Le Mée-sur-Seine
Le Mée-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Mée (homonymie) et Le Mée (homonymie).
Le Mée-sur-Seine | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Melun Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
Franck Vernin 2020-2026 |
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Code postal | 77350 | ||||
Code commune | 77285 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Méens | ||||
Population municipale |
20 917 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 3 917 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 32′ 00″ nord, 2° 37′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 80 m |
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Superficie | 5,34 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune d'un pôle secondaire) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Savigny-le-Temple | ||||
Législatives | 11e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | le-mee-sur-seine.fr | ||||
Géographie
Localisation
La ville est située sur la rive droite de la Seine à l'ouest et dans la continuité de la ville de Melun.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 37 mètres à 80 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 70 mètres d'altitude (mairie)[2].
La ville est bâtie en partie sur les coteaux de la Seine, mais principalement sur le plateau calcaire de la Brie datant de l'ère Tertiaire. Une station géothermique, située dans le quartier des Sorbiers et construite dans les années 1970, va chercher de l'eau chaude dans les couches profondes du sol pour chauffer une partie des logements et des équipements publics de la commune.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La Lyve ou Lives traverse le quartier du vieux-Mée pour se jeter dans la Seine[Note 1].
La longueur globale des cours d'eau sur la commune est de 4,31 km[6].
Le principal plan d'eau de la commune, le lac de Meckenheim, est situé dans le quartier des Courtilleraies.
La station d'eau qui alimente le Mée en eau potable est situé sur le rond-point surplombant la Pénétrante, dans le quartier de Plein-ciel. Le retraitement des eaux se fait au sud-ouest de la commune à la limite de la commune limitrophe de Boissettes.
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2 | 4 | 5 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 5 | 3 | 7,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 16 | 18 | 22 | 25 | 29 | 33 | 35 | 36 | 31 | 26 | 20 | 17 | 15,7 |
Précipitations (mm) | 56,3 | 43,1 | 44,9 | 53,6 | 58 | 42,4 | 60,9 | 52,1 | 52,9 | 64,8 | 58 | 61,6 | 658,5 |
Voies de communication et transports
- Accès par la route :
La RD 39 permet de rejoindre la commune par l'ouest depuis Boissise-la-Bertrand. L'accès depuis le nord se fait par la route RD 346 (depuis Vert-Saint-Denis) ou la D 306 via le rond-point de l'Europe. À l'est, la ville a plusieurs rues qui communiquent directement avec Melun. - Accès par le train :
Le circule en gare du Mée et permet de relier Paris en 50 minutes, voire en 35 minutes avec le semi-direct (trajet aller vers Paris uniquement, omnibus jusqu'à Lieusaint, puis direct jusqu'à Paris Gare de Lyon, circule en début de journée). - Bus :
La commune est reliée au réseau de transport par les lignes B, F et J du réseau de bus du Grand Melun[7]. Elle a aussi mis en service une navette gratuite qui dessert les différents quartiers de la ville le vendredi. La commune est également desservie par la ligne d'autocars du réseau Transdev No 30A (Tournan-en-Brie – Melun)[8].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal duMée-sur-Seine comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[9],[Carte 1], les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » (833,78 ha), couvrant 5 communes du département[10]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] :
- le « Bois de Bréviande » (237,84 ha), couvrant 2 communes du département[11] ;
- les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (1 343,88 ha), couvrant 6 communes du département[12].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Le Mée-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 8 616 dont 27,1 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 72,5 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 2,8 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 42,5 % contre 56,4 % de locataires[21] dont, 44,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1,1 % logés gratuitement.
Occupation des sols
En 2018[22], le territoire de la commune se répartit en 58,4 % de zones urbanisées, 29,7 % de forêts, 6,4 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 2,1 % d’eaux continentales[Note 8], 1,9 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée, 1,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication et 0,5 % de terres arables[6],[6],[23].
Morphologie urbaine
La commune compte 25 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[24].
