Durant les trente dernières années, la prévalence du diabète de type 2 (ou diabète insulinorésistant) a été telle que cette pathologie a dépassé, dans les pays occidentaux, le seuil épidémique. Longtemps concernées, les personnes âgées ne sont les plus seules à être touchées : tous les âges, tous les pays, tous les milieux sont à la même enseigne. Elle est devenue une cause de morts prématurées dans de nombreux pays, une personne meurt toutes les dix secondes d'un diabète de type 2 [1]  ! Face à cette maladie, il est cependant possible de prendre certaines mesures pour qu'elle ne soit plus aussi terrible.

Partie 1
Partie 1 sur 3:
Prendre de bonnes habitudes alimentaires

  1. 1
    Comprenez qu'il y a un lien entre l'alimentation et le diabète. Si vous consommez beaucoup de produits gras, salés ou sucrés, votre risque de développer un prédiabète, puis un diabète de type 2 est très élevé. En mangeant moins, plus sainement et plus équilibré, votre glycémie reviendra dans des limites normales et vous risquerez beaucoup moins de développer un diabète de type 2.
  2. 2
    Consommez davantage de fruits et de légumes. Mangez au moins cinq fruits et légumes par jour [2] . Si vous pouvez recourir aux fruits et légumes secs ou surgelés, il est quand même préférable de les consommer frais, en saison pour qu'ils vous apportent le maximum de nutriments [3] . Ne recourez pas trop aux conserves de légumes, elles contiennent souvent des quantités de sel non négligeables.
  3. 3
    Privilégiez les fruits et légumes aux teintes marquées. Plus ils sont foncés, plus ils contiennent de nutriments. De même, il est bon de varier les espèces que vous consommez. Celles qui ont des couleurs plus claires sont aussi bonnes pour la santé. Voici quelques aliments à privilégier :
    • les légumes vert foncé (brocolis, épinards, chou kale, choux de Bruxelles)
    • les légumes orange (carottes, patates douces, différents types de courges)
    • les fruits et légumes rouges (fraises, framboises, betteraves rouges, radis)
    • les fruits et légumes jaunes (potirons, potimarrons, mangues, ananas)
  4. 4
    Consommez des glucides complexes. Supprimez les gâteaux, les pâtisseries, les aliments frits. Faites votre plein de glucides avec celles provenant d'aliments sains, comme les fruits, les légumes, les céréales complètes (pains spéciaux). Privilégiez les aliments riches en fibres, lesquels ont une action à la baisse sur la glycémie. Ces fibres semblent ralentir le processus de métabolisation des glucides en glucose (sucre) [2] .
    • Consommez des légumes secs, comme les haricots blancs, noirs, rouges ou pinto, les pois cassés, les lentilles.
    • Privilégiez les céréales complètes, le riz complet, les pâtes complètes. Faites de même avec vos céréales du matin.
    • Privilégiez les pains aux céréales complètes (baguels, pains pita et tortillas de blé).
  5. 5
    Buvez moins sucré [4] . Il est tentant et facile aujourd'hui de consommer des sodas et des jus de fruits industriels : tous ont en commun d'être pauvres en nutriments et trop riches en sucre. L'idéal pour vous désaltérer serait de boire uniquement de l'eau. Si votre eau du robinet n'est pas excellente, filtrez-la ou achetez de l'eau en bouteille. Certes, il n'est pas facile de se déshabituer de ces boissons sucrées, mais petit à petit, vous devriez y arriver, il y faut juste un peu de volonté.
    • Les sodas, les boissons gazeuses, les jus de fruit, les eaux aromatisées, les boissons énergisantes, toutes ces boissons sont à fuir tant elles sont sucrées et peu intéressantes sur le plan nutritif. Buvez-en exceptionnellement et préférez l'eau ou le lait.
    • Si vous n'aimez pas trop l'eau plate, vous pouvez boire sans problème de l'eau gazeuse, sinon vous pouvez aussi mettre quelques gouttes de citron ou d'orange pour que cela passe mieux.
    • Vous pouvez boire du café et du thé non sucré, mais avec modération.
  6. 6
    Arrêtez les encas sucrés. Évitez aussi ceux contenant des glucides raffinés qu'on trouve dans les produits à base de céréales raffinées (pain blanc, riz blanc). Ces glucides raffinés sont beaucoup trop rapidement métabolisés en sucre [5] . Il est facile de débusquer le sucre dans les gâteaux, les pâtisseries, les bonbons, le chocolat, mais il se glisse en fait partout (briques de soupe, plats préparés…). Le sucre est peu couteux et donne un sursaut d'énergie très rapidement (sucres rapides). Évitez d'en acheter et vous ne serez pas tenté d'en consommer.
