Bussang
Bussang Büssingen en allemand, est une commune française de montagne située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est la plus haute commune de la vallée de la Haute Moselle, là où la rivière prend sa source (715 m). Elle fait partie du massif des Vosges.
Bussang | |
![]() Les sommets de Bussang | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges |
Maire Mandat |
Bachir Aïd 2020-2026 |
Code postal | 88540 |
Code commune | 88081 |
Démographie | |
Gentilé | Bussenet(e)s |
Population municipale |
1 349 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 53′ 11″ nord, 6° 51′ 15″ est |
Altitude | 600 m Min. 568 m Max. 1 228 m |
Superficie | 27,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Thillot (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Thillot |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bussang.com |
Ses habitants sont appelés les Bussenets .
Géographie
Localisation
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Située à l'extrémité sud-est de l'ancienne région Lorraine, aux confins de l'Alsace, la commune de Bussang voit naître la rivière de la Moselle et s'étire en longueur dans la vallée de la jeune rivière[1]. C'est l'une des 197 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges[2]. Elle est particulièrement montagneuse et possède de nombreux sommets et torrents. Quelques hameaux se trouvent sur le territoire, Taye (625 m) et la Hutte (655 m) en amont de la vallée à l'est mais aussi la station-village de Larcenaire (827 m) ou encore le Plain de la Bouloie (800 m).
Remiremont est à 34 km et Thann à 26 km par le col de Bussang. Une petite route mène directement à Ventron par le col du Page.
Communes limitrophes
Géologie et Relief
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Le centre du village est situé à une altitude de 600 m, la commune occupe ainsi le territoire le plus haut de la vallée de la Haute Moselle et est entourée par plus de quatorze sommets dépassant les 1 000 m d'altitude. Les quatre sommets les plus hauts, situés à l'est, marquent la limite avec l'Alsace. Ces quatre sommets sont la Tête des Neufs-Bois (1 228 m), la Tête de Fellering (1 223 m), le Drumont (1 200 m) et la Tête des Russiers (1 187 m).
Bien qu'étant le troisième plus haut sommet de la commune, le Drumont est le plus connu grâce à son alpage et son panorama grandiose sur les Hautes-Vosges au carrefour de deux grandes vallées glaciaires, la Haute Moselle et la Thur. La Tête des Neufs-Bois est le sommet le plus élevé et le plus massif, il domine la haute vallée du Séchenat et ses pentes du versant nord-est, qui comptent parmi les plus abruptes du massif des Vosges, présentent un intérêt fort pour la pratique du ski hors piste. Il est accompagné de la Large Tête (1 179 m) et du Haut de Taye (1 161 m) à l'ouest, ainsi que de la Tête des Allemands (1 014 m) au nord. Plus de six torrents dévalent les pentes de cette vallée. En descendant l'arête du Haut de Taye on trouve la Broche et la statue de Sainte-Barbe qui offre une vue sur le village et sur la vallée de la Moselle.
Dans le même secteur mais de l'autre côté de la jeune Moselle, au nord, on trouve le massif du Drumont et la haute vallée de la Hutte. Ce secteur est lui aussi élevé et situé aux étages montagnard et subalpin. La zone comprend à elle seule six sommets supérieurs à 1 000 m, le Drumont, la Tête de Fellering et des Russiers et le Hasenkopf (1 182 m) ainsi qu'au nord, le Haut de Brampas (1 062 m) et la Tête de Meusfoux (1 082 m). Cette dernière domine la vallée de la Hutte et son hameau, situé en contrebas à 655 m d'altitude. Le Haut de Brampas est par ailleurs le sommet le plus au nord de la commune. Dans ce même secteur on trouve le Haut du Charat (988 m) et deux cols de part et d'autre du Meusfoux, le col du Collet à l'ouest et le col du Page à l'est, les deux débouchent sur la commune de Ventron.
- Cartes postales anciennes d'Adolphe Weick.
- La Tête et la chaume du Drumont.
