Gouvernement Élisabeth Borne
Le gouvernement Élisabeth Borne est formé le [1]. Il est le quarante-troisième gouvernement de la France sous la Ve République.
Président | Emmanuel Macron |
---|---|
Première ministre | Élisabeth Borne |
Législature |
XVe (Cinquième République) (ne siégeant plus) ; XVIe (Cinquième République) |
Formation | |
Durée | 3 mois et 15 jours |
Coalition | Ensemble (LREM - TdP - MoDem - Horizons - Agir - FP - LRC - PR) |
---|---|
Ministres | 23 (17 ministres et 6 ministres délégués) |
Secrétaires d'État | 4 |
Femmes | 13 |
Hommes | 14 |
Moyenne d'âge | 48 |
Assemblée nationale |
250 / 577 |
---|
Dirigé par Élisabeth Borne, deuxième femme à être nommée à cette fonction après Édith Cresson en 1991, il s'agit du quatrième gouvernement formé sous la présidence d'Emmanuel Macron et du premier depuis sa réélection en 2022.
Élisabeth Borne remet la démission de son gouvernement au président de la République le , qui la refuse. Le gouvernement est remanié le , deux semaines après les élections législatives[2].
Formation
Contexte
La formation du nouveau gouvernement intervient à la suite de la réélection d'Emmanuel Macron et se produit le jour de la démission du gouvernement Jean Castex le [3], son maintien à Matignon pour un second mandat n'étant pas envisagé[4].
Dans la période qui précède, les spéculations sont nombreuses sur l'identité du successeur : le bon score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et le report des voix de la gauche sur le candidat sortant pour faire barrage à Marine Le Pen[5] ont semble-t-il poussé l'Élysée à envisager une personnalité réputée « proche de la gauche »[6], et à porter son choix sur une personnalité jouissant d'une image plus proche des thématiques sociales et écologiques[7],[8].
L'idée de nommer une femme à Matignon est par ailleurs envisagée par Emmanuel Macron dès sa campagne électorale en 2016-2017[9]. De nombreux noms sont alors évoqués en ce sens par la presse, dont ceux de Catherine Vautrin[10] ou Christelle Morançais[11]. Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, affirme également avoir été approchée, ce qui est démenti par l'Élysée[12].
La nomination d'Élisabeth Borne, elle aussi évoquée par de nombreux cadres de LREM et proches du président après l'élection présidentielle[7], est finalement annoncée le par communiqué de presse. La passation de pouvoir avec Jean Castex a lieu le même jour[13],[14].
Terminologie
Au moment de la nomination d'Édith Cresson à ce poste, le , le Journal officiel annonçait : « Mme Édith Cresson est nommée Premier ministre »[15]. C'est Édith Cresson qui souhaitait garder cette appellation car c'était, selon elle, la seule appellation qui marquait le degré d’élévation de cette charge[16].
Dans la nomination parue le , le décret de nomination paru au Journal officiel annonce : « Mme Élisabeth Borne est nommée Première ministre »[15] ; c'est d'ailleurs le choix qu'a fait Élisabeth Borne, dans un tweet du même jour : « Merci à Emmanuel Macron de sa confiance et de l’honneur qu’il me fait en me nommant Première ministre »[17], cependant l'intitulé du même décret utilise la dénomination « Premier ministre »[18]. La forme « Première ministre » correspond aux dispositions de la circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation[19].
Comparaison avec le gouvernement précédent
Parmi les 28 membres du gouvernement Élisabeth Borne (en comptant la Première ministre), 15 faisaient déjà partie du gouvernement Jean Castex :
- 2 ministres et 1 ministre délégué conservent leur poste : Gérald Darmanin (Intérieur), Éric Dupond-Moretti (Justice) et Franck Riester (Commerce extérieur et Attractivité) ;
- 1 ministre voit ses attributions élargies : Bruno Le Maire (Économie et Finances, portefeuille élargi à la Souveraineté industrielle et numérique) ;
- 1 secrétaire d'État conserve ses attributions mais devient ministre délégué : Clément Beaune (Europe) ;
- 4 ministres changent de poste : Élisabeth Borne (Travail, Emploi et Insertion) devient Première ministre ; Sébastien Lecornu (Outre-mer) devient ministre des Armées ; Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publiques) devient ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ; Olivier Véran (Solidarités et Santé) devient ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique ;
- 4 ministres délégués changent d'attributions et deviennent ministres : Marc Fesneau (Relations avec le Parlement et Participation citoyenne) devient ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ; Olivier Dussopt (Comptes publics) devient ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion ; Agnès Pannier-Runacher (Industrie) devient ministre de la Transition énergétique ; Brigitte Bourguignon (Autonomie) devient ministre de la Santé et de la Prévention ;
- 2 secrétaires d'État changent de poste : Gabriel Attal (porte-parole) devient ministre délégué chargé des Comptes publics ; Olivia Grégoire (Économie sociale, solidaire et responsable) devient secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement.