    • Le sucre peut se cacher dans des aliments sans que vous le soupçonniez, comme les céréales du petit déjeuner. Prenez des céréales complètes contenant peu de sucre, comme des flocons d'avoine, des graines d'amarante. Préparez votre propre muesli. En tout état de cause, avant d'acheter un produit, lisez bien la liste des ingrédients.
  7. 7
    Rabattez-vous sur les encas sains. Remplacez vos encas sucrés habituels par des fruits, des bâtonnets de légumes, quelques fruits à coques. Si vous aimez les saveurs sucrées, optez pour les fruits de saison bien murs. Tant qu'à manger des choses salées pendant l'apéritif, mieux vaut prendre des fruits à coques que des chips ou des gâteaux : au moins, elles vous apporteront des nutriments, des fibres, de bonnes graisses et des protéines.
  8. 8
    Consommez de bonnes graisses. Les graisses ont souvent mauvaise réputation, mais elle est infondée pour certaines d'entre elles. Il est vrai que des beignets brillants de graisse sont plutôt néfastes. À l'opposé, le saumon, les avocats et les fruits à coques sont certes des aliments gras, mais ils contiennent de bonnes graisses. Évitez tout ce qui contient des graisses saturées (en particulier, les acides gras trans), des substances hydrogénées (huile de palme) et certaines huiles de table coupées. Donnez la préférence aux aliments contenant des acides gras insaturés, polyinsaturés et mono-insaturés [6] .
  9. 9
    Accordez-vous exceptionnellement un écart. Une vie sans sucre n'est vraiment pas gaie. Aussi de temps en temps, pour un évènement exceptionnel (Noël, anniversaire), vous pouvez vous accorder une sucrerie tout en gardant vos bonnes habitudes alimentaires. Ainsi, vous aurez de temps à autre votre récompense, mais vous verrez que ces friandises sont finalement devenues trop douces pour votre palais.
  10. 10
    Ne faites pas de régime. Ce qu'il faut, c'est adopter de nouvelles habitudes alimentaires sans se priver. Vous le savez, tous les régimes échouent, car ils sont ou trop sévères ou trop déséquilibrés. Pensez sur le long terme, modifiez progressivement vos habitudes de consommation. Ce sera un peu dur au début, mais ensuite, vous n'y penserez même plus. Vous verrez que vous perdrez facilement du poids sans angoisse et sans faire forcément beaucoup d'exercice.
    • Le but est de rester le plus longtemps possible en bonne santé et cela passe par une alimentation plus légère et plus saine. Une personne en surpoids qui perdrait seulement 5 % de son poids diminuerait de 75 % son risque de développer un diabète [2] .
  11. 11
    Évitez de manger après le repas du soir. Si vous avez un prédiabète et si vous avez un petit creux au moment de vous coucher, vous pouvez avaler un petit encas riche en protéines, mais rien d'autre. Si vous avez soif, ne buvez que de l'eau, surtout pas d'alcool ou de boissons sucrées ou caféinées.
    • Si vous avez un petit creux après le diner, mangez quelque chose de peu calorique et qui contient peu de glucides afin de ne pas faire monter votre glycémie. Vous pouvez par exemple manger [7]  :
      • des bâtonnets de cèleri
      • des minicarottes
      • quelques tranches de poivrons verts
      • une poignée de canneberges
      • quatre ou cinq amandes (ou un autre fruit à coque)
      • un petit bol de popcorn allégé
  12. 12
    Évitez de manger sous le coup de vos émotions. Faites bien la différence entre une faim émotionnelle et une faim due à une dépense physique. Cette dernière peut être satisfaite par n'importe quels types d'aliments, tandis que la première ne l'est qu'avec un ou deux aliments bien spécifiques qui varient d'une personne à l'autre [8] .
  13. 13
    Mangez lentement. Posez votre fourchette entre deux bouchées. Retenez qu'il faut au cerveau une vingtaine de minutes pour qu'il déclenche le signal de satiété. Pendant ce laps de temps, si vous mangez vite, vous allez manger beaucoup plus que ce qui vous est réellement nécessaire.
    • Si vous n'arrivez pas à contrôler cette faim émotionnelle, prenez rendez-vous avec un psychologue (ou un diététicien) qui vous aidera dans votre démarche.
  14. 14
    Faites-vous aider. Pour établir votre nouvelle alimentation, le mieux est d'en parler au spécialiste qui vous suit (diabétologue ou endocrinologue). Il saura vous orienter vers un nutritionniste avec lequel il travaille en étroite coordination. À trois, vous pourrez ainsi établir une alimentation qui vous convienne, tant au niveau de vos gouts que de vos besoins thérapeutiques.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:
Changer de mode de vie

