Roquebrune-Cap-Martin

Roquebrune-Cap-Martin (italien : Roccabruna-Capo Martino ; mentonasque : Rocabrüna ; monégasque : Rocabrüna-Cavu Marti̍n) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Roquebrune-Cap-Martin est également connue sous les nom et abréviation de Roquebrune ou RCM.

Pour les articles homonymes, voir Roquebrune et Martin.

Roquebrune-Cap-Martin

Vue du vieux village.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française
Maire
Mandat
Patrick Cesari
2020-2026
Code postal 06190
Code commune 06104
Démographie
Gentilé Roquebrunois
Population
municipale
12 839 hab. (2019 )
Densité 1 376 hab./km2
Population
agglomération
70 439 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 46″ nord, 7° 27′ 47″ est
Altitude 300 m
Min. 0 m
Max. 800 m
Superficie 9,33 km2
Unité urbaine Menton-Monaco (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Monaco - Menton (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Menton
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Roquebrune-Cap-Martin
Géolocalisation sur la carte : France
Roquebrune-Cap-Martin
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Roquebrune-Cap-Martin
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Roquebrune-Cap-Martin
Liens
Site web roquebrune-cap-martin.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est limitrophe de la principauté de Monaco, située à km[1], et à km de Menton et de Beausoleil.

    Communes limitrophes de Roquebrune-Cap-Martin
    Peille Gorbio Menton
    Peille Menton
    Beausoleil,
    Monaco
    Mer Méditerranée Mer Méditerranée

    Géologie et relief

    Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Il est couronné par son donjon, situé à 225 m d'altitude, dans un cirque montagneux que domine le mont Agel, et qui est remarquable.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La commune dispose de six forages, quatre sources et un puits[2].

    Roquebrune-Cap-Martin dispose de la station d'épuration d'une capacité de 32 000 équivalent-habitants[3],[4].

    Climat

    Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Roquebrune-Cap-Martin et le cap Martin.
    Vieux village perché de Roquebrune-Cap-Martin vu du mont Gros.

    Roquebrune-Cap-Martin est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[9] et 70 439 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), forêts (18,9 %), eaux maritimes (0,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Planification de l'aménagement

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19].

    Entre le village perché et la ville s'étendent les nombreuses résidences au long des départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98). Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8.

    De plus, l'ensemble de Roquebrune constitue le seul spécimen, existant en France, des châteaux dits carolingiens, embryons de ceux élevés deux siècles plus tard et qui marquèrent l'apogée de la féodalité. Il y a l'ancien et le nouveau village, tous deux séparés par la rue principale. On y voit la différence d'architecture des maisons due au décalage de temps entre leur construction ;

    • la ville, au sein de laquelle on peut encore distinguer :
      • le Cap Martin, où se situent la Mairie et le bureau de Poste principal, le Parc des Oliviers, très grand parc qui a été offert par un ancien maire de la ville, et enfin de nombreux hôtels et résidences privées. On peut la considérer comme la partie touristique ;
      • Carnolès (à l'est), où se situent écoles, collège, lycée religieux et une grande partie de la population ; à sa limite avec Menton, avenue Florette, le torrent de Gorbio a aussi son embouchure, avec la nouvelle station d'épuration et la piscine municipale.
      • Saint-Roman (à l'ouest), limitrophe de Monaco, où se trouvent les terrains de tennis du Monte Carlo Country Club, l'Old Beach Hotel et de nombreux commerces.

    Voies routières

    Roquebrune s'étage sur les trois corniches et l'autoroute A8. Le village est desservi par les départementales 6007 et 6098 (ex RN7 et RN98).

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Des navettes par autocars assurent la liaison entre l’aéroport de Nice et Roquebrune Cap Martin tous les jours de l’année.

    Lignes SNCF

    Transports aériens

    Ports

    Sismicité

    Commune située en zone de sismicité moyenne[21].