S'agissant des ministères :
- 7 ministères sont inchangés : Europe et Affaires étrangères ; Intérieur ; Armées ; Outre-mer ; Culture ; Justice ; Transformation et Fonction publiques ;
- le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports est scindé en deux : Éducation nationale et Jeunesse d'une part ; Sports et Jeux olympiques et paralympiques d'autre part ;
- le ministère des Solidarités et de la Santé est scindé en deux : Santé et Prévention d'une part ; Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées d'autre part. Le portefeuille des personnes handicapées ne dépend donc plus du Premier ministre, tandis que celui de l'Enfance en dépend désormais ;
- le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation est renommé « ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche » ;
- le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation est renommé « ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire » ;
- le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance est renommé « ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique » ;
- le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion est renommé « ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion » ;
- le ministère de la Mer est supprimé, remplacé par un secrétariat d'État ;
- le ministère de la Transition écologique fusionne avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales pour former le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, tandis qu'un ministère de la Transition énergétique est créé. Les attributions relatives aux collectivités territoriales sont partagées entre l'Intérieur et la Transition écologique et Cohésion des territoires ;
- 8 postes de ministres délégués et 5 postes de secrétaires d'État sont supprimés.
Élections législatives de 2022
Quinze membres du gouvernement, dont Élisabeth Borne, sont candidats lors des élections législatives de 2022. L'Élysée annonce que les ministres battus dans leur circonscription devront présenter leur démission[20].
À la suite du scrutin, trois ministres sont battues dans leur circonscription respective : Amélie de Montchalin (Transition écologique et Cohésion des territoires) dans l'Essonne, Brigitte Bourguignon (Santé et Prévention) dans le Pas-de-Calais et Justine Benin (Mer) en Guadeloupe.
Le gouvernement perdant la majorité absolue à l'Assemblée nationale, La France insoumise dépose une motion de censure contre le gouvernement le 5 juillet 2022[21], mais celle-ci est rejetée par Les Républicains et le Rassemblement national.
Composition initiale
Le , la composition du gouvernement (hors Première ministre) est annoncée par Alexis Kohler depuis le perron de l’Élysée[22]. Cette annonce intervient 26 jours après la réélection d'Emmanuel Macron, soit le plus long délai connu sous la Ve République[23]. Les membres du précédent gouvernement sont restés en fonction pour assurer les affaires courantes et urgentes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement, comme le prévoit la Constitution française.
Première ministre
- Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique : Élisabeth Borne
Ministres
Ministres délégués
Secrétaires d'État
Titre | Ministre de tutelle | Titulaire |
---|---|---|
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement | Première ministre | Olivia Grégoire |
Secrétaire d'État chargée de la Mer | Justine Benin | |
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance | Charlotte Caubel | |
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux | Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères | Chrysoula Zacharopoulou |
Évolution de la composition
Ajustement du 25 juin 2022
À la suite de sa réélection comme députée lors du scrutin de juin 2022, la ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet présente sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. En prévision de son élection comme présidente de l'Assemblée nationale, un décret daté du 25 juin[24] annonce qu'il est mis fin à ses fonctions de ministre des Outre-mer. Dans la perspective d'un remaniement d'ampleur annoncé pour le début du mois de juillet[25], les fonctions de ministre des Outre-mer sont reprises par la Première ministre Élisabeth Borne.
Remaniement du 4 juillet 2022
La modification du gouvernement intervient à la suite des élections législatives de 2022. Le parti majoritaire, La République en marche, et la coalition Ensemble n'obtiennent pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale mais seulement une majorité relative. De plus, trois membres du gouvernement sont battus et une autre devient présidente de l'Assemblée nationale. Cela oblige la Première ministre, Élisabeth Borne, à revoir son gouvernement pour être plus en adéquation avec la nouvelle législature. Le président puis la Première ministre rencontrent notamment les chefs de partis puis les chefs de groupes parlementaires pour les sonder, en particulier sur l’idée de former un gouvernement de coalition, proposition rejetée par les groupes parlementaires.
