Cet article a été coécrit par Muhammad Khan, MD, MPH. Le Dr Muhammad Khan est un gastroentérologue ayant plus de 10 ans d'expérience. Le Dr Khan est spécialisé en gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatriques, et il se concentre sur l'endoscopie thérapeutique. Il a obtenu sa licence, son master et son doctorat en médecine à l'université de l'Utah. Le Dr Khan a effectué son résidanat à l'Eastern Virginia Medical School, où il a été admis dans la prestigieuse société d'honneur « Alpha Omega Alpha ». Il a ensuite suivi une formation en qualité de boursier à l'hôpital pour enfants Lucile Packard de l'université de Stanford. Il est membre de l'American Society of Gastrointestinal Endoscopy (ASGE) et de la North American Society for Pediatric Gastroenterology, Hepatology, and Nutrition (NASPGHAN).
Il y a 14 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Les calculs biliaires (lithiase) se forment à la suite d’une trop grande sécrétion de cholestérol par le foie. Cet excédent forme alors des amas qui se logent dans la vésicule biliaire, et restent parfois bloqués dans les canaux biliaires. Ces amas vont de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre et ne provoquent pas forcément de symptômes clairement identifiables. Divers facteurs expliquent la formation de calculs biliaires, parmi lesquels des facteurs génétiques, environnementaux, des problèmes d’immunité ou de métabolisme [1] . Souvent, la lithiase biliaire ne provoque pas de symptômes (ou alors très communs) et est découverte lors d’un examen (échographie).
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 4:Reconnaitre les symptômes de calculs biliaires
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1Sachez que beaucoup de calculs biliaires sont asymptomatiques. Pendant des années, vous n’allez rien ressentir de particulier. Seuls 5 à 10 % des patients ayant développé ce genre de calculs ont des symptômes plus ou moins évidents. Cette particularité empêche finalement un diagnostic précoce, et donc, un traitement efficace. Consultez votre généraliste pour un éventuel dépistage préventif [2] .
- Moins de la moitié des personnes ayant des calculs biliaires ressentent des symptômes sensibles.
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2Surveillez d’éventuelles coliques hépatiques. Souvent, les personnes symptomatiques ressentent une douleur récurrente dans le quadrant supérieur droit de l’abdomen (là où se situe le foie) ou au niveau inférieur du sternum (douleur épigastrique). Parmi les autres symptômes, citons une douleur lancinante, des nausées, voire des vomissements. La douleur, connue sous l’expression de « colique hépatique », dure souvent plus d’un quart d’heure et irradie, par proximité, dans le bas du dos [3] [4] .
- La colique hépatique comme symptôme survient fréquemment après le premier épisode douloureux. Comme c’est un symptôme qui ne se renouvèle pas systématiquement, les personnes ont tendance à le négliger. Vous pouvez avoir seulement deux à trois épisodes par an, c’est peu, mais c’est suffisant pour vous alarmer.
- Ce symptôme peut facilement être celui d’autres problèmes d’origine digestive ou intestinale.
- Si vous estimez que vous avez une colique hépatique (différente d’une colique dont vous soupçonnez l’origine), prenez rendez-vous avec votre médecin.
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3Notez ce qui se passe après un repas un peu lourd ou gras. Dans les heures qui suivent un repas plantureux (mets nombreux et gras), prenez au sérieux toute douleur abdominale et toute colique un peu étrange. Ce type de repas est, par sa nature même, révélateur ou déclencheur de calculs biliaires, la douleur est alors un symptôme évocateur.
- Votre médecin vous rassurera si vous avez une colique hépatique légère, il s’assurera quand même qu’il n’y a pas d’infection et prendra les mesures qui s’imposent si nécessaire.
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4Prenez au sérieux une douleur abdominale qui irradie. Dans le cas des calculs, elle irradie dans le dos et les épaules. Une telle douleur est symptomatique d’une inflammation de la vésicule biliaire, laquelle est souvent causée par des calculs biliaires. La douleur est généralement accentuée au moment de l’inspiration [5] .
- Vous pouvez ressentir une douleur entre les omoplates ou dans l’épaule droite [6] .
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5Contrôlez votre température. Une inflammation de la vésicule biliaire est à prendre beaucoup plus au sérieux qu’une crise de calculs. Heureusement, quand il y a fièvre, ce qui est le cas en présence d’inflammation, le médecin en recherchera la cause. Pour toute fièvre, il est hors de question d’attendre : consultez votre généraliste dans la journée.
