traînerie
Français
Étymologie
- Dérivé de traîner avec le suffixe -ie. (XVIe siècle) Il contraignit l’autre à marcher, mais si tard pour les traineries du baron, qu’ils n’arriverent qu’au jour. — (Théodore Agrippa d'Aubigné, Histoire universelle depuis 1550 jusqu'en 1601 II, 61)
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
traînerie | traîneries |
\tʁɛ.nə.ʁi\ |
traînerie \tʁɛ.nə.ʁi\ féminin (orthographe traditionnelle)
- (Vieilli) Discours traînant, longueurs de paroles ou de musique.
- La comparaison de ces deux musiques, entendues le même jour sur le même théâtre, déboucha les oreilles françaises ; il n’y en eut point qui pût endurer la traînerie de leur musique, après l’accent vif et marqué de l’italienne : sitôt que les bouffons avaient fini, tout s’en allait. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre VIII)
- Ce n’est pas son courage [à dire du bien de la Nouvelle Héloïse] qui m’étonne ; mais concevez-vous M. Duclos aimant cette longue traînerie de paroles emmiellées et de fade galimatias ! — (Jean-Jacques Rousseau, Lettre à Mme de Luxembourg, 12 décembre 1760)
- Longueurs, traineries de propos. — (Pierre Charron, De la sagesse, trois livres, page 345, cité dans Glossaire français)
- (Populaire) Action de mener une vie dissolue.
- Il faut porter plainte et demander votre séparation. Cela ne peut plus durer cette vie de traîneries. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- (Québec) (Populaire) (Au pluriel) Pagaille, fouillis.
Variantes orthographiques
Traductions
Traductions manquantes. (Ajouter)
Références
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (traînerie)
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