Saint-Sauveur-lès-Bray

Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.

Saint-Sauveur-lès-Bray

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Gerard Jambut
2020-2026
Code postal 77480
Code commune 77434
Démographie
Gentilé Saint-Salvatoriens
Population
municipale
364 hab. (2019 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 16″ nord, 3° 12′ 32″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 58 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur-lès-Bray
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Saint-Sauveur-lès-Bray
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Saint-Sauveur-lès-Bray
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Saint-Sauveur-lès-Bray

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à 17 km au sud-est de Provins et à 3,5 km au nord-ouest de Bray-sur-Seine.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sauveur-lès-Bray
    Luisetaines Les Ormes-sur-Voulzie
    Vimpelles
    Bazoches-lès-Bray Mouy-sur-Seine

    Géologie et relief

    La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. L'altitude varie de 50 mètres à 58 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 55 mètres d'altitude (mairie) [1].

    Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauveur-lès-Bray.
    Le canal des Ormes.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], en limite sud de la commune, ainsi que :
      • un bras[4] de 0,51 km[5] ;
      • l’écluse de la Grande Motte[4], 0,69 km[6] sur la Seine ;
      • le ruisseau des Méances, long de 27,14 km[7], et ;
      • la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[8], en limite nord-ouest de la commune, et ;
        • un bras de l'Auxence, 4,19 km[9] ;
      • la rivière Voulzie, longue de 43,86 km[10], affluents de la Seine en rive droite, ainsi que :
        • un bras de 0,52 km[11] ;
        • un bras de 1,50 km[12] ;
      • la Vidée du Paradis, longue de 1,67 km[13], conflue avec la Seine ;
    • le bras de la Voir Tracé Voulzie[4], 1,07 km[14].

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes, aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[15] qui conflue avec la Voulzie ;

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 16,6 km[16].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17].

    La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[18],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[19].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 687 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[21]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[20]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[22]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 43 km à vol d'oiseau[23], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[24] à 11,6 °C pour 1991-2020[25].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27],[Carte 1] :

    • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[28],[29].

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[27] :

    • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[30],[31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Sauveur-lès-Bray comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2],[32],[Carte 2] :

    • le « Marais de Volangis » (48,42 ha)[33] ;
    • les « Marais du Vieux Mouy, Ruisseau des Meances et bois des Soixante » (144,13 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;
    • le « méandre de la Grande Bosse » (40,96 ha), couvrant 3 communes du département[35] ;
    • le « plan d'eau de la Pièce Mare et de la Grande Prairie » (154,51 ha)[36] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[32], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[38],[39],[40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41],[42].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[43] (source : le fichier Fantoir) dont la Goujonne.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6% ), eaux continentales[Note 7] (25,8% ), terres arables (6,3% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), zones urbanisées (4 %)[44].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[45],[46],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[47].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[48],[49].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 252 dont 99,6 % de maisons[Note 8].

    Parmi ces logements, 63,9 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,7 % contre 7,4 % de locataires et 4,9 % logés gratuitement[50].

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d’autocars No 202[51], No 203[52], et No 204[53] du réseau de bus Cars Moreau.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Brociae Sancti Salvatoris en 1205[54] ; Sanctus Salvator juxta Brayum en 1241[55] ; Seint Sauveeur en 1262[56] ; Seint Sauveor en 1263[57] ; Saint Sauveour en 1325[58] ; Saint Sauveur en 1793[59] ; Saint-Sauveur-lès-Bray en 1801[59].

    Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de « sauveur du monde » attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.

    Bray serait gauloise ; elle signifierait : lieu marécageux, boueux.

