Cet article a été coécrit par Jonas DeMuro, MD. Le Dr DeMuro est chirurgien en soins intensifs pédiatriques, agréé par le conseil de l’Ordre à New York. Il a obtenu son doctorat à la faculté de médecine de l'université de Stony Brook en 1996. Il a effectué son stage postdoctoral en soins intensifs chirurgicaux au North Shore-Long Island Jewish Health System et a été membre de l'American College of Surgeons (ACS).
Il y a 19 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Une pneumonie est une infection respiratoire basse, qui atteint donc les tissus pulmonaires. Cette maladie est la première cause de décès par maladie infectieuse en France [1] . Autant les pneumonies bénignes peuvent être soignées à la maison avec des antibiotiques et du repos, autant les cas plus sévères doivent l’être en milieu hospitalier. Dans les cas les plus graves, les antibiotiques sont donnés en intraveineuse et le patient est intubé et mis sous respiration artificielle. La pneumonie est tout, sauf une pathologie à prendre à la légère, elle ne passera pas seule.
Étapes
Méthode 1
Méthode 1 sur 4:Traiter une pneumonie
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1Méfiez-vous des cas peu sévères. Faites-vous immédiatement suivre par votre médecin qui vous prescrira un traitement en ambulatoire. Si cette pneumonie concerne un enfant, le médecin jugera de la gravité et le fera peut-être hospitalisé, s’il le juge nécessaire. Votre médecin commencera par un traitement antibiotique et vous conseillera de vous reposer, le repos étant une des composantes de la guérison. Il vous précisera si vous pouvez ou non aller à l’école ou au travail. La guérison survient dans ce genre de cas dans les 8 à 10 jours.
- Certaines pneumonies sont hautement transmissibles, tandis que d’autres ne le sont quasiment pas, tout dépend de la souche pathogène et des conditions environnementales [2] . Une fois clairement diagnostiqué, votre médecin vous avertira de votre degré de contagiosité et de la durée durant laquelle vous pouvez transmettre la maladie [3] .
- Si le traitement est bien adapté, vous verrez une amélioration très nette dans les 48 heures. La température devrait baisser fortement et vous devriez récupérer des forces.
- Sauf les cas particuliers et outre les mesures d’hygiène et de prophylaxie habituelles, il n’est pas nécessaire d’opérer une désinfection poussée après avoir touché une personne malade. Les germes pathogènes ne vivent que peu de temps en dehors du corps humain. Aussi un simple lavage des objets touchés par le patient est suffisant [4] .
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2Sachez quoi faire en cas de pneumonie à un stade plus avancé. En ce cas, on constate une difficulté respiratoire qui nécessite une assistance pour maintenir la saturation en oxygène du sang. Ces patients présentent souvent une fièvre importante et une grande fatigue. Si vous êtes dans ce cas, vous devez vous faire hospitaliser pour recevoir cette assistance respiratoire et un traitement antibiotique par intraveineuse (IV). La nature du traitement sera la même qu’en ambulatoire, la différence étant que l’antibiotique sera administré par voie intraveineuse afin qu’il soit plus efficace plus rapidement.
- Si la fièvre tombe dans les 48 heures, le traitement par goutte-à-goutte sera alors remplacé par des cachets, vous aurez bien répondu au traitement.
- Une fois la fièvre tombée, le traitement devient celui classique d’une pneumonie sans grande gravité, le stade de la maladie étant passée de modérée à bénigne [5] .
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3Faites-vous immédiatement soigner en cas de pneumonie sévère. Dans tous les cas, il y a un symptôme de détresse respiratoire, laquelle nécessite une prise en charge hospitalière d’urgence. Le patient est intubé et mis sous respirateur artificiel. Dans le premier temps de l’hospitalisation, le patient est admis en unité de soins intensifs [6] [7] .
- Bien entendu, un traitement par antibiotiques par perfusion est mis en place. En cas de choc septique, stade encore plus avancé, la tension artérielle baisse, c’est la raison pour laquelle sont administrés des liquides vasoconstricteurs bien particuliers, lesquels vont rétrécir les veines et faire remonter la pression artérielle.
- En fonction de la gravité de votre infection et d’une évolution positive, vous serez changé de service, mais vous serez toujours sous traitement. La durée d’hospitalisation ne doit pas être trop longue, elle varie en fonction du degré de sévérité de votre pneumonie et de votre capacité à réagir rapidement aux traitements [8] .
- Dans certains cas, l’intubation et le respirateur artificiel ne sont pas nécessaires. La respiration est assurée par un appareil appelé « ventilateur à deux niveaux de pression » (BIPAP), la pression change à chaque temps respiratoire, inspiration comme expiration [9] . Ces appareils BIPAP sont une solution non invasive, mais ne conviennent pas dans tous les cas, ils servent aussi dans le traitement de l’apnée du sommeil [10] .
