malingre

(XIII^e siècle)[1] Diez[1] le tire de mal et de l’ancien français haingre (« languissant, faible ») ; heingre, à son tour, lui paraît venir du latin aeger (« malade »)[1], avec l'intercalation de la nasale n. Le bas-latin maliginosus a le sens de « malingre », mais il ne peut donner malingre.

malingre \ma.lɛ̃ɡʁ\ masculin et féminin identiques

1. Qui est d’une complexion, d’une constitution physique faible et maladive.
   • Je ne sais ce qu’a cet enfant, il est toujours malingre.
   • Les conversations, au Lis de fer, se rémunéraient à des monosyllabes péremptoires grommelées devant un feu malingre. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)

• chétif

• costaud, robuste

• malingrerie
• malingret

• manglier
• germinal

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (malingre)

Du latin malum (« pomme ») et aigre.

malingre \Prononciation ?\ féminin

1. Pomme aigre.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage