Coubisou
Coubisou est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Coubisou | |
Le bourg de Coubisou. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes Comtal Lot et Truyère |
Maire Mandat |
Bernadette Azemar 2020-2026 |
Code postal | 12190 |
Code commune | 12079 |
Démographie | |
Gentilé | Coubisounels |
Population municipale |
491 hab. (2019 ) |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 33′ 12″ nord, 2° 43′ 54″ est |
Altitude | Min. 319 m Max. 836 m |
Superficie | 30,95 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Espalion (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lot et Truyère |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Coubisounels.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Védard, inscrite en 1978, et le château de Cabrespines, inscrit en 2016.
Géographie
Site
La commune de Coubisou est située dans le Massif central, à la confluence du Lot et du ruisseau de Coubisou qui sont, avec la Coussane, les principaux cours d'eau qui baignent le territoire communal. La commune est à environ 23 km du parc naturel régional des Grands Causses.
Communes limitrophes
Coubisou est limitrophe de sept autres communes dont Sébrazac au sud-ouest sur moins de 200 mètres.
Coubisou est situé à 26 km au nord-est de Rodez, la préfecture et plus grande ville à proximité.
Le territoire communal de Coubisou se compose de cinq villages principaux : Cabrespines, le Causse, Coubisou, le Monastère et Nadaillac, et d'une trentaine de fermes et de hameaux disséminés.
Certains noms de lieux sont hérités de la basse époque gallo-romaine ; ils correspondent à des domaines ruraux désignés sous le nom de leur propriétaire que complète un suffixe en -ac.
Hormis les cinq villages précédemment nommés, les hameaux et lieux-dits sont : Alaux, Albaret, le Carme, le Colombier, Dayrac, l'Escaillou, Galamans, Glandis, Jeunières, Labro, Lengouyrou, Luc, le Mas, Montredon, Murat, Pargazan, Pégues, Picou, Portier, le Prat, le Puech, Salles, le Seignour, Servels, les Souliès, la Verrière, Vieillescazes.
Langue régionale
Faisant partie de l'ancienne province du Rouergue où l'on communiquait grâce à une forme d'occitan languedocien, le dialecte rouergat est encore présent dans les conversations et les expressions de nombreux Coubisounels.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Lot, la Coussane, le Ruisseau de Coubisou et le ruisseau de Galamans, le ruisseau de Reboulat, le Riou Nègre, le ravin de Carcassonne, le ruisseau de Barruguettes, le ruisseau de Grand Combe, le ruisseau de la Griffoul, le ruisseau de Levers, le ruisseau de Ribalt et par divers petits cours d'eau[1].
Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[2].
La Coussane, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Montpeyroux et se jette dans le Lot à Estaing, après avoir arrosé 3 communes[3].
Le Ruisseau de Coubisou, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune de Le Cayrol et se jette dans le Lot à Bessuéjouls, après avoir arrosé 3 communes[4].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[5].
La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[8].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Coubisou[18],[19] | 2 200[20] | 770 | 14 | 22 | 22 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [22] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[23] ,[24].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[27].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Coubisou comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[28], la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[29] , et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[28], la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Coubisou est une commune rurale[Note 6],[31]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), terres arables (0,7 %)[33].
Planification
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[35].
Transports ferroviaires
Gare | Distance |
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Laissac (Halte) | 21,1 km |
Gare de Rodez | 24,4 km |
Nuces (Halte) | 26,2 km |
Paraire | 26,5 km |
Transports aériens
Aéroport | Distance |
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Aéroport de Rodez-Aveyron | 25,6 km |
Aurillac | 44,9 km |
Aérodrome de Mende - Brenoux | 63,8 km |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Coubisou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[36],[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[38]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont[39], approuvé le 21 décembre 2007[40].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[43].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[45].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[46].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Coubisou est classée à risque moyen à élevé[47].
Toponymie
Coubisou vient du mot latin Cupitionem (villa). Le hameau primitif s’étant développé à partir d'un domaine gallo-romain.
Dans divers manuscrits de l'époque médiévale l'endroit est cité sous le nom de Cubido, Cobizo (1341) ou Cobizone (1383).