  1. 1
    Bougez pour perdre du poids. Au niveau mondial, l'OMS a lancé depuis quelques années un plan de prévention du diabète. En particulier, il y est indiqué que les personnes qui perdent entre 5 et 7 % de leurs poids et qui se livrent à une activité physique au moins 150 minutes par semaine voient leur risque de développer un diabète divisé par deux [9] . L'activité physique est essentielle à une bonne santé, quelle que soit votre corpulence. Un excès de graisse corporelle entrave la bonne métabolisation du glucose, opération pourtant essentielle pour être en bonne forme. Pour éviter un diabète et retrouver son poids de forme, il faut faire des exercices de cardiotraining pendant au moins 30 minutes par jour.
  2. 2
    Allez marcher pendant la pause déjeuner. Si vous manquez de temps dans la journée, essayez chaque jour de la semaine de dégager une demi-heure durant la pause déjeuner pour faire une petite marche.
  3. 3
    Faites un peu d'exercice après le travail. Tous les soirs, il y a des bouchons pour rentrer. Profitez-en pour aller à la salle de sports toute proche de votre travail, faire une grande promenade ou courir pendant trois quarts d'heure. Certes, vous rentrerez plus tard à la maison, mais vous serez plus détendu que si vous aviez passé ce temps coincé dans les embouteillages.
  4. 4
    Allez promener votre chien. Il sera tout content et vous, vous ferez du sport en bonne compagnie. Si vous n'avez pas de chien (et n'avez pas envie d'en avoir !), proposez-vous pour promener le chien du voisin.
  5. 5
    Faites vos courses à pied. À moins que vous n'ayez trop d'emplettes, allez à pied à votre centre commercial habituel. Faites-vous accompagner d'un ami, le temps vous paraitra moins long et surtout plus agréable, car vous en profiterez pour discuter.
  6. 6
    Écoutez de la musique en faisant du sport. Avant de sortir, prenez votre iPod ou votre lecteur de MP3 sur lequel vous avez stocké toute la musique que vous aimez. Ainsi, votre séance de marche ou de course vous paraitra moins rébarbative. Vous pouvez même vous préparer un petit programme musical adapté à votre sorite qui pourra commencer par une chanson calme pour l'échauffement, puis une série de chansons plus rythmées (30 minutes) pour la partie intense de l'exercice et enfin trois à quatre minutes de chansons plus tranquilles pour finir. Lors de la programmation, veillez à ce que vos morceaux aient ensemble une durée correspondante au temps d'exercice que vous vous êtes imparti.
  7. 7
    Soyez moins stressé. Stress et hyperglycémie vont souvent ensemble, d'où le diabète [10] . Lors d'un stress, le corps et le cerveau réagissent en faisant fonctionner certaines glandes, ce qui aboutit à un changement hormonal conséquent, lequel peut déclencher une faim importante et au fil du temps, vous prenez du poids. Pour lutter contre le stress, il est certaines choses à faire.
    • Identifiez les causes de votre stress. Dès lors que vous savez qui ou ce qui vous stresse, vous pouvez prendre certaines décisions visant à vous tenir à l'écart de ces sources de stress.
    • Apprenez à dire « non » . Que ce soit au travail, à la maison, vous êtes trop gentil et vous ne savez rien refuser. Vous faites tout et vous vous stressez pour être à la hauteur de vos engagements. Sachez dire « non » ou faites-vous aider.
    • Laissez sortir vos émotions. Si vous êtes introverti, vous allez devoir prendre sur vous pour vous confier à quelqu'un qui aura une oreille attentive et saura ensuite vous aider à prendre du recul. Cette démarche vous permettra de trouver une solution à vos problèmes et une certaine sérénité.
    • Organisez-vous mieux. Sachez déterminer ce qui est important et laissez pour plus tard ce qui est secondaire. Sachez aussi évaluer le temps pour réaliser telle ou telle tâche, puis organisez vos journées en fonction de ces impératifs.
  8. 8
    Dormez suffisamment. Un adulte doit, en moyenne, dormir au moins six heures par nuit (sept ou huit heures sont préférables). C'est le temps nécessaire pour que le corps (muscles, nerfs, organes) puisse se réparer. Bien dormir permet également de maintenir une glycémie et une pression artérielle normales, deux facteurs déterminants du diabète.
    • Pour bien vous endormir et dormir, vous devez supprimer toute station devant un écran dans les deux heures qui précèdent le coucher, boire moins de café et dormir dans une chambre bien noire.
    • Si vous avez de réels problèmes de sommeil, parlez-en à votre médecin qui vous dressera une prescription (médicament ou plantes) pour mieux dormir.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:
Comprendre ce qu'est le diabète