    Toponymie

    Le nom d'origine du village est en mentonasque : Ròcabruna [ˌrɔ.ka.ˈbry.na] ou [ˌru.ka.ˈbry.na], ce qui signifie « Roche Brune », en référence à la couleur brune des roches que l'on peut observer dans le vieux village. Ce nom est successivement italianisé puis francisé en Roccabruna et Roquebrune respectivement. En 1921, le nom de la commune est complété par la mention Caup Martin (en français : Cap Martin). Le changement de nom de Roquebrune en Roquebrune-Cap-Martin est dû à la nécessité de distinguer la Roquebrune azuréenne de sa presque voisine varoise (Roquebrune-sur-Argens).

    Histoire

    La fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad Ier, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d'origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante.

    Moyen Âge

    La forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi[22],[23] pour cinq siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

    Période contemporaine

    En 1793, Roquebrune devient française, puis redevient monégasque en 1814 avant de s’ériger en ville libre en 1848 avec Menton sous la protection du roi de Sardaigne. Pour le remercier de son aide à l'unification italienne, le roi Victor-Emmanuel II cède à la France le comté de Nice. C'est donc en 1860, que les habitants consultés par plébiscite sont rattachés à la France. En 1861, Roquebrune et Menton deviennent véritablement françaises, le gouvernement de Napoléon III payant à la principauté de Monaco quatre millions de francs-or en échange de la cession à la France des villes de Menton et Roquebrune sur lesquelles elle détenait des droits.

    La construction d'une route plus proche du littoral traversant son territoire est un projet de Napoléon Bonaparte, réalisé en 1804, qui a contribué à son rattachement économique au reste de la Côte d'Azur (l'actuelle Moyenne Corniche). Le Cap-Martin où se trouve une église, faiblement habité mais cité dès le XIe siècle (loco dicitur u Capo de Sanct Martin vers 1303), fait partie de la seigneurie.

    A partir du milieu du XIXe siècle, avec la construction de la ligne de chemin de fer Marseille-Vintimille, cette partie de la côte devient également un pôle d'attraction pour les personnalités connues en tant que résidence secondaire. Élisabeth de Wittelsbach a passé plusieurs mois des dernières années de sa vie de 1894 à 1897 à l'Hôtel du Cap Martin. Eugénie, veuve de Napoléon III, y possédait une villa. Au XXe siècle, Le Corbusier construit un cabanon, une conception architecturale minimaliste. Il s'est noyé dans la mer là-bas le 27 août 1965 et a été enterré dans le cimetière local. Coco Chanel a acheté la Villa La Pausa, dans laquelle u. a. Winston Churchill était un invité régulier. Aujourd'hui, entre autres, la famille royale belge est propriétaire d'une villa au Cap Martin.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PériodeIdentitéPartiQualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Louis Lottier
    1969-1977Jean GioanChef d'entreprise (électricité)
    1977-1983Me Charles ImbertAvocat
    1983-1995Jean PeregriniRPRHôtelier
    Depuis 1995[24]Patrick CesariUMP-LRPrésident de la Communauté d'Agglomération de la Riviera Française
    Conseiller départemental

    Une élection municipale partielle eut lieu en 1969, à la suite du décès de Louis Lottier, amenant à l'élection de Jean Gioan.

    Lors du vote du , Patrick Cesari, maire sortant de la commune, remporta les élections municipales avec un peu moins de 64 % des bulletins de vote et cela dès le premier tour.

    Finances communales

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :

    • total des produits de fonctionnement : 26 865 000 , soit 2 095  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 23 870 000 , soit 1 861  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 4 190 000 , soit 327  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 10 544 000 , soit 822  par habitant ;
    • endettement : 15 521 000 , soit 1 210  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 15,34 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,15 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,98 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 200 [26].

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[27] :

    • Écoles maternelles et primaires,
    • Collège,
    • Lycée.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[28] :

    • Médecins,
    • Pharmacies,
    • Hôpitaux à Gorbio, Menton.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 12 839 habitants[Note 4], en augmentation de 1,53 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1858 1861 1866 1872 1876 1881
    6378846448368448878288471 068
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    1 1352 1572 5882 7443 3045 3375 3186 4626 888
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    6 1334 6105 2796 5298 34510 99612 45012 37611 692
    2006 2011 2016 2019 - - - - -
    13 06712 45012 90312 839-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,3 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,8 %) est inférieur au taux départemental (30,6 %).

