Saint-Gaudens
Saint-Gaudens (prononcé [sɛ̃godɛ̃ːs][1]) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie.
Cet article concerne la commune française. Pour les autres significations, voir Saint-Gaudens (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Saint-Gaudent ou Saint-Gauzens.
Saint-Gaudens | |||||
Collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Saint-Gaudens (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Yves Duclos (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 31800 | ||||
Code commune | 31483 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Gaudinois | ||||
Population municipale |
11 773 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 355 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
16 247 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 06′ 32″ nord, 0° 43′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 338 m Max. 558 m |
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Superficie | 33,18 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Gaudens (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gaudens (bureau centralisateur) |
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Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | stgo.fr | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le Jô, le Lanedon, le Soumès, Canal de Camon, le ruisseau de la Garrie et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Gaudens est une commune urbaine qui compte 11 773 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Saint-Gaudens et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Saint-Gaudinois ou Saint-Gaudinoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1840, l'Abbaye de Bonnefont, classée en 1927, l'oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue, inscrit en 1929, la halle de Saint-Gaudens, inscrite en 2004, le monument aux morts, inscrit en 2018, et le monument des trois Maréchaux, inscrit en 2018.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Gaudens se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 80 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Valentine (2,1 km), Miramont-de-Comminges (2,5 km), Rieucazé (4,5 km), Aspret-Sarrat (4,6 km), Villeneuve-de-Rivière (4,8 km), Saux-et-Pomarède (5,0 km), Estancarbon (5,1 km), Labarthe-Rivière (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Gaudens fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].
Saint-Gaudens est limitrophe de huit autres communes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 318 hectares ; son altitude varie de 338 à 558 mètres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le Jô, le Lanedon, le Soumès, le ruisseau de la Garrie, un bras de la Garonne, un bras du Lavillon, Canal de la Gentille, la Garonne, le ruisseau de la Barraille, le ruisseau Noir et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[9]. Elle longe la commune sur son flanc sud et constitue une limite séparative de la commune.
Le canal d'Auné, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-de-Rivière et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Estancarbon, après avoir traversé 3 communes[10].
Le Jô, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Lestelle-de-Saint-Martory, après avoir traversé 7 communes[11].
Le Lanedon, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Ponlat-Taillebourg et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Noue à Saint-Ignan, après avoir traversé 7 communes[12].
Le Soumès, d'une longueur totale de 17,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Beauchalot, après avoir traversé 6 communes[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labarthe-Rivière », sur la commune de Labarthe-Rivière, mise en service en 1975[19] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[20],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 745,9 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 34 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[23], à 12,3 °C pour 1981-2010[24], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[25].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[28].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[30], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[32] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[33] et les « prairies humides et milieux riverains de la vallée du Jô » (468 ha), couvrant 7 communes du département[34] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[32] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[35].
Urbanisme
Typologie
Saint-Gaudens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[36],[I 2],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gaudens, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[I 3] et 16 247 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,3 %), zones urbanisées (24,5 %), prairies (14,4 %), forêts (9,2 %), terres arables (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), eaux continentales[Note 10] (1 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Saint-Gaudens constitue une ville-étape sur la liaison historique Toulouse-Tarbes par la route départementale 817, maintenant doublée au nord de la ville par l'autoroute A64. Elle est aussi un carrefour avec la route nationale 125 assurant la liaison Toulouse-Espagne et la ligne de Toulouse à Bayonne dont la gare de Saint-Gaudens la dessert également, entre le centre-ville et la Garonne.
À l'ouest de la ville, la route nationale 117 et la route départementale 21 forment le circuit automobile du Comminges.
Par le train : en gare de Saint-Gaudens par TER Occitanie et Intercités sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Saint-Gaudens dispose d'un service de transport municipal payant nommé Movigo et qui dessert l'ensemble de la ville.
