Académie de Nîmes

L'Académie de Nîmes est une société savante nîmoise dont les objets sont l'histoire et la valorisation du patrimoine culturel local. Initialement fondée en 1682, elle disparaît à la Révolution française, puis elle est recréée en 1801. Elle a son siège dans l'hôtel de l'Académie.

Académie de Nîmes
(la) Æmula Lauri
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire
Siège
Pays
Organisation
Membres
36
Fondateur
Jules César de Fayn (d)
Présidents
Bernard Cavalier (d) (depuis ), Michel Belin (d) (-), Simone Mazauric (), Bernard Simon (d) (), Gabriel Audisio (), Bernard Fougères (d) (), Jean-Louis Meunier (), Robert Chamboredon (d) (), Michèle Pallier (d) (), René Chabert (d) (), Hélène Deronne (d) (), Jean-Marc Roger (), Henri Hugues (d) (), Catherine Marès (d) (-), Jacques Galtier (d) (), Guilhem Fabre (d) (), Pascal Gouget (d) (), Roger Grossi (d) (), Yvon Pradel (), Charly-Sam Jallatte (), Jean Goujon (d) (), Janine Reinaud (d) (-), Robert Dalverny (d) (), Pierre Clavel (d) (), Georges Sapède (), Christian Liger (-), Christiane Lassalle (d) (), René Bosc (d) (-), René Château (d) (), Aimé Bonifas (), Robert Debant (d) (), Jean Lauret (d) (), Marcel Fontaine (d) (), Maurice Aliger (), Victor Lassalle (d) (), Jacques Larmat (d) (), Aimé Vielzeuf (), Alice Fermaud (d) (), Claude Escholier (d) (), Joachim Durand (), André Modeste (d) (), René Panet (d) (), Lucien Frainaud (d) (), Édouard Drouot (d) (), Jean Brunel (d) (), Jean Roger (d) (), Jean Paradis (), Edgar Tailhades (), Jean Thérond (d) (), André Bernardy (), François Homs (d) (), André Nadal (), Henri Seston (d) (), Étienne Velay (-), Xavier de Balincourt (d) (), Camille Lignières (d) (), Don Sauveur Paganelli (), Henri Seston (d) (), Max Hutter (d) (), Antoinette Lavondès (d) (), - (), Bernard de Montaut-Manse (), Don Sauveur Paganelli (), André Dupont (), Marcel Bruyère (), Henri Huc (d) (), Charles Des Guerrois (d) (), Jean Gibelin (), Marcel Gouron (), Pierre Blanchard (d) (-), Don Sauveur Paganelli (), Jean Bosc (), Marcel Coulon (), Jules Igolen (d) (), Étienne Anthérieu (d) (), Gérard Lavergne (d) (), Camille Chabot (d) (), Étienne Bouisson (d) (), Bernard Latzarus (), Pierre-Émile Nayral Martin De Bourgon (), Joseph Lepage (d) (), Emmanuel Lacombe (d) (), Pierre Costier (d) (), Émile Espérandieu (-), Henry Bauquier (), Charles Terrin (d) (), Ferdinand Portal (d) (), Paul Giran (d) (), Albert Eloy-Vincent (), Fernand de Vallavieille (d) (), Gustave Coste (d) (), Fernand Roux (d) (), Maurice Reynaud (d) (), Eugène Margier (d) (), Jean Bosc (), Louis Trial (d) (), Georges de Pougnadoresse (d) (), Armand Coulon (d) (-), Joseph Bonnefoi (d) (), Michel Jouve (d) (), Pierre Delamare (d) (), Clodomir Delfour (d) (), Gaston Maruéjol (), Gustave Barral (d) (), François Durand (d) (), Félicien Allard (d) (), Émile Reinaud (), Lucius Enjalbert (d) (), Benoît Germain (d) (), Alexandre Ducros (), Camille Mathéi de Valfons (), Georges Maurin (d) (), Achille Bardon (d) (), Edgard de Balincourt (d) (), Gustave Fabre (d) (), Auguste Grotz (d) (), Étienne Goiffon (d) (), Élie Mazel (d) (), Joseph Simon (d) (), Marcellin Clavel (d) (), Édouard Bondurand (d) (), Charles Dardier (d) (), Félix Boyer (d) (), Victor Robert (d) (), Camille Ferry (d) (), Ernest Delépine (d) (), Léon Carcassonne (), Eugène Bolze (d) (), Victor Faudon (d) (), Jean Gaidan (d) (), Albert Puech (), Noël Gouazé (d) (), Léon Penchinat (), Fernand Verdier (d) (), Charles Lenthéric (), Irénée Ginoux (d) (), Eugène Brun (d) (), Ernest Roussel (d) (), Eugène des Rivières (d) (), Henri Révoil (), Auguste Aurès (d) (), Gaston de Labaume (d) (), Ariste Viguié (), Léonce Maurin (d) (), Eugène Abric (d) (), Dominique Deloche (d) (-), Pierre Azaïs (d) (), Louis Pagézy (d) (), Jean-Casimir Bousquet (d) (), Auguste Ollive-Meinadier (d) (), Eugène Germer-Durand (), Jules Salles (), Alphonse Dumas (d) (), Auguste Aurès (d) (), Jacques Jouvin (d) (), Dominique Deloche (d) (), Charles-Julien Ignon (d) (), Eugène Abric (d) (), Cincinnatus Fontaine (d) (), Louis Pagézy (d) (), Ferdinand Girard (), Simon Durant (), Hector Rivoire (d) (), Félix de Lafarelle (), Achille de Daunant (), Jean-Pierre Privat (d) (), Augustin Pleindoux (d) (), Jules Canonge (), Ferdinand Fontanès (d) (), Casimir-Antoine Martin (d) (), Philippe Eyssette (), Émilien Frossard (), Léonce Maurin (d) (), Bertrand (d) (), Ferdinand Béchard (), Gaston de Labaume (d) (), Adolphe d'Espinassous (d) (), Jean Reboul (), Auguste Pelet (d) (), Gaston de Labaume (d) (), Émile Teulon (), Agricol Liotard (d) (), Samuel Vincent (), Pierre Nicot (d) (), François Amalric (d) (), Étienne Plagniol (d) (), Alphonse de Seynes (), Joseph-Louis de La Boissière (d) (), Jacques Vincens-Saint-Laurent (), Jean-François Thourel (), Jean Simil (d) (), Simon Durant (), Aimé Enjalric (d) (), Vincent (d) (), Charles-Étienne Durand (), Joseph-Louis de La Boissière (d) (), - (-), Louis-Antoine Donzel (d) (), Pierre Tédenat (d) (), Jean-Pierre Bazille (d) (), Stanislas-Victor Grangent (), Henri Phélip (d) (), Jacques Vincens-Saint-Laurent (), François Dalphonse (), Jean Granier (d) (), Jean-Jacques André (d) (), Jean-Baptiste Dubois de Jancigny (-)
Secrétaire général
Alain Aventurier (d) (depuis )
Affiliation
Publication
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
SIRET