- Table d'orientation à la Tête du Drumont.
- Le col de Bussang et la Tête des Russiers.
Plus à l'ouest et au delà du col du Collet, on trouve le Haut de la Croix de l'Ermite culminant à 1 065 m. Le sommet tire son nom de l'ermite Pierre-Joseph Formet, dit le Frère Joseph, qui vivait du côté de Ventron. En continuant vers l'ouest se trouve le Haut de Rochelotte (1 003 m) ainsi que le col éponyme suivi de la Tête des Corbeaux à 1 094 m. La station de ski de Larcenaire se trouve au pied de ces deux sommets sur un replat à 830 m d'altitude. Plus au sud on trouve la Tête des Révolles et ses deux antennes à 965 m d'altitude, il s'agit du sommet le plus proche du centre du village. À la limite ouest de la commune, l'altitude se réduit et on trouve les deux derniers sommets du Haut des Sauvages (910 m) et du Berhamont (898 m). De l'autre côté de la Moselle se dresse la dernière partie du massif montagneux de Bussang qui comprend le Haut de la Rocholle (941 m) puis la Tête de la Bouloie (1 166 m).
On pratique le ski alpin à Larcenaire (altitude 830-1 100 m) et le ski de fond à Rochelotte. La station de ski de La Bouloie est quant à elle fermée depuis 2010.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, le ruisseau la Hutte, le ruisseau de Lamerey, le ruisseau le Noiregoutte et le ruisseau le Sechenat[3],[Carte 1]. Le territoire bussenet et parsemé de petites vallées secondaires façonnées par de très nombreux torrents, qu'on appelle « gouttes » dans le dialecte montagnard local, dont les quatre principaux déjà cités : les torrents du Séchenat, de la Hutte, de Lamerey et de la Noiregoutte. Parmi leurs affluents, on trouve les torrents de la Goutte Devant, du Page, de Saint-Louis, du Drumont et de nombreux autres non nommés.
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source sur le territorie communal au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[4].
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Climat
Située dans le massif des Vosges, le climat y est de type montagnard[5].
Urbanisme
Typologie
Bussang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine du Thillot, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[9] et 15 256 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), prairies (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (3,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
D'un nom d'homme germanique Bosso ou Busso suivi du suffixe -ingen, francisé en -ang[16] : « Domaine de Bosso ».
Buzant (XIe, XIIe siècles), Bussang (1434), Bussanc (1435), Bussain (1493), Bussan (1560), Bussans (1561), Buyssant (1563), Busans (1594), Bossan (XVIe siècle), Bussanum (1768).
En allemand : Büssing(en).
Au XIXe siècle, Bussang était également connu au niveau postal sous l'alias de Biltzenbach[17].
Histoire
La haute vallée de la Moselle était empruntée par la voie romaine reliant Metz à Bâle. Bussang et Saint-Maurice-sur-Moselle étaient regroupées sous le nom de Visentine jusqu'en 1420, nom que garda la paroisse jusqu'à sa partition en 1767.
En février 1856, des sœurs du couvent Saint-Esprit de Rouceux, venues pour répondre à une épidémie de choléra, fondèrent un hospice pour accueillir les vieillards et orphelins.
Le développement de la cité s'appuya successivement sur l'exploitation de mines assez modestes de plomb, de cuivre et d'argent, des eaux minérales puis sur l'industrie textile. Benjamin Pottecher, industriel spécialisé dans la fabrication de couverts et maire de la localité, fut l'un des premiers en France à appliquer la journée de huit heures.