La commune est divisée en 5 quartiers (Le Mée Village, La Croix Blanche, Plein Ciel, Les Courtilleraies-Gare et Les Courtilleraies-Circé) et héberge 4 parcs (une partie du parc Debreuil, Pozoblanco, Meckenheim, Chapu. En 2015, Le Mée-sur-Seine compte 7.745 résidences principales, parmi lesquelles 3.793 (49,0 %) sont des logements sociaux[25].
Quartiers
- Le Mée Village : Le Mée Village est le quartier historique, aussi traditionnellement dénommé « le Vieux Mée » par ses habitants. On peut encore y voir l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de style gothique, rue de l'Église, près du parc de la Lyve. On peut notamment y voir un retable sculpté par Henri Chapu, sculpteur de la commune.
- La mairie actuelle est située dans ce quartier, au 555, route de Boissise. Le musée Henri-Chapu, situé rue Chapu est consacré à ce sculpteur ; il abrite des plâtres de plusieurs œuvres connues du sculpteur, et est un lieu régulier d'animations.
- L'ancienne gare du Mée se trouvait dans ce quartier, au bas de la rue Chapu ; il s'agissait d'une simple halte mise en service le et supprimée en 1979, au profit de la nouvelle gare, dans le quartier des Courtilleraies. On accédait au quai unique par une passerelle métallique[26].
- Au même emplacement se trouvait précédemment une première passerelle, mise en place dans les années 1930 lors de la suppression du passage à niveau qui permettait de circuler dans le village, de la rue Chapu à la rue de Lyve, de part et d'autre des voies ferrées[27].
- La Croix Blanche : Quartier plus récent que le vieux Mée, une église catholique plus moderne y fut construite, ainsi qu'un centre commercial, différents complexes sportifs, de nombreuses écoles, le conservatoire municipal de musique, un complexe culture, Le Mas, qui englobe une médiathèque et une salle de spectacle polyvalente.
- À côté du Mas, une grande cheminée verte dépasse du centre géothermique qui permet de chauffer une bonne partie du quartier depuis le début des années 1980, ainsi que le quartier des Courtilleraies. En 2008, 55 % des habitations bénéficient de cette énergie.
- De plus, en 2007, le collège Elsa-Triolet de ce quartier, fut totalement reconstruit pour le rendre conforme aux normes actuelles.
- Plein Ciel : Le quartier de Plein Ciel est situé entre Melun et « la pénétrante », périphérique de l'agglomération melunaise, et est symbolisé par sa tour d'habitation de 19 étages, qui offre une vue exceptionnelle sur la région.
- La construction de cette tour fut interrompue faute de budget dans les années 1960 et reprise bien plus tard afin de lui rendre l'équilibre visuel attendu désiré par l'architecte de l'école de Le Corbusier. La dernière aile n'étant pas de cette école d'architecture.
- Ce quartier est le plus petit des quartiers du Mée-sur-Seine. Il comprend tout de même un groupe scolaire (école maternelle et primaire, une maison médicale et un centre commercial aux pieds de la tour).
- Les Courtilleraies : Quartier le plus récent de la ville construit dans les années 1980 et 1990, il est aussi celui qui regroupe la majorité de la population (50 %). Cette situation a conduit à le subdiviser en deux secteurs : Courtilleraies-Circé, et Courtilleraies-Gare. Ces deux secteurs regroupent deux groupes scolaires, un collège, une Maison de la Petite Enfance, un centre social, une Maison des Associations, un parc urbain, une salle municipale, des aires de jeux pour enfants, la nouvelle gare du Mée, un centre commercial, un bureau de Police nationale, et une Poste. Un complexe sportif avec des terrains synthétiques de football, une plaine de loisirs et un city-stade ouverts à tous, sont venus compléter les équipements du quartier.
Une petite partie de l'île sur laquelle la ville de Melun s'est développée appartient à la commune du Mée. À la suite d'une demande commune des conseils municipaux de Melun le et du Mée le , une procédure est actuellement en cours pour rattacher la pointe ouest de l'île Saint-Étienne à Melun[28].
