Cahiers du cinéma

Les Cahiers du cinéma sont une revue de cinéma française créée en par André Bazin, Jacques Doniol-Valcroze, Joseph-Marie Lo Duca et Léonide Keigel.

Cahiers du cinéma

Logotype des Cahiers depuis le n° 425

Pays France
Langue français
Périodicité mensuelle
Genre revue de cinéma
Prix au numéro 7,50 
Diffusion 10 049[1] ex. (2021)
Fondateur André Bazin, Jacques Doniol-Valcroze, Joseph-Marie Lo Duca, Léonide Keigel
Date de fondation
Ville d’édition Paris

Propriétaire Vingt personnalités du monde des affaires et producteurs de cinéma, dont majoritairement :
Grégoire Chertok, Xavier Niel, Éric Lenoir, Marc Simoncini et Réginald de Guillebon (voir Changements d'actionnariat)
Directeur de publication Éric Lenoir
Rédacteur en chef Marcos Uzal
ISSN 0008-011X
Site web cahiersducinema.com

Histoire

L'histoire des Cahiers est en partie liée avec celle du « septième art », notamment en raison d'une génération de cinéphiles enthousiastes et provocateurs qui donnèrent naissance à la Nouvelle Vague, en instaurant préalablement la politique des auteurs[2].

Créés en 1951 par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin[3], avec un soutien économique de Léonide Keigel, les Cahiers succèdent à La Revue du cinéma de Jean George Auriol qui a cessé de paraître en octobre 1949 et dont Doniol et Bazin étaient les collaborateurs. La couverture comme le contenu restent dans le même esprit[4]. Le titre du magazine est proposé par Doniol-Valcroze le , qui a tout d'abord du mal à convaincre Bazin et Keigel. Les titres les plus envisagés étaient Cinématographe, Du cinéma ou Objectif. Le nom de Cahiers est validé même si des membres sont dubitatifs, pour risque de confusion avec les Cahiers de la Pléiade (qui cessèrent de paraître en 1952) et les Cahiers de la Quinzaine[5].

Les jeunes cinéphiles, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Claude Chabrol et bien d'autres, y écrivent leurs premières critiques, avant de devenir cinéastes[6].

Les fondateurs

Jacques Doniol-Valcroze débute comme secrétaire de rédaction à Cinémonde (fondé en 1928), puis rédacteur en chef adjoint de la Revue du cinéma de 1947 à 1949. Il anime le ciné-club Objectif 49, auquel André Bazin participe. Il est aussi critique de cinéma à France Observateur, et rédacteur en chef de la revue Monsieur. En 1949, il crée le Festival du film maudit de Biarritz. Il est aussi auteur (Les Portes du baptistère, 1955) et réalisateur (L'Eau à la bouche 1959, Le Viol 1967, L'Homme au cerveau greffé 1971…)[7].

André Bazin a abordé le cinéma par des débats dans les ciné-clubs, des cours et des conférences. Il ne veut pas, dans la critique d'un film, se contenter de raconter le scénario ou de donner des avis sur ses significations possibles. Il pratique une analyse détaillée des séquences. Sa principale idée est que la critique doit prendre en considération l’évolution d’un public de plus en plus « cinéphile ». Il écrit dans des magazines, notamment dans L'Écran français (créé en 1945), La Revue du cinéma, Le Parisien Libéré (créé en 1944), ou encore Radio-Cinéma-Télévision (créé en 1947)[8],[9].

Joseph-Marie Lo Duca (Giuseppe Maria Lo Duca) est également un ancien de La Revue du cinéma. Journaliste, écrivain, historien, critique, opérateur, et réalisateur, il a publié entre autres Histoire du cinéma Que sais-je ? »), Technique du cinéma et Le Dessin animé chez Prisma, avec une préface de Walt Disney. Dans les années 1960, il dirige la coll. « Bibliothèque internationale d’érotologie » aux éditions Pauvert[10],[11].

Ingénieur chimiste d'origine géorgienne, Léonide Keigel arrive à Paris en 1933. Il y exploite de salles de cinéma (tel le Broadway aux Champs-Élysées) avant de devenir distributeur, à la tête du circuit Cinéphone[12].