- Les infections de la vésicule biliaire, liées aux calculs, apparaissent chez 20 % des patients, davantage chez les diabétiques.
- Non prise en charge, une telle infection peut conduire à la gangrène et à une perforation de la vésicule biliaire.
- L’infection peut s’accompagner d’un ictère, lequel est facile à repérer (le blanc des yeux et la peau deviennent jaunes) : c’est une urgence médicale.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:Connaitre les facteurs de risque des calculs biliaires
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1Sachez que l’âge est un de ces facteurs. Le risque de développer des calculs biliaires augmente avec l’âge. Cependant, le risque est plus élevé passés les 60 et les 70 ans [7] .
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2Sachez que le sexe est l'un des facteurs des calculs. Les femmes sont davantage touchées que les hommes, deux à trois fois plus. 25 % des femmes de plus de 60 ans ont des calculs biliaires. Cette différence entre hommes et femmes s’explique par la production d’estrogène, plus importante chez les femmes. Ces hormones provoquent une augmentation de la quantité de cholestérol dans la bile [8] .
- Les femmes ménopausées qui ont un traitement hormonal de substitution (THS) sont plus exposées (deux à trois fois plus) aux calculs que le reste de la population. De même, la pilule dite « combinée » contient de l’estrogène, dont on connait le rôle dans la formation des calculs, surtout chez les jeunes femmes.
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3Sachez que la grossesse est facteur de risque pour ce problème. Assez logiquement, une grossesse entraine une profonde modification hormonale et il semblerait que ces modifications soient à l’origine des calculs biliaires que certaines femmes enceintes connaissent.
- En cas de colique hépatique avérée ou d’inflammation de la vésicule biliaire, consultez rapidement votre généraliste.
- Après l’accouchement, les calculs biliaires se résorbent généralement seuls, sans médicament ni chirurgie.
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4Sachez qu’il y a des groupes à risque pour les calculs. Certaines populations sont plus à risque que d’autres : c’est le cas notamment des populations amérindiennes (particulièrement celles du Pérou et du Chili), mais plus près de nous, chez les Scandinaves [9] [10] .
- Les antécédents familiaux jouent aussi un rôle. Être membre d’une famille dans laquelle il y a de nombreuses personnes souffrant de calculs biliaires semble être un facteur aggravant, même si aucune étude sérieuse n’est venue le démontrer.
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5Sachez que certaines pathologies préexistantes favorisent les calculs. C’est le cas chez ceux qui souffrent de la maladie de Crohn, de cirrhose ou de pathologies hématologiques. La transplantation d’organes et une alimentation prolongée en intraveineuse sont aussi des facteurs favorisants.
- Les diabétiques sont plus enclins que d’autres à développer des pathologies vésiculaires et des calculs que le reste de la population. Le surpoids et l’obésité sont aussi montrés du doigt [11] .
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6Sachez que le style de vie peut avoir des conséquences. Les calculs biliaires et autres pathologies vésiculaires peuvent découler d’une obésité ou d’un régime amaigrissant complètement déséquilibré, les risques de calculs sont alors accrus de 10 à 30 %. Chez une personne obèse, le foie produit davantage de cholestérol et l’on sait que dans 20 % des cas, les calculs sont formés de cholestérol. Les variations de poids dans un sens comme dans l’autre favorisent la formation des calculs biliaires. Le risque de développer des calculs est accru chez une personne qui perdrait plus de 20 % de son poids ou plus de 1,5 kg par semaine [12] .
- Une alimentation riche en graisses et en cholestérol peut être à l’origine de la formation et du développement de calculs dits « cholestéroliques » dont la couleur est jaune mat [13] [14] .
- Les risques de développer des calculs biliaires sont bien plus importants chez la personne ayant une vie sédentaire.
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7Sachez que certaines molécules favorisent les calculs. Parmi tous les produits susceptibles de favoriser l’apparition des calculs biliaires, citons la pilule contraceptive combinée à un jeune âge, le traitement hormonal de substitution, la prise régulière de corticostéroïdes ou de médicaments cytostatiques et de médicaments anticholestérol (statine [15] ).Publicité
Partie 3
Partie 3 sur 4:Diagnostiquer des calculs biliaires
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1Passez une échographie abdominale. Cet examen non invasif permet de bien détecter et identifier les calculs biliaires. Cette technique d’imagerie par ultrasons n’est pas douloureuse et permet de bien voir les tissus mous de l’abdomen. Le manipulateur, dans son rapport, détaillera l’emplacement (vésicule et canaux biliaires), l’aspect et la grosseur des calculs.