    Histoire

    Bouchard Ier de Bray fonda un prieuré dédié au saint Sauveur au nord de la Seine et de son château. La chronique sénonaise raconte qu’il y a déposé vers 958 des reliques de saint Paterne (qui fut moine à Saint-Pierre-le-Vif de Sens) et de saint Pavace (troisième évêque du Mans). À l’issue d'un conflit entre les Bray et Boson raptor, Renard de Sens exerça une sorte de « droit de dépouille » sur le site castral de Bray mais aussi sur le prieuré[60] puisqu’il en rapatria les reliques dans sa tour maîtresse à Sens. Une faux diplôme de Lothaire dévoile un fait réaliste lorsqu’il parle de l’investissement de Bouchard pour le prieuré du consentement de sa femme et du conseil de leur frère Thibaud, fils de Thibaud Ier de Blois et de Provins, maître des lieux voisins (le Ormes). Et quand d’après la chronique sénonaise, ce comte de Blois exerce une pression sur Renard de Sens pour récupérer les reliques de Saint-Sauveur, c’est que ce dernier a outrepassé son droit de dépouille, le prieuré étant en terre provinoise et non sénonaise[60]. Finalement Eudes Ier, le second fils de Thibaud Ier, récupèrera l’essentiel des biens et des droits de Saint-Sauveur et unira ce prieuré à l’abbaye chartraine de Bonneval.

    Politique et administration

    Liste des maires[61]

    Maires de Saint-Sauveur-lès-Bray
    1808 1814 LECLERC
    1820 1823 DELHABE
    1824 1830 OUDIN
    1830 Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire
    Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire
    Alexandre Isidore OUDIN
    Alexandre Isidore OUDIN, propriétaire, meunier négociant
    Alexandre Isidore OUDIN
    1846 Alexandre Isidore OUDIN
    Jules Bernard Antoine DUPAS, propriétaire
    Jasmin FAUVAU
    Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire
    1874 Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire
    Marie Ernest HUE (Le Baron), propriétaire
    Louis Gottefried LEBOEUF, ancien surveillant
    Alexandre FAUVAU, cultivateur
    Jacques Alexandre PLOYÉ, rentier
    Edouard BRUYER, rentier
    Étienne Xavier BILLET
    Victor Alexis HATTON, cultivateur
    Baron Gontran HUE, propriétaire
    Nestor BLAUDET, agent
    Aristide MOUILLARD, cultivateur
    Baron Gontran HUE, propriétaire
    Baron François HUE
    Baron François HUE
    François HUE
    François HUE
    François HUE
    François HUE
    Lucien VITU
    Anne-Marie Charle
    Anne-Marie Charle
    Anne-Marie Charle
    depuis 2001 Anne-Marie Charle[62], DVD, retraitée, ancienne présidente de la Communauté de communes

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [63],[64].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ne dispose pas d'assainissement collectif[65],[66].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[67]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[65],[68].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [65],[69],[70].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[71].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

    En 2019, la commune comptait 364 habitants[Note 9], en augmentation de 4 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225241235222236237244235233
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    223206213184191190186184165
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    152160132121124120123123119
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1056998172214287312316347
    2017 2019 - - - - - - -
    359364-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 246 en 2007[75].

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[76].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 168, représentant 372 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 560 euros[77].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 68, occupant 156 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,5 %.

    Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,8 % de retraités ou préretraités et 7,9 % pour les autres inactifs[78].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[79].

    En 2019, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[80].

    Agriculture

    Saint-Sauveur-lès-Bray est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[81].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[82]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 95 ha en 1988 à 177 ha en 2010[81]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-lès-Bray, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Sauveur-lès-Bray entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[81],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 1 0 1
    Travail (UTA) 1 0 2
    Surface agricole utilisée (ha) 95 0 177
    Cultures[83]
    Terres labourables (ha) s 0 s
    Céréales (ha) s s
    dont blé tendre (ha) s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0 s
    Élevage[81]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église.

    Lieux et monuments

    • Église placée sous le vocable de saint Paterne et à saint Pavace (troisième évêque du Mans), XIXe siècle[84].

    Personnalités liées à la commune

    Jules Berger de Xivrey, membre de l'Institut, y est décédé le .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Saint-Sauveur-lès-Bray » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Saint-Sauveur-lès-Bray » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Saint-Sauveur-lès-Bray - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

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