Saint-Pargoire
Saint-Pargoire [sɛ̃.paʁ.ɡwa.ʁə] (en occitan Sant Pargòri ['sant par.'ɣɔ.ri]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Saint-Pargoire | |
Chevet de l'église | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault |
Maire Mandat |
Jean-Luc Darmanin 2020-2026 |
Code postal | 34230 |
Code commune | 34281 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Pargoriens |
Population municipale |
2 329 hab. (2019 ) |
Densité | 98 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 31′ 43″ nord, 3° 31′ 11″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 221 m |
Superficie | 23,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Pargoire (ville isolée) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gignac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-saintpargoire.com/ |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Dardaillon, le ruisseau de la Calade, le Rieutort et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Pargoire est une commune rurale qui compte 2 329 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Pargoire et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Pargoriens ou Saint-Pargoriennes.
Géographie
Saint-Pargoire, village de forme ellipsoïdale, est le village le plus au sud du canton de Gignac. Il est géographiquement situé au centre du département de l’Hérault : Saint-Pargoire se trouve à 35 km de Lodève et de Béziers, à 45 km de Montpellier et à 20 km de la mer. De fait, en ayant un accès à l’A75 par l’échangeur de Paulhan distant de 5 km, Saint-Pargoire pourrait être un carrefour.
La commune s’étend sur 2400 ha, allant des garrigues arides qui surplombent Villeveyrac à la rive gauche de l’Hérault ; le point culminant se trouve à 190 m d'altitude au mas de Vedel (sur la D 30), le point le plus bas à 25 m au château de Rieutor (sur la D32).
La végétation est aussi contrastée que son relief, d’un côté la vigne tient une place prépondérante en occupant presque 1000 ha, d’un autre la garrigue avec des chênes verts, chênes kermès et des genêts et des arbustes ou plantes indigènes (thym, romarin, bruyère, brachypode rameux), parsemée de bois de chênes ou de pins.
Géologie et végétation
Sur la commune de Saint-Pargoire, il y a trois types de sols différents[1] :
- argilo-calcaire, terre cultivable, bonne pour la vigne et les céréales.
- les sols calcaires compacts, non cultivables, mais bons pour l'élevage du mouton (en nette régression).
- les bordures limoneuses ou caillouteuses de l'Hérault qui représentent les 1/20e de la surface de la commune.
La quasi-totalité de la végétation qui entoure Saint-Pargoire est de la vigne. Le reste est de la garrigue avec, au pied des chênes verts, quelques truffières.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :
- la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[16]
et deux au titre de la directive oiseaux[15] :
- la « plaine de Villeveyrac-Montagnac », d'une superficie de 5 265 ha, constituée d'une mosaïque de milieux particulièrement favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité, accueillant une part importante de leur effectif national : Pie-grièche à poitrine rose, Faucon crécerellette, notamment.[17] ;
- les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : les « coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire » (3 006 ha), couvrant 4 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[19] :
- le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[21] ;
- la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » (5 793 ha), couvrant 5 communes du département[22].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Pargoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pargoire, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 276 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (5,1 %), zones urbanisées (4,5 %), terres arables (1,4 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
L'origine du nom du village vient de Pargoire, riche seigneur corse qui fut martyrisé avec Parthée, Parthénée et Séverin, ses esclaves, à une époque incertaine. Leurs restes ont été transportés à Noli, près de Savone, dans l’ancien État de Gênes, où la cathédrale leur est dédiée. On représente ordinairement saint Pargoire monté sur un cheval entouré de ses compagnons.
Des fouilles et des recherches réalisées sur la commune indiquent que des populations étaient présentes à Saint-Pargoire 3 000 ans av. J.-C. Plusieurs menhirs et dolmens témoignent de leur présence ; dans le tènement de Peyreficade entre Saint-Marcel et la D 2 il y avait le « menhir de Saint-Pargoire » qui était une pierre dressée de 3 m de haut, qui fut détruit dans les années trente, en 1976 on décomptait dans le département de l’Hérault plus de 130 menhirs.
Les abbés de Saint-Guilhem-le-Désert (Gellone) sont les premiers seigneurs de Saint-Pargoire que l’on connaisse. Ils succédèrent sans doute aux seigneurs guerriers qui avaient été préposés à la garde de la Septimanie ; mais lorsque celle-ci fut entièrement soumise, le pays dénommé Miliacus (d’où le nom des Hauts de Miliac) pris le nom de saint Pargoire, martyr corse auquel l’imposante église fut dédiée.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » à sa création en avril 1792. Puis, après la chute de la monarchie, elle change de nom pour « société populaire des sans-culottes montagnards », et compte 142 membres en brumaire an III[26]. Ce pourcentage constitue un des taux d’adhésion les plus élevés du département, en partie explicable par le fait que des membres de la société viennent des communes voisines : Saint-Pons-de-Mauchiens, Cabrials (actuellement à Aumelas), Plaissan, Bélarga, Campagnan, Puilacher. Néanmoins, environ 10 % des habitants de la commune en sont membres, ce qui témoigne de l’engagement de la population locale dans la Révolution[27].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Pargoire-l'Hérault[28].
En 1970, fermeture de la gare SNCF de Saint-Pargoire et de la ligne Paulhan - Montpellier.
Politique et administration
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 2329 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31]. En 2019, la commune comptait 2 329 habitants[Note 9], en augmentation de 6,25 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 956 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 386 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 430 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,3 % | 9,5 % | 10 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 309 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 369 emplois en 2018, contre 388 en 2013 et 380 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 916, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 13].