    En 2018, la commune comptait 5 880 hommes pour 6 944 femmes, soit un taux de 54,15 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,72 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    1,8 
    9,2 
    75-89 ans
    14,2 
    16,3 
    60-74 ans
    16,4 
    23,2 
    45-59 ans
    21,3 
    20,3 
    30-44 ans
    20,2 
    13,8 
    15-29 ans
    12,2 
    15,9 
    0-14 ans
    14,0 
    Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,5 
    9,2 
    75-89 ans
    12 
    17,4 
    60-74 ans
    18,7 
    20,4 
    45-59 ans
    19,9 
    18,5 
    30-44 ans
    17,6 
    16,6 
    15-29 ans
    14,7 
    17 
    0-14 ans
    14,6 

    Manifestations culturelles et festivités

    • Depuis près de 500 ans a lieu, dans l'après-midi du 5 août, une procession représentant en six tableaux les principales scènes de la Passion (à la suite d'un vœu prononcé en 1467 durant une épidémie de peste), elle se déroule entre l'église et la chapelle de la Pausa (Paix). Cette journée est d'ailleurs le plus souvent fériée, dans les services de la commune (administrations et mairie) notamment.
      Dans la nuit du Vendredi saint a lieu la Procession du Christ-Mort, représentant la mise au tombeau, instituée autrefois par la Confrérie des Pénitents Blancs, aujourd'hui disparue. Un cortège composé d'une soixantaine de personnages - centurions et légionnaires romains, disciples transportant la statue du Christ, saintes femmes - parcours les rues de l'agglomération ornées de motifs lumineux rappelant les symboles de la Passion et éclairées par une multitude de lumignons formés de coquillages et de coquilles d'escargot.
    • Le Masters de Monte-Carlo, qui se joue chaque année au mois d'avril au Monte-Carlo Country Club depuis 1897.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    Le programme prévu au plan local d'urbanisme a mis l'accent[34] :

    • sur la nécessité de « révéler le patrimoine témoin du passé agricole » en protégeant et réhabilitant les restanques ;
    • en favorisant les activités sylvo-pastorales[35].

    Le Domaine D'Agerbol[36], ferme agricole : Les jardins biologiques, plantes ornementales, aromatiques et officinales[37],[38].

    Tourisme

    La commune, station balnéaire climatique[39], bénéficie d'espaces naturels de qualité[40] et de la proximité de Menton, Monaco, etc. On y trouve, pour se loger :

    • Des hôtels, comme le Vista Palace ou l'Hôtel de Roquebrune[41],
    • Des chambres d'hôtes.

    Commerces et artisanat

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le mausolée de Lumone.
    La place des Deux-Frères et le donjon.
    Rue du village.
    Intérieur de l'église Sainte-Marguerite.

    Édifices civils

    Édifices militaires

    Édifices religieux

    • Église Sainte-Marguerite[55], construite au XIIe siècle et restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIXe siècle. Depuis l'église, chaque année, se déroule la traditionnelle fête de la Passion[56].
    • Église Saint-Joseph, avenue Foch à Carnolès.
    • Église Saint-Martin-du-Cap, avenue Doumer (moderne) au Cap Martin.
    • Ruines du monastère Saint-Martin au Cap Martin.
    • Tombeau romain[57].
    • Chapelles[58] :
      • Chapelle de la Pausa, chemin de Menton, construite au XVe siècle à la suite d'un vœu des habitants au moment de l'épidémie de peste en 1467. Fresques intérieures. Le nom vient probablement de pause, car elle est située au pied du raidillon qui conduit au village et au château de Roquebrune. À l'origine, elle était dédiée à Notre-Dame-des-Neiges[47].
      • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage (XIXe siècle), avenue Notre-Dame-de-Bon-Voyage.
      • Chapelle Saint-Roch, chemin de Menton.
      • Chapelle Saint-Roman, avenue de France.
      • Chapelle Saint-Pancrace, au cimetière.
      • Chapelle, promenade Robert Schuman.
      • Chapelle, avenue Virginie Hériot.