Comparaison avec la composition initiale
Parmi les 42 membres du gouvernement (en comptant la Première ministre) annoncés le [26], 23 en faisaient déjà partie :
- la Première ministre Élisabeth Borne conserve son poste ;
- 12 ministres conservent leur poste : Bruno Le Maire (Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique), Catherine Colonna (Europe et Affaires étrangères), Éric Dupond-Moretti (Justice), Sébastien Lecornu (Armées), Olivier Dussopt (Travail, Plein emploi et l'Insertion), Pap Ndiaye (Education nationale et Jeunesse), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur et Recherche), Marc Fesneau (Agriculture et Souveraineté alimentaire), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Rima Abdul-Malak (Culture), Stanislas Guerini (Transformation et Fonction publiques) et Amélie Oudéa-Castéra (Sport et Jeux olympiques et paralympique) ;
- 1 ministre voit ses attributions élargies : Gérald Darmanin (Intérieur, portefeuille élargi à l'Outre-mer) ;
- 1 ministre délégué change d'attribution et devient ministre : Christophe Béchu (Collectivités territoriales) devient ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
- 2 ministres délégués conservent leur poste : Isabelle Lonvis-Rome (Égalité entre les femmes et les hommes, Diversité et Égalité des chances) et Gabriel Attal (Comptes publics) ;
- 3 ministres délégués changent de poste : Olivier Véran (Relations avec le Parlement et Vie démocratique) devient ministre chargé du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, Franck Riester (Commerce extérieur et Attractivité) devient ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et Clément Beaune (Europe) devient ministre délégué chargé des Transports ;
- 1 secrétaire d'État change d'attribution et devient ministre déléguée : Olivia Grégoire (porte-parole du gouvernement) devient ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme ;
- 2 secrétaires d'État conservent leur poste : Charlotte Caubel (Enfance) et Chrysoula Zacharopoulou (Développement, Francophonie et Partenariats internationaux).
Déclaration de politique générale
Après le remaniement ministériel du 4 juillet, Élisabeth Borne fait savoir qu'elle ne sollicitera pas la confiance des parlementaires[27]. Cette décision sera mal acceptée par l'opposition, qui lui fera remarquer lors de son discours devant la représentation nationale[Note 1].
Son discours est toutefois salué par moment. Lorsqu'elle évoque la nationalisation d'EDF, certains députés communistes dont Fabien Roussel applaudissent ; quand elle fait appel au passage à Matignon d'Édith Cresson, l'élue éco-féministe Sandrine Rousseau applaudit à son tour. Lors de l'hommage aux militaires morts pour la France, elle fait lever l'ensemble de l'hémicycle[28].
Elle donne un discours similaire au Sénat le soir même à 21 heures.
Galerie du gouvernement
Première ministre
Portrait | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique | Élisabeth Borne | LREM-TdP |
Ministres
Ministres délégués
Secrétaires d'État
Représentativité
Parité
Élisabeth Borne est la deuxième femme à être nommée à la fonction de Première ministre après Édith Cresson en 1991. À sa constitution en , la parité est respectée chez les ministres de plein exercice (8 femmes et 9 hommes) et dans le gouvernement au complet[33] (14 femmes et 14 hommes, en comptant la Première ministre) mais on dénombre 5 hommes ministres délégués contre 1 femme ministre déléguée et 4 femmes secrétaires d'État. Une seule femme, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, occupe un ministère régalien[34].
Après le remaniement du , la parité est toujours respectée mais la proportion de femmes secrétaires d'État reste plus importante que celle de femmes ministres[35]. Pour le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, cette répartition des ministères répond « à des biais de genre et à des stéréotypes de sexe ». L'instance consultative note que 4 hommes sont à la tête des 5 ministères régaliens et 7 femmes à la tête des 9 ministères sociaux (santé, culture, famille, enfance, handicap, jeunesse…)[36],[37].
Répartition partisane
L'équipe gouvernementale réunit des membres de cinq partis membres de la coalition parlementaire majoritaire « Ensemble » ainsi que des personnalités non affiliées. La République en marche (LREM), le parti du président de la République, récolte la moitié des postes (la Première ministre, 9 ministres, 3 ministres délégués et 2 secrétaires d'État), dont 5 avec une double affiliation LREM/TdP. Parmi les autres partis, on dénombre 1 ministre issu de Territoires de progrès (TdP) sans double affiliation, 1 ministre MoDem, 1 ministre et un ministre délégué d'Horizons et 2 ministres délégués d'Agir. Le Parti radical et la Fédération progressiste ont respectivement un secrétaire d'Etat et un ministre délégué. L'autres principal parti de la coalition Ensemble, à savoir En commun, n'a pas de postes. Le gouvernement comprend également 4 membres sans étiquette (3 ministre et 1 secrétaire d'État), 5 personnalités divers gauche (3 ministres, 1 ministre délégué et 1 secrétaire d'État) et 2 ministres divers droite.
Âge
Dans sa composition initiale, ce gouvernement est le deuxième plus jeune de la Cinquième République, avec un âge moyen de 47,9 ans (Première ministre incluse). Seul le gouvernement Pompidou I, sous la première présidence de Charles de Gaulle, a atteint une moyenne inférieure (47,6 ans), après le remaniement du [38].
