Cet article a été coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS. Trudi Griffin est conseillère professionnelle agréée dans le Wisconsin, spécialisée dans les dépendances et la santé mentale. Elle propose des thérapies en matière de santé mentale aux personnes qui luttent contre les dépendances et les traumatismes dans les établissements de santé communautaires et les cabinets privés. Elle a obtenu son master de consultation clinique en santé mentale à l'université de Marquette en 2011.
Il y a 14 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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On parle d'entassement compulsif quand une personne ne cesse de tout garder ou achète constamment de nouveaux objets. Ces comportements peuvent créer des problèmes sociaux, économiques et de santé. Les personnes qui souffrent d'un trouble de l'entassement compulsif sont parfois conscientes d'avoir un problème, mais elles ont besoin d'atteindre le stade où elles doivent se faire aider pour retrouver la maitrise de leur vie. Ceci dit, il est impossible d'obliger quelqu'un qui entasse frénétiquement à se faire aider ou à se débarrasser des éléments qui découlent de sa compulsion. Vous pouvez soutenir et renseigner une personne de votre entourage qui thésaurise sur le mode anxieux et a admis qu'elle a un problème, l'assister dans son rétablissement et l'aider à se débarrasser un peu de son fatras.
Étapes
Méthode 1
Méthode 1 sur 4:Offrir un soutien
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1Offrez une oreille attentive à la personne chère. L'un des moyens les plus efficaces de soutenir une personne qui entasse est simplement de l'écouter sans la juger. L'écoute peut l'aider à comprendre et à assimiler les sentiments et pensées difficiles. Posez des questions lucides pour aider la personne à faire le tri dans ses pensées d'une manière qui puisse l'aider à trouver une solution à son problème, plutôt que de chercher à offrir un moyen expéditif.
- Demandez-lui pourquoi elle conserve des objets. Les personnes qui entassent le font souvent parce qu'elles croient que ces éléments ont une valeur sentimentale, utilitaire (elle croit qu'elle peut en avoir besoin un de ces jours) et intrinsèque (elle les trouve jolis ou intéressants d'une certaine façon [1] ). Posez des questions sur la raison pour laquelle l'individu récupère ou garde certains objets.
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2Faites preuve de patience avec la personne chère. Il peut être parfois difficile de comprendre pourquoi ce proche ne peut pas se séparer d'un objet précis qui semble être à vos yeux du rebut, mais vous devriez vous taire et vous rendre compte qu'il n'est pas encore prêt à s'en séparer.
- Soyez conscient du fait que ce proche souffre d'un trouble de l'entassement compulsif et que le processus de rétablissement peut prendre du temps.
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3Envisagez un traitement et encouragez-le. Demandez à ce proche s'il a besoin d'aide pour trouver un psychologue quand il mentionne qu'il a besoin d'un traitement psychologique. Offrez-lui de l'accompagner à une ou deux séances chez le psy en guise de soutien moral s'il est écartelé entre le désir de se faire aider et la peur d'affronter un inconnu au sujet de son problème.
- La meilleure forme d'assistance pour un trouble de l'entassement compulsif est une thérapie avec un psychologue, un conseiller conjugal et familial ou un psychiatre.
- Souvenez-vous que la personne qui entasse peut ne pas vouloir de traitement. N'essayez pas de la convaincre de force.
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4Sachez quelles sont les solutions de traitement. La forme de thérapie la plus courante pour le trouble de l'entassement compulsif est la thérapie cognitive du comportement. Cette dernière se concentre à changer le mode de pensée qui entretient le besoin d'entasser dans le but de réduire les sentiments négatifs et le comportement thésauriseur. Les individus qui entassent ont tendance à bien réagir à une thérapie cognitive du comportement [2] .[3] Les thérapies de groupe sont un mode de traitement qui prend de l'ampleur [4] .
- Les groupes de soutien et d'aide en ligne se sont révélés utiles pour se défaire d'un trouble de l'entassement [5] [6] .
- Explorez les solutions médicales. Plusieurs médicaments sont indiqués pour le traitement d'un trouble de l'entassement compulsif, dont notamment le Paxil. Voyez avec un psychiatre pour en savoir plus au sujet d'une solution de traitement aux psychotropes.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 4:Soutenir le rétablissement
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1Renseignez la personne au sujet du trouble de l'entassement compulsif. C'est ce que vous devriez faire quand vous lui avez fourni un soutien et une aide psychologique [7] . Comprenez que le trouble de l'entassement compulsif est en relation avec un énorme fatras, une difficulté à jeter des objets ainsi qu'une accumulation excessive de nouveaux objets [8] . En raison de la multiplication des cas d'entassement compulsif, les autorités de santé américaines ont ajouté ce trouble à leur Manuel du Diagnostic et des Statistiques des Troubles Mentaux dans sa version la plus récente, lequel constitue l'ouvrage de référence pour le diagnostic des problèmes de santé mentale [9] .
