrick Lemasle (PS) obtient 41,05 % des votes, Jean-Pierre Bastiani (UMP) quant à lui en obtient 32,68 %. Éric Gautier le candidat du MoDem 6,05 % tandis que le candidat FN Arnaud Delamare obtient 4,14 %. Au second tour, Patrick Lemasle est vainqueur avec 59,68 % contre 40,32 % pour Jean-Pierre Bastiani.
En 2012, au premier tour Gilbert Hébrard (DVG) obtient 29,40 % des votes, en seconde position Kader Arif (PS) 25,63 % puis Dominique Faure (PR-UMP) 20,53 % tandis que Marie Lopau du Front National obtient 11,55 % des votes et Christian Picquet du Front de Gauche 4,90 %. Au second tour, Kader Arif est vainqueur avec 60,90 % contre 39,10 % pour Dominique Faure.
En 2017, c'est Sébastien Nadot (MUP) qui arrive en tête avec 35,26 %, suivi de Monique Fabre pour la France Insoumise avec 12,29 %, vient ensuite le député sortant Kader Arif (PS) avec 12,23 %, Matthieu Lachuries pour le FN avec 11,94 %, Arnaud Lafon (LR) avec 8,74 % et Dominique Faure (UDI) avec 6,74 %
Au second tour, Sébastien Nadot est élu, il obtient 59,17 % à Villefranche (60,48 % sur la circonscription) contre 40,83 % pour Monique Fabre (et 39,52 % sur la circonscription).
Européenne de 2009
La liste du Parti socialiste menée par Kader Arif obtient 28,14 %, celle de Dominique Baudis obtient 24,51 %, la liste de EELV menée par José Bové obtient 13,13 %, celle menée par Jean-Luc Mélenchon obtient 7,69 %.
Cantonales de 2011
En 2011, Le président du conseil général de la Haute-Garonne Pierre Izard du PS est réélu dès le premier tour avec 67,1 % des votes, en seconde position c'est Gilles Gonzalez du Front national avec 11,5 % des votes suivi par Julien Faessel (EELV) avec 9,6 % des suffrages ensuite vient Jean-Guillaume Jamon (UMP) avec 7,4 % puis la représentante du PCF Chantal Picard-Sigure avec 4,4 % et enfin David Coste du POI) qui obtient 0,5 %.
Départementales de 2015
Au premier tour, c'est le binôme socialiste Gilbert Hébrard et Marie-Claude Piquemal-Doumeng (maire de la ville) qui est arrivé en tête avec 51,44 % des votes (mais 35,58 % sur le canton), vient ensuite le binôme Front National de Ghislaine Meyer de Nadai et d'Olivier Lupion avec 21,28 %, en 3e position le binôme union de la droite avec 16,09 %. Au second tour, c'est le binôme socialiste qui l'emporte avec 61,73 % (47,53 % sur le canton), en 2e position, le binôme de droite avec 19,49 % et le binôme Front National ferme la marche avec 18,78 %.
Régionales de 2015
Au premier tour, c'est la liste PS de Carole Delga qui est arrivée en tête avec 40,95 %, vient ensuite la liste de Louis Aliot (FN) avec 25,77 %, en 3e position c'est Dominique Reynié (LR) avec 14,82 %, en 4e position c'est Gérard Onesta (EELV - PCF) avec 7,14 %. Au second tour, c'est la liste PS de Carole Delga qui est arrivée en tête avec 55,38 %, vient ensuite la liste de Louis Aliot (FN) avec 28,43 %, en 3e position c'est Dominique Reynié (LR) avec 16,19 %.
