Lait de chamelle

Le lait de chamelle[alpha 1] ou lait de dromadaire[alpha 1] est le lait produit par les femelles camélidés pour nourrir leurs petits.

Vente de lait de chamelle frais sur un marché de plein air en Éthiopie.

Le lait de ces animaux, domestiqués et exploités par les humains, fait aussi partie du régime alimentaire des bédouins, bergers et autres tribus nomades[1]. Les éleveurs peuvent ainsi survivre jusqu'à un mois uniquement à l'aide de ce breuvage lorsqu'ils parcourent de longues distances dans le désert pour y amener paître leurs troupeaux[2]. L'élevage des chamelles et des dromadaires constitue en outre une alternative viable à la production laitière traditionnelle dans certaines régions arides du globe où l'agriculture bovine tend à consommer de grandes quantités d'eau et d'électricité destinées à alimenter les salles climatisées ainsi que les complexes de refroidissement propres aux systèmes de gicleurs.

Composition

Dromadaire allaitant son petit.

Le lait de chamelle contient un fort pourcentage de protéines à potentiel antimicrobien élevé[alpha 2], protéines ne se trouvant qu'en quantités moindres dans le lait de vache[5],[6].

Le lait de chamelle recèle suffisamment de nutriments essentiels pour pourvoir aux besoins alimentaires quotidien d'une personne[2]. Dans de nombreux pays, le lait de chamelle est d'ailleurs donné aux bébés souffrant de malnutrition[7].

Par rapport à la vache, au buffle et la brebis, le lait de chamelle contient moins d'acides gras à chaîne courte, mais autant d'acides gras à longue chaîne[1]. Certains chercheurs affirment que la valeur du lait de chamelle réside dans les concentrations élevées d'acide linoléique sous forme d'acides gras polyinsaturés essentiels à l'équilibre nutritionnel[5],[6].

Le lait de chamelle possède également une haute teneur en vitamine C[8] et sels minéraux agissant sur la teneur en immunoglobuline. La composition du lait de chamelle dépend de son alimentation et varie selon l'espèce. Par exemple, le lait de chamelle bactrienne[alpha 3] possède une teneur en matières grasses supérieure au lait de dromadaire[10].

Un compte rendu de Z. Farah, R. Rettenmaier et D. Atkins publié en 1992 dans le Journal international de vitaminologie et de nutrition révèle que « la teneur en vitamine C, vitamine B2, vitamines liposolubles E et vitamine A, analysée à partir d'échantillons de lait de chamelle prélevés à deux reprises sur 20 dromadaires (Camelus dromedarius), fait état d'un niveau moindre en vitamine A et B2 par rapport au lait de vache alors que la teneur en vitamine E en est peu ou prou équivalente. En revanche, la contenance en vitamine C est en moyenne trois fois supérieure à celle du lait de vache[trad 1],[8] ».

Production laitière

Traite artisanale d'un dromadaire en Algérie à Koudiat Zrigat, Béchar.

Le lait de chamelle est une composante du régime alimentaire de nombreuses populations, mais sa production, commercialisée par des coopératives laitières, relève encore d'une industrie en pleine expansion[2].

Rendement

Les chamelles pakistanaises et afghanes ont les rendements de lait les plus élevés, jusqu'à 30 litres par jour. La chamelle de Bactriane[alpha 3] produit quotidiennement 5 litres tandis que le rendement d'un dromadaire est de 20 litres en moyenne par jour[9].

Vente

Le lait de chamelle est en vente libre dans les supermarchés des Émirats arabes unis[1], Arabie saoudite, Mauritanie[16], Pakistan, Algérie, Mongolie...

Il existe, en Hollande, à Berlicum, un élevage de dromadaires spécifiquement voué à la traite laitière  Kamelenmelkerij Smits  dont le fruit de la production journalière est exporté vers plusieurs pays d'Europe, dont la France.


Depuis 2022 la France devient producteur de lait de chamelle grâce à l'élevage de Julien JOB, La Camelerie qui propose des savons, mais surtout du lait frais pasteurisé et fermenté. Située à Feignies, dans le Nord et Hauts de France, c'est le premier élevage français qui permet de proposer ces produits.

Production par pays

Lait de chamelle fraîchement trait à Dubaï.
Traite artisanale d'une chamelle au Nigeria.
Production laitière cameline par pays et par région selon la FAO, 2012[17]
PaysProduction (tonnes)
Afghanistan5 100
Algérie13 000
Arabie saoudite100 000
Burkina Faso273
Chine12 820
Djibouti6 800
Émirats arabes unis45 000
Érythrée23 800
Éthiopie165 117
Russie30
Irak180
Kenya933 616
Libye2 600
Mali138 727
Maroc6 160
Mauritanie26 250
Mongolie5 755
Niger98 079
Ouzbékistan900
Qatar5 200
Somalie1 090 000
Soudan61 000
Tchad24 000
Tunisie1 300
Ukraine40
Yémen19 635
Monde2 785 382

États-Unis

Les États-Unis ont un cheptel de 5 000 chameaux importés[18].

Plusieurs exploitations possédant des troupeau de chameaux à usage reproductif adoptent des programmes de traite de cet animal dans les États du Michigan, Missouri, Oklahoma, Pennsylvanie, Indiana, Caroline du Nord, Ohio, incluant de nouveaux programmes de traite prochainement initiés dans les États de Louisiane, Virginie, Géorgie, Texas, Idaho, Tennessee et Floride. La plupart des laiteries de chameaux sont de petite taille, généralement de 4 à 20 chameaux, chaque bête produisant un minimum de cinq litres par jour.

Les lois des États-Unis permettent à un individu qui possède un animal d'en consommer le lait. Toutefois, jusqu'en 2010, la vente du lait de chamelle aux États-Unis était strictement interdite[19]. Tout lait écoulé sur le continent américain doit avoir été préalablement testé vierge de tout résidu d'antibiotiques, surtout si la marchandise doit franchir une barrière étatique voire être commercialisée en magasins. Selon la loi en vigueur dans la plupart des États, les laiteries sont certes autorisées à vendre le lait aux clients qui achètent directement dans les fermes où ils s'approvisionnent. Cependant, des variantes légales prévalent dans chaque état quant à la réglementation régissant la vente du lait sous forme brute, pasteurisée ou autre.

Le marché du lait de chamelle aux États-Unis est essentiellement orienté vers des fins médicales ainsi que vers les besoins propres à diverses populations ethniques. Il existe aussi une demande croissante pour le colostrum qui, produit en quantité limitée, reste relativement cher à l'achat.

