Beaucoup de gens perdent leur emploi, leur liberté, leurs enfants ou ne sont pas autorisés à concourir aux compétitions sportives à cause d’un test de dépistage de drogue positif. Bien que ces tests ne soient pas sûrs à 100 %, les employeurs, écoles et universités continuent de les utiliser pour évaluer les aptitudes de leurs employés et étudiants. Ils donnent pourtant parfois de « faux positifs », même si une personne n’a jamais utilisé de stupéfiant ou de substance illicite de sa vie. S’il existe un certain nombre de produits conçus pour désintoxiquer et nettoyer le corps (pour les personnes concernées par des résultats de test positifs), ceux-ci sont malheureusement peu fiables et relativement chers. Il existe néanmoins des voies que vous pouvez explorer pour réduire efficacement les risques d’être testé positif à une substance illégale. Ce guide vous montre comment éviter les « faux positifs » et vous donne des indications sur la manière de limiter les risques de résultats positifs.

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:
Éviter un faux positif

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    Sachez quels tests vous allez passer. Il existe différents types de tests de dépistage et vous devez savoir lequel vous allez passer. Malheureusement, ces tests ne sont pas sûrs à 100 % et il est possible qu’ils donnent un « faux positif » pour un certain nombre de raisons[1] .
    • Si vous êtes un athlète, il est probable que vous soyez testé pour des substances qui ne sont pas forcément illégales, mais qui sont bannies des compétitions sportives.
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    Méfiez-vous de certains médicaments. Sachez que certains médicaments en vente libre et certaines vitamines (parfois même des aliments) peuvent déclencher un faux positif. Par exemple, les tests de dépistage de la marijuana se révélaient autrefois positifs pour les personnes ayant pris de l’Ibuprofène (Advil, Nuprin). Le problème a néanmoins été résolu et il n’y a aujourd’hui plus de risques. Toutefois, un certain nombre d’aliments, de médicaments, de vitamines et de compléments alimentaires continuent de déclencher de faux positifs[2] .
    • Une cuillère à café de graines de pavot est suffisante pour déclencher un faux positif aux opiacés. C’est moins qu’un bagel entier aux graines de pavot.
    • De nombreux compléments alimentaires en vente libre destinés aux athlètes sont bannis des compétitions sportives. Si vous êtes un sportif, abordez le sujet avec votre entraîneur.
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    Renseignez-vous sur les particularités du test ou des tests que vous allez passer. Cherchez à savoir comment se déroule le test, et plus spécifiquement, quels aliments, quelles vitamines, quels médicaments et quels compléments alimentaires sont connus pour déclencher un faux positif. Plus vous en saurez sur les tests que vous allez passer, plus vous serez en mesure d’éviter un faux positif.
    • Les antidépresseurs en vente libre, comme le Zoloft, peuvent donner de faux positifs[3] .
    • Les athlètes doivent se tenir au courant des substances bannies des compétitions. Vous trouverez un guide des substances interdites durant les rencontres sportives à cette adresse.
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    Évitez les « substances » qui produisent un faux positif. Ça veut entre autres dire : sauter votre bagel aux graines de pavot matinal ou arrêter la prise des médicaments susceptibles de fausser votre test de dépistage. Il est beaucoup plus facile de prévenir les faux positifs que de les contester une fois le test effectué.
    • Les athlètes doivent savoir que certaines substances ont été bannies des compétitions, mais restent autorisées pendant les entraînements.
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    Gardez une trace de tout ce que vous mangez. Quand vous vous rendez à un test de dépistage, il vous sera demandé de fournir la liste des aliments, vitamines, médicaments ou compléments alimentaires que vous avez pris. Il sera de cette manière plus facile de différencier un faux positif d’un vrai positif. Cette liste fera la différence entre votre embauche et le refus de votre candidature.
    • Les athlètes testés positifs à une substance interdite (que celle-ci soit légale ou pas) devront se plier à une mesure disciplinaire.
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    Buvez beaucoup d’eau. En buvant beaucoup d’eau, vous permettez à votre corps d’évacuer les substances susceptibles de produire un faux positif (comme les graines de pavot). Soyez donc sûr d’augmenter votre consommation de liquide au moins 24 heures avant votre test de dépistage[4] .
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    Présentez un échantillon d’urine clair. Vous devez présenter l’échantillon d’urine le plus clair possible pour éviter les faux positifs. Évitez donc d’emporter votre première urine de la journée comme échantillon.
    • Buvez autant d’eau que vous pourrez une heure ou deux avant le test[5] .
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:
Contester un faux positif