Il y a également plusieurs lignes du réseau Lio qui relient la commune à d'autres communes du département :
- la ligne 342 part de la gare de Saint-Gaudens jusqu'à L'Isle-en-Dodon ;
- la ligne 344 part de Saint-Gaudens jusqu'à Boulogne-sur-Gesse ;
- la ligne 379 part de Saint-Gaudens jusqu'à Mauran ou Lavelanet-de-Comminges ;
- la ligne 391 part de Saint-Gaudens (Lycée Agricole, Lycée Bagatelle, Collège Leclerc) jusqu'à Alan ;
- la ligne 392 part de la gare de Saint-Gaudens jusqu'à Moncaup ;
- la ligne 393 part de Saint-Gaudens jusqu'à Melles ;
- la ligne 394 part de Saint-Gaudens jusqu'à Bagnères-de-Luchon ;
- la ligne 395 part de Saint-Gaudens jusqu'à Les (Catalogne) Espagne ;
- la ligne 397 part de Saint-Gaudens jusqu'à Mane ;
- la ligne 398 part de Saint-Gaudens jusqu'à Montréjeau.
Toponymie
Le lieu se nomme Mansus dans l'Antiquité romaine, référant au manse, domaine agricole, avant de s'appeler Mans par diminution lexicale. Il s'est potentiellement développé sur un ancien manse celtibère, les Celtes fonctionnant par fermes éparses à peine réunies en hameaux et pagi.
Mais juste avant le catholicisme, la ville se nommait Bans[39], une évolution phonétique à relier possiblement au titre de Ban germanique du fait de l'implantation wisigothique.
Le nom change avec le catholicisme, et devient Mas-Saint-Pierre[40], revenant à l'idée de manse (Mansus, Mans, Mas).
Avec la canonisation catholique de Gaudens par les Francs conquérants, la ville prend son nom actuelle. En gascon alors, devenir local du latin relié à l'euskara, le nom de la commune est Sent Gaudenç.
D’origine latine, Gaudens signifie « l’homme qui détient la parole ». Il est aussi dérivé de Gaudentius qui veut dire « joie »[41].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-d'Unité[42].
Histoire
Dans l'antiquité, une voie romaine reliant Toulouse à Dax passe à proximité du site actuel de la ville, où se trouve un domaine rural.
En 475 le lieu accueille la sépulture d'un martyr : Gaudens, jeune garçon décapité par les Wisigoths. Une communauté religieuse se crée alors en son nom. Une église et un monastère sont construits vers le VIIIe siècle, les religieux suivant les règles de vie de saint Chrodegand.
Le bourg prend son nom actuel au IXe siècle, en raison du culte qui s'est développé autour du martyr, et au moment où ses reliques sont déposées en l'église du Mas-Saint-Pierre. Au XIe siècle, la communauté religieuse se donne le statut de chapitre collégial. L'église est reconstruite à cette époque, en s'inspirant de la basilique Saint-Sernin de Toulouse et elle devient une collégiale.
En 1212 puis en 1216, la ville accueille les croisés de Simon IV de Montfort. Le XIIIe siècle est une période où la cité devient une place marchande. L'absence de fortifications se fait sentir et des défenses sont érigées (sous la forme de murailles et de fossés, avec deux portes).
Le pape Clément V, ancien évêque du Comminges, rend visite à la ville le et reconnaît dans une bulle du le caractère authentique des reliques, tout en accordant de nombreuses indulgences pour encourager les pèlerinages au sanctuaire.
Le XIVe siècle et le XVe siècle sont marqués par une crise économique assez profonde en raison de guerres (guerre civile, guerre étrangère). La ville subit ensuite les outrages dus aux guerres de religion, malgré les travaux entrepris pour compléter ses défenses au XVIe siècle (une seconde enceinte munie de cinq portes est construite à la suite de la croissance des faubourgs hors les murs) : le , la ville est prise par les huguenots menés par le comte de Montgommery. Les archives de la ville sont incendiées, l'église et le marché sont saccagés et pillés. Une partie des reliques est cependant sauvée en étant mise à l'abri dans une église voisine. L'arrivée du maréchal de Matignon permet aux catholiques de reprendre la ville peu après.