Ligne éditoriale

Le contenu consiste en entretiens, documents, avec une grande place pour la technique cinématographique. Malgré tout, la ligne éditoriale n’est pas réellement fixée à ce moment-là. C’est en 1952 que les Cahiers prennent un tournant décisif.

Au 21e numéro des Cahiers, François Truffaut commence à apporter sa contribution aux articles. Son premier article affirme un détachement du cinéma français dit « de qualité » au profit d'un cinéma d’auteur, le cinéma américain notamment (Howard Hawks, Alfred Hitchcock). Les nouveaux contributeurs à la revue, surnommés « jeunes turcs » par Bazin, vont jusqu'à s’opposer aux fondateurs des Cahiers. Ce sont Maurice Schérer (Éric Rohmer), Jacques Rivette, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard.

Un article de Truffaut notamment achève d'affirmer la nouvelle ligne des Cahiers, en janvier 1954, « Une certaine tendance du cinéma français », dans lequel il critique fortement le conformisme du cinéma français. La politique des auteurs, qui met en avant des cinéastes américains (Hitchcock, Hawks) et quelques européens (Jean Renoir, Roberto Rossellini), est à son apogée lorsque, en 1957, Éric Rohmer remplace Lo Duca au poste de rédacteur en chef.

En 1959, il existe quatre principales revues de cinéma : les Cahiers du Cinéma, en « guerre » avec Positif ; Cinéma, et Image et Son. Beaucoup de revues émergent alors, mais la plupart n’iront pas jusqu’au quatrième numéro. À cette époque, de nombreux critiques de cinéma, futurs réalisateurs, écrivent pour les revues (Bertrand Tavernier, Jean Eustache…). Les hebdomadaires (L'Express, Le Nouvel Observateur) ont aussi leurs critiques, plutôt des hommes de lettres.

L'ouverture à la modernité

Au début des années 1960, tandis que certains rédacteurs des Cahiers quittent la revue pour réaliser leurs films, Éric Rohmer occupe le poste de rédacteur en chef jusqu'à son éviction par Jacques Rivette en 1963.

En 1964, au moment où le jeune Serge Daney, qui allait devenir le critique le plus influent de sa génération, entre aux Cahiers, des parts de la revue sont rachetées par Daniel Filipacchi[2], qui entre en conflit avec la rédaction pour vouloir imposer sa conception éditoriale : plus de couverture jaune, nouveau format de 22 × 27,5 cm. « Pourtant, c’est sous sa houlette qu’est nommé Jacques Rivette, qui avec des critiques comme Jean-Louis Comolli et Jean-André Fieschi, marque la meilleure époque des Cahiers » explique Antoine de Baecque en mars 2020[2]. Une nouvelle génération de critiques s'impose et ouvre la revue à la modernité, à de nouvelles cinématographies et aux courants théoriques qui bouleversent la vie intellectuelle de l'époque : structuralisme, psychanalyse, marxisme, sémiologie. Les Cahiers rencontrent Jacques Lacan, Michel Foucault, Roland Barthes… et se politisent peu à peu.

Le début de l'année 1968 est marqué par le soutien à Henri Langlois, menacé à la Cinémathèque française, puis les « états généraux du cinéma » et enfin les événements de mai.

La période « Mao »

Dans les années 1970, la revue se radicalise et politise par là même le débat esthétique, en souhaitant participer à la refonte des liens entre politique et esthétique (dans le sillage des films militants de Jean-Luc Godard). La revue se rallie au maoïsme, parle de « front culturel révolutionnaire », ne considère plus l'actualité des films (à l'exception des films militants), ne publie plus de photos de films, la couverture devient un sommaire austère, des collaborateurs en désaccord avec cette ligne sont écartés et son tirage devient confidentiel ; selon Daney, il y eut moins de 2 000 abonnés dont un quart provenait des universités nord-américaines qui se réabonnent automatiquement. Tout cela menace la revue.