  1. 1
    Faites la différence entre les diabètes. Tous les diabètes ont en commun de présenter une glycémie (taux de sucre dans le sang) supérieure à la normale. Source d'énergie principale du corps, le glucose est présent dans le sang dès lors que vous avez mangé. L'insuline, produite par un des éléments du pancréas, sert à introduire le glucose du sang dans chaque cellule des différents organes et parties du corps (foie, muscles…). Là, le glucose est transformé en énergie. On distingue trois principaux diabètes : celui de type 1, celui de type 2 et le diabète gestationnel [11] .
    • Le diabète de type 1 s'explique par la destruction de plus de 90 % des cellules pancréatiques productrices d'insuline, le pancréas ne produit plus ou pas assez d'insuline. Il touche le plus souvent les personnes avant l'âge de 30 ans et s'explique par des facteurs environnementaux ou une prédisposition génétique [11] .
    • Le diabète de type 2 a ceci de particulier que le pancréas fonctionne normalement, mais le corps a développé ce qu'on appelle une « résistance à l'insuline ». Cette dernière est bien présente, mais ne permet pas le métabolisme du sucre dans les cellules, si bien que n'étant pas transformé, le sucre reste dans le sang. Ce type de diabète apparait chez des personnes de plus de 30 ans, même si l'on a noté des cas chez les enfants et les adolescents. Ensuite, le risque s'accroit avec l'âge. Pour le diabète de type 2, le fait d'être en surpoids est un facteur de risque tout aussi important, sinon plus, que l'âge.
    • Le diabète gestationnel est une pathologie qui n'apparait chez certaines femmes que durant la grossesse. S'il n'est pas diagnostiqué et donc pris en charge, la mère et l'enfant risquent de connaitre de sérieux problèmes par la suite. Même si ce diabète gestationnel disparait après l'accouchement, votre risque de développer plus tard un diabète de type 2 est loin d'être négligeable.
  2. 2
    Connaissez les dangers d'un diabète de type 2. Quand vous les connaitrez et verrez la gravité de certains d'entre eux, vous serez motivé pour changer votre façon de vivre et vos habitudes alimentaires. Certaines complications du diabète de type 2 sont extrêmement graves. Parmi les complications possibles, citons :
    • une mauvaise alimentation sanguine de la peau et des nerfs,
    • la présence de graisse dans le sang qui bouche les petits comme les gros vaisseaux sanguins (athérosclérose),
    • une crise cardiaque, un infarctus ou un accident vasculaire cérébral,
    • une atteinte oculaire, qui peut se traduire par une perte durable de vision,
    • une défaillance rénale,
    • des lésions des nerfs (avec engourdissement, douleur et perte de fonction),
    • une inflammation, des infections ou des atteintes cutanées, particulièrement au niveau des pieds,
    • une angine de poitrine (douleur au cœur).
  3. 3
    Connaissez certains facteurs de risque du diabète de type 2. Par là, nous entendons que certains d'entre eux dépendent en grande partie de vous. Du fait de votre alimentation et de votre mode de vie, vous vous exposez tôt ou tard à développer ce type de diabète. Ces facteurs de risques peuvent être réduits à condition de modifier son alimentation et son mode de vie.
    • Si vous avez un IMC supérieur à 29 (obésité), votre risque de développer un diabète de type 2 est multiplié par quatre  [12] . Plus la perte de poids sera importante, plus ce risque diminuera.
    • Votre risque de développer un diabète de type 2 est accru si vous présentez une hypercholestérolémie ou des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, parmi lesquels l'hypertension, un bas taux d'HDL (« bon » cholestérol) ou un haut taux de LDL (« mauvais » cholestérol). Une étude a démontré qu'un Européen sur quatre présentant ces facteurs en était au stade prédiabétique [12] . Une bonne alimentation et une activité physique régulière vous épargneront une maladie cardiovasculaire et l'hypercholestérolémie.