Saint-Gaudens est annexée au domaine royal en 1607 par Henri IV. Le , les reliques du saint reprennent leur place initiale à la collégiale. Cette date reste celle de la fête patronale de la cité, toujours célébrée de nos jours.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, le chapitre reprend de l'ampleur, jusqu'à la Révolution : il est alors supprimé et ses archives sont détruites pour l'essentiel.
En 1945, l'acte de libération de la ville est signé par le Dr Pierre Ollé, directeur de la clinique Ferran et chef de la Résistance locale, qui accepte dans la foulée de diriger la ville.
Les Hospitaliers
En 1160, l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem est créé. Une charte de coutumes est accordée par Bernard IV, comte de Comminges aux habitants en 1202 (elle sera confirmée en 1345).
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-trois[43],[44].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, du canton de Saint-Gaudens (bureau centralisateur) et de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges avant le Saint-Gaudens faisait partie de la communauté de communes du Saint-Gaudinois.
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Tendances politiques et résultats
Scrutin | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | ||||||||
Présidentielle 2002 | PS | 20,91 | RPR | 20,61 | FN | 17,16 | UDF | 6,77 | RPR | 83,54 | FN | 16,46 | - | ||||||||
Présidentielle 2007 | UMP | 30,64 | PS | 29,43 | UDF | 18,92 | FN | 9,70 | UMP | 51,42 | PS | 48,58 | - | ||||||||
Présidentielle 2012 | PS | 31,68 | UMP | 24,98 | FN | 20,08 | FG | 10,41 | PS | 53,98 | UMP | 46,02 | - | ||||||||
Municipales 2014 | DVG | 61,76 | PS | 38,23 | - | - | |||||||||||||||
Européennes 2014 | FN | 28,48 | PS | 18,17 | UMP | 17,53 | UDI | 8,85 | tour unique | ||||||||||||
Départementales 2015 | DVG | 45,03 | PS | 19,41 | FN | 19,39 | UMP | 8,16 | DVG | 71,32 | PS | 28,68 | - | ||||||||
Régionales 2015 | PS | 34,32 | FN | 30,28 | LR | 16,00 | DVG | 7,64 | PS | 47,40 | FN | 35,42 | LR | 18,18 | |||||||
Présidentielle 2017 | LREM | 23,92 | FN | 22,40 | LFI | 18,55 | LR | 18,36 | LREM | 63,21 | FN | 36,79 | - | ||||||||
Législatives 2017 | LREM | 35,81 | PS | 16,86 | FN | 15,06 | UDI | 11,61 | LREM | 54,90 | PS | 45,10 | - | ||||||||
Européennes 2019 | FN | 27,37 | LREM | 21,98 | PS | 9,73 | EELV | 9,70 | tour unique | ||||||||||||
Municipales 2020 | DVG | 70,45 | DVG | 29,54 | - | - | |||||||||||||||
Départementales 2021 | DVC | 58,60 | PS | 17,34 | RN | 15,02 | EELV | 6,08 | DVC | 73,28 | PS | 26,72 | - | ||||||||
Régionales 2021 | PS | 54,20 | RN | 20,20 | LR | 7,46 | DVC | 6,65 | PS | 66,54 | RN | 19,59 | LR | 13,87 | |||||||
Présidentielle 2022 | LREM | 25,45 | FN | 24,94 | LFI | 18,21 | EXD | 8,21 | - |
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[46].
Jumelages
- Avranches (France)
- Barbastro (Espagne)
- Vielha e Mijaran (Espagne) (chef-lieu du Val d'Aran)
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 11]
En 2019, la commune comptait 11 773 habitants[Note 12], en augmentation de 4,73 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[49] | 1975[49] | 1982[49] | 1990[49] | 1999[49] | 2006[50] | 2009[51] | 2013[52] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 4 | 5 | 9 | 12 | 11 | 11 | 14 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
L'agglomération compte, en 2018, (à périmètre identique) 16 090 habitants contre 13 494 habitants au recensement de 2009. Cette évolution positive est encourageante puisque le déclin était continu depuis 1975 (14 707 habitants). Elle se compose de 4 communes : Saint-Gaudens (11 604 habitants), Valentine (878 habitants), Miramont-de-Comminges (773 habitants) et Estancarbon (608 habitants).