Les Cahiers se considèrent alors comme les « experts rouges en lecture de films ». Selon Serge Toubiana[13], le journaliste responsable de cette dérive est le militant syndicaliste Philippe Pakradouni[14] qui quitta la revue dès le retour au cinéma.

Renaissance : les années 1980

Collection des Cahiers du cinéma de la cinémathèque de Grenoble.

À la fin de la décennie 1970, Serge Daney et Serge Toubiana reprennent la revue en main et imposent un « retour aux films », mais aussi aux images, à la couleur et au cinéma américain. Le duo avait conscience de cet éloignement, ainsi que d'être issu d'une génération qui ne passa pas à la réalisation, d'où le titre de l'article « La période non légendaire des Cahiers ». Moins politique et davantage adressée aux amateurs et cinéphiles, la revue est rajeunie, plus accessible, dans les années 1980, alors que beaucoup d'autres disparaissent pour ne pas avoir su évoluer avec leur temps (promotion télévisuelle, public plus jeune).

En 1981, Serge Daney quitte les Cahiers pour Libération. Il fondera dix ans plus tard la revue trimestrielle Trafic[15]. En octobre 1987, le 400e numéro est fêté à L'Entrepôt[16].

En octobre 1992, Thierry Jousse succède à Serge Toubiana. Il part en 1996. Les rédacteurs en chef se succèdent : Antoine de Baecque (1996-1998), Charles Tesson (1998-2001, à l'époque du rachat de la revue par le groupe Le Monde), Charles Tesson et Jean-Marc Lalanne (2001-2003), Emmanuel Burdeau (2003-2009) puis Stéphane Delorme.

Changements d'actionnariat

En avril 2008, le groupe La Vie-Le Monde met en vente la société éditrice des Cahiers, les éditions de l'Étoile.

En janvier 2009, le groupe d'édition d'art Phaidon, dont le siège est à Londres, en devient propriétaire. En juillet de la même année, Stéphane Delorme est nommé rédacteur en chef et Jean-Philippe Tessé, rédacteur en chef adjoint. L’équipe défend alors « une ligne politique très à gauche »[17].

Dix ans plus tard, en février 2019, Richard Schlagman, qui a entre-temps cédé Phaidon[18], annonce chercher un repreneur pour le titre, qui diffuse à 13 000 exemplaires[19],[20]. Une offre du groupe Hildegarde[21] et de Grégoire Chertok, est annoncée en juin 2019[22]. Richard Schlagman est néanmoins conduit toutefois à suspendre l'opération, « les montants offerts s'avérant largement inférieurs à ce qui était attendu[23]. »

Le titre est finalement racheté fin janvier 2020 par un groupe de propriétaires de médias (en relation notamment avec le cinéma tel le groupe Hildegarde[24]), d'industriels et de producteurs de cinéma[25],[26],[27].

La situation conduit l'essentiel de la rédaction à annoncer son départ le , en faisant jouer la clause de cession[28]. Ce sont près d'une vingtaine de signatures, entrées à la rédaction dans les années 1990, 2000 et 2010, qui quittent la revue en bloc[29]. Trois auteurs décident de leur côté de rester[2].

En mai 2020, le directeur de la publication, Éric Lenoir, annonce la nomination d'une nouvelle équipe à la rédaction en chef, composée de Marcos Uzal, Charlotte Garson et Fernando Ganzo[30]. Cette équipe est chargée d'éditer le numéro de juin de la revue, celui de mai n'ayant pas paru du fait de la crise sanitaire.

