Cet article a été coécrit par Jarod Carter, DPT, CMT. Jarod Carter est physiothérapeute, consultant au DrJarodCarter.com et propriétaire de Carter Physiotherapy, une clinique de physiothérapie manuelle à Austin, Texas. Cet établissement pratique la thérapie manuelle et propose des prestations de télésanté afin de traiter la douleur et les blessures. Le Dr Carter consulte également des prestataires de soins de santé sur le lancement, la gestion et le développement de pratiques de soins de santé payants. Le Dr Carter a plus de 15 ans d'expérience professionnelle en physiothérapie. Il est titulaire d’un doctorat en physiothérapie (DPT) et d’un diplôme en thérapie manuelle (MTC) de University of St. Augustine for Health Sciences. Le Dr Carter possède également une licence en kinésiologie de l'université du Texas à Austin.
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La douleur ressentie dans la région lombaire a une étiologie très variable. Vous pouvez présenter ce symptôme si vous souffrez d'une maladie dégénérative, telle que l'arthrite, ou avez subi une blessure grave, telle qu'une fracture. Chaque condition ayant une série de symptômes particuliers, vous pourriez en écarter certains si vous prêtez une attention particulière à ceux que vous présentez. Si la douleur persiste, il serait préférable de consulter un médecin afin qu'il puisse établir un diagnostic précis.
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 3:Étudier les causes les plus fréquentes de la lombalgie
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1Réfléchissez sur vos récents traumatismes. Si vous avez récemment subi un quelconque traumatisme, c'est peut-être ce qui a causé la douleur que vous ressentez. Plus précisément, si l'inconfort a commencé immédiatement après le traumatisme, il est très probable qu'il soit dû à une blessure grave plutôt que par une maladie dégénérative [1] .
- Les traumatismes peuvent provenir de différentes causes, d'un accident de voiture ou d'une chute, à un effort excessif au gymnase.
- L'organisme est capable de récupérer naturellement des blessures aigües moins graves. Cependant avec d'autres, la situation est plus grave. Si la douleur ne disparait pas au bout de quelques jours, envisagez de consulter un professionnel afin d'être sûr que vous ne présentez pas une blessure grave telle qu'une fracture qui nécessite une intervention médicale.
- Les entorses et les foulures sont les blessures les plus courantes liées à l'exercice, mais elles guérissent généralement en une semaine sans que l'on ait besoin d'une intervention médicale [2] .
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2Évaluez votre niveau d'activité. Le fait de rester assis pendant de longues périodes, surtout devant l'ordinateur, peut provoquer des douleurs au bas du dos. Bien que l'inactivité entraine parfois des troubles du dos nécessitant une intervention médicale, dans d'autres cas, le traitement est aussi simple que la cause elle-même. Si vous pensez que les douleurs au bas du dos que vous ressentez résultent d'un style de vie excessivement sédentaire, essayez d'augmenter votre niveau d'activité pour trouver un soulagement [3] .
- Levez-vous de temps en temps pendant la journée pour faire une pause afin de marcher. Il est essentiel de se lever du bureau au moins une fois par heure. Vous pouvez programmer un rappel sur votre ordinateur ou votre montre pour ne pas oublier de le faire.
- Dans la mesure du possible, utilisez un bureau qui vous permettra de travailler debout de sorte à éviter de rester assis toute la journée.
- Si vous n'avez pas la possibilité de vous déplacer pendant les heures de travail, essayez d'améliorer votre confort en utilisant des coussins de soutien lombaire ou un fauteuil ergonomique.
- Si vos douleurs au dos ne s'améliorent pas même après que vous avez augmenté votre activité, il se peut que vous souffriez de quelque chose de plus grave. Dans ce cas, il serait utile de prendre rendez-vous avec un médecin.
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3Réfléchissez sur vos habitudes de sommeil. Le fait d'adopter une mauvaise position pour dormir ou le faire sur un mauvais matelas peut entrainer ces douleurs de sorte qu'en changeant les habitudes ou en achetant un bon matelas, vous pourriez facilement vous en débarrasser [4] .
- Dormir sur le ventre est la pire position pour le bas du dos. Essayez de dormir sur le dos pour voir si la douleur va s'estomper. En outre, vous pourriez placer un oreiller sous vos genoux pour voir si cela va aider. N'abandonnez pas si vous n'avez pas pu trouver satisfaction immédiatement. Vous pouvez également dormir sur le côté en mettant un oreiller entre vos genoux. Vous pouvez faire des essais avec des coussins de différentes tailles jusqu'à ce que vous trouviez celui qui vous convient.
- Le matelas doit être ferme pour soutenir le dos, mais pas au point où vous vous sentiriez mal à l'aise. Les modèles moyennement durs sont généralement les mieux adaptés pour la majorité des gens.
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4Faites attention à vos chaussures. Il est très important que les chaussures offrent un bon soutien pour la santé de la colonne vertébrale. En d'autres termes, le port fréquent des chaussures inconfortables ou ayant un soutien insuffisant pourrait être à l'origine des douleurs au niveau du bas du dos [5] .
- Évitez les talons hauts, car cela peut provoquer un mauvais alignement de la colonne vertébrale.