Les projets de percement des Vosges du Sud
Le non aboutissement des projets de désenclavement du sud des Vosges a été, à l'origine, la conséquence des précautions politiques et stratégiques imposées par la frontière de 1871. Avec la fin de la Première Guerre mondiale, les projets de percée des Vosges ont été certes nombreux et riches par leur argumentaire en faveur de tel ou tel tracé, mais aucune décision n'a encore été prise pour un percement du sud des Vosges qui viserait à relancer les activités des deux côtés du massif vosgien[18],[19]. Dans cette période politique difficile en Europe, un contre-projet totalement inattendu fit son apparition en 1913 ; il consistait à passer sous le ballon d'Alsace, à quelque distance de Bussang, pour relier Saint-Maurice-sur-Moselle ou Le Thillot à Giromagny dans le territoire de Belfort[20],[21],[22],[23]. Le chantier d'un tunnel de Bussang[24] qui devait assurer la liaison entre Saint-Maurice-sur-Moselle et Wesserling et contribuer au désenclavement de la haute vallée de la Moselle fut entamé mais jamais achevé[25],[26].
Et alors que, plus au nord, le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines — le tunnel Maurice-Lemaire —, aujourd'hui transformé en tunnel routier et mis aux normes européennes, fait communiquer la haute vallée de la Meurthe avec l'Alsace ; ce qui ouvre de réelles perspectives de développement interrégionaux et transfrontaliers, en reliant Saint-Dié-des-Vosges à Sélestat[27], la percée des Vosges du sud reste attendue depuis… 1909[25].
Dans une plaquette publiée en effet en 1909, le comité Pinot Pottecher s'était pourtant employé à faire valoir les avantages du projet du tunnel de Bussang et les inconvénients des deux autres projets sud-vosgiens, laissant de côté les projets plus au nord de Sainte-Marie-aux-Mines et de Saales qu'il estimait ne pas être de sa compétence. Il résumait ainsi ses conclusions : « Nous croyons avoir suffisamment démontré le grand intérêt qu'il y aurait à accorder la préférence au projet de percée Bussang-Kruth[28]. »
La Seconde Guerre mondiale
Après l'arrivée des Allemands en juin 1940[29], de nombreux Bussenets rejoignent les maquis des environs. Ils participeront notamment à l'évasion de prisonniers en Alsace[30]. Pendant cette période d'occupation, certaines familles devront accueillir des soldats allemands.
La commune de Bussang est libérée en novembre 1944[29]. Les bombardements l'ayant épargnée, ses habitants érigent en 1948 une statue représentant la patronne de la cité, sainte Barbe, en reconnaissance de sa protection.
Foyer de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale[31], la commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[32].
Politique et administration
Liste des maires
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Finances locales
En 2015, les finances communales était constituées ainsi[34] :
- total des produits de fonctionnement : 1 710 000 €, soit 1 126 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 315 000 €, soit 866 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 552 000 €, soit 364 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 460 000 €, soit 303 € par habitant ;
- endettement : 1 304 000 €, soit 859 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 21,72 % ;
- taxe foncière sur le bâti : 13,87 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 23,67 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 21,40 %.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 1 349 habitants[Note 2], en diminution de 7,03 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
La commune de Bussang est classée, en novembre 2018, comme station de tourisme[39].
Les eaux minérales
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Découvertes à flanc de montagne, les eaux minérales de Bussang ont transformé la ville en station thermale[40]. Quatre sources furent mises au jour, la grande et la petite Salmade, les Demoiselles et la source Marie.
Au XVIIe siècle, les ducs de Lorraine furent attirés par cette richesse naturelle. Il s'agit d'une eau ferrugineuse et reconstituante, préconisée pour lutter contre l'anémie. L'un des slogans de l'époque disait « Bussang = Sang Bu ». À partir du milieu du XIXe siècle, l'activité se développa et un établissement thermal moderne vit le jour. Saccagé durant les deux guerres mondiales, l'établissement perdit l'agrément de la Sécurité sociale en 1958 en raison du débit trop faible et d'une contamination bactérienne de trois des sources précédemment citées. L'agrément d'utilité publique fut retiré. C'est pourquoi en 1971, l'usine d'embouteillage ferma ses portes pour laisser place à une limonaderie qui, à son tour, périclita à la fin des années 1980.