Toponymie
Le lieu était désigné Mas en 1225, Le Meez en 1383, puis Le Mez en 1496, Le Mée Les Melun en 1789[29]
Le Mée, synonyme de mas, du Latin manere (demeurer), même racine que maison ; « exploitation rurale plutôt isolée »[30] ou de l'oïl mée « mesure de terre qui, pour l'ensemencement, exigeait un muid de grains ».
Le Mée devient Le Mée-sur-Seine sur demande du conseil municipal en 1939[31].
Histoire
- Av. J. C. : les Sénons occupent probablement le site.
- 1085 : seigneurie du chevalier Pierre de Lives (la Lives est le nom du cours d'eau qui traverse la ville) sur le site du Mée.
- 1225 : Le Mée-sur-Seine est mentionné pour la première fois sous le terme « Mas », dont l'origine est attribuée soit au latin médiéval "mansus", d'où l'ancien français "manse" (exploitation agricole comprenant une habitation rurale), du latin manere (demeurer), soit au nom du seigneur du lieu à l'époque : Thibaud de Mas.
- Le site ne contenait alors qu'une ferme, un mas. Celle-ci fut fermée dans les années 1970 mais on peut encore en voir les piliers à l'entrée nord-est de la ville, dans un petit parc. L'Allée de la Bergerie est la trace d'un endroit où venaient alors paître les moutons.
- XVe siècle : Arthur de Vaudetar (?-1504]), seigneur de Pouilly-le-Fort prend possession de la seigneurie du Mée - place forte de Marché-Marais.
- 1676 : la seigneurie revient à la famille Fraguier qui vécut au Mée jusqu'au XXe siècle.
- XVIIe siècle : production de chaux jusqu'en 1850.
- 1771 : première église.
- 1782 : première école.
- 1789 : le plan d'intendance, ancêtre du cadastre, réalisé quelques années avant la Révolution présente la commune sous le nom de "Le Mée-Les Melun"[29]
- 1889 : construction de l'Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
- 1845 : arrivée du chemin de fer.
- 1938 : "Le Mée" devient "Le Mée-sur-Seine" sur demande du conseil municipal.
- 1944 : libération de la ville par les troupes alliées qui franchissent la Seine sur un pont de radeaux et remontent par l'actuelle avenue de la Libération.
- 1966-1973 : aménagement des quartiers Croix Blanche et Plein Ciel.
- 1970-1971 : construction de la voie rapide vers Melun (« la pénétrante »).
- 1979 : ouverture de la nouvelle gare du Mée et début de la construction du quartier des Courtilleraies.
- 1992 : construction du Mas. Passage de la flamme Olympique à l'occasion des Jeux d'hiver d'Albertville.
La ville a connu une croissance spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et est aujourd'hui divisée en cinq quartiers, Le Mée Village, Plein Ciel, Croix Blanche, Courtilleraies-Circé, et Courtilleraies-Gare.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Melun-Nord, année où elle intègre le nouveau canton de Savigny-le-Temple. Celui-ci est scindé en 1991 et la commune devient alors le chef-lieu du canton du Mée-sur-Seine[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville réintègre le canton de Savigny-le-Temple, dans une composition différente de sa création en 1991.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Melun-Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne[32], la liste menée par le maire sortant Franck Vernin (UDI) remporte l'élection dès le premier tour avec 60,21 % des suffrages exprimés, devançant la liste de Nathalie Dauvergne-jovin (DVG) qui a obtenu 39,78 %, lors d'un scrutin marqué par 62,46 % d'abstention[33].
Liste des maires
Distinctions et labels
Sa gestion raisonnée des espaces naturels et la qualité de son fleurissement lui ont valu d'obtenir 4 fleurs au Concours des villes et villages fleuris de France sans interruption depuis 1998[réf. nécessaire].
Politique de développement durable
La commune a engagé[Quand ?] une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[41].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Meckenheim[42] | Allemagne | depuis | ||
Pozoblanco[42] | Espagne |
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 10]
En 2019, la commune comptait 20 917 habitants[Note 11], en augmentation de 0,98 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune dispose de six écoles maternelles, six écoles élémentaires[45], deux collèges (La Fontaine, Elsa-Triolet) et un lycée (George-Sand).