Le coût de production du lait de chamelle est considérablement plus élevé (environ cinquante fois plus cher) que celui du lait de vache. Aux États-Unis, les chamelles sont peu nombreuses. Leur croissance est lente. Qui plus est, elles ne peuvent être traites en toute sécurité qu'après au moins quatre ans. Contrairement à une vache qui est séparée de son veau quand il naît et à qui on donne du lait durant six à neuf mois, une chamelle peut partager son lait avec son veau et l'agriculteur pendant douze à dix-huit mois.

Fromage de chamelle

Obtenir du fromage à partir de lait de chamelle est une opération plus difficile à réaliser qu'avec le lait issu d'autres animaux d'élevage[16]. Sa coagulation est malaisée d'autant que la présure bovine ne contribue guère à en activer le processus[10]. Dans une étude en anglais intitulée « Fermentation de l'acide lactique du lait de dromadaire : caractéristiques microbiologiques et rhéologiques » et publiée en 2001 par l'école d'ingénieur & centre de biotechnologies de Sfax en Tunisie, les auteurs H. Attia, N. Kherouatou et A. Dhouib précisent que « la capacité du lait écrémé de dromadaire à former un caillé acide pendant le démarrage de la fermentation de l'acide lactique révèle que l'activité du levain dans cette substance est caractérisée par une phase de latence plus longue (environ 5 h par rapport à environ 1 h) suivie d'une phase de déclin plus rapide, ce qui suggère la présence de facteurs d'inhibition. La capacité de tampon maximale du lait dromadaire ainsi que sa viscosité apparente minimale sont obtenues à des valeurs de pH inférieures. Dans le même ordre d'idées, son module d'élasticité apparaît plus tardivement (pH 5,7 vs. 6,3). Il appert ainsi que ces événements rhéologiques et biochimiques surviennent à des valeurs de pH inférieures, le lait écrémé de dromadaire paraissant présenter une stabilité physique qui tend davantage vers un accroissement de l'acidité. La détermination des caractéristiques rhéologiques et microscopiques du coagulum du lait de dromadaire (pH 4,4) ne révèle aucune formation de caillé mais indique une structure fragile et hétérogène. Ce coagulum, passablement différent de celui du lait de vache, semble être constitué de flocons de caséine dispersés[10],[trad 2] ». C'est pourquoi les communautés d'éleveurs recourent à la fermentation lactique spontanée pour obtenir un caillé aigre. Au Soudan, la tribu des Rashaidas recourt à cette méthode pour préparer le Gariss[3],[4] en stockant l'excédent de lait durant la saison des pluies puis en pulvérisant le caillé sec et en y ajoutant de l'eau pour la consommation pendant la saison sèche. En Mongolie, le lait de chamelle est consommé comme denrée alimentaire tout au long des différentes étapes du processus de fermentation et de caillage. Les récents progrès apportés par la technologie dans le processus de fabrication du fromage ont permis de coaguler le lait de chamelle au moyen d'une présure végétale[20].

Mauritanie

Un bol de shubat (à gauche), boisson de lait fermenté de chamelle et un bol de koumis (à droite), boisson de lait fermenté de jument.

Un fromage de style européen a été créé grâce à une collaboration entre la Mauritanie, la société Tiviski, la FAO et le professeur Jean-Paul Ramet[16] de l'École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires[20] (ENSAIA). La coagulation s'obtient par adjonction de phosphate de calcium et de présure végétale. Le fromage qui en résulte, Caravane, produit par la société Tiviski, est vendu dans les supermarchés et étals de Nouakchott. Les restrictions de l'UE interdisent la commercialisation de ce fromage en Europe. Idem pour les États-Unis, en raison des difficultés inhérentes au maintien de la chaîne du froid, outre divers paramètres économiques locaux qui s'opposent à la mise en vente sur le continent américain.

Danemark

Une entreprise de produits laitiers danois, Chr. Hansen, basée à Hørsholm au Danemark, a mis au point une enzyme de type chymosine[alpha 4], tirée de l'estomac d'un chamelon et reproduite en laboratoire afin d'obtenir une coagulation du lait de chamelle[22]. Ce résultat a permis d'aboutir à la commercialisation d'un fromage de type européen.

France

Depuis le 27 juin 2022, La Camelerie, fondée par Julien Job devient premier producteur français avec un troupeau de près de 80 femelles. Situé à Feignies, près de Maubeuge, la production permet de fournir des savons à base de lait de chamelle créés de manière artisanale par saponification à froid, mais surtout du lait entier, frais et pasteurisé ainsi que du lait fermenté. Plusieurs fromages sont en cours de création. Le projet de La Camelerie a vu le jour en 2015 et a pu parler des bienfaits du lait de chamelle au salon international de l'agriculture de Paris depuis cette date. Il fait également partie d'un programme européen nommé Camelmilk Project, rédigé par l'IRTA

Utilisation thérapeutique

Le lait de chamelle est réputé renforcer le système immunitaire[23],[5], prévenir ou soulager les maladies de type auto-immune[Y 1],[24] dont la rectocolite hémorragique[25] et la maladie de Crohn[24],[Y 2], exercer un pouvoir prophylactique ou même curatif sur le diabète[14],[24],[26],[25] pouvant — sous certaines conditions chapeautées par un strict contrôle médical — remplacer les injections d'insuline[24] voire apporter une aide contributive au traitement de l'autisme[27],[24],[28],[19], de la maladie de Parkinson[19], de la borréliose[19] (maladie de Lyme) ou de la maladie d'Alzheimer[15],[19]. Une étude a notamment démontré sa capacité à soulager les problèmes d'allergies chez les enfants[5],[26],[25]. Les bédouins du Moyen-Orient ont foi en ses pouvoirs curatifs[9], d'autant que la médecine arabe herboriste traditionnelle lui prête des vertus permettant de combattre des maux tels que l'ostéoporose, la tuberculose, l'asthme, la grippe, l'hypertension, le diabète[7],[14] ainsi que diverses maladies métaboliques ou de type auto-immune[7]. Le lait de chamelle est également utilisé comme médicament en Inde[14]. À cet effet, le Centre national de recherche sur les chameaux (CNRC) à Bikaner dans l'État de Rajasthan est un institut de recherche qui produit une quantité donnée de lait par jour qu'il vend à un prix subventionné au bénéfice de patients diabétiques ainsi qu'à un centre de thérapies alternatives pour enfants handicapés[26].