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4Prenez le bon antibiotique. La palette des antibiotiques pour combattre les pneumonies est large, aussi votre médecin vous donnera celui qui est le plus adapté à votre pathologie. Pour une pneumonie classique, notez que l’azithromycine ou la doxycycline sont souvent associées à l’amoxicilline, l’acide clavulanique, l’ampicilline, le céfaclor ou le céfotaxime. La posologie prescrite dépendra de l’âge du patient, de la gravité du cas (déterminée par les cultures) et de vos éventuelles allergies à tel ou tel antibiotique.
- Il est aussi possible que votre médecin ne vous prescrive qu’un seul antibiotique, mais très ciblé, par exemple de la famille des quinolones, comme la lévofloxacine ou la moxifloxacine [11] . Les quinolones ne sont jamais prescrites aux enfants.
- Dans les pneumonies légères à modérées, votre médecin pourra prescrire de la ceftriaxone sodique en IV et des médicaments par voie orale.
- Ce traitement nécessite pendant quelques jours un suivi rapproché du praticien qui devra le cas échéant, en fonction de l’évolution des symptômes, modifier sa prescription [12] .
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5Soignez votre pneumonie nosocomiale (PAH). En général, les patients qui ont contracté une pneumonie acquise à l’hôpital (PAH) sont des personnes qui ont à la base un problème de santé. C’est la raison pour laquelle leurs traitements diffèrent, mais pas systématiquement, de ceux généralement prescrits aux personnes ayant contracté une pneumonie acquise en communauté (PAC). Une pneumonie nosocomiale a plusieurs origines, c’est pourquoi le praticien qui s’occupe de vous cherchera à savoir quel est le vecteur pathogène qui vous touche. En fonction des résultats des examens, il prescrira les antibiotiques les mieux à même de vous guérir. Voici quelques-uns des traitements généralement prescrits :
- pour une infection à Klebsiella pneumoniae ou Escherichia coli, un antibiotique en IV, comme de la ceftazidime ou de la ceftriaxone,
- pour une infection à Pseudomonas, un antibiotique en IV, comme l’imipénem, la pipéracilline ou le céfépime,
- pour une infection à SARM (staphylocoque doré résistant à la méticilline), un antibiotique en IV, comme la vancomycine,
- pour une pneumonie à champignon, un antibiotique en IV, comme l’amphotéricine B ou le fluconazole,
- pour un entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG), un traitement à la ceftaroline (antibiotique) en IV [13] .
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Méthode 2
Méthode 2 sur 4:Prévenir une pneumonie
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1Faites-vous vacciner contre la grippe. La pneumonie peut provenir d’une grippe mal traitée et qui a donc dégénéré. C’est pour cela qu’il est recommandé à certaines personnes de se faire vacciner contre cette maladie chaque année, les souches variant d’une année à l’autre. Vous protégeant contre la grippe, vous vous protégez aussi contre une possible pneumonie.
- Le vaccin antigrippal peut être administré, sous réserves, à tout le monde, sauf les bébés de moins de six mois.
- Pour les enfants âgés de moins de deux ans, il existe un vaccin spécifique, de même que pour ceux ayant entre deux et cinq ans. Il s’agit d’un vaccin qui n’est administré qu’aux sujets présentant des risques de faire une pneumonie. En cas d’épidémie, les enfants fréquentant les crèches seront vaccinés [14] .
- Sont éligibles au vaccin les personnes ayant subi une splénectomie, celles âgées de plus de 65 ans, celles qui souffrent d’une pathologie pulmonaire, comme un asthme ou une maladie pulmonaire obstructive chronique, enfin celles présentant une anémie falciforme.
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2Lavez souvent vos mains. Si vous voulez éviter d’attraper une pneumonie, le mieux est de vous laver régulièrement les mains et d’éviter de porter vos doigts à la bouche ou au nez. Si vous êtes en présence d’une personne ayant une pneumonie, restez à distance et lavez consciencieusement vos mains au moment de votre départ. Répétons-le : il est très important aussi, même avec des mains propres, de ne pas toucher sa bouche ou son nez, les germes se transmettant par ces voies supérieures. L’opération de lavage des mains a quelque chose de chirurgical.
- Mouillez bien vos mains sous le robinet.
- Prenez une bonne dose de savon antibactérien et frottez-vous les mains soigneusement et longuement. Frottez bien entre les doigts, le dos des mains, sous les ongles, avec une brosse en nylon.
- Frottez-vous bien les mains pendant une vingtaine de secondes. N’hésitez pas à compter dans votre tête et prenez une marge de sécurité.