- Si vous optez pour des chaussures sans talons, assurez-vous qu'elles supportent la voute plantaire. Les chaussures sans talons, comme les tongs, sont aussi néfastes pour le dos que les chaussures à talons hauts, sinon pire.
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5Tenez compte des objets lourds que vous transportez. Dans certains cas, les douleurs au bas du dos sont provoquées par le port d'objets lourds, en particulier si le travail dure longtemps. Si vous transportez souvent de lourds sacs ou des articles similaires, essayez de réduire leur poids pour voir si cela aura un impact sur votre condition [6] .
- Les enfants ont généralement mal au dos lorsqu'ils portent des sacs à dos lourds. Pour éviter que cela ne se produise, ne laissez pas le sac de votre enfant dépasser 20 % de son poids.
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6Pensez aux activités physiques que vous faites. Parfois, la douleur au bas du dos est causée par une activité intense, surtout si l'on n'est pas en forme ou si l'on s'entraine de façon sporadique [7] . Déterminez si vous avez récemment fait l'expérience d'un effort physique intense susceptible de provoquer des maux de dos. Par exemple, des sports comme le golf impliquant des mouvements de torsion répétitifs du tronc sont souvent la cause de ces douleurs.
- La course est également un facteur responsable de ce trouble. Courir sur des surfaces inégales ou sur une piste peut aussi provoquer d'autres problèmes liés à la pronation du pied, qui peut compromettre les mouvements musculaires et engendrer des douleurs pouvant se propager jusqu'au dos.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:Évaluer les symptômes
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1Prenez en compte l'emplacement et le type de douleur que vous avez. Il existe de nombreux types de douleurs lombaires. En identifiant l'emplacement exact de celle que vous ressentez et le type de souffrance (douloureuse, brulante, aigüe, etc.), vous pourrez parvenir à identifier ce qui l'a provoquée [8] .
- Les spondylolisthésis peuvent provoquer des douleurs dans la région lombaire, dans les fesses et dans les jambes [9] .
- Si vous ressentez une douleur aigüe isolée dans un côté de la région lombaire, il se peut que vous ayez des calculs rénaux.
- L'irritation du nerf sciatique provoque des douleurs et des picotements dans le bas du dos, qui peuvent toutefois atteindre une jambe et (ou) un pied.
- La discopathie dégénérative lombaire (usure des disques intervertébraux) provoque souvent des douleurs lancinantes ou des picotements dans le dos [10] .
- La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs généralisées dans de nombreuses régions du corps, y compris le bas du dos [11] .
- Les contractures musculaires peuvent également causer une douleur au niveau du dos ou une douleur qui se propage dans les fesses et dans la partie supérieure des cuisses.
- Toutefois, retenez que les douleurs lombaires constituent un trouble complexe et que parfois, les symptômes présentés pourraient ne pas être en concordance avec ceux du réel problème sous-jacent. C'est la raison pour laquelle il est essentiel de subir un examen médical complet afin que le médecin puisse diagnostiquer la maladie et identifier la cause de la douleur que vous ressentez.
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2Examinez les moments où vous avez mal. Les différentes pathologies lombaires peuvent rendre certaines activités ou positions douloureuses. Essayez d'appréhender les moments où vous commencez à ressentir la douleur, quels mouvements semblent l'exacerber et quelles positions ont un effet apaisant.
- Si la douleur est plus forte lorsque vous êtes debout, penchez votre corps en arrière ou tournez le haut de votre corps et diminue lorsque vous vous penchez vers l'avant, il est probable que le problème soit au niveau des facettes articulaires de la colonne vertébrale [12] .
- Si la douleur survient sans raison apparente et est accompagnée d'une sensation semblable à une décharge électrique, vous souffrez peut-être de sciatique [13] .
- Si la souffrance empire lorsque vous vous asseyez, vous pourriez souffrir d'une hernie discale lombaire [14] .
- Si la situation s'aggrave lorsque vous marchez, mais que vous vous soulagez en vous penchant en avant ou en vous asseyant, cela peut être dû à une sténose, qui se produit lorsqu'il y a un rétrécissement des espaces ouverts à l'intérieur de la colonne vertébrale [15] .
- L'inconfort qui apparait et disparait tout au long de la journée peut être lié à un problème au niveau d'un organe interne, tel que les reins ou le pancréas [16] .
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3Faites attention à l'engourdissement et à la faiblesse. Plusieurs autres maladies peuvent déclencher ces deux symptômes, en plus des lombalgies. Si vous en souffrez, vous devrez dire avec précision au médecin l'emplacement exact et l'intensité de la douleur afin qu'il puisse identifier la cause sous-jacente [17] .
- Le spondylolisthésis peut provoquer l'affaiblissement des muscles du dos et des jambes [18] .
- La sténose spinale entraine des problèmes de faiblesse pendant la marche.
- La sciatique provoque généralement une faiblesse dans une jambe.
- Les infections peuvent provoquer un affaiblissement généralisé, de fièvre et de frissons [19] .
- Le syndrome de Cauda equina, une lésion grave de la moelle épinière, engendre un engourdissement des organes génitaux et de l'intérieur des cuisses [20] .