Rédaction

Rédacteurs en chef

Édition Internet :

Collaborateurs actuels

Comité de rédaction[31]
  • Marcos Uzal (rédacteur en chef)
  • Charlotte Garson (rédactrice en chef adjointe)
  • Fernando Ganzo (rédacteur en chef adjoint)
  • Claire Allouche
  • Hervé Aubron
  • Olivia Cooper-Hadjian
  • Pierre Eugène
  • Philippe Fauvel
  • Élisabeth Lequeret
  • Alice Leroy
  • Mathieu Macheret
  • Vincent Malausa
  • Eva Markovits
  • Thierry Méranger
  • Yal Sadat
  • Ariel Schweitzer
  • Élodie Tamayo

Anciens collaborateurs

Numéros exceptionnels

  • No 1, avril 1951 : premier numéro des Cahiers, sous-titré « Revue du cinéma et du télécinéma », avec en couverture Boulevard du crépuscule.
  • No 159, octobre 1964 : dernier numéro avec la reliure jaune, consacrant Le Désert rouge.
  • No 300, mai 1979 : numéro centenaire, Jean-Luc Godard en est le rédacteur en chef.
  • No 312/313, juin 1980 : numéro spécial nommé Les Yeux verts, Marguerite Duras en est la rédactrice en chef.
  • Novembre 1984 : numéro hommage nommé Le roman de François Truffaut.
  • No 362/363 : numéro Made in Hong Kong.
  • No 400 : numéro centenaire, Wim Wenders en est le rédacteur en chef.
  • No 452, juillet 1992 : numéro hommage consacré à Serge Daney.
  • No 500, mars 1996 : numéro centenaire, Martin Scorsese en est le rédacteur en chef.
  • No 600, avril 2005 : numéro centenaire, hors-série « Ciné-manga » par Takeshi Kitano .
  • No 700, mai 2014 : numéro centenaire « L'émotion qui vous hante », plusieurs réalisateurs et acteurs donnent des témoignages sur l'émotion cinématographique qui les a bouleversés.
  • No 708, février 2015 : numéro spécial avec un dessin de Blutch et l'analyse sur le traitement médiatique des attentats du mois précédent.

Tops annuels des meilleurs films

Les Cahiers du cinéma établissent chaque année un classement des 10 meilleurs films du millésime, publié dans le numéro de décembre. Ils publient également un top 10 annuel résultant du vote des lecteurs.

Diffusion

Ci-dessous, la diffusion payée en France des Cahiers du cinéma. Sources : ACPM[1].

Titre 2017 2018 2019 2020 2021
Cahiers du cinéma 13 540 12 427 12 200 11 041 10 049

Les Cahiers du cinéma est le deuxième magazine français sur le cinéma en termes de vente derrière Première[32].