Gabriel Attal, âgé de 33 ans, reste le plus jeune membre du gouvernement, tandis que Catherine Colonna, 66 ans, est la doyenne du nouveau gouvernement, qui compte quatre trentenaires, quatorze quadragénaires, six quinquagénaires et quatre sexagénaires[38], avant l'entrée au gouvernement, lors du remaniement du 4 juillet 2022, de Caroline Cayeux, âgée de 73 ans.
Relations avec le Parlement
Motion de censure du 6 juillet 2022
Le , les groupes d’opposition de gauche à l’Assemblée nationale déposent une motion de censure du gouvernement, qui a refusé de solliciter un vote de confiance[39]. Les groupes Les Républicains et Rassemblement national annoncent qu'ils ne voteront pas la motion de censure[39].
La motion de censure est rejetée le avec 146 voix pour[40].
Parmi les 31 députés du groupe socialiste, six n'ont pas voté la motion de censure : Joël Aviragnet, Bertrand Petit, Dominique Potier, Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale, Hervé Saulignac, et Cécile Untermaier. Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France et non-inscrit, a voté la censure[41].
Position | Groupe | Non-inscrits | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
GDR | LFI | ÉCO | SOC | REN | DEM | HOR | LIOT | LR | RN | |||
POUR | 22 | 75 | 23 | 25 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 146 |
Notes et références
- Tous les gouvernements depuis 1958 - Histoire - La Ve République - Assemblée nationale
- « La nomination du Gouvernement d'Élisabeth Borne », sur Gouvernement.fr (consulté le )
- « Jean Castex a présenté la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, après deux ans à Matignon », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le départ attendu de Jean Castex, premier ministre sans ego », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « «Ce vote m'oblige» : après sa réélection, Emmanuel Macron veut convaincre ses opposants », sur Europe 1 (consulté le ).
- « Un Premier ministre venu de gauche, quels avantages pour Macron ? », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- La rédaction, « Comment Emmanuel Macron planche sur le nouveau casting qui dessinera le quinquennat », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- La rédaction, « Femme ou homme? Quel Premier ministre Emmanuel Macron va-t-il nommer? », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- « Macron souhaite nommer une femme à Matignon », sur BFMTV (consulté le ).
- « Qui est Catherine Vautrin, pressentie pour devenir Première ministre ? », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Christelle Morançais rentre dans le cercle des « premiers ministrables » », sur Le Telegramme, (consulté le ).
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- « En direct : Elisabeth Borne va être nommée première ministre par Emmanuel Macron », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Président de la République a nommé Mme Elisabeth BORNE, Première ministre et l’a chargée de former un Gouvernement. », sur elysee.fr, (consulté le ).
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- Nicolas Laplume, « Élisabeth Borne « Première ministre » ou « Premier ministre » ? La réponse de l’Académie française », périodique, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
- « Décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française », sur Légifrance (consulté le ).
- Le Point.fr, « Législatives : les ministres battus devront démissionner », sur Le Point, (consulté le )
- « Législatives 2022 : voici pourquoi la motion de censure des Insoumis n'a que très peu de chance de renverser Elisabeth Borne », sur lindependant.fr (consulté le )
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- « Gouvernement : Élisabeth Borne confortée en tant que Première ministre », sur Franceinfo, (consulté le )
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- « https://twitter.com/terresdeprogres/status/1543908574262345729 », sur Twitter (consulté le )
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- https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/gouvernement-borne-une-parite-de-facade-et-des-roles-genres-respectes-20220520_73DWZJG24ZE3TM7CMWTSZH5QW4/.
- Juliette Desmonceaux, « Remaniement: la parité respectée, mais les femmes sont plus souvent secrétaires d'état que ministres », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- HCE, « Renouvellement politique : la parité réelle est loin d'être atteinte - Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes », sur www.haut-conseil-egalite.gouv.fr, (consulté le )
- Le Monde avec AFP, « Le nouveau gouvernement Borne n’est pas réellement paritaire, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Cécile de Sèze avec AFP, « Bord politique, parité, âge... Le gouvernement d'Elisabeth Borne en quatre infographies », L'Express, 21 mai 2022 (mis à jour le 23 mai 2022) (lire en ligne).
- P.B. avec AFP, « Les députés de gauche déposent leur motion de censure avant le discours de Borne », BFM TV, (lire en ligne).
- Pierre Lepelletier, « La motion de censure de la gauche rejetée », BFM TV, (lire en ligne)
- JC, « Motion de censure de la Nupes rejetée : qui a voté quoi à l'Assemblée nationale ? », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
- Des députés LFI crient « Le vote ! Le vote ! » en tapant sur leurs pupitres et un élu LR scande « De Gaulle, il est loin » lorsque la Première ministre évoque la majorité relative du premier président de la Ve République entre 58 et 62.
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