Histoire
Le village possédait au XIIe siècle une abbaye de religieuses. En 1193 Hugues, comte de Rodez, donna à Sicard, abbé de Conques, tous les droits qu'il avait sur le monastère de Coubisou. Coubisou absorbe en 1832 avec Le Nayrac l'ancienne commune du Causse ainsi qu'Anglars et Cabrespines. Coubisou cède en 1866, au Cayrol le hameau d'Anglars.
Des gentilshommes verriers originaires de Mormoiron (Vaucluse) - les Féliquier - s'installèrent au XVIe siècle au lieu-dit "La Verrière d'Aurenque".
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Coubisou est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].
- Coubisou dans l'intercommunalité en 2020.
- Coubisou dans le canton de Lot et Truyère en 2020.
- Coubisou dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Coubisou, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[50] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[52] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,28 %[53]. Bernadette Azemar, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [54].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[55]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[56].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2019, la commune comptait 491 habitants[Note 8], en diminution de 2,58 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 1770 il fut demandé à chaque diocèse du royaume de France que les paroisses fournissent un recensement de leur population et le nombre de nécessiteux[63].
- « Coubisou. Pop. 630. Combien de pauvres ? Il est plus aisé de dire combien il y a de riches : le fermier de M. le prieur et un cabaretier. Il y a cependant 10 maisons aisées qui peuvent vivre en usant de la plus scrupuleuse économie. 40 mendiants dans la paroisse et tout autant « d'étrangers. »
- « Anglars. Pop. 607 h. Tous sont dans le besoin à l'exception de 7 à 8 maisons. 80 mendiants dans la paroisse. »
- « Cabrespines. Pop. 1000 h. 376 pauvres. 200 ont besoin de secours ; 50 n'ont absolument rien ; 120 mendiants dans la paroisse. »
Sous l'Ancien Régime, Coubisou a plusieurs annexes : Nadaillac, Esparou et Engalenq. En 1790, Nadaillac est rattaché à Coubisou. Le 5 messidor an VIII, sur le plan administratif, la commune de Coubisou s'accroît des communes d'Anglars-Saint-Jean, du Causse, du Cayrol, de Briounès et de Cabrespines. Le , la réunion des communes de Coubisou et de celles d'Anglars, du Causse et de Cabrespines est maintenue. Coubisou perd le Cayrol rattaché à Espalion, Briounès rattaché à Montpeyroux ainsi qu'un territoire rattaché à Estaing. Le , un territoire distrait de la commune de Montpeyroux est rattaché à Coubisou. Le , La commune de Coubisou perd un territoire rattaché à Montpeyroux. Le , La commune de Coubisou perd la section d'Anglars rattachée à la commune du Cayrol. Le , L'arrondissement d'Espalion étant supprimé, la commune de Coubisou est rattachée à l'arrondissement de Rodez.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 208 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 462 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 1,6 % | 5,9 % | 6,7 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 283 personnes, parmi lesquelles on compte 81,6 % d'actifs (74,9 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 18,4 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 79 emplois en 2018, contre 88 en 2013 et 92 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 216, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 11].
Sur ces 216 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
37 établissements[Note 11] sont implantés à Coubisou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 37 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 40,5 % | (17,7 %) |
Construction | 3 | 8,1 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 6 | 16,2 % | (27,5 %) |
Information et communication | 2 | 5,4 % | (1,5 %) |
Activités immobilières | 2 | 5,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 16,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,7 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,4 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 37 entreprises implantées à Coubisou), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Viticulture
Avant les ravages du phylloxera en 1865, la vigne faisait vivre la population. Coubisou fait partie de la plus petite cave coopérative de France née en 1997, elle regroupe 11 viticulteurs et 14 ha de la surface classée en VDQS Estaing. La cave Les Vignerons d'Olt' est situé à L'Escaillou.