Notes et références

  1. « Fiche de Cahiers du cinéma », sur ACPM.
  2. Sandrine Cassini, « Cahiers du cinéma : promesse de l’aube ou opération crépuscule ? », Le Monde, (lire en ligne).
  3. « Mort de l'érudit Lo Duca », Libération, (lire en ligne).
  4. « Cahiers du cinéma », sur Encyclopedia Universalis.
  5. Cet épisode est raconté par Doniol-Valcroze dans son journal, dans une entrée nommée « Les titres auquel vous avez échappé », publié dans le premier volume de l'anthologie en fac-similé des Cahiers .
  6. Antoine de Baecque, Cahiers du cinéma, histoire d'une revue, 2 vol., Paris, Éd. des Cahiers du cinéma, 1991
  7. « Jacques Doniol-Valcroze esprit tolérant », Le Monde, (lire en ligne).
  8. « André Bazin », sur Esprit.
  9. Mathieu Macheret, « Cinéma : André Bazin, l’art de la critique », Le Monde, (lire en ligne).
  10. Jean-François Rauger, « Joseph-Marie Lo Duca, historien du cinéma », Le Monde, (lire en ligne).
  11. Pascal Ory, Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, Robert Laffont, (lire en ligne), « Lo Luca Joseph-Marie ».
  12. Jacques Doniol-Valcroze, « Léonide Keigel », Cahiers du cinéma, no 74, septembre 1957.
  13. Serge Toubiana, Les Fantômes du Souvenir, chap. 4 (« Apprentissage »).
  14. Philippe Pakradouni est le pseudonyme de Philippe Zarifian, frère du réalisateur Christian Zarifian ; voir : Daniel Fairfax, « “L'espace”. Présentation », 1895, no 79, (lire en ligne). Syndicaliste et maoïste engagé, ses contributions éloignent la revue du cinéma, la rendant plus austère, s'engageant sur la politique révolutionnaire culturelle ; voir : Anna Svenbro, Des Cahiers jaunes aux Petits Cahiers rouges : Cinéma, critique et politique dans Les Cahiers du cinéma (1964-1974), IEP Paris, Histoire des Médias, (lire en ligne), p. 28-29.
  15. Jean-François Rauger, « Serge Daney, penseur intuitif du cinéma », Le Monde, (lire en ligne).
  16. « L'Entrepôt : des films indés et de la food inventive en plein cœur de Paris », sur Cgcinema.eu.
  17. Jérôme Lefilliâtre, « Les "Cahiers du cinéma" doivent rester une revue de critique », liberation.fr, 3 juin 2020.
  18. Voir sur phaidon.com.
  19. Chiffres ACPM.
  20. Marina Alcaraz Nicolas Madelaine, « Les “Cahiers du cinéma” sont à vendre », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  21. Propriétaire du Film français, Première et Studio Ciné Live.
  22. « Un banquier “cinéphile” pour racheter les “Cahiers du cinéma” ? », sur Les Inrocks (consulté le ).
  23. Challenges, no 628, 31 octobre 2019, p. 10.
  24. « Vingt actionnaires rachètent Les Cahiers du cinéma », sur LesInrocks.com, (consulté le ).
  25. « Rachat des Cahiers du cinéma », sur Le Parisien.
  26. Sous la houlette de Grégoire Chertok, banquier chez Rothschild, on trouve des hommes d’affaires tels Xavier Niel ou Marc Simoncini, un industriel comme Frédéric Jousset ou Éric Lenoir, directeur général d'une société de mobilier urbain et qui doit devenir le nouveau gérant de la société, huit producteurs, comme Pascal Caucheteux (Why Not Productions) ou Toufik Ayadi et Christophe Barral. Julie Lethiphu, déléguée générale de la Société des réalisateurs de films, doit prendre la tête de la rédaction. Source : Le Monde.
  27. Ce groupement d'actionnaires comprend : Grégoire Chertok, Xavier Niel, Éric Lenoir et Marc Simoncini (actionnaires à 12 %), Réginald de Guillebon-groupe Hildegarde (actionnaires à 8 %), Corentin Petit, Stéphane Courbit et Alain Weill (actionnaires à 6 %), Pascal Breton, Xavier de Boissieu et Jacques Veyrat (actionnaires à 4 %), et Angélique Bérès, Pascal Caucheteux, Christophe Barral et Toufik Ayadi, Frédéric Jouve et Marie Lecoq, Frédéric Jousset, Marc du Pontavice et Hugo Rubini (actionnaires à 2 %) ; voir « Qui sont les millionnaires qui rachètent les Cahiers du cinéma » sur lalettrea.fr.
  28. Sandrine Cassini, « L'intégralité de la rédaction des Cahiers du cinéma démissionne », sur Le Monde, (consulté le ).
  29. Voir sur franceinter.fr.
  30. Annonce du directeur de la publication, Éric Lenoir, le .
  31. N° 767, juillet-août 2020.
  32. « Classement diffusion presse magazine 2021 », sur ACPM.

Voir aussi

Bibliographie

  • Antoine de Baecque, Les Cahiers du cinéma : histoire d'une revue, Paris, éd. Cahiers du cinéma, 1991
    • Tome I, À l'assaut du cinéma : 1951-1959 (ISBN 2-86642-107-8)
    • Tome II, Cinéma, tours détours : 1959-1981 (ISBN 2-86642-109-4)
  • Emilie Bickerton (trad. Marie-Mathilde Burdeau), Brève histoire des Cahiers du cinéma, Paris, Les Prairies ordinaires, coll. « Penser/croiser », , 190 p. (ISBN 9782350960562)

Article

  • (en) Emilie Bickerton, « Adieu to Cahiers », New Left Review, no 42, (lire en ligne)
    Paru en français sous le titre « Adieu aux Cahiers (1erépisode) », trad. Étienne Dobenesque, La Revue des livres no 1, 17 septembre 2007 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la presse écrite
  • Portail du cinéma
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.