Basseux
Basseux est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France traversée par le Crinchon.
Basseux | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CU d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Roger Karpinski 2020-2026 |
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Code postal | 62123 | ||||
Code commune | 62085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Basseusiens | ||||
Population municipale |
135 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 13′ 38″ nord, 2° 38′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 143 m |
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Superficie | 3,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Elle est située sur une ancienne voie romaine qui reliait Arras à Amiens.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 108 347 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
Basseux est un village rural de l'Artois, dans le Pas-de-Calais, à 12 km à l'ouest d'Arras, à 44 km au nord-est d'Amiens et ) 54 km au sud-ouest de Lille.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
Basseux est situé à 111 mètres d'altitude[1]. Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal comme dans la majorité du Pas-de-Calais (niveau 2 sur 5 du zonage sismique)[2].
Son sol est composé de silex, d'argile et de craie. La craie est un type de roche sédimentaire calcaire blanche notamment exploitée pour la construction de bâtiments, l'argile pour la fabrication de briques et la décoration des façades, au XXe siècle[3],[4].
Selon le rapport de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, il y a 6 cavités souterraines identifiées sur le territoire de la commune[5].
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe, qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas. Les communes traversées sont : Achicourt, Agny, Arras, Bailleulmont, Bailleulval, Basseux, Rivière, Saint-Nicolas et Wailly[6].
La commune est rattachée à l'agence de l'eau Artois-Picardie.
Climat
Dans le département, le climat est océanique (ou climat tempéré). Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés plutôt frais. La moyenne annuelle des températures est d'environ 11 °C. Du fait de la façade maritime la plus proche à 100 km des communes à proximité d'Arras, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. En 2019, Météo France mesure une hauteur moyenne de pluie de 174 mm l'hivers et 146 mm au printemps contre une moyenne nationale de 183 mm l'hivers et 129 mm l'été. La vitesse moyenne du vent est de 115 km/h l'hivers et 90 km/h au printemps contre une moyenne nationale de 191 km/h et 158 km/h aux mêmes saisons[7].
Paysages
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[8]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[9].
Urbanisme
Typologie
Selon la grille communale de densité de l'Insee, Basseux est classée commune rurale[Note 2],[10],[11],[12] et fait partie des communes peu ou très peu denses de l'aire d'attraction d'Arras qui regroupe 163 communes de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
La base de données d’occupation biophysique des sols CLC montre 100 % de territoires agricoles en 1990 et 2018 : terres arables (78,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), prairies (1,1 %), forêts (0,1 %)[15].
Voies de communication et transports
Le nord de son territoire est traversé par la route nationale 25 (RN 25) qui relie Arras et Amiens via Doullens et est desservi par la RD1.
Le village est desservi depuis 2019 par une navette d'autocar, accessible aux personnes handicapées, la ligne 17 du réseau de bus Artis dont la communauté urbaine d'Arras est l'autorité organisatrice[16].
L'ancienne ligne de Doullens à Arras a été transformée en 2011 en une véloroute dénommée La voie verte[17].
Toponymie
Basseux se nommait Batsala en 674[4], Batsalis vers 1040[18], Batseus au XIIIe siècle[18]. Précédemment nommé « Basseux-les-Loges », le nom « Basseux », fut attribué au village, le , par décret, en même temps que la cession du « hameau des Loges » à la ville de Beaumetz[19].
Histoire
De nombreux peuples germaniques comme les Lètes et les Bataves ont colonisé Le Pas-de-Calais entre le Ve siècle et la fin du IXe siècle. Ils ont investi les alentours de Lens dont des villages comme Basseux[20].
En 674, Basseux, sous le nom de Batsala, fut donné avec plusieurs autres terres telle que Boyelles au chapitre de la cathédrale d'Arras par l'évêque Saint Vindicien sous Thierry III. La commune possédait un bois de 55 hectares inspecté par l'un des chanoines du chapitre, nommé par ses collègues, portant le titre de Ad superintendam nemorum de Basseux. Il était le seul dont la juridiction comprenait Basseux en supplément[19],[4].