    • Le risque de développer un diabète de type 2 augmente avec une alimentation trop riche en sucre [13] , en graisses ou basé sur des préparations industrielles. Alimentation et diabète sont étroitement liés : mangez plus sainement.
    • Si vous faites moins de trois séances (de 30 minutes chacune) d'activité physique par semaine, vous augmentez votre risque d'avoir un diabète. Pensez à avoir une activité physique régulière chaque jour.
  4. 4
    Connaissez les autres facteurs de risque. Certains d'entre eux sont acquis, c'est-à-dire que vous n'avez aucune prise sur eux (génétique, par exemple). Il n'empêche que les connaitre, tout en sachant qu'ils peuvent être cumulés, vous permettra d'anticiper les analyses et les traitements.
    • Vous êtes à risque si vous avez plus de 45 ans : les femmes préménopausées sont moins à risque, protégées qu'elles sont par le taux d'estrogène, cette hormone qui s'attaque aux acides gras, responsables de cette résistance à l'insuline. Elle aide aussi à une meilleure absorption du sucre par les cellules [14] .
    • Vous êtes à risque si vous avez des antécédents familiaux (parents, frères et sœurs) de diabète de type 2 : il y a une prédisposition génétique au diabète dans certaines familles [12] .
    • Vous êtes à risque si vous êtes d'origine hispanique (Latino-Américaine), Amérindienne, Afro-Américaine, Asiatique ou si vous êtes originaire de l'océan Pacifique : ces populations ont deux fois plus de risques que les Caucasiens [12] .
    • Vous êtes à risque si vous avez eu un diabète gestationnel : près de 40 % des femmes qui ont eu un tel diabète durant leur grossesse risquent de développer plus tard un diabète de type 2.
    • Vous êtes à risque si vous avez eu un poids à la naissance inférieur à la normale : un bébé faisant 2,5 kg à la naissance a 23 % de risque en plus de développer un diabète, et ce risque monte à 76 % pour un bébé de moins de 2,2 kg [12] .
  5. 5
    Agissez tôt. Une glycémie un peu trop importante peut être corrigée avant qu'il ne soit trop tard [15] . Si vous présentez ces facteurs de risques, vous devez faire des analyses régulières (sang et urines) et modifier votre façon de vivre si elle ne répond pas aux critères évoqués précédemment. Un prédiabète augmente le risque de faire plus tard un diabète de type 2. Le prédiabète fait partie du syndrome métabolique (aussi appelé « syndrome X ») qui désigne un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, comme une hypertension, une hyperglycémie, une hypercholestérolémie et un embonpoint abdominal [16] . Certes, ce n'est pas un diagnostic très réjouissant, mais il est possible de faire quelque chose pour ralentir la survenue d'un diabète de type 2 : il faut changer radicalement de mode de vie.
    • Le prédiabète se caractérise par une glycémie supérieure à la normale. Il met en évidence un problème de métabolisme qui peut déboucher, s'il n'y a pas prise en charge, sur un diabète de type 2 [17] .
    • Il est souvent possible de traiter un prédiabète et la grande majorité des médecins s'accordent à dire que s'il n'est pas pris en charge à temps, le risque de développer un diabète de type 2 dans les dix ans est proche de 100 % [18] .
    • Il est recommandé aux personnes de plus de 45 ans de se faire suivre pour le diabète, surtout celles en surpoids. Quant aux personnes plus jeunes, elles devront se faire suivre si elles sont en surpoids et si elles présentent un autre facteur de risque.
  6. 6
    Faites régulièrement des analyses. Faites des analyses de glycémie tous les six mois, étant entendu que vous avez préalablement modifié votre alimentation et vos habitudes de vie.
    • Soyez en contact régulier avec votre médecin. Suivez scrupuleusement ses conseils. Il est possible, mais c'est rare, qu'il vous prescrive de la metformine pour prévenir un éventuel diabète de type 2 [19] .
    • Il ne serait pas inutile de faire appel à un diététicien agréé (en liaison avec votre médecin) qui vous aidera à dresser des menus adaptés.
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Conseils