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Bussang ne désespère cependant pas de retrouver, dans un avenir proche, son glorieux passé de cité thermale. En effet, des investisseurs privés ont acheté une partie du site en 1997, l'ont assaini et sont en passe de devenir propriétaires de l'autre partie du site en liquidation judiciaire. Ils possèdent aujourd'hui une nouvelle source, celle du mont Charat, à l'étude chez Straumann, hydrologue à Strasbourg. Cette nouvelle source possède les mêmes caractéristiques que les sources Salmade et Demoiselle aujourd'hui inexploitables en raison de leur contamination bactérienne. La seule « rescapée » est la source Marie, propriété communale et dès lors ouverte au public.
La commune a acheté l'ancien site d'embouteillage, par le biais d'une préemption. Cette préemption fait l'objet d'une procédure devant le tribunal administratif de Nancy et le TGI d'Épinal. La commune n'en est donc pas totalement propriétaire. Quoi qu'il en soit les anciens points d'émergence du site d'embouteillage restent victimes de la pollution bactérienne et seul le forage de la source du mont Charat, propriété d'investisseurs privés, permettra la relance d'un embouteillage. Un projet est à l'étude.
Choisi par la municipalité, le groupe Vikings a créé un établissement de jeux, équipé de 50 machines à sous et de jeux traditionnels, ainsi que d'un restaurant et d'une salle de spectacles. Bussang n'ayant jamais perdu son statut de ville thermale, l'autorisation du ministère de l'Intérieur a été acquise le . Le casino est ouvert depuis le .
Le théâtre du Peuple
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Le théâtre du Peuple fut créé par Maurice Pottecher en 1895. Entièrement en bois, le théâtre a la particularité de pouvoir s'ouvrir sur l'arrière-scène, offrant un décor naturel inhabituel et montagnard. Plusieurs pièces de Maurice Pottecher, montées au théâtre du Peuple, ont été publiées[41]. Les pièces présentées durant la saison d'été mêlent professionnels et amateurs depuis l'origine. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [42].
Ce théâtre a servi de modèle à de nombreuses expériences de théâtre populaire en France, tel celui de Courçay (1906, 1908) en Indre-et-Loire[43].
Aucune pièce n'a été jouée au théâtre du peuple pendant la Seconde guerre mondiale.
Source de la Moselle
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Une fontaine située à 731 mètres d'altitude, près du col de Bussang, est présentée comme la source officielle mais la Moselle[44] se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.
La longueur totale de la rivière est de 560 km, dont 313 km en France, 39 km formant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 km exclusivement en Allemagne.
L'intérêt des gouvernements quant à l'importance économique et écologique de la Moselle s'était d'ailleurs traduit par le décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution"[45].
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Divers
- L'église Sainte-Barbe du XVIIIe siècle, son mobilier d'origine monastique, son orgue de 1838[46],[47] ;
- Le casino, inauguré le , recouvert de bois à l'image du théâtre ;
- Monuments commémoratifs[48],[49] ;
- Nombreuses croix : La croix de Fresse, la croix Grosjean, la croix des Pestiférés[50] ;
- Cascade de l'Ours[51] ;
- Bussang, commune sportive, possède :
- 8 pistes de ski alpin (1 noire, 1 rouge, 3 bleues, 3 vertes)[52], 42 canons à neige et un tremplin à ski d'initiation au lieu-dit Larcenaire avec 4 téléskis,
- 3 pistes de ski alpin au lieu-dit la Bouloie avec 3 téléskis (fermés depuis 2010),
- 1 piste de ski de fond communale proche de Larcenaire contenant 5 circuits,
- 1 tremplin à ski de 50 m. à la Bouloie, qui est en démantèlement,
- la première piste de luge du Massif vosgien de 1,5 km, à la Bouloie (sur une ancienne route fermée à la circulation, damée et sécurisée),
- la première via ferrata[53] du Massif vosgien, créée en juillet 2007 par la commune. Cette via ferrata, gratuite, est d'un niveau facile, idéale pour l'initiation ; elle est d'ailleurs appelée « Rando-ferrata de la source de la Moselle »
- possède une voie multi-activités appelée « Voie verte des Hautes-Vosges » aménagée sur les 53 km des anciennes voies ferrées des vallées Moselle-Moselotte,
- les scierie hydrauliques à cadre et les marcaires[54].