En 1711, pendant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes du marquis de Hautefort, lieutenant général des armées de Louis XIV, cantonné à Rivière fourragèrent la commune[pourquoi ?][19].
En 1788-1789, le presbytère est reconstruit. Charles-Joseph Hoilain, curé de Basseux depuis 1786 auparavant vicaire et prédicateur, est également élu procureur de la commune et représente Basseux auprès des autorités.[source insuffisante] Le maire est Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy également chanoine de l'église cathédrale d'Arras[19].
Une inscription à gauche du portail de l'église témoigne qu'en 1834 la moitié du village disparait dans un incendie[19] : « Le , 17 maisons de ce village ont été incendiées. Elles ont toutes été reconstruites dans la même année par les bienfaits du roi Louis-Philippe Ier, les secours du gouvernement, ceux du département et les dons nombreux de personnes généreuses. Cette pierre a été placée comme un monument de reconnaissance des habitants de Basseux pour leurs bienfaiteurs. »
Le , lors de la Guerre franco-allemande de 1870, une escarmouche a lieu entre les dragons français et les uhlans prussiens[19].
Le , au début de la Première Guerre mondiale, le 15e régiment de dragon est envoyé en cantonnement d'alerte[C'est-à-dire ?] à Basseux. Les soldats effectuent plusieurs missions dans les envions et sont entre autres déployés à Arras, Rivière et Bailleuval puis reviennent à Basseux le après avoir déploré un mort et un blessé la veille en effectuant l'ordre de venir en soutien à la 70e divison d'infanterie de réserve à Roclaincourt[21].
En , pendant la bataille d'Artois d'automne, l'État-major de la 175e brigade territoriale installé au château de Basseux a utilisé les souterrains débutant à l'église comme souterrains-refuges[22].
- Camouflage sur le Front Est à Basseux, 1914-1918.
- Camouflage sur le Front Est à Basseux, 1914-1918.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Basseux était membre de la communauté de communes des vertes vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Après une première fusion d'intercommunalité opérée le qui a constitué la communauté de communes La Porte des Vallées, et dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette dernière a été dissoute, et certaines de ses communes, dont Basseux, ont rejoint le la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Beaumetz-lès-Loges[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Depuis 1999, les électeurs votent, au niveau municipal, pour la liste unique indépendante de Roger Karpinski[24].
Pour toutes les autres élections, la tendance majoritaire du village est à droite[25],[26],[27],[28],[29].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11 conseillers[30].
Liste des maires
Élection présidentielle de 2012
À l’élection présidentielle française de 2012[35], le premier tour, avec 108 voix exprimées (85,71 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 38 voix (35.19 % des votants) suivi de François Hollande avec 26 voix (24.07 % des votants), Marine Le Pen avec 18 voix (16.67 % des votants) et Jean-Luc Mélenchon avec 10 voix (9.26 % des votants). Le second tour, avec 113 voix exprimées (89,68 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 75 voix (66.37% des votants) suivi de François Hollande avec 38 voix (33.63 des votants).
Élection présidentielle de 2017
À l'élection présidentielle de 2017[36], le premier tour, avec 112 voix exprimées (87,50 %), a vu arriver en tête François Fillon avec 31 voix (27.68% des votants) suivi de Emmanuel Macron avec 30 voix (26.79 % des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 21 voix (18.75 % des votants) et Marine Le Pen avec 13 voix (11.61 % des votants). Le second tour, avec 102 voix exprimées (79,69 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 68 voix (66.67% des votants) suivi de Marine Le Pen avec 34 voix (33.33 des votants).
Finances communales
Dotation globale de fonctionnement en 2019 : 15 669 € selon le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales[37].
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[38].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Basseusiens et les Basseusiennes[39].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2019, la commune comptait 135 habitants[Note 3], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 52,21 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pistes cyclables
La véloroute « La Voie verte », d'une longueur de 17 kilomètres, construite en 2011 sur une partie de l'ancienne ligne de Doullens à Arras, relie les communes de Dainville et Saulty en passant par Wailly, Beaumetz-lès-Loges, Basseux, Bailleulval, Bailleulmont, Bavincourt, La Herlière[45].