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4Voyez si vous ressentez une raideur. Certaines maladies qui causent des douleurs lombaires peuvent également déclencher une raideur musculaire, rendant difficiles les mouvements. Si vous ressentez une raideur, dites-le au médecin, car cela pourrait être un indice utile pour le diagnostic.Publicité
Partie 3
Partie 3 sur 3:Passer des examens médicaux pour confirmer le diagnostic
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1Soumettez-vous à un examen physique. Lorsque vous contactez le médecin pour des douleurs lombaires, il est très probable qu'il vous soumette à un examen physique complet comprenant une série de tests conçus pour déterminer l'emplacement exact de la douleur. Il va évaluer l'opportunité d'effectuer un ou plusieurs tests spécifiques en fonction des symptômes présentés.
- Le test de Patrick (également appelé test de FABRE) permet d'identifier les pathologies affectant l'articulation sacro-iliaque. Le médecin va effectuer une rotation externe de vos hanches pendant que vous êtes couché sur le dos. Si vous ressentez des douleurs, cela signifie que vos symptômes proviennent de l'articulation sacro-iliaque [23] .
- Le signe de Lasègue permet d'identifier le disque de hernie. Le médecin vous demandera de vous allonger sur le dos et de lever une jambe en la maintenant bien droite. Si vous ressentez une douleur pendant le mouvement, il est probable que vous souffriez d'une hernie [24] .
- Le médecin peut vous faire pencher en arrière pour diagnostiquer la sténose de la colonne vertébrale. Si vous ressentez de la douleur lors de cet examen, vous avez probablement une sténose spinale [25] .
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2Subissez des tests sanguins. Très probablement, le médecin vous prescrira un test sanguin. Même si à première vue, cela semble étrange, c'est en réalité très important. Les analyses de sang permettent d'écarter les maladies, comme les infections, pouvant causer les douleurs lombaires [26] .
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3Faites une radiographie. C'est souvent l'un des premiers tests qu'un médecin prescrira pour tenter d'identifier la source de la douleur. Au cours de la procédure, le rayonnement est utilisé pour obtenir des images des os à l'intérieur du corps [27] .
- La radiographie est utile pour diagnostiquer les problèmes observés dans les os, tels que les fractures et les éperons osseux. Cependant, elle ne convient pas pour identifier les maladies qui affectent les tissus mous.
- Retenez que la radiographie n'est que l'un des tests que le médecin prescrira pour diagnostiquer votre problème de dos. Autrement dit, elle ne suffira pas pour établir un diagnostic définitif. Les rayons X montrent des changements dégénératifs chez de nombreuses personnes, même si celles-ci ne ressentent aucune douleur. Par exemple, l'ostéophytose, l'arthrose facettaire et la dégénérescence discale sont des problèmes médicaux présents dans près de 90 % de la population âgés de plus de 64 ans [28] .
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4Passez une IRM ou une tomodensitométrie. Si le médecin pense que votre douleur est provoquée par une pathologie des tissus mous, il est probable qu'il vous fasse passer l'un de ces tests. Ils permettent tous deux de créer des images des tissus mous, notamment des ligaments, du cartilage et des disques intervertébraux [29] .
- Ces tests sont utiles pour diagnostiquer des maladies telles que les hernies discales, les sténoses de la colonne vertébrale et les maladies dégénératives des articulations. Toutefois, le médecin utilisera les résultats de la tomodensitométrie ou de l'IRM en combinaison avec les résultats d'autres tests pour arriver à une conclusion logique à propos de votre état de santé. Les résultats d'une IRM ne devraient pas vous inquiéter, car des études ont montré qu'une protrusion discale est observée chez 52 à 81 % des personnes ne présentant aucun symptôme alarmant [30] .
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5Effectuez une scintigraphie osseuse. Bien que cette procédure ne soit pas aussi courante que les autres tests d'imagerie, elle est parfois utilisée pour mieux observer les os. Pour la réaliser, le praticien va injecter une petite quantité de matériau radioactif dans le corps du patient pour détecter les images [31] .
- La scintigraphie osseuse est très efficace pour détecter les tumeurs et l'ostéoporose.
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6Faites une électromyographie (EMG). Si vous présentez des symptômes tels qu'un engourdissement ou une douleur lancinante, le médecin peut opter pour ce test, qui mesure l'activité électrique du corps afin de diagnostiquer les lésions ou une compression nerveuse [32] .
- Les lésions nerveuses et la compression peuvent avoir différentes causes, telles qu'une hernie discale ou la sténose de la colonne vertébrale. Bien que l'EMG ne révèle pas la cause du dommage, elle aidera le médecin à comprendre comment la condition sous-jacente affecte le reste de votre corps.
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Avertissements
- Se limiter à l'autodiagnostic du problème pourrait causer plus de tort que de bien. Si les symptômes sont très graves ou persistent plus de quelques jours, consultez immédiatement un médecin.
- Les douleurs lombaires peuvent être causées par des causes moins courantes, telles que le cancer, les anévrismes et les fibromes utérins [33] .
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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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Références
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- ↑ https://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/007425.htm