- L'entassement compulsif peut d'abord et avant tout créer un problème de santé et de sécurité. Expliquez à votre proche que l'entassement compulsif est dangereux, car cela l'empêche de quitter les lieux en cas d'urgence, cela enfreint les mesures de prévention des incendies et cela peut aussi conduire à l'accumulation de moisissures et d'autres dépôts nocifs dans le foyer. Cela peut aussi créer des complications dans les activités de la vie de tous les jours comme d'aller et de venir, de trouver des objets, de manger, de dormir ou de se servir de la salle de bains et des toilettes [10] .
- L'entassement compulsif peut conduire à un certain isolement social, à des perturbations relationnelles, à des problèmes juridiques et financiers, à des dettes et à une dégradation du lieu de vie [11] .
- Certains problèmes liés à l'entassement compulsif comprennent des pensées nuisibles et inutiles comme le perfectionnisme et la peur de regretter de s'être débarrassé d'objets ou de sources d'informations, un attachement excessif à des éléments matériels ainsi que des capacités d'attention et de prise de décisions réduites [12] .
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2Employez un langage assuré. Cela signifie de dire ce que vous pensez et éprouvez tout en restant poli et correct [13] . Discutez avec la personne qui entasse de ce que vous ressentez et des soucis particuliers que vous vous faites au sujet de la santé et de la sécurité de ce proche.
- Expliquez les problèmes et posez des limites. Expliquez que vous ne resterez pas dans ce foyer ou n'y vivrez pas s'il n'est pas sûr ou hygiénique (si c'est faisable).
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3Offrez votre aide. Dites à ce proche que vous êtes disposé à l'aider s'il l'accepte. Sachez que les personnes qui entassent peuvent être fortement émues quand on leur demande de se défaire de leurs affaires [14] .
- Évaluez la pertinence de votre aide. Vous pourriez dire à la personne qu'elle est consciente que son trouble lui cause du souci, ce qui est aussi votre cas et que vous êtes là pour l'aider si elle le veut. Vous devriez faire marche arrière pendant un certain temps si la personne réagit très mal à votre proposition et vous répond qu'il est hors de question de la forcer à se débarrasser de ses possessions précieuses. Si la personne semble être d'accord pour se faire aider, donnez-lui suffisamment de latitude pour savoir si elle est disposée à se faire aider. Vous pouvez reprendre cette discussion un peu plus tard.
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4Aidez-la à se fixer des objectifs. Une personne qui entasse compulsivement a besoin de se donner des objectifs précis pour parvenir à réduire son comportement thésauriseur. Cela lui permet de faire le tri dans ses pensées et projets en relation avec la nécessité de réduire son trouble de l'entassement [15] . Les personnes qui entassent peuvent avoir besoin d'être motivées, organisées, incitées à ne plus acquérir d'objets et à se débarrasser du fouillis [16] .
- Notez les objectifs précis que vous avez développés avec votre proche. La liste pourrait comprendre les éléments suivants : la réduction du fatras, la possibilité de se déplacer facilement dans le séjour, ne plus acheter ou récupérer quoi que ce soit et le rangement du grenier.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 4:Enlever le fatras
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1Montez un plan d'action. Vous devriez d'abord aider votre proche à développer des compétences et un programme pour faire le tri dans les objets, si vous voulez réduire ce trouble de l'entassement compulsif. Discutez avec ce proche des détails du programme et proposez des suggestions, s'il les accepte.
- Trouvez des critères précis pour garder et jeter des objets. Demandez à la personne qui entasse quel est le critère qu'elle voudrait mettre en place pour se débarrasser d'objets à l'opposé de ceux qu'elle veut garder. Vous pourriez lui suggérer un programme pour gagner du temps ainsi qu'une liste de raisons pour lesquelles elle veut garder certains objets. Demandez-lui quels sont les objets qu'elle doit absolument garder et lesquels elle peut jeter. Assurez-vous que ce proche soit toujours disposé à se faire aider et toujours d'accord pour aller de l'avant avec vous.