  • Comme vous devez faire régulièrement des analyses (urine, sang), il est sage de planifier vos rendez-vous chez le médecin. Pour ne pas les oublier, programmez-les sur votre ordiphone ou sur votre agenda.
  • Une étude néerlandaise a montré qu'une alimentation à base de pommes, de poisson, de légumes et de légumes secs pouvait diminuer le risque de développer un diabète [20] .
  • Il a été remarqué que les enfants nourris au sein développaient moins de diabète de type 2 que les enfants nourris au biberon [21] .
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Avertissements

  • Un diabète non pris en charge peut déboucher sur une maladie cardiaque, laquelle peut conduire au décès. Si vous présentez des facteurs de risques du diabète ou si vous avez été diagnostiqué pour un prédiabète, pour inverser le cours des choses, vous devez rapidement changer de mode de vie.
  • Lorsqu'on modifie profondément son alimentation ou son style de vie, il est bon de prendre l'avis de son médecin traitant afin d'éviter toute complication.


Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

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Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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Références

  1. David Gillespie, Sweet Poison : Why Sugar Makes You Fat, p. 118, (2008), ISBN 978-0-670-07247-7
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, p. 269, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  3. CDC, Mangez sainement, http://www.cdc.gov/diabetes/consumer/eatright.htm
  4. David Gillespie, Sweet Poison : Why Sugar Makes You Fat, pp. 151-152, (2008), ISBN 978-0-670-07247-7
  5. David Gillespie, Sweet Poison : Why Sugar Makes You Fat, pp. 156-157, (2008), ISBN 978-0-670-07247-7
  6. http://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/nutrition-and-healthy-eating/in-depth/fat/art-20045550
  7. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/diabetes/expert-answers/diabetes/faq-20058372
  8. http://www.carolinashealthcare.org/body.cfm?id=14&action=detail&ref=879
  9. Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, pp. 11-12, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  1. http://www.prevention.com/mind-body/emotional-health/how-stress-impacts-high-blood-sugar-levels
  2. 11,0 et 11,1 The Merck Manual of Medical Information, Diabetes Mellitus, p. 962, (2003), ISBN 978-0-7434-7733-8
  3. 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, p. 264, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  4. David Gillespie, Sweet Poison : Why Sugar Makes You Fat, p. 117, (2008), ISBN 978-0-670-07247-7
  5. David Gillespie, Sweet Poison : Why Sugar Makes You Fat, p. 117, (2008), ISBN 978-0-670-07247-7
  6. Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, p. 11, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  7. http://www.webmd.com/heart/metabolic-syndrome/metabolic-syndrome-what-is-it
  8. Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, p. 263, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  9. Ann Fittante, Prevention's The Sugar Solution, p. 262, (2007), ISBN 1-59486-693-7
  10. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/type-2-diabetes/basics/prevention/con-20031902
  11. Selene Yeager, The Doctors Book of Food Remedies », p. 524, (2007), ISBN 1-59486-753-4
  12. Reader's Digest, Curing Everyday Ailments the Natural Way, Diabetes, p. 163, (2000), ISBN 1-876689-78-1

À propos de ce wikiHow

Laura Marusinec, MD
Coécrit par:
Docteure en médecine
Cet article a été coécrit par Laura Marusinec, MD. La Dre Marusinec est pédiatre agréée par le conseil de l’Ordre qui exerce à l'hôpital pour enfants du Wisconsin, où elle fait partie du Conseil de la pratique clinique. Elle a obtenu son doctorat en médecine à la faculté de médecine du Wisconsin en 1995 et a terminé son résidanat en pédiatrie au Medical College of Wisconsin en 1998. Elle est membre de l'American Medical Writers Association et de la Society for Pediatric Urgent Care. Cet article a été consulté 17 323 fois.
Catégories: Diabète
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