Des vertus médicinales du lait de chamelle sont également alléguées par les peuples d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie qui lui prêtent traditionnellement des propriétés anti-infectieuses, anti-cancéreuses, anti-diabétiques et anti-fatigue. Il a la réputation de renforcer les défenses immunitaires et de stimuler l’activité physique des organismes en état de surmenage[7].

Selon les recherches et conclusions menées par les professeurs Yosef Shabo, Reuben Barzel, Mark Margoulis et Reuven Yagil de l'université Ben Gourion du Néguev (אוניברסיטת בן גוריון בנגב) à Beer-Sheva en Israël après une étude effectuée sur huit enfants âgés de 4 mois à 10 ans présentant une allergie aux protéines de lait de vache, le lait de chamelle éviterait les régurgitations et les diarrhées fréquentes chez les nourrissons, soulagerait ses douleurs abdominales, inhiberait certaines allergies et améliorerait son système immunitaire[5]. Par ailleurs, outre ses vertus toniques[29], sa composition ouvre des perspectives thérapeutiques latentes, notamment en soutien subsidiaire des traitements associatifs propres à certains types de cancers[15],[30]  dont notamment le cancer du colon[31] , hépatite C[29],[32], gastro-entérite[29], ulcères gastriques[33], diabète[7],[14], herpès[33],[32], sclérose en plaques[33],[23], VIH[15],[33],[7],[32]. Des recherches en cours font également état de résultats encourageants quant à l'utilisation conjointe des lait et urine[30],[34],[35] de chamelle, déjà populaire dans la tradition berbère[7], désormais étudiée de plus près par le docteur Jassim Sabah[30], du Complexe Zayed pour la recherche et la médecine traditionnelle, qui se penche sur la résistance des anticorps des chameaux à de nombreuses maladies virales mortelles[30],[35].

Dans une publication intitulée « Action anti-infectieuse des anticorps polyclonaux du lait de chamelle contre le virus de l'hépatite C dans l'hépatome Huh7.5 » et parue en anglais dans le Journal de virologie de , les auteurs M. EL-Fakharany, Nawal Abedelbaky, Bakry M. Haroun, Lourdes Sánchez, Nezar A. Redwan et Elrashdy M. Redwan font état des « nombreuses propriétés curatives et tonifiantes attribuées au lait de chamelle auquel recourt déjà la médecine traditionnelle pour le traitement de la tuberculose, de la gastro-entérite et des allergies[29] ». Selon eux, « les atouts bénéfiques de ce breuvage – parmi lesquels figure son activité antimicrobienne – sont liés à son contenu en protéines, lipides, glucides et vitamines auquel s'ajoutent les teneurs en lactoferrine[32], IgG, α-lactalbumine, caséine, lactoperoxydase, lysozyme ainsi que certains types de peptides qui comptent parmi les composantes thérapeutiques les plus notables[29],[trad 3]. »

La consommation de lait de chamelle cru se heurte toutefois à plusieurs paramètres de sécurité prophylactique hygiénique et alimentaire relativement complexes[36] dont, notamment, le risque de contamination potentielle par la brucellose[37],[38],[39],[40]. Un rapport de émanant du comité d'experts de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture[alpha 5] et publié en 1971 sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que « les principales denrées d'origine animale qui peuvent transmettre la maladie, si elles n'ont pas subi un traitement thermique[36] suffisant, sont le lait de chèvre, de brebis et de vache ainsi que les produits qui en dérivent[40] ». Le même rapport précise que « la brucellose peut être également transmise par le lait de bufflonne, de chamelle[alpha 1] et de yack[40] ». Par ailleurs, depuis 2012, se pose en outre le problème lié au syndrome respiratoire aigu sévère lié au coronavirus[alpha 6],[41],[42] (SRAS), d'autant qu'environ dix pour cent des autochtones en contact régulier avec l'animal ont développé des anticorps spécifiques à cette pathologie, ce qui tendrait à laisser envisager une transmission possible par ce biais[43].

Diabète

Plusieurs études ont montré l’effet bénéfique de l’absorption de lait de chamelle frais chez des rats à diabète induit dont, notamment, une diminution de la glycémie[44],[45],[46],[47]. D’autres études effectuées sur des humains paraissent concomitamment ouvrir la voie d’une possible « thérapie adjuvante » (adjunctive therapy[48],[49],[50],[51]). Cependant, diverses contraintes techniques  notamment la nécessité de recourir à un lait cru, non thermisé et hygiéniquement irréprochable  compliquent sensiblement la donne au niveau de la préservation pérenne des principes actifs, ce qui, en l’état, rend pour le moins complexe la perspective d’une consommation salubre à plus large échelle. Le lait de chamelle est pourtant déjà utilisé comme alicament adjuvant en Inde[14] via le Centre national de recherche sur les chameaux (CNRC) situé à Bikaner dans l'État de Rajasthan, un institut de recherche qui produit une quantité donnée de lait par jour qu'il vend ensuite à un prix subventionné au bénéfice de patients diabétiques ainsi qu'à un centre de médecine non conventionnelle qui s'occupe d'enfants handicapés[26]. Par ailleurs, des tests de dosage radio-immunologique effectués sur des échantillonnages de lait de chamelle ont révélé une concentration élevée en insuline de l'ordre de 52 micro unit/ml[24],[25]. C'est sur cette base qu'au Tchad les ingénieurs Abdelkrim Bourigué et Tahir Ebire — finalistes en 2014 de la Global Social Venture Competition[52] (GSVC) — travaillent à la finalisation d'un produit novateur, nommé « Biodawa[53] », dont les principes actifs, essentiellement tirés du lait de chamelle, permettraient peut-être un jour, selon eux, de lutter contre le diabète[54]. Selon les résultats obtenus, sa commercialisation pourrait alors être initialement prévue au Tchad à partir de 2016 via l'entreprise « Labane-Na[53] » qui devrait être prochainement implantée à Abéché. Exportation escomptée ensuite au Soudan, au Niger, au Mali et en Mauritanie[54]. Ce traitement « buvable » encore[Quand ?] en phase de test  qui pourrait hypothétiquement remplacer les injections d'insuline dans le futur  n'est cependant pas encore finalisé et demeure indisponible en l'état.