- Cette technique est efficace à plus de 97 % dans la détection des calculs biliaires [16] .
- L’échographie est un examen très performant qui, par le biais d’ultrasons, permet de se faire une image précise de la vésicule biliaire. Avant l’examen proprement dit, le manipulateur vous passera sur le ventre un gel de transmission ultrasonique qui permet aux ondes de circuler dans les deux sens. Cet examen, absolument sans douleur, dure entre un quart d’heure et une demi-heure.
- Vous devez impérativement ne rien absorber durant les 6 heures qui précèdent l’examen.
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2Réservez un examen de tomodensitométrie (CT-scan). Si votre médecin veut bien visualiser la zone incriminée et si la technique par ultrasons n’a pas donné d’images nettes, il vous demandera de faire une tomodensitométrie. Cette technique qui repose sur l’utilisation de rayons X particuliers permet de constituer, après traitement des données par ordinateur, des images en deux et trois dimensions de la vésicule biliaire.
- Durant l’examen, vous serez allongé pendant environ une demi-heure à l’intérieur d’un tube à rayons X qui tourne autour de vous. L’examen n’est pas angoissant, si ce n’est qu’il ne faut pas trop bouger, aucune douleur n’est ressentie.
- Parfois, à la place d’une tomodensitométrie, votre médecin vous prescrira de faire une IRM (imagerie à résonance magnétique). Grâce à un champ magnétique et des ondes radio, il est possible de voir sur un pupitre en deux ou trois dimensions vos organes internes et les calculs peuvent alors apparaitre. Vous êtes allongé sur un lit d’examen qui entre dans un tunnel aimanté et l’examen peut durer jusqu’à une heure.
- Pour l’analyse, il n’y a pas de grande différence entre un CT-scan et une échographie, si ce n’est que le premier permet peut-être de mieux détecter les calculs dans les canaux biliaires, lesquels transportent la bile dans l’intestin [17] .
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3Faites une analyse de sang. En cas d’infection abdominale, votre généraliste vous prescrira de faire une analyse de sang dans laquelle il y aura en particulier une numération globulaire. Cette analyse permettra d’envisager une opération (ablation de la vésicule) en cas d’infection de la vésicule biliaire. Il se peut aussi que cette analyse révèle un autre problème, comme un ictère encore non déclaré ou une pancréatite [18] .
- Le prélèvement sanguin est tout ce qu’il y a de plus normal, vous prenez rendez-vous pour le matin dans un laboratoire. L’infirmière vous fera une petite piqure et prélèvera un certain nombre de petits tubes de sang pour analyse.
- Une hyperleucocytose (trop de globules blancs) ou un taux élevé de protéine C réactive (CRP) sont de bons indicateurs d’une cholécystite aigüe, nom de l’inflammation aigüe de la vésicule biliaire pouvant être causée par des calculs. Votre médecin prendra aussi en compte pour son diagnostic du dosage des électrolytes [19] .
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4Passez une cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique. Ce nom barbare, abrégé en CPRE, correspond à une endoscopie par la voie haute (bouche, puis estomac et intestins), procédure invasive qui repose sur l’introduction d’un tube muni d’une lumière par la voie haute (par la bouche). Si le manipulateur trouve en cours de route des calculs, il les extraira [20] .
- Durant l’examen, il y a un risque de saignement, aussi celui qui pratique l’examen doit savoir quels médicaments vous prenez pour pouvoir, le cas échéant, prendre les mesures qui s’imposent. Parmi ces médicaments qui modifient le sang, citons l’insuline, l’aspirine, les bêtabloquants, les anticoagulants ou de l’héparine.
- L’examen étant modérément invasif, il vous sera administré un médicament qui entrainera une somnolence. C’est pour cette raison que l’on vous demandera d’être accompagné pour le retour à domicile.
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5Faites-vous détecter pour des calculs biliaires lors d’un bilan hépatique. Votre médecin peut très bien demander, lors de ces tests pour une pathologie hépatique ou une cirrhose, certaines analyses. Comme le problème vient du foie, il en profitera pour contrôler la fonction vésiculaire [21] .
- Ce bilan pourra être fait à la suite d’une analyse de sang afin de poser avec certitude un diagnostic de calculs biliaires.
