Altier (Lozère)

Altier est une commune française, située dans l'est du département de la Lozère en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Altier.

Altier

Le village vu depuis le Grand-Altier.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Mont Lozère
Maire
Mandat
Jean-Louis Balme
2020-2026
Code postal 48800
Code commune 48004
Démographie
Gentilé Altiérois
Population
municipale
213 hab. (2019 )
Densité 3,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 30″ nord, 3° 51′ 44″ est
Altitude Min. 616 m
Max. 1 678 m
Superficie 54,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Altier
Géolocalisation sur la carte : France
Altier
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Altier
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Altier

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Altier, le ruisseau de la Pigeire, le ruisseau de Lieyros, le ruisseau de Pomaret, le ruisseau de Rouvière et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « mont Lozère » et « les Cévennes ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Altier est une commune rurale qui compte 213 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 490 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Altiérois ou Altiéroises.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Altier est située à 42 km au nord-ouest d'Alès, la plus grande ville aux alentours.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Située à 720 mètres d'altitude, la rivière l'Altier est le principal cours d'eau qui traverse le village d'Altier.

    Climat

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010, comme 57 autres communes de la Lozère soit 31  % du département[Note 1]. Ce type de climat constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 502 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[4]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[5]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ALTIER (48) - alt : 900 m 44° 29′ 36″ N, 3° 51′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1998-2010 - Records établis sur la période du 01-09-1998 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,3 2 4,6 8,4 11,8 13,4 13,5 10,2 7,5 2,7 0,1 6,2
    Température moyenne (°C) 2,6 3 5,8 8,7 12,9 16,9 19 18,8 14,7 11 5,7 3,2 10,2
    Température maximale moyenne (°C) 5,6 6,2 9,7 12,8 17,4 22 24,6 24,2 19,2 14,4 8,7 6,2 14,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,9
    11.01.10
    −14,2
    04.02.12
    −12,3
    01.03.05
    −4,9
    07.04.08
    −0,2
    05.05.19
    3,7
    04.06.01
    5,2
    12.07.00
    7,2
    22.08.07
    3,1
    27.09.20
    −3,8
    25.10.03
    −8,9
    22.11.1998
    −12,8
    14.12.01
    −14,2
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,5
    01.01.22
    22
    23.02.20
    21,3
    17.03.14
    25,5
    09.04.11
    29,1
    29.05.01
    36
    28.06.19
    33,8
    21.07.15
    36,5
    12.08.03
    30,2
    17.09.19
    26,7
    03.10.11
    22,8
    11.11.15
    21,6
    31.12.21
    36,5
    2003
    Précipitations (mm) 85,3 74,8 60,9 124,5 127 53,9 40 55,2 116,1 175,9 151,7 123,6 1 188,9
    Source : « Fiche 48004001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[6],[7]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[8].

    Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[9],[10].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :

    • le « mont Lozère », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif Central[13]

    et un au titre de la directive oiseaux[12] :

    • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[15] :

    • les « combes des sources du Tarn » (770 ha), couvrant 2 communes du département[16] ;
    • la « forêt du Roc des Echelles » (1 173 ha)[17] ;
    • les « pelouses sommitales du Mont Lozère » (1 255 ha), couvrant 6 communes du département[18] ;
    • les « pelouses sommitales du pic Cassini » (168 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;
    • la « rivière de l'Altier entre les Rochettes Basses et le lac de Villefort » (52 ha), couvrant 3 communes du département[20] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[15] :

    • les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont deux dans le Gard et cinq dans la Lozère[21] ;
    • le « massif du Mont Lozère » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la Lozère[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Altier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,3 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    Altier, le Grand-Altier, Combret, la Maison Blanche, la Rouvière, le Fossat, Conzes, les Rochettes-Basses, les Rochettes-Hautes, le Cros, le Bergognon, Villespasses, Valfournes, l'Habitarelle, Rabeyrals, le Champ, la Prade, la Pigeyre et Chareylasses…

    Histoire

    Au début du Bas Moyen Âge, la seigneurie d'Altier, selon le vicomte de Lescure dans son armorial du Gévaudan, relevait de la baronnie des Châteauneuf de Randon, dont la Maison d'Altier semble être une branche cadette. Les d'Altier étant connus pour être parmi les premiers seigneurs pariers de La Garde-Guérin, d'eux sortit Azalais d'Altier, ils fondèrent également le château du Champ.

    En 1375 ils s'éteignirent dans la non moins ancienne famille de Borne issue du Vivarais où elle est connue depuis 1030, ainsi les Borne d'Altier conserve le fief devenue comté jusqu'à la Révolution des suites de laquelle elle s'éteignit en 1828 dans la famille de Chapelain de Gras.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Altier est membre de la communauté de communes Mont Lozère[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mont Lozère et Goulet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Altier
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014 En cours Jean Louis Balme DVD  
    2008 2014 Jean Paulet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 8], en augmentation de 2,4 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0131 1611 1981 3061 2921 2091 3061 3001 375
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3361 2891 2901 2491 2391 4901 1591 1331 077
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0681 036933842822709633579575
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    461360276246243207208212207
    2015 2019 - - - - - - -
    208213-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,1 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 98 hommes pour 109 femmes, soit un taux de 52,66 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,04 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9 
    90 ou +
    2,6 
    8,7 
    75-89 ans
    8,7 
    30,8 
    60-74 ans
    31,3 
    24,0 
    45-59 ans
    26,1 
    15,4 
    30-44 ans
    13,0 
    9,6 
    15-29 ans
    7,0 
    9,6 
    0-14 ans
    11,3 
    Pyramide des âges du département de la Lozère en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,6 
    9 
    75-89 ans
    11,8 
    20,4 
    60-74 ans
    20 
    22 
    45-59 ans
    20,6 
    16,6 
    30-44 ans
    16,4 
    15,1 
    15-29 ans
    13,6 
    15,9 
    0-14 ans
    15 

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 211 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 490 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 8]4,2 %5,9 %5,9 %
    Département[I 9]5 %6,4 %7,1 %
    France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 112 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (73,7 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 11]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 12].

    Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Jules Joseph de Chapelain, sous-préfet de Marvejols sous la Restauration.
    • Azalaïs d'Altier, trobairitz du XIIIe siècle.
    • Charles de Borne d'Altier comte d'Altier, marquis du Champ, baron de Budos et marquis de Portes colonel propriétaire du régiment de Conty-Dragon chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis mort guillotiné place de la Concorde, à Paris en 1794 avec son plus jeune fils, sur la dénonciation de leur cousin le prince de Conti.
    • Jules Joseph Antoine de Chapelain sous-préfet de Marvejols, chevalier de la Légion d'honneur.
    • Octave Scipion baron de Chapelain de Gras Saint-Sauveur, marquis du Champ préfet de Mende sous La Restauration.
    • Joseph de Chapelain baron de Gras Saint-Sauveur (1829-1899), longtemps maire d'Altier, conseiller général de la Lozère, partisan du comte de Chambord.
    • Le comte Gaspard de Gourcy Récicourt (1843-1924) officier des zouaves pontificaux, licencié en droit propriétaire du château du Champ enterré à Altier.
    • Le comte Charles de Gourcy Récicourt de Chapelain.. (1883-1954) officier d'infanterie chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, docteur en Droit.

    Héraldique

    Le blasonnement d'Altier est : de gueules à la fasce losangée d'argent et d'azur


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nombre de communes pour un climat donné et pourcentage par département sont définis sur la base du découpage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Altier » (consulté le ).
    5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Altier (48004) », (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Altier » (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Altier » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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