Jumelage
- Bussang est jumelée avec
La Turballe (France) en Loire-Atlantique.
Personnalités liées à la commune
- Michel de Montaigne dîna à Bussang et visita les mines d'argent en 1580, si l'on en croit son journal de voyage[55] ;
- Maurice Pottecher (1867-1960), fondateur du théâtre du Peuple, et son directeur de 1895 à 1935 ;
- Frédéric Pottecher (1905-2001), chroniqueur judiciaire ;
- Pierre Richard-Willm (1895-1983), directeur du théâtre du Peuple de 1936 à 1969 ;
- René Briot (1913-1991), résistant français, Compagnon de la Libération ;
- Maryvonne Briot, députée de la Haute-Saône, est née à Bussang ;
- Dylan Pelot (1969-2013), illustrateur et écrivain ;
- Michel Antoine (1796-1870), manufacturier[56] ;
- André Monnier-Zwingelstein (1898-1985), homme de lettres[57].
- Daniel Perrin (1946-), mathématicien né à Bussang.
Héraldique, logotype et devise
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Blasonnement :
Écartelé au 1° de sinople à un chalet d'argent ouvert de sable et couvert de gueules, au 2° d'azur à une truite d'argent contournée mise en fasce, au 3° d'or à un sapin arraché de sinople et au 4° d'or à deux montagnes de sinople d'où s'écoule une rivière d'argent.
Commentaires : Créé vers 1907 par Benjamin Pottecher, alors premier magistrat de la commune, il représente l’environnement naturel : la ferme montagnarde, la truite des ruisseaux, le sapin des forêts et la Moselle naissante. |
Pour approfondir
Bibliographie générale
- Bussang à travers son histoire, Bussang, Office de tourisme de Bussang (lire en ligne [PDF]).
- Bulletin d’informations municipales 2007 : par Lucien Grisvard : Bussang combat de juin 1940 (p. 4), et par Raphaël Parmentier : Refuges et Chalets forestiers de Bussang et ses environs (p. 8).
- Raphaël Parmentier, Bussang-Urbés, Le souterrain du col de Bussang, les Éd. de Franche-Comté, , 127 p. (ISBN 978-2-915402-75-9 et 2-915402-75-2).
- Cavités souterraines, ouvrages civils : * LORAW0013126 Tunnel de la Tête des Neufs Bois ; * LORAW0013127 Tunnel du Col de Bussang.
- Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88) - Fellering (68).
- Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88).
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4).Notices Monument historique p. 929 à 931 et Site protégé p. 1173.
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Bibliographie sur le thermalisme de Bussang
- Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, les Éd. de Franche-Comté, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
- Le thermalisme, un patrimoine à vau-l'eau. L'exemple de Bussang.
Articles connexes
- Liste des communes des Vosges
- Pays de Remiremont et ses vallées
- Gare de Bussang (fermée), aujourd'hui transformée en office de tourisme.
Liens externes
- Site de la commune.
- Site de l'office de tourisme de Bussang.
- INSEE, « Bussang : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Photographies de Bussang et ses environs pendant la 1re Guerre Mondiale Site personnel.
- Cartes postales anciennes des Vosges, Les villages photographiés, le Massif vosgien : Bussang….
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Bussang sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Daniel Boudinet, Jean-Yves Henry, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Bussang » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine sur la commune.
- « Le Parc en chiffres », sur www.parc-ballons-vosges.fr.
- « Fiche communale de Bussang », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Moselle »
- EPINAL.com, « EPINAL.com », sur EPINAL.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Thillot », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non-romanes.
- Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, .
- La percée des Vosges: une nécessité économique.
- Liaison internationale: un contre-projet français.