- Rincez-vous bien les mains sous un filet d’eau chaude, cette dernière éliminant mieux le savon et les germes pathogènes.
- Séchez-vous les mains avec une serviette non déjà utilisée [15] .
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3Prenez soin de vous. C’est peut-être une lapalissade, mais la meilleure façon de ne pas contracter une pneumonie est de rester en forme. Cela signifie que vous devez être en pleine forme, physiquement comme mentalement. Mangez suffisamment et d'une manière équilibrée, faites régulièrement de l’exercice et ayez un sommeil réparateur. Ainsi, votre système immunitaire remplit correctement son office, c’est-à-dire qu’il vous protège grandement de la plupart des agents pathogènes qui sévissent à ce moment-là.
- Certains croient qu’on peut très bien rester en pleine forme avec peu de sommeil. En cela, il se trompe, car nombre d’études ont démontré que le sommeil, profond en particulier, avait une incidence positive sur le système immunitaire. Ce sommeil doit être suffisant en qualité et en quantité, à savoir un sommeil de 7 à 8 heures d’une traite [16] .
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4Pensez aux vitamines et aux oligoéléments. Si vous vous sentez fatigué, vous pouvez aussi prendre, sous contrôle médical, des suppléments vitaminiques ou en oligoéléments. Pour guérir d’une pneumonie, pensez à la vitamine C. Prenez-en de 1 000 à 2 000 mg par jour. Cette vitamine est très présente dans les agrumes (oranges, pamplemousses…), les brocolis, la pastèque et bien d’autres fruits et légumes [17] .
- Si vous sentez que vous attrapez froid, ce qui peut dans un cas extrême tourner à la pneumonie, pensez à prendre du zinc. Aux premiers symptômes de refroidissement, prenez 150 mg de zinc trois fois par jour [18] .
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5Faites-vous vacciner contre la pneumonie. C’est quasiment obligatoire si vous avez un déficit immunitaire. Si le vaccin contre la grippe est passé dans les mœurs et est l’objet d’une campagne publicitaire, celui contre la pneumonie n’est prescrit que dans certains cas particuliers. Entre 18 et 65 ans, si vous n’avez pas de problème de santé particulier, vous n’avez aucune raison de vous faire vacciner [19] . Il est cependant conseillé pour les personnes âgées, les personnes au système immunitaire déficient, les gros fumeurs et les gros buveurs et enfin les personnes convalescentes à la suite d’une maladie, d’une blessure ou d’une opération.
- Sur le marché existent aujourd’hui deux grands vaccins : le vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) qui protège, comme son nom l’indique, contre 13 bactéries et le vaccin pneumococcique polyosidique à 23 valences qui protège contre 23 souches [20] .
- Ce n’est pas parce que vous vous ferez vacciner contre la pneumonie que vous ne l’attraperez pas, mais elle sera beaucoup moins sévère que sans vaccin. Bien entendu, vous réduisez sérieusement le risque de l’attraper [21] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 4:Comprendre la pneumonie acquise en communauté
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1Connaissez les différents types de pneumonies. Il en existe deux dont les origines et donc les traitements sont différents. Il y a tout d’abord les pneumonies acquises en communauté (PAC) et les pneumonies acquises à l’hôpital (PAH), plus connues sous l’épithète de « nosocomiales », qui seront évoquées plus loin. Les PAC, comme les PAH, sont soit virales soit bactériennes.
- Comme le nom l’indique, une pneumonie acquise en communauté se contracte au contact de tout un chacun dans la vie courante. Elle est particulièrement redoutable chez la personne âgée, le jeune enfant, les diabétiques, ceux qui ont un système immunitaire déficitaire (VIH, traitement par chimiothérapie) ou qui prennent des corticostéroïdes. Cette pneumonie peut se manifester de façon assez bénigne et se traiter à la maison, mais elle peut aussi conduire à l’hospitalisation en soins intensifs, parfois au décès du patient [22] .
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2Sachez reconnaitre les symptômes de la pneumonie. Ces symptômes peuvent être modérés ou sévères, tout dépend en fait de l’origine de l’agent pathogène et du stade de la maladie. Si vous constatez chez vous ou chez une autre personne les symptômes ci-dessous, il est urgent de contacter un médecin ou d’aller à l’hôpital. Plus vous attendrez, plus les conséquences seront graves. Les symptômes sont les suivants, même si tous ne sont pas ceux de la pneumonie [23] :
- une toux productive,
- un mucus peu engageant, épais, vert ou jaune, parfois teinté de sang,
- une importante douleur de poitrine lors d’une inspiration profonde,
- une fièvre toujours supérieure à 38 °C, plus souvent entre 38,5 et 39 °C,
- des frissons ou des tremblements incontrôlés,
- un halètement plus ou moins marqué selon les personnes,
- une respiration rapide, constatée surtout chez les enfants,
- une chute de la saturation en oxygène dans la circulation pulmonaire.