Européenne de 2014
En 2014, c'est la liste PS-PRG menée par Virginie Rozière qui est arrivée en tête avec 25,87 % des suffrages, en deuxième position; c'est la liste du FN menée par Louis Aliot a obtenu 22,33 % des voix puis 15,27 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP), ensuite c'est José Bové avec 10,07 %, Jean-Luc Mélenchon obtient 7,67, Robert Rochefort pour le MoDem 6,60%; 2,80 % pour la liste Nouvelle Donne menée par Joseph Bouisson et enfin 2,53 % pour DLR menée par Pascal Lesellier.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 4 806 habitants[Note 7], en augmentation de 13,48 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 19 | 26 | 32 | 40 | 45 | 47 | 50 | 54 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement
Située dans l'académie de Toulouse, Villefranche-de-Lauragais possède :
- Une école maternelle : La colline aux enfants ;
- une école élémentaire : Jules Ferry ;
- un collège : Jules Ferry;
- un lycée : Léon Blum.
Manifestations culturelles et festivités
C’est le roi Louis XIV qui autorisa, en 1668, l'ouverture d'un marché hebdomadaire fixé au vendredi et quatre foires annuelles (une par saison). Il y eut jusqu’à six places destinées aux échanges : foirail, marché aux porcs (Fontasse), aux ovins (jardin public), aux volailles, La Pradelle et la halle aux grains.
L'hiver un marché au gras est ouvert avec ses foie gras, canards gras et autres chapons et cassoulet.
Enseignement musical
- Une école de musique
- Une harmonie municipale
Santé et sécurité
La ville dispose d'une Clinique : la clinique Monié, d'une caserne de pompiers et de deux gendarmeries (départementale et autoroute (attachée aux bâtiments des ASF, également présents du fait de la présence de l'échangeur autoroutier ( 20) de l'A61)). Clinique vétérinaire,
Activités sportives
Villefranche-de-lauragais dispose de diverses installations sportives (3 gymnases, 4 terrains de rugby / football, et de boulodromes), circuit de motocross.
- Club de rugby à XV, le Football Club Villefranchois (FCV)[42] évolue aujourd'hui en Championnat de France de 2e division fédérale. Le club a évolué dans l'élite lors de la saison 1988-1989.
- Club de Handball, Le Handball Club Villefranchois (HBCV)[43] fort de sa formation à jouer la finale d'accession pour le championnat -18 France (haut niveau chez les jeunes) chez les filles et chez les garçons en 2018[44]. Les filles se sont qualifiées[45] et donc jouent en championnat -18 France pour la saison 2018-2019. Les autres catégories jouent les premiers rôles en championnat et/ou dans leurs coupes attitrées[46].
- Tennis, Twirling, Gymnastique, Judo, Taekwondo et Football et Équitation sont aussi pratiqués et dispensés.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cap-Lauragais[47].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 029 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 774 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 040 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 5,7 % | 7,5 % | 7,3 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 751 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 2 998 emplois en 2018, contre 2 513 en 2013 et 2 258 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 025, soit un indicateur de concentration d'emploi de 148 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 14].
Sur ces 2 025 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 666 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges antiques en architecture civile, la halle centrale aux hautes arcades, quelques maisons à colombages et tourelles, des maisons du XVIIe siècle, des passages couverts (« canton merdou »), le château de Barelles, des pontets médiévaux, le moulin à eau de Barelles.
et aussi :
- Le canal du Midi
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, église édifiée en 1271 par Alphonse de Poitiers et Jeanne de Toulouse fondateur de cette bastide et frère de Saint-Louis. Le clocher-mur à tourelles et à six baies de style gothique toulousain
- Une halle aux hautes arcades jouxte l'église
- Kiosque à musique dans le jardin public, ombragé
- Château de Barelles
- le château Lavelanet à la sortie de la commune
- Le faubourg de Sébastopol à Villefranche-de-Lauragais était célèbre pour son alignement de moulins.
- La fontaine de Barreaux où on célébrait le repas de mariage au début du XXe siècle
Personnalités liées à la commune
Héraldique
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Les armes de Villefranche-de-Lauragais se blasonnent ainsi : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, accompagnée de deux tours d'argent, maçonnées de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
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Pour approfondir
Bibliographie
- Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Villefranche-de-Lauragais » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Villefranche-de-Lauragais » (consulté le ).
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