Les membres de la Coopérative travaillent depuis de nombreuses années sur des thématiques liées au développement durable. Leur but est simple : pérenniser leurs exploitations et améliorer leurs revenus tout en prenant soin de leur terroir. Convaincus que leur avenir passe par toutes les facettes de leur métier, ils travaillent perpétuellement pour allier l’aspect économique, environnemental, et sociétal, afin d’atteindre un haut niveau d’excellence.
Toutes les décisions prises au quotidien concernant la gestion de la Coopérative incluent systématiquement les impacts, volontaires ou involontaires, que ceux-ci pourraient avoir sur l’environnement et les populations.
Les différents cépages utilisés sont, pour les vins blancs : le Mauzac et le Chenin et pour les vins rouges : le Gamay, le Pinot, le Cabernet franc et sauvignon, le Fer servadou (mansoi, cépage local), le Négret de Banhars, le Merlot, le Jurançon, l'Abouriou.
Agriculture
La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[64]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 91 | 59 | 49 | 38 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 710 | 1 853 | 1 832 | 1 753 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 59 en 2000 puis à 49 en 2010[66] et enfin à 38 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[67],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 710 ha en 1988 à 1 753 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 46 ha[66].
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
- L'église Saint-Védard.
- Le Monastère et son église.
- La chapelle Notre-Dame del Boy.
- Chapelle Saint-Martial de Nadaillac
Église Saint-Védard
L'église Saint-Védard de Coubisoud date des XIIe et XVe siècles. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1978[68]. Elle possède un retable représentant une Vierge de Pitié du premier quart du XVe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1938[69].
Église Saint-Martin du Monastère-Cabrespines
Il existe, au lieu-dit du Monastère-Cabrespines, de nombreuses croix dont celle de l’oratoire de 1540, à l’entrée du village.
L’église du XVe siècle renferme une pietà. Dans une des chapelles de l'église se trouve le tombeau des anciens seigneurs : c'est une niche pratiquée dans le mur, sous une arcature ogivale et fermée par une balustrade en pierre.
- Statue représentant une Vierge à l'Enfant du XVe siècle, se trouvant dans l'église, classée en 1975[70].
- Croix de chemin de style Renaissance, du premier quart du XVIe siècle, se trouvant dans l'église, classée en 1949[71].
- La chapelle Notre-Dame del Boy de Cabrespines.
Chapelle Saint-Martial de Nadaillac
La chapelle Saint-Martial est de type archaïque, avec un chœur roman, une nef en berceau et un arc triomphal. À l'intérieur se trouve une statue représentant une Vierge à l'Enfant du XVe siècle, classée en 1988[72].
Château de Cabrespines
Le château de Cabrespines fut construit, durant le deuxième quart du XVIIe siècle, avec les pierres de l’ancienne forteresse qui fut démolie en 1628 sur ordre du prince de Condé. Il a fait l'objet d'une inscription en 1987 pour l'ensemble des pièces du premier étage avec leurs boiseries et leurs cheminées[73] qui a ensuite été abrogée[74]. Une nouvelle inscription a été entérinée en 2016 pour les façades et toitures du corps de logis sud, aux caves du logis, à la tour nord, au sol de la cour, aux murs de soutènement du flanc ouest, et au portail d'entrée[75].
Château de Tourruol
Sur l’éperon du Tourruol, il reste les ruines d'un château fort du XIIIe siècle, réputé alors imprenable.
Patrimoine naturel
En bordure de la RD 920, entre Nadaillac et Coubisou, le paysage d'anciennes terrasses laisse deviner le riche passé viticole de la région.
Comme plusieurs autres communes baignées par le Lot, Coubisou fait partie depuis 2008 — pour le Lot et sa rive droite[76] — d'un site Natura 2000, justifié par ses différents types d’habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages qui y sont recensés, sous la dénomination « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul » (zone spéciale de conservation FR7300874)[77].
Patrimoine culturel
- À l’Escalliou, la Maison de la Vigne, du Vin et des Paysages d’Estaing évoque la vie viticole de la commune.
- Cave Coopérative des Vignerons D'Olt, dégustation des vins d’Estaing.