Culture locale et patrimoine
Monument historique
- L'église Notre-Dame de Basseux et galerie souterraine :
L'église est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926 et abrite la statue de la Vierge de Basseux dite « Notre-Dame Marchette ». La Vierge de Basseux est une statue en chêne créée au XVIIIe siècle dont la commune est propriétaire[46]. Elle ne comprend que la partie supérieure du corps et est peinte de couleurs très vives, avec l'Enfant Jésus sur le bras gauche. Selon le site de l'autorité responsable de la paroisse (diocèse d'Arras) l'église est référencée comme "clocher" et n'organise plus de cérémonie religieuse.
La cloche porte une inscription : « J'ai été bénie en 1790, nommée Marie-Antoinette par messire Antoine-Pierre-Joseph de Cardevac de Gouy, seigneur de Bailleul, Lisquen, Péronne, chanoine de l'église cathédrale d'Arras, maire de ce lieu, et par très noble dame Marie-Robertine-Françoise de Villers au Tertre, abbesse du noble chapitre et abbaye d'Avesnes-lez-Arras. Nous appartenons, moi et mes deux sœurs à l'église de Basseux-les-Loges. »[19]
Deux cloches furent supprimées et fondues pour en faire des canons en 1793, la première se nommait Louise et pesait 1 500 livres, la seconde avait pour parrain François Lamoral de Buissy, chanoine de l'église cathédrale d'Arras et pesait 1 000 livres[source insuffisante]. En 1798, elle fut vendue à une personne qui la rendit au culte[19].
- Elle est d'allure composite. Elle a été construite en 1540[19] et témoigne de constructions d'époques différentes. Le bâtiment comprend un chœur voûté, une nef à collatéraux et un clocher-porche. La tour est massive, carrée et à contreforts[47].
Le portail d'entrée est un arc en anse de panier brisé avec accolade sculptée, deux anges et un animal martelés. Sa clef de voûte comporte une banderole portant en relief le millésime 1547[47].
La nef est postérieure au clocher, ses grandes arcades s'appuient sur les contreforts de celui-ci et sont voûtées, lambrissées à trois fermes avec au centre (médaillon) des œuvres probables du milieu ou de la deuxième moitié du XVIe siècle[source insuffisante]. La voûte est en berceau, de forme ogivale, les piliers sont composés de quatre colonnes en grès du XIIIe siècle avec chapiteau flamboyant ogival qui ne sont pas homogènes. Les socles, les bases et les fûts semblent contemporains du chœur et date du XIIIe siècle[source insuffisante] mais les chapiteaux accusent une période flamboyante, c'est-à-dire entre XIVe - XVe siècle[source insuffisante].
Les bas-côtés sont très étroits, celui de gauche comporte des arcs-boutants. On reconstruisit les bas-côtés au XVIIIe siècle[source insuffisante]. Le chœur et ses voûtes sont construits en plein style ogival, le motif de sa clef de voûte représente l'agneau pascal en majesté.
- Il existe, à l'intérieur de l'église, l'accès à une cave menant à une suite d'une ramification de galeries souterraines qui s'étendent jusqu'à la route de Monchiet[22].
- La galerie de l'église. C'est un boyau de moins d'un mètre de large, voûté en berceau qui date probablement du XIIe siècle.
- La cave. Complément séparé des bâtiments actuels correspond sans doute à l'emplacement de bâtiments plus anciens aujourd'hui détruits. Elle est située sous une pelouse à 70 mètres au Sud du château et à environ 40 mètres Sud-ouest d'une petite grange. Il s'agit d'un vaissant roman, voûté en berceau, construit en pierres de taille de craie. Elle mesure 6,25 mètres de long, 3,30 mètres de large et 2,80 mères de hauteur dans l'axe de la voûte.