Histoire

Fondée à l'instigation de Jules de Fayn, l'Académie de Nîmes reçoit en des lettres patentes de Louis XIV la faisant jouir de privilèges semblables à ceux de l'Académie française[1].

Supprimée en 1793 et pour la durée de la période révolutionnaire, comme toutes les académies d'Ancien Régime, elle est recréée en 1801 sous le nom de Lycée du Gard, puis elle prend l'intitulé d'Académie du Gard en 1802[1][réf. souhaitée]. En 1878, elle retrouve son nom d'Académie de Nîmes.

En 2019, elle compte 60 membres, dont 36 membres ordinaires, 24 membres non résidants, des membres honoraires et des membres correspondants[2]. Ses séances ordinaires ont lieu tous les quinze jours d'octobre à juillet ; elle tient une séance annuelle en début d'année. Elle publie régulièrement depuis 1804 un tome de Mémoires annuel et depuis 1842 un Bulletin trimestriel des séances. L'Académie a conservé son sceau d'origine, représentant une couronne de palmes, au milieu de laquelle figure sa devise « Aemula/Lauri/1682 » avec un complément plus tardif : « Académie de Nîmes ».

L'académie est membre de la Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts.

Elle se compose traditionnellement de 12 catholiques (dont deux prêtres), 12 protestants (dont deux pasteurs) et 12 « indépendants » (aussi appelés « sauvages »)[3].

Objectifs et actions

Les lettres patentes donnent pour mission :

  • l’étude de l’antiquité « pour l’intelligence de ce qu’il y a de rare et de plus obscur dans les débris qui… restent des ouvrages des Romains » et
  • «… de joindre la pureté du langage français à la connaissance de l’antique histoire » et de parler « le langage de la Cour, de même que leurs ancêtres parlaient le langage de Rome. »

L’Académie de Nîmes a pour but la connaissance du passé et la sauvegarde du patrimoine nîmois. Elle possède :

  • une bibliothèque située dans l’hôtel de l’Académie ;
  • un fonds de plus de 44 700 cartes postales anciennes représentant des édifices religieux de tous les départements de France ;
  • un fonds d'archives, notamment la correspondance, les travaux, les concours du XIXe siècle au XXe siècle.

Prix

L'Académie de Nîmes décerne deux prix :

  • le prix Sydney-Forado, décerné de 2000 à 2015, tous les deux ans, à l’auteur d’un travail de recherche historique inédit, concernant Nîmes ou le Gard. Le fonds qui le dotait est épuisé[4].
  • le prix Marthe-Issoire, décerné tous les deux ans, de 2000 à 2017[4], à un jeune talent, âgé de 15 ans minimum, pour une œuvre littéraire inédite de moins de 151 pages.

Bibliothèque

Le catalogue de la bibliothèque répertorie 8 000 ouvrages[5].

Il est de coutume que les membres de l'Académie y remettent un exemplaire de chacune des publications auxquelles ils ont contribué. Le fonds s'accroît également par des dons de livres[5]. Il comporte des collections occitanes, où est surtout représenté le Félibrige, ainsi que quelques manuscrits[5].

Organisation

Présidents

Secrétaires perpétuels

Publications

  • Notices et travaux série publiée entre 1805 et 1834.
  1. Les Notices et travaux de 1807 à 1822 sont disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France : Notices et travaux de 1807 à 1822
  • Mémoires série publiée à partir de 1835.
  1. les Mémoires publiés entre 1835 et 1877 sont disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France : Mémoires publiés entre 1835 et 1877
  2. les Mémoires publiés entre 1878 et 1908 sont disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France : Mémoires publiés entre 1878 et 1908

L'index des Mémoires est ici.

  • Procès verbaux série publiée entre 1842 et 1877, 31 vol..
  1. les Procès verbaux, publiés entre 1843 et 1877 sont majoritairement disponibles sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France : Procès verbaux, publiés entre 1843 et 1877

Membres

Voir la liste des fauteuils depuis 1801.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Raymond Huard, « L'académie de Nîmes », dans Raymond Huard (dir.), Histoire de Nîmes, Aix-en-Provence, Edisud, (ISBN 2-85744-134-7), p. 326.
  • Jacques Molénat, « Les lettrés de l'Académie », L'Express, (lire en ligne).
  • Michel Boissard, « La vieille dame de la rue Dorée », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 130.

Articles connexes

Liens externes

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