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3Faites-vous diagnostiquer pour une PAC. Votre médecin vous auscultera et vous posera des questions pour poser le différentiel. S’il le juge nécessaire, il vous fera faire une radiographie thoracique afin de mesurer la gravité de l’affection. Sur le cliché, toutes les zones atteintes apparaitront en blanc, là où les poumons doivent apparaitre en sombre. Un épanchement pleural peut éventuellement être repéré à proximité d’une des zones atteintes.
- Pour une pneumonie bénigne, il n’est nul besoin d’une prise de sang. Si le cas est plus grave, diverses analyses seront faites, comme une analyse sanguine poussée, un panneau métabolique complet, une analyse du mucus et de diverses cultures [24] .
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4Faites-vous soigner immédiatement. Quand bien même vous seriez déjà sous traitement pour une pneumonie, si vous remarquez que vos symptômes s’aggravent, vous devez agir vite en faisant venir un médecin ou en allant aux urgences. Ne tardez pas à consulter si [25] :
- vous devenez confus (perte de la notion de temps, non-reconnaissance des lieux ou des personnes),
- vous avez des nausées qui vous empêchent de prendre votre traitement antibiotique,
- votre tension artérielle chute,
- votre respiration est trop rapide,
- vous ne respirez pas normalement,
- votre température corporelle dépasse 39 °C,
- votre température corporelle est au contraire trop basse.
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Méthode 4
Méthode 4 sur 4:Comprendre la pneumonie nosocomiale
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1Connaissez mieux la pneumonie acquise à l’hôpital (PAH). Aussi appelée « nosocomiale », c’est une pathologie que développent des patients lors d’une hospitalisation pour une autre raison que la pneumonie. C’est une pathologie prise très au sérieux par le corps médical, car les taux de morbidité sont élevés. Elle constitue un pourcentage élevé de réhospitalisation et touche des patients qui sont venus à l’hôpital pour des raisons extrêmement variées, depuis une simple opération jusqu’au traitement d’une infection, en passant par des soins pour une maladie chronique. Une pneumonie nosocomiale peut déboucher sur une septicémie, la défaillance d’un ou plusieurs organes… et parfois le décès [26] .
- Les symptômes de la pneumonie nosocomiale ne diffèrent en rien de la pneumonie vue précédemment dans la mesure où les agents pathogènes sont les mêmes ou peu s’en faut.
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2Connaissez les risques de contracter une pneumonie nosocomiale. Si la pneumonie de type PAC peut se contracter n’importe où, la pneumonie nosocomiale, comme son nom l’indique, ne s’attrape que dans des structures hospitalières. Certains patients sont plus à risques que d’autres à cause de leur état de santé, même si quelqu'un, par ailleurs en bonne santé générale, peut l’attraper. Parmi ces facteurs de risques, citons [27] :
- le fait d’être en soins intensifs,
- le fait d’être sous assistance respiratoire depuis plus de 48 heures,
- un séjour prolongé à l’hôpital (chambre classique ou en soins intensifs),
- le fait d’être hospitalisé pour une maladie opportuniste grave, donc avec une pathologie sous-jacente,
- le fait de présenter une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique, une MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique) ou un diabète.
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3Comprenez l’origine d’une pneumonie nosocomiale. Une telle pathologie peut survenir après une opération destinée à sauver un poumon collabé ou à améliorer la respiration profonde gênée par la douleur. Bien que le personnel médical y soit très attentif, la dissémination des agents pathogènes se fait par leur biais, c’est-à-dire dans le cas où il ne pratiquerait pas une asepsie parfaite (mains, vêtements, objets, instruments). À ce sujet, sont plus à risques que d’autres, les patients sous assistance respiratoire, ceux à qui a été posé un cathéter ou qui ont été intubés [28] .
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4Évitez d’attraper une pneumonie nosocomiale. Personnellement, vous n’y pouvez rien, mais le personnel des hôpitaux est sensibilisé à ce problème. Pour limiter cette contamination, ils appliquent évidemment toutes les précautions d’asepsie recommandées en pareil cas. Ces dernières concernent évidemment les appareils utilisés pour faciliter la respiration du patient, comme les respirateurs artificiels ou les spiromètres incitatifs. Ils veillent également à ce que vous sortiez de l’assistance respiratoire le plus rapidement possible et quand c’est possible, ils signent rapidement votre bon de sortie de l’hôpital [29] .Publicité
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Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
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Références
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