Autres lieux et monuments
- L'ancienne voie romaine :
Le territoire de la commune est situé sur une ancienne voie romaine qui reliait Arras à Amiens[48]. Une fouille archéologique menée en 1977[source insuffisante] permit de découvrir cette voie, en ligne de crête en direction de Bailleulval : on y trouve différents matériaux et objets anciens (terra rubra, de la terra nigra, de la céramique grise à bandes lissées, sigillée, céramique à engobe rouge pompéien, urnes à col tronconique, cruches mortiers) datant du milieu du Ier siècle à la fin du IIe siècle. Un sondage dans une ancienne argilière a permis de découvrir un chemin antique qui prolonge le tronçon rencontré sur le site précédent et quatre fosses contenant des silex taillés, des tessons gallo-romains, dont de la sigillée, des tuiles, des grès, du bois brûlé, des clous et des ossements d’animaux ; dans la fosse A quatre pièces de monnaie du IVe siècle et un bol de céramique d’Argonne ; dans la fosse B et C, deux imitations radiées (monnaies de nécessité émises dans des ateliers locaux à partir de la fin du IIIe siècle[49]) et un Gloria exercitus à deux étendards[Quoi ?][39][source insuffisante].
- Un château construit, en 1791, par le chanoine Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy[source insuffisante] est situé à l'entrée du village.
- Une maison située 2, rue d'en-Haut, se signale au cadastre de 1724 par un grand jardin à la française et un puits au bord de la route de Monchiet, assez proche de la salle souterraine encore accessible dans la propriété[source insuffisante].
- Inauguré le , le monument aux morts[50] construit en marbre de Belgique[51] est constitué d'une colonne d'une hauteur de 3,60 mètres et mesurant 0,95 x 0,95 mètre à sa base[52],[53] surmontée d’une croix de guerre[54]. Sur ce monument est inscrit « Basseux à ses Morts Glorieux »[55], il commémore les conflits qui ont eu lieu pendant les Première et Seconde Guerres mondiales[53]. Il fut acheté pour un prix de 4 049 francs[56] au marbrier arrageois Octave Bouchez[53],[51],[57], connu pour avoir installé de nombreux monuments aux morts dans la région d'Arras, avoir occupé plusieurs fonctions syndicales et administratives éminentes et avoir reçu plusieurs décorations pour services désintéressés rendus à la communauté (médaille d’argent de la Mutualité, médaille de bronze d’Hygiène et de Prévoyance sociale).
- Le cimetière militaire anglais De Cusine ravine – Britisch cemetery[58] :
- Ce cimetière militaire anglais contient les tombes de 68 soldats morts pendant la Première Guerre mondiale[59], sur les 68 tombes 65 sont celles de victimes provenant du Royaume-Uni et 3 provenant d'Allemagne.
À 800 mètres au sud-est du village de Basseux se trouve un affluent relié à la rivière du Crinchon appelé le Fossé de Berles qui court sur 2 km sur les territoires des trois communes de Bailleulval, Rivière, et Basseux et forme une sorte de ravin[60] qui était connu des troupes françaises (il y avait une cuisine de campagne) sous le nom de Ravin des Cuisines. De l'autre côté du « ravin » se trouve le cimetière britannique portant une forme modifiée du nom donné par l'armée Française (De Cusine ravine – Britisch cemetery). Un cimetière militaire français à proximité, également nommé du ravin, a été supprimé. Le cimetière a été commencé par le 13e bataillon des King's Royal Rifles en et utilisé par des unités détenant ce front jusqu'en . Deux frères sont enterrés dans la rangée C, tombes 6 et 7. Le cimetière couvre une superficie de 615 m2, il est entouré d'un mur de briques rouges[61],[59].
Personnalités liées à la commune
- Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy, seigneur de Bailleul, chanoine de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras, maire de Basseux, 1745-1811, a vécu à Basseux[62].
- Robertine-Françoise de Villers-au-Tertre, abbesse de l'abbaye d'Avesnes-lès-Arras, a vécu à Basseux.
- François Lamoral de Buissy, (1736-1800), chanoine de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras, royaliste, parrain de l'une des cloches de l'église de Basseux. Ce noble, déchu à la Révolution française, a été jugé par le tribunal révolutionnaire pour "conspiration contre le peuple" et condamné à la peine de mort[63],[64].