Maladie de Crohn

Dans un opuscule intitulé « Lait de chamelle et maladies auto-immunes : médecine historique » paru en 2004 sous la plume du professeur Reuven Yagil, il est notamment écrit :

« La maladie de Crohn est en passe de devenir une épidémie dans de nombreux pays. Une accumulation récente de données probantes tendraient de plus en plus à mettre en exergue la perspective d'une possible infection bactérienne causale de type primaire engendrée par une mycobactérie — mycobacterium avium — appartenant à une sous-espèce de paratuberculose (MAP). Ladite mycobactérie pourrait alors se propager par l'intermédiaire du lait de vache puisqu'elle reste insensible à la pasteurisation. Apparemment, la MAP pénétrerait la muqueuse en tant qu'agent saprophyte qui ne deviendrait actif qu'à partir du moment où la personne affectée se trouverait placée dans un état de stress considérable, amenant implicitement une réponse auto-immune secondaire. Comme ces bactéries appartiennent à la famille de la tuberculose et que le lait de chamelle est justement utilisé pour contrer cette maladie[U 1], il deviendrait alors évident que les puissantes propriétés bactéricides de ce breuvage combinées avec la PGRP (en) (peptidoglycan recognition protein) pourraient potentiellement exercer un effet curatif rapide et positif sur le processus de guérison. En outre, les immunoglobulines freineraient l'expansion des agents anti-ADN, favorisant par extension la restauration du système immunitaire[Y 3],Modèle:Trad=en. »

Islam

Le prophète de l'islam considère le lait de chamelle comme doté de vertus médicinales[Y 4],[S 1]. Dans le recueil de hadîths de Sahih al-Bukhari, il est écrit : « Certaines personnes étaient malades et ils ont dit : Ô apôtre d'Allah ! Donne-nous un abri et de la nourriture. Alors, quand ils sont devenus en bonne santé, ils ont dit : Le climat de Médine ne nous convient pas. Alors il les envoya à Al-Harra (en)[alpha 7] avec quelques chamelles et dit : Buvez leur lait[S 2],Modèle:Trad=en ». Un autre passage issu du même livre confirme ce qui précède : « Le climat de Médine ne convenant pas à certaines personnes, le Prophète leur ordonna de suivre son troupeau de chameaux et leur demanda de boire leur lait et leur urine comme une médication[34],[35],[30]. Elles s’exécutèrent et burent ainsi leur lait et leur urine jusqu'à ce qu'elles recouvrent la santé[S 3],[trad 4]. »

Notes et références

Notes

  1. L'expression « lait de chamelle » se réfère aux laits de dromadaire, de chamelle de Bactriane[alpha 3] ou de chamelle sauvage de Tartarie.
  2. Les propriétés antimicrobiennes du lait de chamelle semblent s'accroître sensiblement après fermentation préalable permettant d'aboutir à une sorte de lait caillé ou yaourt de chamelle qui, selon les régions, se nomme Chal, Gariss[3] (Soudan), Suusac, Shubatou ou Shubat[4] (kazakh : шұбат).
  3. Le chameau de Bactriane ou chameau bactrien ou chameau domestiquecamelus bactrianus — est une espèce d'artiodactyles native des steppes de l'Asie centrale. Le chameau de Bactriane a deux bosses, alors que le dromadaire (appelé aussi chameau d'Arabie) n'en a qu'une[9]. Sa femelle est dénommée la chamelle.
  4. La chymosine ou rennine, à ne pas confondre avec rénine, est une enzyme de la catégorie des peptidases. Les coupures protéolytiques qu'elle occasionne impliquent l'utilisation d'une molécule d'eau, ce qui permet de classer l'enzyme parmi les hydrolases, plus précisément parmi les endopeptidases (EC 3.4.23.4). On la trouve dans le suc gastrique des nouveau-nés, notamment des jeunes bovins[21].
  5. Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (ONUAA), en anglais : Food and agriculture organization (FAO).
  6. Syndrome respiratoire aigu sévère lié au coronavirus (SRAS), en anglais : Middle East respiratory syndrome coronavirus ou, en abrégé, Mers CoV.
  7. Al-Harra, en arabe : (ar) الحارة ; autres translittérations : al-Harrah et Khirbet al-Harra.

Traductions

  1. (en) «  The content of vitamin C, vitamin B2 and fat-soluble vitamins E and A in camel milk was studied. The milk samples were collected from 20 individual camels (Camelus dromedarius) in two different occasions. The study showed that camel milk contains considerably less vitamin A and B2 than cow milk while the content of vitamin E was about the same level. The level of vitamin C was in average three times higher than that of cow milk[8]. »
  2. (en) « The ability of dromedary skim milk to form an acid curd during a lactic acid starter fermentation was investigated. The activity of the starter in dromedary milk was characterized by a longer lag phase (approximately 5 vs. approximately 1 h) and by an earlier decline phase. This suggests the presence of inhibiting factors. The maximum buffering capacity of dromedary milk as well as its minimum apparent viscosity were obtained at lower pH values. Similarly, its elastic modulus appeared later (pH 5.7 vs. 6.3). Because these rheological and biochemical events took place at lower pH values, dromedary skim milk seems to present a higher physical stability toward the increase of acidity. Determination of the rheological and microscopic characteristics of the dromedary milk coagulum (pH 4.4) did not reveal curd formation but indicated a fragile and heterogeneous structure. This coagulum, which is very different from that of cows' milk, seems to be made up of dispersed casein flakes[10]. »
  3. (en) « Many useful properties are assigned to camel’s milk that has been traditionally used for the treatment of tuberculosis, gastroenteritis and allergy, and is also drunk as a tonic. The beneficial properties of camel’s milk, among them its antimicrobial activity, can be attributed to substances such as proteins, lipids, carbohydrates and vitamins. Among milk proteins, lactoferrin, IgGs, α-lactalbumin, casein, lactoperoxidase, lysozyme, and some peptides are the main components that have been suggested to possess those activities[29]. »
  4. (en) « The climate of Medina did not suit some people, so the Prophet ordered them to follow his shepherd, i.e. his camels, and drink their milk and urine[34] (as a medicine). So they followed the shepherd that is the camels and drank their milk and urine till their bodies became healthy[S 3]. »

Références bibliographiques

  • Urazakov, Bainazarov, 1974
  • Reuven Yagil, 2004
  1. Yagil 2004, p. 2, 4, 5, 10.
  2. Yagil 2004, p. 4, 10.
  3. Yagil 2004, p. 10.
  4. Yagil 2004, p. 1.