Culture
- Le Mas : Médiathèque et salle de spectacle;
- Espace Cordier : Maison de la Jeunesse et de la Culture :
- Centre musical Henri-Charny et Espace des Régals : École municipale de musique et de danse :
- Maison des Associations Jacques-Louis-Lantien, avenue du Vercors ;
- Aux « Abeilles » (école primaire et maternelle) : Théâtre-École du Damier, Théâtre Pourpre. C'était le lieu de l'école municipale de musique jusqu’à l'ouverture du centre Henri-Charny dans les années 1970 ;
- Musée Henri-Chapu : Exposition permanente de sculptures d'Henri Chapu et différentes expositions temporaires.
Sports
La ville compte de nombreuses associations sportives où il est possible de pratiquer le sport comme activité de loisirs ou de compétition. En matière de résultats, elle compte chaque année des champions de niveau national et international dont en 2013 un champion d'Europe en Muay-Thai : Bobo Sacko[réf. nécessaire].
Ses équipements sportifs sont nombreux et répartis dans les différents quartiers. On trouve ainsi[Quand ?] à Croix-Blanche une piscine, un stade, des courts de tennis, deux gymnases, un city-stade... Le quartier des Courtilleraies est également bien doté avec un complexe de football équipé de terrains synthétiques, un Dojo, un boulodrome, deux city-stades, des courts de tennis, un gymnase, et une plaine de loisirs ouverte à tous.
À noter que la ville a lancé en 2012 une nouvelle activité à l'attention des seniors : les 3 S (Sport, Santé, Seniors) dont l'objectif est de favoriser l'éveil musculaire et d'entretenir sa forme[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
- Salon de Lives, du nom d'un petit cours d'eau qui passe entre le cimetière et la mairie et se jette dans la Seine, est un salon de peintures et de sculptures biennal. Il a lieu à la Maison des associations du quartier des Courtilleraies[46][source insuffisante].
- La ville organise de nombreuses autres manifestations : Le Mée en Fête en septembre, déjeuner des anciens en octobre, Salon de la gastronomie en novembre, colis de Noël pour les anciens en décembre, défilé déguisé des enfants en juin, Le Mée Plage en été[47][source insuffisante].
- La ville dispose enfin d'un marché ouvert le samedi après-midi dans l'allée de la Gare.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 7 542 (dont 47 % imposés), représentant 19 964 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 860 euros[48].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 2 864, occupant 7 674 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 59 % contre un taux de chômage de 13,5 %.
Les 27,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,7 % de retraités ou préretraités et 10,4 % pour les autres inactifs[49].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 914 dont 4 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 33 dans l’industrie, 116 dans la construction, 638 dans le commerce-transports-services divers et 123 étaient relatifs au secteur administratif[50].
Ces établissements ont pourvu 2 271 postes salariés.
C'est à Le Mée-sur-Seine que se trouve la chambre d'agriculture de Seine-et-Marne.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Musée Chapu, rue Chapu.
- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité (quartier du Village), construite à partir de 1889 et consacrée par l'évêque de Meaux le 24 juillet 1893 ; elle se trouve à l'emplacement de la précédente église, construite en 1771[51].
- Le retable du maître-autel porte un bas-relief en marbre blanc représentant le « Christ au tombeau visité par les Anges », copie du sculpteur Henri-Auguste Patey d'après un plâtre de son maître, Henri Chapu, originaire de la commune[52].
- La chapelle Sainte-Croix (quartier de la Croix-Blanche).
Personnalités liées à la commune
- Pendant la période de la Terreur, le mathématicien, astronome et physicien français Pierre-Simon de Laplace (1749-1829), qui avait quitté Melun pour Le Mée fut arrêté par les gardes nationaux de Boissise-la-Bertrand mais relâché aussitôt.
- Jacques Philippe Avice (1759-1835), général, François-Joseph Talma (1763-1826), comédien, Mademoiselle Mars (1779-1847), comédienne, Charles-Tristan de Montholon (1782-1853), général et homme politique, étaient copropriétaire d'une fabrique de tuiles, briques et carreaux au hameau méen des Fourneaux, dans les années 1820[53].