- Camille Ditte, militaire, aviateur, 1902-1935, né à Basseux[65]. Élevé à Basseux, tué par un obus allemand, en 1916, pendant la Première Guerre mondiale.[Passage problématique] Aviateur dans l'armée avec le grade d'adjudant-chef, il meurt en 1935 en service commandé pendant ce que le chroniqueur du Réveil du Nord appelle « la catastrophe de Bolobo »[précision nécessaire][65].
Manifestation
Jusqu'au XXe siècle, un pèlerinage annuel en l'honneur de « Notre-Dame Marchette » avait lieu le [4].
Légende
Bien qu'aucune source historique fiable n'atteste de faits tangibles, la tradition orale fait perdurer une légende sur la statue de la Vierge de l'église de Basseux afin d’expliquer son sobriquet.
À la Révolution française durant la déchristianisation, un berger faisant paître ses moutons dans un champ situé entre Basseux et Monchiet aurait remarqué que son troupeau préférait un endroit toujours vert bien que régulièrement mangé et piétiné. Après avoir creusé à cet endroit, il aurait découvert la statue de Notre-Dame et l'a ramenée à l'église de Basseux. Cependant, les Monchiettois invoquant la loi l'auraient réclamée au titre qu'elle aurait été trouvée sur une terre dépendant de leur commune. Après dispute, la Vierge aurait été déposée à l'église de Monchiet mais on l'aurait retrouvée par 3 fois à la porte de l'église de Basseux mettant fin au litige en faveur de la commune. C'est à la suite de cet épisode que la statue aurait reçu son surnom de "Marchette"[Information douteuse].
Héraldique
Le blason constitué par les armes de Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy (d'hermine au chef de sable) et de Robertine-Françoise de Villers-au-Tertre (billettes d'argent)[39].
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Les armes de Basseux se blasonnent ainsi : d'hermine au chef de sable chargé de quatre billettes d'argent[66].
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Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Héliot, Églises du Moyen Âge dans le Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais, tome VII, fascicules 1 et 2, 1951-1953, « Arras » p. 358.
- Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
- Dictionnaire Historique et Archéologique du Département du Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques, tome I, 1873, « Arras »
- Historique du 15e régiment de dragons : campagne 1914-1918, « Paris », p. 19, p. 62
- Bulletin de la Société préhistorique de France, Société préhistorique française, Commission des souterrain et excavation artificielles de France, 1920, « Paris », p. 190-192, p. 195-199
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Basseux », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Basseux » sur Géoportail.
- Basseux sur Remonter le temps, IGN : outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui)[67]. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne de séparation verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Mairie de Basseux, la Commune de Basseux et son village (62123) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
- « Risque sismique et présence de failles tectoniques actives / Mouvement de terrain / Les risques naturels / Connaissance des risques dans le P-d-C / Prévention des risques majeurs / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État dans le Pas-de-Calais », sur www.pas-de-calais.gouv.fr (consulté le ).
- Carte des sols dans le Nord-Pas-de-Calais (format pdf - 955,2 ko - 08/01/2016)
- Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
- Inventaire des cavités non-minières et création du base de données numériques sur le département du Pas-de-Calais, Rapport final, Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, 2012.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
- « Climat Basseux (62123) en 2019 », sur www.linternaute.com (consulté le ).
- DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Laurent Boucher, « Arrageois On a pris une navette Artis sur la route de la campagne : La communauté urbaine et Artis, son délégataire pour les transports publics, ont mis en place le 2 janvier huit lignes rurales depuis les villages les plus éloignés d’Arras. Vendredi matin, on a pris le minibus à Basseux. Rapide et économique, la formule devrait vite trouver son public », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « ARRAGEOIS Sur la Voie verte, les vélos ont remplacé les locos : Débusquer les beautés insoupçonnées de l’Arrageois en faisant tourner les roues : c’est la mission qu’on se donne cet été avec la rubrique « D’un coup de pédale ». Quatrième et dernière étape sur la Voie verte entre Dainville et Saulty. Une voie de chemin de fer qui a laissé place à une véloroute », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).
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