Autres références

  1. (en) Péter Nagy, Sonia Thomas, Orsolya Markó et Jutka Juhász (Emirates Industries for Camel Milk and Products, Farm and Veterinary Section), « Milk production, raw milk quality and fertility of dromedary camels (Camelus Dromedarius) under intensive management », Acta Veterinaria Hungarica, Akadémiai Kiadó, vol. 61 « Milk production, milk quality and fertility in camels », no 1, , p. 71-84 (ISSN 1588-2705, PMID 23439293, DOI 10.1556/AVet.2012.051, résumé, lire en ligne [[PDF]])
    Cf. page 78 : « Table 3: Chemical composition of raw camel milk from morning and afternoon milking »
    « In many arid countries, dromedaries play an important role as a milk source in rural areas […] A large-scale camel dairy farm was established in 2006 in the United Arab Emirates. »
  2. Mohamed Laabid, « Le lait de chamelle, un don du Sahara », Aujourd'hui le Maroc, (lire en ligne)
    « Le lait de chamelle joue un rôle nutritionnel important pour la population du Sahara. Pour ces gens rien n'a changé, ce lait est unique, et demeure une nécessité. Toutefois la commercialisation de ce lait reste désorganisée […] Les éleveurs qui se déplacent en quête de pâturage selon les saisons sont capables de survivre jusqu’à un mois dans le désert sans avaler rien d’autre que du lait de chamelle. »
  3. (en) Warda Abdelgadira, Dennis S. Nielsenb, Siddig Hamadc, Mogens Jakobsen et Department of Food Science, Food Microbiology, Faculty of Life Sciences, « A traditional Sudanese fermented camel's milk product, Gariss, as a habitat of Streptococcus infantarius subsp. infantarius », International Journal of Food Microbiology, University of Copenhagen, Rolighedsvej, Frederiksberg C, Denmark, vol. 127, no 3, , p. 215–219 (PMID 18774196, DOI 10.1016/j.ijfoodmicro.2008.07.008).
  4. (en) Amal Bakr Shori (Open Access funded by King Saud University), « Comparative study of chemical composition, isolation and identification of micro-flora in traditional fermented camel milk products: Gariss, Suusac, and Shubat », Journal of the Saudi Society of Agricultural Sciences, Division of Biotechnology, Institute of Biological Sciences, Faculty of Science, University of Malaya, Kuala Lumpur, Malaysia, vol. 11, no 2, , p. 79–88 (DOI 10.1016/j.jssas.2011.12.001, résumé, lire en ligne [[PDF]]).
  5. (en) Yosef Shabo (MD1), Reuben Barzel (MD3), Mark Margoulis (MD4) et Reuven Yagil (DVM2), « Camel milk for food allergies in children », Israel Medical Association Journal, Departments of Family Medicine and Physiology, Faculty of Health Sciences, Ben-Gurion University of the Negev, Beer Sheva, Israel; Department of Natural Medicine, Maccabi Health Services, Beer Sheva, Israel, IMAJ, vol. 7 « Allergy and immunology », no 12, , p. 796-8 (PMID 16382703, résumé, lire en ligne [PDF]).
  6. (en) Dr R. Yagil (FAO consultant) (FAO Animal Production and Health Paper), « Camels and camel milk », FAO Corporate Document Repository, Rome, Agriculture and Consumer Protection, Food and Agriculture Organization of the United Nations, vol. IV « Milk Products and their Uses », no M-21, (ISBN 92-5-101169-9, lire en ligne).
  7. (en) Bashar Saad et Omar Said, Greco-Arab and Islamic Herbal Medicine : Traditional System, Ethics, Safety, Efficacy, and Regulatory Issues, John Wiley & Sons, , 552 p. (ISBN 978-1-118-00226-1 et 1-118-00226-1, lire en ligne), 6.2.2.1 Camel Milk, p. 90
    « Camel milk osteoporosis, tuberculosis, asthma, flu, hypertension, and diabetes Metabolic and autoimmune diseases, […] role in innate immunity when transferred to offspring and may accelerate maturation of the immune system in newborns. »
  8. (en) Z. Farah, R. Rettenmaier et D. Atkins, « Vitamin content of camel milk » Teneur en vitamine du lait de chamelle »], Int J Vitam Nutr Res. Internationale Zeitschrift fur vitamine-und Ernahrungsforschung. Journal international de vitaminologie et de nutrition, vol. 62, no 1, , p. 30-33 (PMID 1587705).
  9. (en) « Bactrian & Dromedary Camels Camelus bactrianus, C. dromedarius, C. ferus », Fiches, bibliothèque globale du zoo de San Diego, (lire en ligne).
  10. (en) H. Attia, N. Kherouatou et A. Dhouib, « Dromedary milk lactic acid fermentation: microbiological and rheological characteristics », Ind Microbiol Biotechnol, école d'ingénieur de Sfax & centre de biotechnologies de Sfax, Tunisie, vol. 26, no 5, , p. 263-270 (PMID 11494100) [lire 1re page] [2e page].
  11. (en) G. Konuspayeva, B. Faye et G.Loiseau, « Study Review : The composition of camel milk: A meta-analysis of the literature data », Journal of Food Composition and Analysis, Kazakh State University Al Farabi, Almaty, Kazakhstan ; Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Campus international de Baillarguet Montpellier Cedex, France, no 22, 2008-2009, p. 95–101 (DOI 10.1016/j.jfca.2008.09.008, résumé, lire en ligne [[PDF]]) [cache].
  12. (en) Prof. Ibtisam El Yas Mohamed El Zubeir, I. M. M. Dowelmadina, I. E. M. El Zubeir, A. D. A. Salim et O. H. M. H. Arabi, « Influence of Some Factors on Composition of Dromedary Camel Milk in Sudan », GJASR: Global Journal of Animal Scientific Research, Faculty of Animal Production, University of Khartoum Sudan, Department of Dairy Production, World Science and Research Publishing, (lire en ligne).
  13. (en) Mary Beth Quirk, « The Next Trendy Health Drink? Camel Milk », Consumerist,
    « According to some scientific studies, camel milk’s benefits include higher levels of potassium,magnesium, iron, copper, manganese, sodium and zinc than in cow’s milk, lower cholesterol levels than cow or goat milk, and is three times higher in vitamin C and 10 times higher in iron compared to cow’s milk. It also has more fat and protein than cow’s milk, and it’s higher in unsaturated fatty acids and B vitamins. »
  14. (en) Peta Bee, « Fancy camel milk on your cornflakes? », Daily Mail « Camel milk », (lire en ligne)
    « Camel’s milk is lower in fat and cholesterol than cow’s milk, but contains five times as much vitamin C. Studies in India show it contains high levels of insulin and is helpful to people with type 2 diabetes. In India, it is used to treat a range of illnesses. Although it contains lactose, it has lower amounts than cow’s milk. »
  15. (en) O. Gansaikhan (School of Food Engineering & Biotechnology, Mongolian University of Science & Technology, Ulaanbaarar, Mongolia), Ts. Batsuks et Z. Ichinhorloo (School of Biomedicine, Chemistry and Biochemistry department, Health Science, University of Mongolia, Ulaanbaarar, Mongolia), « Physico-chemical quality of Bactrian camel milk », Mongolian Journal of Chemistry, Mongolian Academy of Sciences, Institute of Chemistry and Chemical Technology, vol. 12, no 38, , p. 50-52 (lire en ligne) [autre lien] (ISSN 2226-6739)
    « … in camel's milk can help fight diseases like cancer, HIV/Aids, Alzheimer's … Bactrian milk has a higher fat content than Dromedary milk. »