Sur ces 916 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 242 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
209 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Pargoire au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 209 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 19 | 9,1 % | (6,7 %) |
Construction | 52 | 24,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 59 | 28,2 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 1,9 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 11 | 5,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 26 | 12,4 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 18 | 8,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 18 | 8,6 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (59 sur les 209 entreprises implantées à Saint-Pargoire), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :
- Les Chais De Blanville, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (927 k€)
- Angelyk, vente à distance sur catalogue spécialisé (621 k€)
- SAS VDS, vinification (506 k€)
- 2A Maconnerie, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (331 k€)
- D.b-Clim, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (234 k€)
La viticulture est la trame du tissu économique du village (comme de toute la région). Avec ses 950 ha plantés en vigne, la commune vit autour de la viticulture; de nombreuses sources de revenus découlent de la vigne (mécanique agricole, entreprises de travaux agricoles, caves, ouvriers, exploitants, etc.) et se répercutent sur l’activité économique de Saint-Pargoire. Saint-Pargoire fait partie du pays Cœur d'Hérault.
Cependant, l'activité principale de Saint-Pargoire est liée au secteur tertiaire : commerces et de services (boucherie, boulangeries/pâtisseries, épiceries, quincaillerie/droguerie, fleuriste, salons de coiffure, kinésithérapeutes, médecins, notaire, dentiste, infirmières, menuisiers, plombiers, maçons, électriciens, garagistes, taxis, cabinet d’architecture, bureau d'études des fluides spécialisé dans le traitement naturel et les économies d'eau, bar, restaurants, ferme auberge, tabac/presse, pharmacie, un point vert Crédit agricole, agence Groupama, un bureau de poste ainsi qu’une annexe de l’école de musique de Gignac, une caserne de pompiers, une maison de retraite).
La commune dispose de deux lieux de culte : l’église et le temple (avenue de la Gare).
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 234 | 141 | 102 | 94 |
SAU[Note 16] (ha) | 1 258 | 1 086 | 927 | 866 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 234 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 141 en 2000 puis à 102 en 2010[36] et enfin à 94 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[37],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1258 ha en 1988 à 866 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 9 ha[36].
Vie locale
Enseignement
La commune de Saint-Pargoire dispose de trois établissements scolaires : un établissement privé, l'école Sainte-Jeanne d'Arc, une école maternelle publique, l'école Jean-Jaurès, située dans l'ancienne école des filles, et une école primaire, l'école Jules-Ferry construite en 1882[38], ancienne école de garçons.
Santé
Des services de santé sont présents dans la commune[1]. On y trouve une pharmacie, trois médecins, un kinésithérapeute, des infirmières et un dentiste.
Vie associative
De nombreuses associations animent Saint-Pargoire : des associations sportives (judo, pétanque, football, chasse, boxe…), de solidarité, de secourisme, des associations festives (groupe folklorique, groupes musicaux, comité des fêtes…), des associations liées à la vie scolaire ("les Pitchouns", l’APEL…), des associations du 3e âge, des Anciens combattants, des associations culturelles. Le "Réveil Saint-Pargorien" est l'harmonie du village et compte une trentaine de musiciens amateurs.
Les associations ont un rôle important dans la vie de Saint-Pargoire, elles constituent un lien entre les différents groupes de la société, liens d’amitié, liens de solidarité ; elles participent activement à la vie du village offrant à chacun la possibilité de rencontrer ou de découvrir ses habitants.
Fête locale le premier week-end d'août.
Marché hebdomadaire, tous les mardis matin.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pargoire gothique remarquable par sa grandeur ( 14e siècle) datant du Moyen Âge. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862[39].
- Cave coopérative vinicole réputée pour de très bons crus.
- Mairie datant de 1895, rénovée en 2004 (inscrite à l'inventaire général[40]).
- Croix de mission datant du début du XIXe siècle.
- La pinède (appelée localement : « la plantation ») située dans un bas-fond le long de la route de Sète (D2) mérite un détour : plantée en 1931 par les habitants du village, celle-ci comporte une centaine de variété de pins et de cyprès sur 40 ha.
- Temple protestant situé au carrefour de l'avenue de la Gare et de la rue du Temple
Héraldique
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Les armes de Saint-Pargoire se blasonnent ainsi [41] : De vair au sautoir losangé d'argent et de sinople.
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Personnalités liées à la commune
- Henri Bellugou, écrivain, historien, auteur de La révolution dans le canton de Saint-Pargoire 1789-1800, Contes et légendes occitanes.
- David Durand, écrivain et pasteur.
- Amans Gaussel (1871-1937), professeur à la Faculté de médecine de Montpellier
- André Gazagnes, chercheur, historien, auteur de Saint-Pargoire, 2000 ans d'histoire d'une commune languedocienne. Prix de l'Académie française, prix d'histoire 1997.
- Victor Gouton (1922-2004), ancien député de Lozère.
- Gabriel Lardat (1900-1994), peintre figuratif, Bénézit - 2006.
- Franz Jehan Leenhardt (1902-1990), théologien protestant et professeur à l'université de Genève
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Bellugou, La révolution dans le canton de Saint-Pargoire, Hérault : 1789-1800, Montpellier, Impr. de la Charité, , 404 p.
- André Gazagnes, Saint-Pargoire : deux mille ans d'histoire d'une commune languedocienne, S.l., s.n., , 223 p.
- Jean Lalanne, Saint-Pargoire, diocèse de Montpellier, Montpellier, J. Rouquette, , 23 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Pargoire (1555-1852) [2,40 ml]. Cote : 281 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
- Site de l'Office de tourisme de la Vallée de l'Hérault
- Saint-Pargoire sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Pargoire » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
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Notes
Site de l'Insee
Autres sources
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