Morlhon-le-Haut

Morlhon-le-Haut [mɔʁjɔ̃ lə o] est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Morlhon-le-Haut

L'église Saint-Ferréol.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Philippe Guilhen
2020-2026
Code postal 12200
Code commune 12159
Démographie
Gentilé Morlhonais(e)
Population
municipale
561 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 32″ nord, 2° 03′ 47″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 591 m
Superficie 22,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Villefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aveyron et Tarn
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Morlhon-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : France
Morlhon-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Morlhon-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Morlhon-le-Haut
Liens
Site web www.morlhon.fr

    Géographie

    Localisation

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Morlhon-le-Haut.

    La commune est drainée par l'Aveyron, la Serène, la Doulouse, le ruisseau de Marmont, le ruisseau de Dauquiès, le ruisseau de Pouget et par divers petits cours d'eau[1].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Baraqueville, après avoir arrosé 60 communes[2].

    La Serène, d'une longueur totale de 32,2 km, prend sa source dans la commune de Le Bas Ségala et se jette dans l'Aveyron à Saint-André-de-Najac, après avoir arrosé 8 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 007 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 40 km à vol d'oiseau de la commune[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[15] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Morlhon-le-Haut comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[17], les « Pentes boisées de Villefranche-De-Rouergue » (364,4 ha), couvrant 2 communes du département[18] et la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Morlhon-le-Haut est une commune rurale[Note 4],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Morlhon-le-Haut.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56 %), prairies (29,2 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (2,1 %), terres arables (2,1 %)[23].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[24].

    La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[25].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Morlhon-le-Haut est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[26],[27].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Morlhon-le-Haut.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[26]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire de la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[28].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Morlhon-le-Haut est classée à risque moyen à élevé[32]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[33] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

    Histoire

    Cette commune de 561 habitants porte le nom d’une des plus vieilles familles du Rouergue, qui a marqué de son influence toute la partie ouest de la province.

    Le lieu ( « Mauri loci »), ne vient pas des Sarrasins, mais du nom d'homme romain: "Morilius"[35]. En 1053, en pèlerinage à Jérusalem avec sa femme Cécile, sur le tombeau du Christ, soit avant la Première croisade, Ozile II de Morlhon, le seigneur du lieu, fit dans un acte rédigé à Jérusalem, une donation pour élever sur ses terres « rougeâtres » de l'Aveyron, dans une paroisse qui s'appelait Mauriac, un monastère en l’honneur du Saint-Sépulcre. Le monastère fut construit, puis une église en forme de croix grecque. Le lieu prit de l’importance, s’entoura de fortifications, et devint deux siècles plus tard la bastide de Villeneuve d'Aveyron.

    Le fort de Morlhon, berceau de la famille de Morlhon, est situé près de l'ancienne route royale, sur une élévation au rebord du plateau rocheux du Ségala, dominant la vallée de l’Aveyron et sa faille nord-sud, face au soleil couchant. Ozil II de Morlhon étant soupçonné d'être du parti des Albigeois et d'utiliser son château comme refuge d’hérétiques cathares, celui-ci fut détruit et brûlé en 1214 par une petite troupe envoyée par Simon IV de Montfort. En 1224, son héritier Pons de Morlhon, chevalier, transigeait avec Milon, évêque de Rodez, au sujet de la juridiction du château de Morlhon, en présence de Géraud de Balaguier, Raymond de Belcastel, Arnaud de Cardaillac, Guillaume Gasc, Aimeric de Cassagnes, chevaliers. En 1249, son fils Milon de Morlhon, reconnaît tenir en fief de l'évêque de Rodez le château de Morlhon. Puis, dans le même acte, il vend ledit château pour 12 000 sous rodanois à l'évêque Vivian qui n'en prendra possession que plusieurs années après. En 1260, l’évêque de Rodez était devenu le seul propriétaire du site et du château.

    Le château fut occupé par les Anglais de 1360 à 1368, puis par les Routiers. Remis en état en 1466, puis à nouveau en 1562, il subit, semble-t-il, un nouvel incendie au XVIIe siècle et fut abandonné en ruine.

    De l'ancienne église qui était située au hameau de Morlhon-le-Bas, il ne reste que des ruines. L’église moderne a été construite à Morlhon-le-Haut, siège de la commune actuelle. Au sud de la commune, le hameau de Marmont conserve quelques restes d’un bâtiment rectangulaire, aux angles arrondis, qui serait la nef d’une église préromane.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Morlhon-le-Haut est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aveyron et Tarn pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Morlhon-le-Haut, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[38] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[40] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 56,19 %[41]. Philippe Guilhen est élu nouveau maire de la commune le [42].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[43]. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté[44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 mai 2020 Jean-Claude Delpérié[45]   Agriculteur exploitant
    mai 2020 en cours Philippe Guilhen[45],[46]   Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2019, la commune comptait 561 habitants[Note 6], en diminution de 1,41 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    5765539559861 0991 0651 0271 0721 069
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 1121 1651 2061 2251 1381 034994976965
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    825824771728714623641585519
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 -
    491531527547550569557561-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 242 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 570 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 690 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]2,4 %8,6 %4 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 323 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 148 emplois en 2018, contre 172 en 2013 et 166 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 11].

    Sur ces 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    42 établissements[Note 9] sont implantés à Morlhon-le-Haut au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble42
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1126,2 %(17,7 %)
    Construction921,4 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    819 %(27,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    716,7 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    511,9 %(12,7 %)
    Autres activités de services24,8 %(7,8 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 42 entreprises implantées à Morlhon-le-Haut), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :

    • ETS Lagarrigue, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (26 700 k€)
    • Irri Centre, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (1 533 k€)
    • A2G, travaux d'installation électrique dans tous locaux (53 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations75504432
    SAU[Note 12] (ha)1 4751 2981 2671 472

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 50 en 2000 puis à 44 en 2010[54] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 475 ha en 1988 à 1 472 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 46 ha[54].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château des Anglais, site de l'ancien château et de l'ancienne église de Morlhon, (472 mètres) ; le donjon a subsisté jusqu'en 1825, date à laquelle il a été démoli pour construire une nouvelle église à Morlhon-le-Haut. Dans les décombres du château, un fragment de dalles couvert d'inscriptions latines a été retrouvé.
    • Église Saint-Ferréol de Morlhon-le-Haut.
    • Église Saint-Loup de Marmont.
    • Château de Galdou,
    • Château de Garriguet, qui a un jardin d'agrément remarquable comprenant un bassin, un escalier et des terrasses construites au (XVIIe siècle) par la famille de Raynaldi.
    • Château de Grilières, appartenait à la famille Campmas de Saint-Rémy ;
    • Château de Kermaria, construit au XIXe siècle en bordure du domaine de Berals.

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Claude Penel), Vilafranca : Marcièl, Morlhon, La Roqueta, Savinhac, Tolonjac, Valhorlhas / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilafranca, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 475 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-55-6, ISSN 1151-8375, BNF 38977243)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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