Saint-Julien-sur-Garonne
Saint-Julien-sur-Garonne, précédemment nommée Saint-Julien jusqu'en 2005, est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien.
Saint-Julien-sur-Garonne | |||||
La mairie de Saint-Julien-sur-Garonne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lefebvre 2020-2026 |
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Code postal | 31220 | ||||
Code commune | 31492 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Julienois | ||||
Population municipale |
552 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 14′ 37″ nord, 1° 09′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 205 m Max. 241 m |
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Superficie | 8,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintjuliensurgaronne.fr/fr/index.html | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, l'Aygossau, le Garagnon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (les « îles de Saint-Julien » et « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Julien-sur-Garonne est une commune rurale qui compte 552 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Julienois ou Saint-Julienoises.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Julien-sur-Garonne se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 28 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 29 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cazères[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Lavelanet-de-Comminges (3,1 km), Gensac-sur-Garonne (3,3 km), Goutevernisse (3,7 km), Rieux-Volvestre (4,0 km), Salles-sur-Garonne (4,0 km), Saint-Élix-le-Château (4,3 km), Saint-Christaud (6,2 km), Lafitte-Vigordane (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Julien-sur-Garonne fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Saint-Julien-sur-Garonne est limitrophe de six communes.
Géologie
La commune de Saint-Julien-sur-Garonne est établie sur la première terrasse de la Garonne dans sa partie rive gauche et sa rive droite est surplombée par un talus abrupt qui entaille profondément la molasse de l’ère tertiaire.
La superficie de la commune est de 815 hectares ; son altitude varie de 205 à 241 mètres[7].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, l'Aygossau, le Garagnon un bras de la Garonne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
L'Aygossau, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Mondavezan et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Gensac-sur-Garonne, après avoir traversé 5 communes[11].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[17] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 26 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- les « îles de Saint-Julien », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 36,7 ha[26] ;
- « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[27].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[29] :
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[30]
et un au titre de la directive oiseaux[29] :
- la « vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne », d'une superficie de 1 893 ha, hébergeant une avifaune bien représentée en diversité, mais en effectifs limités (en particulier, baisse des populations de plusieurs espèces de hérons). Trois espèces de hérons y nichent : Garde-bœufs, Bihoreau gris et Aigrette garzette[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[32] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[32] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[34].
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-sur-Garonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[I 2],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), prairies (11,5 %), eaux continentales[Note 10] (6,5 %), zones urbanisées (3,3 %), forêts (2,4 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
L'essentiel des constructions est situé autour de son église.
Logement
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Saint-Julien-sur-Garonne faisant partie de son aire urbaine[I 5].
Risques naturels et technologiques
Saint-Julien-sur-Garonne est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Garonne crue[38].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[38].
Voies de communication
Accès par l'autoroute A 64, sortie no 25.
Transports
La ligne 379 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune au centre-ville de Saint-Gaudens depuis Lavelanet-de-Comminges, et la ligne 380 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cazères.
Les gares les plus proches sont la gare de Cazères ou la gare de Carbonne, sur la ligne Toulouse - Bayonne, desservies par des TER Occitanie.
Saint-Julien-sur-Garonne a possédé une gare ouverte en 1862 et qui a fermé dans la seconde moitié du XXe siècle.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Toponymie
Saint-Julien-sur-Garonne portait précédemment, jusqu'au , le nom de Saint-Julien. La nouvelle dénomination a été officialisée par le décret no 2005-1155 du portant changement de nom de communes, publié au Journal officiel no 215 du [39].
Histoire
Ancienne bastide du XIe siècle.
Saint-Julien s'est bâtie au bord d'un méandre de la Garonne, près du pont et de l'ancien château, aujourd'hui en ruines, qui surveillait, jadis, le passage sur le fleuve.
Sous l'Ancien Régime, ce château était, en Guyenne, le siège d'une châtellenie des comtes de Comminges. Au XIVe siècle, la châtellenie s'étendait aux seigneuries de Saint-Élix, Saint-Cizi, Gensac, Tersac, Saint-Christaud, Le Plan, Montberaud, Lafitte-Vigordane, Goutevernisse, Laloubère, Gouzens, et Lahitère.
Elle faisait partie de la généralité d'Auch en Guyenne, contrairement à Carbonne, Salles, Rieux, Lavelanet et Cazères qui étaient rattachées à la généralité de Toulouse rattachée au Languedoc.
Les traces humaines sur la commune remontent à la préhistoire, on a pu repérer des traces d'un habitat gaulois.
Ce sont ces dernières et la volonté de passionnés qui ont permis la création du « village gaulois ». Ce village à vocations touristique, pédagogique et scientifique devrait permettre un développement de la commune axé sur le tourisme, entraînant parallèlement la création de commerces dont profitera la population.
À partir du Moyen Âge, jusqu'à sa disparition en 1790, pendant la Révolution française, Saint-Julien faisait partie du diocèse de Rieux
Le la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne met en service la station de Saint-Julien lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de sa ligne de Toulouse à Bayonne[40] (cette gare est fermée au XXe siècle, l'ancien bâtiment est devenu une habitation privée[41]).
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[42],[43].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Julien-sur-Garonne faisait partie de l'ex-canton de Rieux-Volvestre).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 552 habitants[Note 11], en augmentation de 2,99 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 177 | 238 | 263 | 278 | 259 | 246 | 238 | 230 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Service public
Enseignement
Saint-Julien-sur-Garonne fait partie de l'académie de Toulouse.
Saint-Julien-sur-Garonne fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune voisine de Salles-sur-Garonne. La commune possède un groupe scolaire école maternelle et primaire jusqu'au CE1 et sur Salles-sur-Garonne une école primaire du CE2 au CM2[52].
Activités sportives
Le village a un stade de football ainsi qu'une équipe intercommunale avec Le Fousseret, il possède également un court de tennis, chasse, pétanque,
Culture et festivités
Fête du village le premier week-end suivant le , bibliothèque, salle des fêtes,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[53].
Il existe une déchetterie sur la commune de Carbonne en limite de la commune de Peyssies[54].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 226 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 558 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 150 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 9,6 % | 7,5 % | 6,4 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 358 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (73,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 273, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,1 %[I 12].
Sur ces 273 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Secteurs d'activités
56 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Julien-sur-Garonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 56 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 14,3 % | (5,7 %) |
Construction | 8 | 14,3 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 23,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 1,8 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 14,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 21,4 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 8,9 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 56 entreprises implantées à Saint-Julien-sur-Garonne), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) est la principale source économique avec une centrale hydroélectrique. Une zone résidentielle liée à la proximité de l'agglomération toulousaine a vu le jour dans les années 2000.
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 9 | 4 | 4 |
SAU[Note 16] (ha) | 522 | 451 | 344 | 419 |
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 419 ha[57],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le village gaulois de Saint-Julien a été entièrement reconstitué avec les matériaux d'époque.
- Église Saint-Julien de Saint-Julien-sur-Garonne.
- Bords de la Garonne.
- Lavoir
Héraldique
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Les armoiries de Saint-Julien-sur-Garonne se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la commune
- Henry Lossier ingénieur conseil suisse qui en 1950 étudia le pont Saint-Julien qui enjambe la Garonne.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Saint-Julien-sur-Garonne » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-sur-Garonne » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Julien-sur-Garonne » (consulté le ).
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- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Julien-sur-Garonne » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Julien-sur-Garonne et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Julien-sur-Garonne et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Julien-sur-Garonne et Auterive », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Julien-sur-Garonne », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 384-385.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Julien-sur-Garonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
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- Sandre, « l'Aygossau »
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