L'aire urbaine (40 communes) est la seconde de haute Garonne passe quant à elle de 25 474 habitants en 1999 à 30 387 habitants en 2018. Le déclin industriel des trente dernières années est désormais compensé par le dynamisme de la métropole toulousaine toute proche, dont l'essor notamment le long de l'A64 ne cesse de progresser vers le sud. La seconde raison est liée au désenclavement du Comminges.
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune de Saint-Gaudens par les écoles élémentaires, des lycées, des formations post Bac (BTS) et universitaires avec le Campus Connecté, en passant par le collège un centre de formation des apprentis agricoles et un centre du GRETA.
- École Maternelle des Olympiades.
- Groupes Scolaires des Caussades, des Gavastous, du Pilat et de la Résidence.
- Groupe Scolaire Privé Sainte-Thérèse.
- Collège Didier Daurat
- Collège Leclerc.
- Collège Privé Sainte-Thérèse.
- Lycée Général et Technologique de Bagatelle.
- Lycée Général et Lycée Professionnel Hôtelier privés Sainte-Thérèse.
- Lycée Professionnel Élisabeth et Norbert Casteret.
- Lycée Professionnel Agricole du Comminges.
- Campus universitaire "connecté".
- Petite enfance : halte-garderie, relais assistantes maternelles, crèches, centres de loisirs
- Un service d'inspection académique
Manifestations culturelles et festivités
- Festival international de musique du Comminges, Festival de musique sacrée.
- Festival de Jazz[53]: Jazz en Comminges
- Les Pyrénéennes qui ont lieu tous les trois ans. La dernière ayant eu lieu en 2018.
Service public
Saint-Gaudens possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, un commissariat de police, une police municipale, une poste, un centre des impôts, plusieurs maisons de retraite, un office de tourisme et abrite aussi le siège de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges, la sous-préfecture, un tribunal de commerce, un tribunal de grande instance, un conseil de prud'hommes, l'antenne du Conseil départemental de la Haute-Garonne, une maison de la région Occitanie, pôle emploi, DDE, douanes, office national des forêts et une CPAM (antenne de Toulouse).
- Le Tribunal de Grande Instance.
- Conseil Départemental de la Haute-Garonne
Santé
Centre hospitalier, Irm, téléchirurgie, centre médico social, centre intercommunal d’action sociale, école d'infirmières, école d'aides soignantes.
Culte
- Eglise Évangélique - Assemblée de Dieu[54].
Sports
Rugby à XIII
Le club de rugby à XIII le Racing club saint-gaudinois Comminges XIII, surnommé « les Ours », est le club semi-professionnel de rugby à XIII de la ville. Il évolue actuellement en première division nationale.
Le club a un palmarès prestigieux et a notamment gagné trois coupes de France (en 1973, 1991 et 1992) et quatre championnats de France de première division nationale (en 1970, 1974, 1991 et 2004).
L'ensemble des équipes évolue au Stade Jules-Ribet.
Rugby à XV
Un club de rugby à XV, le Stade saint-gaudinois, évolue dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2017-2018. Il a évolué en première division groupe B dans les années 1980 et 1990 et même en Groupe A en 1987.
Autres sports
- Circuit automobile du Comminges en activité entre 1929 et 1954.
- Yves Giraud-Cabantous, né le à Saint-Gaudens, a été un coureur automobile de 1930 à 1957 (victoires au Bol d'or, à San Remo, au Grand Prix des Frontières, à la Coupe du Salon, au Grand Prix de Paris et aux 12 Heures de Reims).
- Marcel Tarrès (Marcel Tarrès-Sala), dit l'Aigle des montagnes, né le à Saint-Gaudens, a été un autre coureur automobile de 1976 à 1994, remportant onze championnats de France de courses de côtes entre 1982 et 1993, deux en Belgique en 1977 et 1978, et également trois championnats de France de sport prototype (Coupe Alfa), en 1991, 1993, et 1994[55].
- Tournoi de tennis international ITF féminin[56] : créé en 1996, l'Open Engie de Saint-Gaudens Occitanie est doté de 60 000 $.