- Faites une liste des critères relatifs à ce qu'il faut garder ou jeter. Cela peut consister à garder tout ce qui est nécessaire dans la vie de tous les jours ou qui est un héritage familial et à jeter tout ce qui n'a pas été utilisé dans les six derniers mois. Classez et rangez les objets désirés ainsi que ceux qui ne le sont pas.
- Parlez de zones de stockage et de systèmes pour jeter des objets. Trouvez des endroits provisoires pendant le tri. Triez les objets en catégories suivantes : le rebut, le recyclage, les dons ou les objets à vendre [17] .
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2Encouragez les compétences pour résoudre les problèmes. Les compétences les plus indiquées pour aider une personne qui entasse sont l'ordre et la prise de décisions [18] . Aidez la personne qui entasse à mettre en place des règles pour acquérir, garder et jeter des objets.
- Ne vous contentez pas de choisir les objets qui doivent être jetés, laissez la personne qui a un problème d'entassement prendre ses propres décisions basées sur les critères que vous avez développés ensemble. Rappelez-lui la liste des raisons pour lesquelles elle doit jeter ou garder des objets, si elle hésite. Vous pouvez lui demander si tel objet est absolument nécessaire dans la vie de tous les jours, s'il a été utilisé dans les six derniers mois ou s'il s'agit d'un souvenir familial.
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3Apprenez-lui à se débarrasser d'objets [19] . Concentrez-vous sur une étape à la fois. Tâchez de commencer par une pièce qui semble provoquer le moins d'anxiété, plutôt que de vouloir désencombrer toute la maison en une seule journée. Développez un programme qui traite une pièce, un type d'espace ou un objet de façon systématique [20] .
- Commencez par les objets les plus faciles à enlever, puis passez à ceux qui sont plus délicats. Demandez à la personne quel est le meilleur endroit pour commencer, celui qui lui parait être le plus facile à gérer sur le plan émotionnel.
- Demandez toujours la permission avant de toucher à tout objet que la personne entasse.
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4Demandez une aide professionnelle. Il peut être moralement épuisant et très long de se débarrasser d'un énorme fatras. Il existe heureusement des entreprises spécialisées dans le nettoyage et l'enlèvement d'objets entassés. Consultez un journal régional ou faites une recherche rapide sur Internet pour trouver une entreprise près de chez vous.
- Vous pouvez aussi faire appel à des amis ou à des membres de la famille pour vous donner un coup de main si une aide professionnelle n'est pas dans vos moyens. Vous pouvez toujours demander à ces proches s'ils ont un jour ou deux à consacrer au nettoyage et à l'évacuation du fatras.
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5Aidez la personne à ne pas entasser de nouveaux objets. Aidez ce proche à identifier les problèmes qui sont associés à ce besoin d'acquérir de nouveaux objets [21] .
- Agissez avec ce proche pour développer une hiérarchie entre les situations les plus faciles et celles qui sont les plus difficiles à gérer, comme de se rendre dans un centre commercial, se tenir devant un magasin, traverser un centre commercial ou une friperie, faire un tour dans un magasin, voir un objet désirable, le toucher et quitter le magasin sans l'acheter.
- Posez à ce proche des questions qui peuvent l'aider à penser autrement à l'utilité ou la nécessité des objets qu'il voudrait avoir. Vous pouvez le faire en lui demandant, par exemple, s'il a un usage précis pour cet objet, s'il peut survivre sans lui et quels sont les avantages et inconvénients liés à la possession de cet objet.
- Aidez ce proche à s'imposer des règles pour obtenir de nouveaux objets tels que la question de son usage immédiat, les besoins financiers pour l'acheter et la nécessité d'avoir suffisamment de place pour le loger.
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6Aidez la personne qui entasse à prendre des mesures progressives en direction de son rétablissement. On peut demander à la personne de faire de petites tâches entre ses séances chez le psy, comme de débarrasser un coin de la pièce ou de faire le tri dans un seul placard. Offrez votre aide lors de cette procédure en tenant le carton ou le sac qui recevra les objets à jeter, mais ne cherchez pas à vider le placard vous-même. Une partie du rétablissement consiste à faire en sorte que la personne qui entasse soit aussi celle qui décide de ce qui doit rester et de ce qui peut être jeté.