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    Sachez quelles sont les catégories de tests de dépistage légales. Les employeurs ont la possibilité de faire passer un test de dépistage avant l’embauche (préembauche), chaque année s’ils ont des soupçons fondés, après un accident ou de manière aléatoire[6] . Votre droit de refuser le test dépendra essentiellement du moment de sa réalisation.
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    Renseignez-vous sur vos droits. Selon votre lieu de résidence et le moment de réalisation du test, vos droits peuvent varier considérablement. Par exemple, dans certains États américains comme la Californie, il est illégal d’effectuer des tests de dépistage aléatoires, car ils sont considérés comme discriminatoires. Les tests de préembauche sont toutefois autorisés.
    • Un employeur peut mettre fin à votre contrat ou vous refuser une promotion en cas de résultats positifs[7] .
    • Dans certains pays, l’État peut également vous refuser les allocations chômage, les indemnités journalières ou les prestations d’invalidité[8] .
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    Adressez-vous au Département des ressources humaines. Ce doit être la première étape de votre démarche pour contester les résultats du test. Le Département des ressources humaines sera en mesure de vous renseigner sur les procédures relatives à la réalisation d’un nouveau test. Il vous fournira les documents dont vous aurez besoin.
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    Contestez les résultats auprès de votre employeur. Présentez-lui des documents pertinents et les formulaires médicaux que vous avez remplis avant de passer le test. La durée de prise en charge de votre dossier dépendra essentiellement de votre situation professionnelle dans l’entreprise[9] .
    • N’oubliez pas la liste de tout ce que vous avez mangé.
    • Et vos ordonnances médicales.
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    Contestez les résultats auprès du laboratoire. Comme évoqué plus haut, un faux positif peut être déclenché par des aliments, des vitamines, des médicaments en vente libre et des compléments alimentaires (pour les sportifs). Cependant, il peut aussi être dû à une erreur humaine, ce qui justifie la réalisation d’un nouveau test[10] .
    • Il est possible que le laboratoire chargé d’effectuer les tests ait confondu les résultats.
    • Il est également possible qu’il ne respecte pas les normes en vigueur.
    • Les méthodes de test ne sont peut-être pas mises à jour ou sont archaïques.
    • Les échantillons peuvent avoir été contaminés.
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    Contactez un avocat spécialisé dans le droit du travail. Si vous pensez que vos résultats de test ont été faussés, ou que vos droits n’ont pas été respectés durant la procédure, vous devez contacter directement un avocat spécialisé dans le droit du travail près de chez vous. L’avocat connaît mieux que vous les lois et règlements relatifs aux tests de dépistage. Il sera en mesure de vous renseigner sur les recours légaux possibles.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:
Limiter les risques de résultat positif

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    Sachez comment fonctionnent les tests de dépistage. Les tests de dépistage sont conçus pour détecter des substances spécifiques émises par les stupéfiants et présents dans le sang, l’urine ou la salive avec lesquels ils se mélangent. Chaque test est unique et conçu pour mettre en évidence une drogue particulière ou un mélange de drogue. Par exemple, si vous passez un test de dépistage pour la marijuana, les laboratoires chercheront spécifiquement du THC (tétrahydrocannabinol[11] ).
    • Plus vous arriverez à évacuer de produits chimiques de votre organisme, plus importantes seront vos chances d’éviter un résultat positif.
    • La durée pendant laquelle une drogue reste dans votre organisme dépend essentiellement du type de drogue consommé.
    • Les produits détoxifiants et nettoyants sont censés éliminer de votre organisme les produits chimiques susceptibles de déclencher un résultat positif. Étant donné cependant que les tests de dépistage évoluent en permanence et deviennent toujours plus précis (ils recherchent différentes substances chimiques dans votre corps), leur fiabilité est sans cesse remise e n cause.
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    Sachez quelle substance interdite se trouve dans votre organisme. Sachez quelle substance interdite se trouve dans votre organisme et combien de temps elle y reste. Il est très important que vous sachiez combien de temps la substance reste dans votre organisme, car il vous sera autrement difficile d’éviter les résultats positifs.
    • La marijuana reste plus de huit semaines dans l’organisme. Elle est stockée dans la graisse du corps et les cellules des cheveux[12] .
    • D’un autre côté, la cocaïne est éliminée par l’organisme au bout de quatre jours[13] . Essayez de vous souvenir des différentes drogues que vous avez pu prendre au cours des six derniers mois.
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    Ne prenez plus de drogues. Le meilleur moyen de réussir un test de dépistage est de laisser le temps à l’organisme d'évacuer les stupéfiants. Ce n’est possible que si vous arrêtez d’en prendre durant le temps qu’il lui faut pour les éliminer.
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    Retardez le test si possible. Faites de votre mieux pour retarder aussi longtemps que nécessaire le test de dépistage ou pour l’annuler. Bien qu’il y ait peu de chances que vous y arriviez, il s’agit du seul moyen (légal) que vous avez pour éviter le résultat positif.
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    Sachez qu’il est illégal de fausser un test de dépistage. Même si la détoxification et le drainage des substances ne sont pas punis par la loi, la pratique de certaines méthodes et l’utilisation de certains produits récemment apparus sur le marché peuvent nécessiter une autorisation légale. Parmi les produits concernés par cette mesure, on peut citer :
    • les « spikes » chimiques, vendus légalement dans de petites fioles, sont ajoutés à l’échantillon d’urine au moment du test[14] . Acheter ou être en possession du produit est légal, mais le mélanger à l’échantillon d’urine pendant le test va à l’encontre des lois en vigueur
    • les faux pénis qui sont conçus non seulement pour contenir un échantillon d’urine propre, mais également pour tromper l’œil des observateurs[15]
    • un échantillon d’urine qui n’est pas le vôtre
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