- Club de football Union Sportive Saint-Gaudinoise Violettes en division Honneur régionale.
- Course cycliste Route d'Occitanie et son palmarès et ses statistiques.
- Moto club du Comminges (MCC) homologation Moto-cross FFM et UFOLEP.
- Le , Saint-Gaudens accueille l'arrivée de la 16e étape de la course cycliste du Tour de France .
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 709 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 10 837 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 790 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 14] (55,3 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 10,2 % | 14,8 % | 13,6 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 291 personnes, parmi lesquelles on compte 69,8 % d'actifs (56,2 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs) et 30,2 % d'inactifs[Note 15],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens[Carte 3],[I 13]. Elle compte 8 217 emplois en 2018, contre 8 415 en 2013 et 8 638 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 630, soit un indicateur de concentration d'emploi de 226,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,8 %[I 14].
Sur ces 3 630 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 383 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 74,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % les transports en commun, 16 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
1 299 établissements[Note 16] sont implantés à Saint-Gaudens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 17],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 299 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 108 | 8,3 % | (5,7 %) |
Construction | 138 | 10,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 395 | 30,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 27 | 2,1 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 79 | 6,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 53 | 4,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 183 | 14,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 223 | 17,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 93 | 7,2 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (395 sur les 1299 entreprises implantées à Saint-Gaudens), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
- Fibre Excellence Saint-Gaudens SAS, fabrication de pâte à papier (156 982 k€)
- Maison Jucla, commerce de gros (commerce interentreprises) de viandes de boucherie (46 775 k€)
- Soc Exploitation Bois Du Sud Ouest - Sebso, exploitation forestière (23 208 k€)
- Cassagne Electricite Et Travaux Publics, construction de réseaux électriques et de télécommunications (10 896 k€)
- Fibre Excellence Energie SAS, production d'électricité (10 782 k€)
Le Saint-Gaudinois draine des flux économiques du sud de la Haute-Garonne, une activité industrielle est présente.
- Papeterie : cette usine de fabrication de pâte à papier fut construite à la fin des années 1950 avec des capitaux américains dans le cadre du plan Marshall. L’usine de Saint-Gaudens produit plusieurs types de pâte à papier : pâte de feuillus mélangés, pâtes spéciales, pâtes de résineux. La « Cellulose d’Aquitaine » a appartenu au canadien Tembec. Elle est détenue depuis 2010 par la société canadienne Paper Excellence (en) et a pour nom « Fibre Excellence Saint-Gaudens ».
- Fabricant de capsules de surbouchage pour l'industrie du vin : Janson Industrie
- Recherche géophysique : Sercel, filiale de la Compagnie générale de géophysique
- Confection de prêt à porter : Groupe Formen
- Câblage électronique et électrique : ASC/SOPIDY
- Bâtiments et travaux publics : Giuliani SA
- Électricité et réseaux : Cassagne SAS
- Génie climatique et plomberie : Pyretherm SAS
- Fabrication de cuisines industrielles : Arcometal
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse, Chambre de métiers et de l'artisanat, Chambre d'agriculture
- Papeterie Fibre Excellence
- Chambre de métiers et de l'artisanat
- Maison de l'agriculture
Agriculture
La commune est dans « La Rivière », une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 133 | 67 | 30 | 33 |
SAU[Note 19] (ha) | 2 118 | 1 502 | 999 | 1 326 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 133 lors du recensement agricole de 1988[Note 20] à 67 en 2000 puis à 30 en 2010[60] et enfin à 33 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[61],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 118 ha en 1988 à 1 326 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 40 ha[60].
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sont inscrits aux monuments historiques :
- Collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens, construite au XIe siècle et remaniée au XVe siècle puis au XIXe siècle, classée 1840[63], entièrement rénovée de 2017 à 2019[64] ;
- Cloître provenant de l'ancienne abbaye de Bonnefont, classée en 1927[65] ;
- Halle aux grains : à deux vaisseaux, construite de 1830 à 1843, inscrite en 2004[66] et devenue Halle Gourmande en 2018 avec 7 commerces de bouche ;
- Monument des trois Maréchaux, inscrit en 2018[67] ;
- Monument aux morts, inscrit en 2018[68] ;
- Oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue, inscrit en 1929[69].
