Vimpelles

Vimpelles est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Vimpelles

La mairie-école.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Nadine Delattre
2020-2026
Code postal 77520
Code commune 77524
Démographie
Gentilé Vimpellois
Population
municipale
522 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 23″ nord, 3° 09′ 57″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 132 m
Superficie 11,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vimpelles
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Vimpelles
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Vimpelles
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Vimpelles

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à 20 km au sud-ouest de Provins et à 19 km au nord-est de Montereau-Fault-Yonne[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    Le nord de la commune fait partie de la plaine cultivée du Montois, le sud de la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée.

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Vimpelles.
    L'Auxence.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[1], et le barrage de la Grande-Bosse en bordure sud de la commune ;
    • la rivière Auxence, longue de 34,18 km[3], affluent en rive droite de la Seine ;
      • un bras de l'Auxence, 4,19 km[4] ;
      • la Vieille Seine, 3,01 km[5], et ;
      • le ru du Mouche, 2,48 km[6], affluents de l’ Auxence ;
        • le fossé 01 de Fontenay, 0,88 km[7], qui conflue avec le ru du Mouche.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,26 km[8].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].

    La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[10],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[11].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 697 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1992 à 2011 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[15]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records VIMPELLES (77) - alt : 72 m 48° 27′ 36″ N, 3° 09′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1992 au 30-11-2011
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,5 3,1 5,2 8,9 11,4 13,3 13,4 10,3 7,7 4,1 1,7 6,8
    Température moyenne (°C) 3,8 4,8 7,6 10,4 14,3 17,3 19,7 19,6 15,7 12 7,1 4,1 11,4
    Température maximale moyenne (°C) 6,5 8,2 12,2 15,7 19,7 23,3 26,1 25,8 21,1 16,2 10,2 6,5 16
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,8
    08.01.10
    −12
    22.02.1996
    −10,7
    01.03.05
    −4,6
    08.04.03
    −1
    08.05.1997
    1,9
    01.06.06
    5,6
    12.07.1993
    5
    30.08.1993
    1,7
    29.09.08
    −3,5
    19.10.09
    −9,1
    23.11.1993
    −10,8
    31.12.1996
    −14,8
    2010
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,3
    05.01.1999
    18,5
    02.02.02
    22,9
    16.03.05
    27,7
    25.04.07
    30,9
    14.05.1992
    38
    27.06.11
    37,9
    19.07.06
    39,9
    06.08.03
    33,7
    10.09.11
    28,1
    07.10.09
    20,9
    12.11.1995
    17,7
    07.12.00
    39,9
    2003
    Précipitations (mm) 55,9 55,2 50,1 53,5 53,1 40 53,9 58,3 56,5 64,3 61,1 67,1 669
    Source : « Fiche 77524001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[17],[Carte 2] :

    • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[18],[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Vimpelles comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[20],[Carte 3], le « méandre de la Grande Bosse » (40,96 ha), couvrant 3 communes du département[21], et la « Noue de la Vieille Seine à Vimpelles » (78,89 ha)[22], et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Vimpelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir) dont Cutrelles, Volangis (partagé avec la commune de Luisetaines).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6% ), forêts (20,1% ), eaux continentales[Note 8] (19% ), zones urbanisées (4,7% ), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[30].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[33].

    La commune disposait en 2019 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[34],[35].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 270, dont 97 % de maisons et 2,6 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 74,1 % étaient des résidences principales, 14,1 % des résidences secondaires et 11,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88,4 % contre 7,5 % de locataires et 4 % logés gratuitement[36].

    Voies de communication et transports

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vimpopuli au XIe siècle, de Vimpulia en 1129, Vimpolium 1202, Vimpuele vers 1222, Vim pole en 1263[37].

    Du gaulois Vimpus Olum, « domaine de Vimpus » ou du latin vicus pelagii, le « village au bord de l'eau », il est en effet blotti dans une boucle de l’Auxence qui prend le nom de « Vieille Seine » dès la sortie du village.

    Histoire

    Lors de la campagne de France (1814), des combats eurent lieu le au hameau de Cutrelles, entre les troupes du maréchal Oudinot et les troupes de la Sixième Coalition du général bavarois Carl Philipp von Wrede.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2004 Gérard Grellet   agent EDF
    2004 En cours Nadine Delattre[38]   secrétaire

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39],[40].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Vimpelles ne dispose pas d'assainissement collectif[41],[42].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[43]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[41],[44].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [41],[45],[46].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[47].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].

    En 2019, la commune comptait 522 habitants[Note 9], en augmentation de 1,75 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    457505519508599541524583617
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    628669653645659621578556534
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    496489467407411451441460413
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    391339341352332438465472503
    2015 2019 - - - - - - -
    523522-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Exploitations agricoles, sablières.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 210, représentant 522 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 840 euros[52].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 55, occupant 242 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,5 % contre un taux de chômage de 9,5 %. Les 22 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,4 % de retraités ou préretraités et 4,6 % pour les autres inactifs[53].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 27 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 7 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[54].

    En 2019, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 5 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[55].

    Agriculture

    Vimpelles est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[56].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[57]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 47 ha en 1988 à 150 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vimpelles, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Vimpelles entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[56],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 16 8 8
    Travail (UTA) 15 13 10
    Surface agricole utilisée (ha) 747 1 058 1 199
    Cultures[58]
    Terres labourables (ha) 745 1 057 1 199
    Céréales (ha) 589 668 753
    dont blé tendre (ha) 349 442 462
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 162 s 40
    Tournesol (ha) 62 24 s
    Colza et navette (ha) s 127 192
    Élevage[56]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 17 2 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Cyr.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Cyr, XIIIe et XVIe siècles, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques[59],[60].
    • Le château de Parouzeau, XVIIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • André Derain (1880-1954), peintre français posséda de 1928 à 1935 le château de Parouzeau, à Vimpelles.[réf. nécessaire]

    Héraldique

    Blason
    De sinople à deux cotices ondées abaissées d'azur bordées d'argent, à la fleur de lis d'or brochant sur le tout à dextre, accompagnées en chef de deux épis de blé d'or posés en chevron renversé et surmontés à dextre d'une hure de sanglier du même défendue d'argent[61].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Vimpelles », p. 495–497

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nature en attente de mise à jour.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Vimpelles, » sur Géoportail (consulté le 30 mars 2020)..
    2. « Sites Natura2000 de Vimpelles » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Zones ZNIEFF de Vimpelles » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    4. « Vimpelles - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
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