  16. Jean-Paul Ramet (Étude FAO production et santé animales), La technologie des fromages au lait de dromadaire (Camelus dromedarius), Rome, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, (ISBN 92-5-103154-1, ISSN 0254-6019, OCLC 476039542, lire en ligne), « Méthodes de traitement du lait de chamelle pour en faire du fromage »
  17. Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. FAOSTAT. Production animale primaire nationale (Dataset), Lait, entier frais de chamelle (Milk, whole fresh camel). Dernière mise à jour : . Page consultée le .
  18. (en) Willy Blackmore, « Forget Cows—the Latest Trend in Dairy Is Camel Milk », takepart « American dairy farms are experimenting with the desert livestock », (lire en ligne)
    « Establishing a foothold in the Hollywood Hills is a great first step toward becoming a bona fide trend, but with only 5,000 camels in the United States, a very real camel-milk ceiling looms. »
  19. (en) Patrick Timpone, « Dr Millie Hinkle, ND – The Medicinal Properties of Camel’s Milk to Heal the Gut, Autism and More », The Morning Show, One Radio Network, (lire en ligne)
    « Studies done in other countries with autism, diabetes, cancer, heart disease, Crohn’s, Parkinson’s, food allergies and a variety of other illnesses have been impressive […] Four years ago it was a crime to sell camel’s milk, Dr Hinkle is the one responsible for getting the law changed. […] Using camel’s milk for diabetes, Lyme’s disease and Alzheimers »
  20. Mohamed Larbi Bouguerra, « Le fromage de dromadaire nourrit les nomades », dialogues, proposals, stories for global citizenship, (lire en ligne)
    « Dans le désert, du fait de l’absence de réfrigérateurs, le lait de chamelle excédentaire, qui ne peut être consommé sur le champ, est généralement jeté. Maintenant, grâce aux efforts de Jean-Paul Ramet de l’Institut agronomique de Nancy, ce lait va servir à faire du fromage, produit jusque-là impossible à obtenir au Sahara et dans les déserts. »
  21. (en) Janet Thornton, « EC 3.4.23.4 Chymosin », EC→PDB, EMBL-EBI: The European Bioinformatics Institute, part of the European Molecular Biology Laboratory « Enzymes », (lire en ligne).
  22. (en) Zakaria Farah, Albert Fischer et Omar Abdurahman, Milk and Meat from the Camel : Handbook on Products and Processing, vdf Hochschulverlag AG, , 230 p. (ISBN 3-7281-2527-X et 978-3-7281-2527-9, lire en ligne), Biotechnological producion of camel chymosin, « Milk products », p. 38
    « Biotechnological production of camel chymosin calf chymosin was not able to work on camel K-casein, … These and following steps were performed in Bio Ingredients Laboratories, Christian Hansen A/S, Horsholm, Denmark. »
  23. (en) Abdel Galil, M. Abdel Gader, Abdulqader A.Alhaider, « The unique medicinal properties of camel products: A review of the scientific evidence », Journal of Taibah University Medical Sciences, The Department of Basic Medical Science, King Saud bin Abdulaziz University for Health Sciences, Department of Physiology, King Saud University, Riyadh, KSA, Science Direct, Elsevier, vol. 11, no 2, , p. 98-103 (DOI 10.1016/j.jtumed.2015.12.007, résumé, lire en ligne [PDF]).
  24. (en) C. A. Brebbia et Viktor Popov (Wessex Institute of Technology), Food and Environment II : The Quest for a Sustainable Future, Southampton u.a., WIT Press, coll. « WIT Transactions on Ecology en the Environment » (no 170), , 254 p. (ISBN 978-1-84564-702-5 et 1-84564-702-5, ISSN 1743-3541, lire en ligne), 3.2.5 Camel milk is the alternative medicine for the Autoimmune Diseases, chap. II Food and Environnement »), p. 227
    « Radioimmunoassay tests of camel milk has revealed high concentration of insulin i. e. 52 micro unit/ml […] Camel milk has been identified as assisting in the recovery processes of autoimmune diseases such as autism and Crohn's disease. »
  25. [1924059] (nl) C. Maljaars, « Kamelenmelk : gezondheidsdrank van de toekomst? », Academic Journal, Voeding & visie, , p. 35-37 (résumé, lire en ligne [PDF]).
  26. (en) National Research Centre on Camel : a premier research centre, Bikaner (Rajasthan), Inde (lire en ligne), « An introduction »
    « National Research Centre on Camel, Bikaner, is a Premier Research Centre of the Indian Council of Agricultural Research (ICAR) which is an autonomous organisation under the Department of Agricultural Research and Education, Ministry of Agriculture, Government of India. »
  27. (en) Yosef Shabo (PhD, MD) et Reuven Yagil (DVM), « Etiology of autism and camel milk as therapy », Int J Dis Human Dev, Departments of Family Medicine and Physiology, Faculty of Health Sciences and Department of Physiology, Faculty of Health Sciences, Ben Gurion University of the Negev, Beersheva, Israel, Freud Publishing House Limited, vol. 4, no 2, , p. 67-70 (lire en ligne).
  28. Yosef Shabo et Reuven Yagil (extrait d'article traduit à partir de l'ouvrage « Etiology of autism and camel milk as therapy » paru en 2005), « Autisme et lait de chamelle, une piste surprenante », Int. J. Dis. Human Dev., CIRAD, recherche agronomique pour le développement, vol. 4, no 2, , p. 67-70 (lire en ligne).
  29. (en) M. EL-Fakharany, Nawal Abedelbaky, Bakry M. Haroun, Lourdes Sánchez, Nezar A. Redwan et Elrashdy M. Redwan, « Anti-infectivity of camel polyclonal antibodies against hepatitis C virus in Huh7.5 hepatoma », Virology Journal, NCBI : National Center for Biotechnology Information, BioMed Central : the Open Access Publisher, vol. 9, , p. 201 (PMCID PMC3583170, DOI 10.1186/1743-422X-9-201, lire en ligne).
  30. (en) Arab Biotechnology Company [AE/AE]; Flat G1 Al Khadem Building University City Road Sharjah (AE) (For All Designated States Except US) ; Jassim, Sabah Abdel Amir [GB/GB]; (GB) (For US Only). Al Jubori, Zeyad Ahmed Shabeeb [IQ/IQ]; (IQ) (For US Only). Abdulamir, Ahmed Sahib [IQ/IQ]; (IQ) (For US Only) (pub. no WO/2011/104565, international application no PCT/GB2011/050382, IPC: C07K 16/06 (2006.01), A61K 47/48 (2006.01), C07K 16/04 (2006.01), C07K 16/18 (2006.01), C07K 16/28 (2006.01), C07K 16/30 (2006.01)), Camelid antibodies for use in compositions and methods for the Treatment of Cancer, WIPO : World Intellectual Property Organization, , 54 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  31. (en) Roopesh Krishnankutty, Ahmad Iskandarani, Lubna Therachiyil, Shahab Uddin, Fouad Azizi, Michael Kulinski, Ajaz Ahmad Bhat, Ramzi M Mohammad, « Anticancer Activity of Camel Milk via Induction of Autophagic Death in Human Colorectal and Breast Cancer Cells », Asian Pacific Journal of Cancer Prevention (en), vol. 19, no 12, , p. 3501–3509 (PMID 30583676, PMCID PMC6428541, DOI 10.31557/APJCP.2018.19.12.3501, lire en ligne).
  32. (en) Esmail M El-Fakharany, Ashraf Tabll, Abeer Abd El Wahab, Bakry M Haroun et El-Rashdy M Redwan (Ph.D), « Potential Activity of Camel Milk-Amylase and Lactoferrin against Hepatitis C Virus Infectivity in HepG2 and Lymphocytes », Hepatitis Monthly, Antibody Laboratory, Protein Research Department, Genetic Engineering and Biotechnology Research Institute, Mubarak City for Scientific Research and Technology Applications, Alexandria, Biomedical Technology Department, Faculty of Science, Al-Azhar University, Cairo, Thomson Teuters National Library of Medecine, vol. 8, no 2, , p. 101-109 (résumé, lire en ligne [PDF])