- Le clocher de la collégiale Saint-Pierre de Saint-Gaudens.
- Cloître de l'abbaye de Bonnefont.
- La Halle de Saint-Gaudens.
- Monument aux morts par Paul Ducuing.
- Oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue.
Autres lieux et monuments :
- Gare de Saint-Gaudens ;
- Hôtel de ville ;
- Tribunal de Grande Instance ;
- Le monument à André Maginot en 1914 ;
- Le monument à Eugène Azémar ;
- La chapelle de la Caoue ;
- La chapelle Sainte-Anne de Saint-Gaudens (quartier du Pouech) ;
- La chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs ;
- La Chapelle de Sainte-Germaine (quartier des Gavastous) ;
- La chapelle Saint-Jacques datant du XVIIe siècle. Désacralisée en 1991, convertie en Centre d'art contemporain[70] ;
- Stèle de la Liberté ;
- Jardin Public ;
- Lac de Sède.
- Cloître de la collégiale.
- Monument à André Maginot en 1914.
- Le monument à Eugène Azémar.
- Chapelle de la Caoue.
- Maison à colombages.
- Ancien monument situé à l'arrière du Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
- Stèle de la Liberté.
- Lac de Sède.
- Aire de jeux du lac de Sède.
Équipements culturels
- Le cube, salle multi-activités et de spectacles, d'une capacité de 1 500 personnes assises et 3 000 debout.
- Théâtre municipal Jean-Marmignon.
- Le Musée - Arts & Figures des Pyrénées Centrales a une importante collection de Porcelaine de Valentine et d'œuvres du peintre Jean-Andrée Rixens.
- La Chapelle Saint-Jacques centre d'art contemporain [71]. La chapelle Saint-Jacques, construite dans la première moitié du XVIIe siècle, attenante au couvent des Dames Religieuses de Notre-Dame de Nevers, est donnée à la Ville de Saint-Gaudens, en 1991 créer[Quoi ?] un lieu consacré à l'art contemporain[72]. En 2019, elle obtient le label Centre d'art contemporain d'intérêt national.
- Médiathèque intercommunale qui conserve le fonds de la Société des études du Comminges.
- Conservatoire de musique à rayonnement intercommunal Guy Lafitte.
- Plaque commémorative à Saint-Gaudens.
- Le Musée - Arts & Figures des Pyrénées Centrales.
- Entrée de la Médiathèque intercommunale et du Conservatoire de musique Guy Laffite.
- L'entrée du Centre d'art contemporain chapelle Saint-Jacques.
- Centre d'art contemporain chapelle Saint-Jacques.
Personnalités liées à la commune
Personnalités politiques
- Bertrand Pégot (1750-1827), négociant, député à l'Assemblée constituante (1789-1791), père de Guillaume Alexandre Thomas Pégot et de Jean Pégot.
- Raymond-Théodore Troplong (1795-1869), personnalité politique français, juriste, Corédacteur du texte initial de la Constitution.
- Armand Marrast (1801-1852), personnalité politique français ancien maire de Paris.
- Henri Ebelot (1831-1902), avocat, ancien maire de Toulouse.
- Jean Bepmale (1852-1921), pyrénéiste et politicien[73], ancien maire de Saint-Gaudens.
- Hippolyte Ducos (1881-1970), ancien ministre et député du Comminges
- Nicole Bacharan (1955), politologue franco-américaine née à Saint-Gaudens
Militaires
- Jean-Bernard de Pointis (1645-1707), officier de marine et corsaire français du XVIIe siècle.
- Guillaume Alexandre Thomas Pégot (1773-1858), officier général des armées de la République et de l'Empire, né et décédé à Saint-Gaudens.
- Jean Pégot (1774-1819), chevalier de l'Empire, général de brigade, frère du précédent, né et décédé dans la commune.