- Georges Chabot, « Les percées des Vosges », Annales de Géographie, no 161, 29e année, , p. 376-378 (lire en ligne).
- La percée des Vosges par le Comité Commercial Franco-Allemand, 1910.
- Joseph Valentin - AHV 1959 511. La percée des Vosges, par J. Valentin.
- Construction et rénovation du tunnel Maurice Lemaire(1841-2008). Exposition virtuelle réalisée à l’occasion de la réouverture du tunnel Maurice Lemaire (28/09/2008).
- Cavités souterraines (tunnel de la Tête des Neufs Bois, tunnel du Col de Bussang).
- L’ancien tunnel routier du col de Bussang.
- Le tunnel ferroviaire inachevé d’Urbès.
- histoires ferroviaires – nœuds ferroviaires stratégiques - liaisons trans-vosgiennes.
- Un grand projet manqué : le tunnel ferroviaire de Bussang, par Pierre Heili, 10 pages, p. 8.
- Raphaël Parmentier, Bussang, Histoire d'un col, Les éditions de Franche-comté, 96 p. (ISBN 2-915402-50-7), p. 26 - 30.
- Office de Tourisme de Bussang, Bussang à travers l'histoire, 15 p., p. 6.
- Bussang : La résistance de Bussang en juin 1940 ; Bussang, combats de juin 1940, par Lucien Grisvard, p. 4-7.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- Résultats officiels du premier tour des élections municipales à Bussang sur le site officiel du ministère de l'Intérieur.
- « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Décret du portant classement de la commune de Bussang (Vosges) comme station de tourisme. JORF n°0258 du texte n° 14 NOR: ECOI1821313D.
- Raphaël Parmentier, Bussang au temps du thermalisme, Vesoul, Franche-Comté éditions, , 125 p. (ISBN 978-2-915402-15-5 et 2-915402-15-9).
- Pour exemple : Le Secret de la montagne, comédie en trois actes par Maurice Pottecher, musique de Maurice Bagot. Théâtre du Peuple, Bussang (Vosges). Paris Librairie théâtrale.
- « Theatre du Peuple », notice no PA00107098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Théâtre du Peuple de Bussang, une sorte de Bayreuth de bois. En musique classique, « à Bayreuth » est généralement une ellipse faisant référence au Festival de Bayreuth) qu’on imita plus tard dans les Alpes, au Jorat ou à Évian.
- Source de la Moselle, Bussang, VisitVosges, Lorraine Nature (Vidéo).
- Décret no 62-1006 du portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du ".
- Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 151 à 155.
- Site sur les orgues du Département des Vosges : page sur l'orgue de l’église de Bussang.
- Monument aux morts.
- Monuments commémoratifs :
- monument aux morts sis place de la gare ;
- monument aux morts 1870-1871 et T.O.E. ;
- plaque commémorative 1914-1918 dans la nef de l'église Sainte-Barbe ;
- monument commémoratif du 3e R.T.A., de la 3e D.I.A., des corps francs Pommies et du 1er régiment du Morvan, sis près de la cour de la gare de marchandises ;
- monument commémoratif de la route forestière du Drumond, plaque commémorative 1939-1945 de l'hôpital salle de réunion de l'hôpital communal ;
- monument commémoratif du col du Page ;
- cimetière communal : plaque commémorative 1939-1945, T.O.E., plaque commémorative 1914-1918, carré militaire au centre du cimetière.
- Bussang : croix et calvaires, page 4.
- « Cascade de l’Ours », sur tourisme-lorraine.fr (consulté le ).
- Station de ski Larcenaire et (mul) Site sur la station de ski de Bussang.
- Rando-ferrata "la Source de la Moselle" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos).
- Les scieries hydrauliques à cadre et les marcaires présentées sur la base de données Mémoire.
- Michel de Montaigne, Journal de voyage [lire sur Wikisource].
- « Biographie de Michel Antoine, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- « Biographie de André Monnier-Zwingelstein, Dictionnaire des Vosgiens célèbres », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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