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7Attendez-vous à des rechutes. Une personne qui entasse et qui parvient un jour à vider un placard peut être incapable de jeter quoi que ce soit le lendemain. La période de rétablissement peut prendre entre quelques semaines et une année ou plus avant de voir un progrès significatif et cohérent, suivant la gravité du trouble.Publicité
Méthode 4
Méthode 4 sur 4:En savoir plus sur l'entassement compulsif
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1Sachez quelles sont les causes probables d'un trouble de l'entassement compulsif. Il touche environ 2,5 % des personnes de plus de 18 ans [22] . Le trouble de l'entassement compulsif est associé à la dépendance à l'alcool, à la paranoïa, à la schizophrénie ainsi qu'aux caractéristiques du trouble d'une personnalité obsessionnelle et compulsive. Il découle aussi d'une hantise des cambriolages, d'une éducation trop sévère avant l'âge de 16 ans ainsi que de troubles psychologiques chez les parents [23] . Un comportement d'entassement peut aussi se produire chez des individus qui veulent garder des objets leur rappelant des personnes disparues ou pour raviver des souvenirs particuliers. Le comportement d'entassement a aussi tendance à être héréditaire et se transmet surtout aux femmes [24] .
- Les personnes qui souffrent d'un trouble de l'entassement compulsif peuvent présenter des anomalies au cerveau, lesquelles les empêchent de comprendre la valeur émotionnelle d'un objet, ne leur permet pas d'avoir des réactions émotionnelles normales ni de gérer ces émotions quand il s'agit de prendre une décision (qu'il s'agisse d'acheter, de garder ou de jeter un objet [25] ).
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2Sachez quels sont les effets néfastes d'un entassement compulsif. Les personnes qui thésaurisent à outrance ont plus de chances d'être mises à la rue ou menacés d'expulsion, d'être en surpoids, de négliger leur travail et d'avoir des problèmes de santé physique et mentale [26] .
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3Souvenez-vous qu'un trouble d'entassement compulsif peut ne pas s'en aller définitivement. Comme c'est le cas pour bien des problèmes de santé, l'objectif consiste à apprendre à gérer ce trouble et non pas à s'attendre à ce qu'il s'en aille et ne revienne jamais. Votre proche peut toujours être tenté d'accaparer. Votre rôle d'ami ou de membre de la famille est d'aider la personne qui entasse à gérer ces tentations pour tirer parti de tous les avantages liés à la maitrise de cette pulsion.Publicité
Conseils
- Les documentaires au sujet de l'entassement compulsif donnent l'impression que les progrès sont rapides pour se débarrasser de ce type de trouble, mais ce n'est pas toujours le cas. Une aide psychologique peut être essentielle pour comprendre ce qui a pu causer le besoin d'entasser et le rétablissement peut prendre du temps. Bien qu'il soit important de débarrasser et de nettoyer l'intérieur, cela ne devrait pas être vu comme la fin du problème.
- Les personnes qui entassent évoluent à leur propre rythme. Il est important de soutenir votre proche à chaque étape de ses progrès et de vous retenir de le juger quand il fait une rechute. Une combinaison de temps, de soins psychologiques et parfois aussi de médicament est nécessaire conjointement au soutien massif d'un proche avant que la personne soit en mesure de surmonter ce comportement, comme c'est aussi le cas pour d'autres maladies mentales.
Références
- ↑ https://www.adaa.org/sites/default/files/Steketee_Master-Clinician.pdf
- ↑ http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=482015
- ↑ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1950337/
- ↑ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3474348/
- ↑ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19800051
- ↑ http://www.clutterworkshop.com/classes.shtml
- ↑ http://www.socialworktoday.com/archive/051711p14.shtml
- ↑ http://www.researchgate.net/profile/Jessica_Grisham/publication/8362680_Measurement_of_compulsive_hoarding_saving_inventory-revised/links/09e4150aaf0f9d3358000000.pdf
- ↑ http://www.researchgate.net/profile/David_Tolin/publication/51754681_Diagnosis_and_assessment_of_hoarding_disorder/links/54945ad30cf20f487d29cb83.pdf
- ↑ https://www.adaa.org/sites/default/files/Steketee_Master-Clinician.pdf
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- ↑ http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1307558
- ↑ http://www.getselfhelp.co.uk/docs/Assertiveness.pdf
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- ↑ http://www.researchgate.net/profile/David_Mataix-Cols/publication/26748198_Prevalence_and_Heritability_of_Compulsive_Hoarding_A_Twin_Study/links/5440faae0cf2e6f0c0f40755.pdf
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- ↑ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3018686/