Personnalités liées à la commune
- Le capitaine Jean Raymond Costes
- Antoine Ayral Du Bourg, né vers 1686, décédé le 29 novembre 1769 à Coubisou, Chevalier de Saint Louis
- Claude Debertier, originaire d'Auvergne, curé de Coubisou à partir de 1780, devint après la Révolution, évêque constitutionnel du Rodez, et écrivit la constitution civile du clergé[78],[79]
- Melchior, sieur de Balayssac, de la paroisse d'Espeyrac, mari de Catherine de Rivière, qui fut enseveli, le 17 octobre 1626, dans l'église de Coubisou.
- Jean Molinié
- Louis-Augustin de Bertin, docteur en théologie à la Sorbonne, conseiller d'État, prieur de Coubisou
- Le château fort de Cabrespines fut pendant plusieurs siècles la résidence préférée des comtes de Rodez
- Famille de Glandières de Brussac, propriétaire du château de Cabrespines pendant deux siècles, dont Augustin de Glandières (1801- 1903), maire de Coubisou de 1878 à 1881.
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Léon Romieu), Estanh : Campuac, Cobison, Lo Nairac, Sebrasac, Vila Comtal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Estanh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-19-X, ISSN 1151-8375, BNF 36685849)
- Marcel Carnus, Coubisou, Amicales des Enfants de Coubisou, , 221 p., in-8
- Marcel Carnus (préf. A. Veyres), Le Monastere Cabrespines, Amicale des Enfants du Monastère-Cabrespines, , 202 p., in-8
- Émile Vigarié (juge de paix), Guerre de 1914-1918. Livre d'or de l'Aveyron, publié sous les auspices du conseil général et sous la direction du Comité aveyronnais de renseignements aux familles : Tome I : Arrondissement d'Espalion. Arrondissement de Millau, Rodez, G. Subervie, , in-4° (BNF 34216126)
- Henri Affre, Lettres à mes neveux sur l'histoire de l'arrondissement d'Espalion, vol. 2, Villefranche-de-Rouergue, Vve Cestan, , 2 vol. in-8° (BNF 30004703), p. 371 et suivantes
- Jean-Michel Cosson et Jean-Philippe Savignoni, L'Aveyron secret : peurs, croyances, superstitions et autres histoires maudites et effrayantes, Romagnat, De Borée, , 311 p., couv. ill. en coul. ; 25 cm (ISBN 2-84494-332-2, BNF 40051488), p. 164
- Jean Maurel, Rodez et son pays au temps des Lumières : chronique intime, Toulouse, J. Maurel, , 201 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 2-9508759-5-5, BNF 40933482), p. 24
- Louis Lempereur, État du diocèse de Rodez en 1771, publié en vertu d'une décision du Conseil général de l'Aveyron, Rodez, L. Loup, , 775 p., in-4° (BNF 30789181)
- Louis Molinier, Une famille Rouergate, à travers quatre siècles d'histoire (1598-1950), Paray-Vieille-Poste, Celer, , 211 p., in-8
- Annales du Sénat et du Corps législatif: Volumes 1 à 2 - Page 59 " Projet de loi concernant la séparation du Cayrol"
- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis ... - Page 140 "30 mai - 5 juin 1866" Loi qui distrait les sections d'Anglars et le Cayrol a Coubisou
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Site de l'Insee
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Autres sources
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- Sandre, « le Lot »
- Sandre, « la Coussane »
- Sandre, « le ruisseau de coubisou »
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- État du diocèse de Rodez en 1771 L. Loup, 1906
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Coubisou - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Église Saint-Védard », notice no PA00094002, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- « retable, groupe sculpté : Vierge de Pitié », notice no PM12000258, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM12000260, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- Notice no PM12000259, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM12000261, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- notice Mérimée archivée
- notice Mérimée avec abrogation
- « Château de Cabrespines », notice no PA00094001, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2017.
- Carte de la zone Natura 2000 FR7300874, INPN, consulté le 22 août 2017.
- FR7300874 Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul, INPN, consulté le 22 août 2017.
- Coubisou, Marcel Carnus 1978
- Lettres à mes neveux sur l'histoire de l'arrondissement d'Espalion II Henri Affre - 1858 page 389
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