- Grigore V Ghica (1807-1857), prince souverain de Moldavie (en 1849-1853 et 1854-1856) vécut en exil au Mée où il se suicida le . Son épouse ainsi que cinq autres membres de la famille sont inhumés à ses côtés dans un monument funéraire du cimetière communal du Mée. Près de ce monument se trouve la sépulture de quatre autres membres de la famille Ghyka, dont Nicolas Jean Ghika (1849-1873), tué lors d'un duel dans la forêt de Fontainebleau ; le rocher sur lequel il est décédé a été déplacé sur sa tombe. Une troisième tombe contient les corps de membres de la branche valache de la famille[54].
- Henri Chapu, sculpteur, est né au Mée le dans une des propriétés de la famille Fraguier où ses parents étaient respectivement cocher et servante. Il a été inhumé dans le cimetière communal le ; le monument qui orne sa sépulture depuis le 28 juin 1894 représente L'Immortalité, une de ses œuvres copiée pour l'occasion par son élève, Henri-Auguste Patey[55]. Le Musée Chapu lui est consacré dans le Mée Village.
- Firmin-Girard (1838-1921), peintre, a réalisé au Mée son tableau La Part du Pauvre (1887) : il représente une femme et une petite fille offrant de la nourriture à un vagabond, assis sur la berge de la Seine, dans le quartier des Fourneaux. Au second plan figure la ville voisine de Melun : on reconnaît la pointe occidentale de l'île Saint-Étienne de Melun, alors équipée d'un double barrage et d'une écluse. Les parents du peintre, qui résidèrent au Mée à partir des environs de 1880 avec leur autre fils Victor, sont inhumés au cimetière communal, à côté de la tombe d'Henri Chapu[56].
- Henri-Auguste Patey (1855-1930), sculpteur-graveur, élève d'Henri Chapu, a laissé deux œuvres dans la commune : L'Immortalité, figure allégorique ornant la sépulture de son maître au cimetière ; Le Christ visité par les Anges, un bas-relief, également copié de son maître et réalisé pour le maître autel de l'église Notre-Dame[57].
- Gaston Carraud (1864-1920), compositeur de musique, élève de Jules Massenet, Premier Grand prix de Rome en 1890, est né au Mée le .
- Eugène Rouart (1872-1936) homme politique français, est né au Mée le .
- Renée Saint-Cyr (1904-2004), actrice, a habité une grande demeure du XVIIIe siècle établie sur la commune, au Mée Village[58].
- Karl Lagerfeld (1933-2019), couturier, a possédé sur la commune la résidence précédemment occupée par Renée Saint-Cyr[59].
- Caroline de Monaco (1957-) et Ernest-Auguste de Hanovre (1954-) ont vécu durant plusieurs années dans la résidence précédemment occupée par Karl Lagerfeld.
- Willy Denzey, chanteur, (1982-) a vécu son enfance et son adolescence au Mée.
- Clément Chantôme (1987-) a joué dans le club Le Mée Sports Football.
- Aloïse Sauvage, chanteuse, actrice et circassienne (1992-), qui a passé sa jeunesse dans sa commune..
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
|
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Voir aussi
Bibliographie
- Michel Dauvergne et François Lethève, Le Mée-sur-Seine et son histoire, Ville du Mée-sur-Seine, 1994.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune du Mée-sur-Seine (77285) », Recensement général de la population de 2015, Insee, (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Non rétérencé par Sandre
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Zones ZNIEFF duMée-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
Références
- « Plan séisme consulté le 8 décembre 2020 ».
- « Le Mée-sur-Seine » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F44-4441) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune du Mée-sur-Seine (F4471000) » (consulté le ).
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 24 juillet 2018
- Le TRAM sur le site de la communauté de communes de Melun Val-de-Seine
- Transdev, ligne 30A
- « Liste des ZNIEFF de la commune duMée-sur-Seine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Bois de Bréviande » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- / Une photographie de la résidence de Karl Lagerfeld au Mée, prise en 1990
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