    Patrimoine naturel

    • L'Olivier millénaire est considéré comme l'un des plus vieux du monde[59],[Note 5].
    • Le Parc des oliviers est une ancienne oliveraie dont les anciens propriétaires ont fait don à la commune. De nombreux arbres sont plus que centenaires[60].
    Les langues des Alpes-Maritimes avec Roquebrune en zone mentonasque.
    • vivaro-alpin (mentonasque)
    • vivaro-alpin ou gavot intermédiaire
    • vivaro-alpin (alpin)
    • provençal maritime
    • niçard
    • Brigasque (Royasque)
    • Tendasque (Brigasque-Royasque)
    • Figoun (ligure colonial)

    Langue

    Le roquebrunasque est une variété du mentonasque.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la tour posée sur un mont issant d’une mer mouvant de la pointe, le tout d’or au chef du même, au franc quartier fuselé d’argent et de gueules[65].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. Il ne se présente pas comme un individu, mais comme un ensemble de rejets de grande taille dont les racines absorbent peu à peu les cailloux du mur sur lequel il pousse. Il atteint une circonférence de 16 m et une hauteur de 13 m. Selon le professeur Robert Bourdu, spécialiste français des arbres remarquables, il a plus de 2 000 ans.
      Selon d'autres sources, il aurait de 2 500 à 2 800 ans. Par contre, il est exclu qu'il ait 4 000 ans car à cette époque, l'olivier n'avait pas encore atteint la Méditerranée occidentale.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Itinéraires
    2. L'eau dans la commune
    3. Station de traitement des eaux usées
    4. Station d'épuration de la commune
    5. Table climatique
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Les communes soumises à la loi littoral », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    15. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
    20. Tramway sur la ligne de Menton
    21. Didacticiel de la règlementation parasismique
    22. « Château des Grimaldi », notice no PA00080819, base Mérimée, ministère français de la Culture
    23. Château des Grimaldi
    24. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes « Copie archivée » (version du 26 avril 2008 sur l'Internet Archive), consulté le 20 juin 2008
    25. Les comptes de la commune
    26. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    27. https://www.journaldesfemmes.com/maman/ecole/roquebrune-cap-martin/ville-06104
    28. Professionnels et établissements de santé
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Alpes-Maritimes (06) », (consulté le ).
    33. Bilan de la concertation et approbation du PLU
    34. Défrichement et utilisation des parcelles défrichées
    35. « Le domaine d’Agerbol a toujours été surnommé le grenier de Monaco et de Roquebrune-Cap- Martin »
    36. Le Domaine D'Agerbol
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    38. Roquebrune Cap-Martin naturellement
    39. Hôtel de Roquebrune
    40. Commerces de proximité
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    42. Mausolée de la villa Lumone sur le site de la via Julia Augusta
    43. Raffaele Mainella
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    45. Roquebrune Cap-Martin, mémoire d'une cité méditerranéenne, éditions du Cherche-midi
    46. edwardquinn.com
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    50. Monument aux morts
    51. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
    52. Monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
    53. Église Sainte-Marguerite
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    55. « Tombeau romain », notice no PA00080823, base Mérimée, ministère français de la Culture
    56. Les édifices religieux, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
    57. Inventaire des arbres remarquables en région Provence Alpes Côte d’Azur
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    62. « Mobutu ou le deuil d'un incroyable patrimoine », sur archives.nicematin.com (consulté le )
    63. Mentonnais : Roquebrune-Cap-Martin, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p. 384.
    • Sylvain Gagnière, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, VI, 1963, p. 364-366.
    • collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
      Canton de Menton : pp. 562-567 : Roquebrune-Cap-Martin
    • La villa E.1027 d'Eileen Gray et le site Corbuséen, Par Christine Cordina-Baix, conservateur en chef du patrimoine,
    • Roquebrune Cap Martin : * abris sous roches; * chapelle de Saint Quentin; * enceinte de la coupiere; * meurtrieres à redans; * mur romain; * via julia pont du Ramingao; * via julia la Turbie Vintimille; * grand chemin de Monaco à Roquebrune Cap Martin
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Roquebrune, p. 988
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roquebrune-Cap-Martin, p. 73
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
    • Cavités souterraines naturelles et ouvrage civil

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