- Votre médecin contrôlera vos taux de bilirubine, de gamma glutamyl-transpeptidase (γ-GT) et de phosphatase alcaline [22] . Si ces taux sont élevés, vous risquez de développer des calculs biliaires ou d’avoir des problèmes de vésicule biliaire.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:Prévenir la formation des calculs biliaires
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1Perdez progressivement du poids. Si vous désirez perdre du poids, ne faites pas n’importe quoi. Ayez des repas équilibrés en quantité et en qualité. Mangez peu, mais souvent, privilégiez les fruits et légumes, mais aussi les glucides complexes que l’on trouve, par exemple dans le blé, les pâtes et le riz complet, sans oublier les protéines. La perte de poids ne doit jamais dépasser 1 kg par semaine [23] .
- Une perte de poids lente, mais régulière, abaisse singulièrement les risques de développer des calculs biliaires.
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2Réduisez votre consommation de graisses animales. Une consommation importante de beurre, de viande et de fromage augmente le taux de cholestérol et favorise l’apparition des calculs biliaires. Trop de graisses et trop de cholestérol débouchent sur des calculs biliaires jaunes, ce sont les plus courants [24] .
- Privilégiez les graisses monosaturatées. Ces lipides vont augmenter, en proportion, votre taux de « bon » cholestérol, limitant ainsi le risque de développer des calculs. Utilisez de l’huile d’olive ou de colza et abandonnez le beurre et le saindoux. Avec les acides gras omégas-3 (colza, graines de lin, poisson), vous limiterez le risque de faire des calculs biliaires [25] .
- Les fruits à coques sont des bienfaiteurs : ils apportent, consommés en quantité raisonnable, des matières grasses utiles. Le risque de développer des calculs est alors réduit. Mangez des arachides, des noix, des noisettes et des amandes.
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3Consommez 20 à 35 g de fibres par jour. La consommation régulière de fibres diminue le risque de faire des calculs biliaires. Consommez des légumes, des fruits (dont ceux à coques) et des céréales complètes. Avec une alimentation équilibrée, vous devriez avoir sans problème votre compte de fibres, sans en passer par une supplémentation [26] .
- Cependant, si vous avez des intolérances alimentaires, la prise de suppléments peut vous aider à avoir votre compte de fibres. La farine de lin en fait partie, dissolvez-en une cuillère à café dans un verre de jus de fruits et le tour est joué !
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4Choisissez les bons glucides. Le sucre raffiné, le pain et les pâtes blancs contribuent au développement des calculs biliaires. Pour les limiter et nettoyer la vésicule, privilégiez plutôt les céréales complètes, les fruits et les légumes.
- Sans conclure définitivement sur la question, des études ont démontré que la consommation de glucides allait de pair avec une baisse de l’incidence des calculs biliaires. L’explication tiendrait au fait que ces glucides se transforment lentement au fil des heures en sucre [27] .
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5Limitez votre consommation de café et d’alcool. Des études ont établi un lien entre une faible consommation d’alcool et de café et un risque limité de faire des calculs biliaires.
- La caféine du café augmente indéniablement les contractions de la vésicule biliaire et abaisse le taux de cholestérol dans la bile. Par contre, toujours d’après certaines études, la caféine du café (aussi appelée « théine ») et celle des sodas ne semblent pas avoir le même impact [28] .
- Des études ont démontré qu’une petite consommation de vin (un verre par jour) réduisait, dans un échantillon-test, le risque de calculs biliaires de 20 %.
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Avertissements
- Ne pensez pas que les douleurs abdominales soient uniquement déclenchées par des calculs biliaires ou une pathologie de la vésicule. D’autres pathologies, comme le syndrome du côlon irrité, les coliques ulcéreuses, la pneumonie, une appendicite, des reflux acides, des infections urinaires, un ulcère et des problèmes cardiaques peuvent déclencher ce symptôme finalement banal. En cas de douleurs abdominales sévères ou prolongées, consultez votre généraliste [29] [30] .
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Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
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Références
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- ↑ https://www.irsn.fr/EN/Research/publications-documentation/Publications/DRPH/SRBE/Pages/La-Lithiase-Biliaire-Cholesterolique-2181.aspx
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- ↑ https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/348-Calculs-biliaires-a-retirer-uniquement-en-cas-de-complications
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- ↑ https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lithiase_biliaire_pm