    « Lactoferrin acts as an antiviral protein against herpes simplex virus (HSV), human cytomegalovirus (HCMV), HCV, poliovirus, enterovirus 71 (EV71), BK polyomavirus, HIV and HPV »
  33. (en) Zafar Rasheed, « Medicinal values of bioactive constituents of camel milk: A concise report », International Journal of Health Sciences, Qassim University, vol. 11, no 5, , p. 1–2 (PMID 29114185, PMCID PMC5669503).
  34. (en) Bernard E. Read, « Chemical constituents of camel's urine », The Journal of Biological Chemistry, Department of Pharmacology, Peking Union Medical College, Peking, China, ASBMD : American Society for Biochemistry and Molecular Biology, vol. 64, , p. 615-617 (lire en ligne [PDF]).
  35. Oum Michket, « L’urine de chameau, un remède ? », ajib.fr, (lire en ligne)
    Cf. documentaire Arte du intitulé « Les vaisseaux du désert »
  36. Jean-Paul Ramet (Étude FAO production et santé animales), La technologie des fromages au lait de dromadaire (Camelus dromedarius), Rome, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, (ISBN 92-5-103154-1, ISSN 0254-6019, OCLC 476039542, lire en ligne), 3.2 Préparation du lait, chap. 3.2.1 (« Traitement thermique »).
  37. (en) Ahmad M. Al-Majali, Khaled M. Al-Qudah, Yasser H. Al-Tarazi et Odeh F. Al-Rawashdeh, « Risk factors associated with camel brucellosis in Jordan », Tropical Animal Health and Production, vol. 40, no 3, , p. 193-200.
  38. (en) Walter L. Norton, « Brucellosis and rheumatic syndromes in Saudi Arabia », Annals of the Rheumatic Diseases, Riyadh, Saudi Arabia, Division of Rheumatology, Department of Medicine, King Faisal Specialist Hospital and Research Centre « Case 3 », no 43, , p. 810-815 (lire en ligne [PDF])
    Cf. p. 810 « Case 4 : A 20-year-old male student complained of progressive pain and swelling of the knee for two months. He had sacrificed a lamb two months previously and drunk unboiled camel milk six months previously. There was soft tissue swelling and effusion of the right knee. The ESR was 40 mm/h. Microscopic haematuria was noted on two occasions. The brucella titre was 1/320 and blood culture was positive. With antibiotic treatment there was resolution of symptoms, arthritis, and haematuria. The ESR fell to 4 mm/h. »
  39. (en) Ahmad M. Al Majali, Khaled M. Al Qudah, Yasser H. Al Tarazi et Odeh F. Al Rawashdeh (NAL call no : SF601.T7 Animal Welfare Information Center), « Information Resources on Old World Camels: Arabian and Bactrian - 2004-2009 », Risk factors associated with camel brucellosis in Jordan. Tropical Animal Health and Production, USDA : United States Department of Agriculture, National Agriculture Library, vol. 40 « Arabian - Bacterial Pathogens », no 3, , p. 193-200 (ISSN 0049-4747, DOI 10.1007/s11250-007-9080-7, lire en ligne).
  40. « Comité mixte d'experts de la brucellose, cinquième rapport » (publié en 1971 par la FAO et l'OMS), Études agricoles de la FAO, no 85, Genève, Organisation mondiale de la santé, série de rapports techniques « 2.3.1. Lait et produits laitiers », no 464, 29 juin - 6 juillet 1970, p. 12 (lire en ligne)
  41. (en) « Camel Milk Possible MERS-CoV Transmission Route, NIAID Study Suggests », NIH : National Institute of Allergy and Infectious Diseases, U.S. Department of Health and Human Services • National Institutes of Health, .
  42. (en) American Society for Microbiology/MBIO, « Middle East Respiratory Syndrome coronavirus detected in the air », Infection Research, German Centre for Infection Research, DZIF e.V., (lire en ligne).
  43. (en) Martin Enserink, « MERS Virus Found in Camel Milk », Sciences, Amsterdam, AAAH : American Association for the Advancement of Science, (lire en ligne).
  44. (en) Abd El Aziz A. Diab, Ali K Asala, Ahmed A. Hendawy, Mansour H. Zahra et Mohamed M. Shaban, « A Study on the Effect of Female Camel (Camelus Dromedarius) Milk on Glycemic Control of Streptozotocin (STZ) Induced Diabetes Mellitus in Rats », Journal of American Science, vol. 8, no 4, (lire en ligne).
  45. (en) Amjad Ali Khan, Mohammad A. Alzohairy et Abdelmarouf H. Mohieldein, « Antidiabetic effects of Camel Milk in Streptozotocin-induced Diabetic rats », American Journal of Biochemistry and Molecular Biology, vol. 3, no 1, (DOI 10.3923/abjbmb.2013.151.158, lire en ligne).
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  47. (en) S.A. Isa, K.G. Ibrahim et I. Abubakar, « Effect of Camel Milk’s Supplementation on Serum Glucose Levels, Lipid Profile and Body Weight of Alloxan-Induced Diabetic Rats », Nigerian Journal of Basic and Applied Sciences, vol. 21, no 3, (résumé).
  48. (en) R.P. Agrawal, R. Beniwal, S. Sharma, D.K. Kochar, F.C. Tuteja, S.K. Ghorui et M.S. Sahan, « Effect of Raw Camel Milk in Type 1 Diabetic Patients : 1 Year Randomised Study », Journal of Camel Practice and Research, vol. 12, no 1, (lire en ligne).
  49. (en) Rajenda Prasad Agrawal, Rutba Dogra, Niranjana Mohta, Raksha Tiwari, Suhhma Singhal et Surender Sultania, « Beneficial effect of camel milk in diabetic nephropathy », Acta Biomed, vol. 80, no 2, (PMID 19848050, lire en ligne).
  50. (en) R. P. Agrawal, S. Jain, S. Shah, A. Chopra et V. Agarwal, « Effect of camel milk on glycemic control and insulin requirement in patients with type 1 diabetes: 2-years randomized controlled trial », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 65, no 9, (DOI 10.1038/ejcn.2011.98, résumé).
  51. (en) Mohamed-I Kotb-El-Sayed, Zakaria-Y Al-Shoeibi, Ahmed-A Abd El-Ghany et Zayed-A Atef, « Effects of Camel’s Milk as a Vehicle for Insulin on Glycaemic Control and Lipid Profile in Type 1 Diabetics », American Journal of Biochemistry and Biotechnology, vol. 7, no 4, (lire en ligne).
  52. « Labane Na », Concours de l'entrepreneuriat social étudiant, ESSEC Business School : École supérieure des sciences économiques et commerciales, chaire Entrepreneuriat social ; Berkely University of California : Global Social Venture Competition, (lire en ligne)
    Pays : Tchad. Porteurs : Tahir Banda, Abdelkerim Sougour Bourigue. Mentors : Florence Kpnou, Elodie Hanff, Shahan Sheikholslami.
  53. « Les finalistes 2014 : les finalistes de la GSVC francophone sélectionnés pour la gsvc mondiale 2014 », Concours de l'entrepreneuriat social étudiant, ESSEC Business School : École supérieure des sciences économiques et commerciales, chaire Entrepreneuriat social ; Berkely University of California : Global Social Venture Competition « Labane-Na », (lire en ligne)
    « Labane-Na produit et commercialise du Biodawa, produit pharmaceutique antidiabétique innovant à base de lait de chamelle. Labane-Na apporte aux couches sociales défavorisées d’Afrique une solution simple, efficace et accessible pour lutter contre le diabète. »
  54. Awenig Marié, « Du lait de chamelle pour soigner le diabète », Youphil, le média de toutes les solidarités, (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