- Raoul Castex (1878-1968), amiral français et théoricien militaire, fondateur de l'IHEDN (Institut des Hautes Études de la Défense Nationale).
- Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, originaire de Valentine (Haute-Garonne).
- Jean-Louis Georgelin (1948), officier général français et chef d'état-major des armées. Grand chancelier de la Légion d'honneur
Sciences, médecine
- Charles Abadie (1842-1932), médecin ophtalmologiste.
Religieux
- Robert Davezies (1923-2007), prêtre, chercheur en mathématiques, militant de l'indépendance algérienne et des causes tiers-mondistes, en Afrique et en Amérique latine.
Culture, artistes
- Augustus Saint-Gaudens (1848-1907), sculpteur et médailleur américain, originaire d'Aspet. Un mémorial et un buste en son honneur symbolisent l'amitié franco-américaine au bas de la place de la légion d'honneur.
- Romain Cazes (1801-1881), peintre élève d'Ingres.
- Jean-André Rixens (1846-1925), peintre élève de Jean-Léon Gérôme et d'Adolphe Yvon.
- Romuald Joubé (1876-1949), acteur de cinéma muet.
- Guillaume Pujolle, (1893-1971), peintre français d'art brut.
- Norbert Casteret (1897-1987), spéléologue et écrivain.
- René Maheu (1905-1975), philosophe, sixième directeur général de l'UNESCO de 1961 à 1974.
- Jacques Borel (1925-2002), romancier et poète publié aux éditions Gallimard, prix Goncourt 1965, a vécu ses dix premières années à Saint-Gaudens, ville qu'il évoquera à plusieurs reprises dans son œuvre sous le nom de Mazerme.
- Guy Lafitte (1927-1998), saxophoniste de jazz.
- Jacqueline Boyer (1941), chanteuse qui a gagné le Concours Eurovision de la chanson en 1960.
- Dick Annegarn (1952), auteur-compositeur-interprète néerlandais
- Nicole Bacharan (1955), politologue et écrivaine spécialiste des États-Unis.
- Jacques Verdier (1957-2018), journaliste sportif et écrivain.
- Pierre Maubé (1962), poète, écrivain.
- Cédric Sire (1974), écrivain.
Sportifs
- Marcel Loubens (1923-1952), spéléologue, agent de liaison de la Résistance.
- Bernard Momméjat (1934-2011), joueur international de rugby à XV.
- Marcel Tarrès (1951), pilote de course français.
- Pierre Berbizier (1958), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Élie Baup (1955), entraineur de football.
- Laurent Estadieu (1975), coureur cycliste.
- William Servat (1978), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Arnaud Méla (1980), joueur international et entraîneur de rugby à XV.
- Laëtitia Grand (1990), joueuse internationale de rugby à XV.
Héraldique
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Les armes de Saint-Gaudens se blasonnent ainsi :
|
---|
Voir aussi
Bibliographie
- [Paris & Monciardini 1971] Jean-Pierre Paris et M. Monciardini (déterminations micropaléontologiques), « Notice explicative de la carte géologique à 1/50 000 « Saint-Gaudens » no 1055 (XIX - 46) », 23 p. [PDF], sur ficheinfoterre.brgm.fr, Orléans, éd. BRGM, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la ville de Saint-Gaudens
- Office de tourisme du Saint-Gaudinois
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Saint-Gaudens » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Gaudens » (consulté le ).
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Autres sources
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
- Carte IGN sous Géoportail
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- Sandre, « le canal d'Auné »
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- Sandre, « le Lanedon »
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- Les Rencontres du saxophone.
- « Église Évangélique de Saint-Gaudens »
- Janine Tissot, Les grands pilotes automobile du XXe siècle, sur janinetissot.fdaf.org.
- Site web de l'Open de Saint-Gaudens Occitanie
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- « Centre d’art », sur Chapelle (consulté le ).
- Arrêté du 30 août 2019 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à l'association « Chapelle Saint-Jacques ».
- « Chapelle Saint-Jacques Centre d'art contemporain », sur lachapelle-saint-jacques.com (consulté le ).
- Note biographique sur Jean Bepmale.
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