  • (en) N. U. Urazakov et Sh. Bainazarov (cited in Dairy Science Abstracts, 1979, 41(913):102), Tushchibek— the first clinic history for the treatment of pulmonary tuberculosis with cultured camel milk (in Russian), (présentation en ligne), chap. 2 Problemy Tuberkuleza »), p. 89-90.
  • (en) Reuven Yagil, Camel Milk and Autoimmune Diseases : Historical Medicine, , 13 p. (lire en ligne [PDF]), p. 4, 10.
  • (en) Sahih al-Bukhari (trad. M. Muhsin Khan, a Partnership between the Hebrew Union College-Jewish Institute of Religion, Omar Ibn Al Khattab Foundation, & USC Center for Relition and Civic Culture), Translation of Sahih Bukhari, Book 71, vol. 7, University of Southern California, Los Angeles, Center for Muslim-Jewish Engagement, Center for Religion and Civic Culture (lire en ligne), chap. 589 & 590 Medicine »).
  • (en) Christina Adams (préf. Joel Salatin), Camel Crazy : A Quest for Miracles in the Mysterious World of Camels, New World Library, , 304 p. (ISBN 978-1-60868-649-0 et 1-60868-649-3, EAN 9781608686490, présentation en ligne).
  • G. Konuspayeva, G. Loiseau, B. Faye, « La plus-value « santé » du lait de chamelle cru et fermenté : l’expérience du Kazakhstan », Renc. Rech. Ruminants, Université Kazakh National Al-Farabi, Almaty, Kazakhstan ; CIRAD-AMIS, Programme Agro-Alimentaire TA 40/16 & CIRAD-EMVT, Programme Productions Animales TA 30/A Campus International de Baillarguet, Montpellier, France, (lire en ligne [PDF]).

Vidéographie

  • Wolfgang Mertin, Juri Burak, Andrej Gredzhew, Dagmar Dick et al. (trad. de l'allemand), « Kazakhstan, les bienfaits du lait de chamelle » [« Kamelmilch, Kasachstans Wundermedizin »], 360° - Géo, Arte, MedienKontor, Stern, (résumé, lire en ligne [[vidéo] — durée : 52:17]).

Articles connexes

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