Saint-Victor-et-Melvieu

Saint-Victor-et-Melvieu est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Victor.

Saint-Victor-et-Melvieu

Le bourg de Saint-Victor.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
Maire
Mandat
Jean Capel
2020-2026
Code postal 12400
Code commune 12251
Démographie
Gentilé Saint-Victorois
Population
municipale
336 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 04″ nord, 2° 49′ 50″ est
Altitude Min. 262 m
Max. 689 ou 694 m
Superficie 17,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Affrique
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Victor-et-Melvieu
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Victor-et-Melvieu
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Saint-Victor-et-Melvieu
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Victor-et-Melvieu

    Géographie

    Généralités

    La retenue du barrage de Pinet sur le Tarn, entre Saint-Victor-et-Melvieu (à gauche) et Viala-du-Tarn (en rive opposée).

    Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Victor-et-Melvieu est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 17,91 km2, est constitué de paysages d'avant-causses, caractérisés par des collines. Il est bordé au nord et au nord-ouest sur neuf kilomètres par le Tarn dans des gorges appelées Raspes où ont été implantés les barrages hydroélectriques de Pinet et du Truel (ou du Pouget).

    L'altitude minimale, avec 262 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, près du lieu-dit le Mas d'Entraygues, là où le Tarn quitte la commune et entre dans celle du Truel. L'altitude maximale avec 689 ou 694 mètres[Note 1] est située un kilomètre et demi au nord-ouest du bourg de Saint-Victor, au puech de Luargues[1].

    Sur les hauteurs en rive gauche du Tarn et traversé par la route départementale (RD) 31, le bourg de Saint-Victor est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au nord-nord-ouest de Saint-Affrique, vingt kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et trente-neuf kilomètres au sud-est de Rodez. Le village de Melvieu est situé trois kilomètres plus à l'ouest-sud-ouest.

    La commune est également desservie par les RD 50, 200 et 510.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Victor-et-Melvieu et des communes avoisinantes.

    Saint-Victor-et-Melvieu est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Saint-Victor-et-Melvieu
    Ayssènes Viala-du-Tarn
    Le Truel Saint-Rome-de-Tarn
    Les Costes-Gozon

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Victor-et-Melvieu.

    La commune est drainée par le Tarn, le ruisseau de Geneve, le ruisseau de la Valade, un bras du Tarn, le ruisseau de Pourquairol, le ruisseau de Ricardel et par divers petits cours d'eau[2].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[3].

    Le lac de Pinet complète le réseau hydrographique. Il s'agit d'un lac très sauvage sur sa partie aval, d'une profondeur maximale de 25 m et d'une superficie de 130 ha. Il est ouvert à la pêche sur la partie amont jusqu'au Mas de Lanauq. Il se situe dans les territoires des communes de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn[4].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[5],[6],[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 133 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau de la commune[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16],[17],[18].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] : la « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de 3 713 ha, s'étend sur dix communes de l'Aveyron. Il s'agit d'une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Des grottes à chauves-souris sont présentes ainsi qu'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens[21] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Victor-et-Melvieu comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[22] :

    • la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[23] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[22] :

    • le « Plateau de Crassous et bois de Laumière » (2 466 ha), qui s'étend sur 5 communes de l'Aveyron[24] ;
    • le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[25] ;
    • la « Vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), qui s'étend sur 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, 1 dans la Lozère et 25 dans le Tarn[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Victor-et-Melvieu est une commune rurale[Note 6],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Victor-et-Melvieu.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,6 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[29].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[30].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Victor-et-Melvieu est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[32],[33].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Saint-Victor-et-Melvieu.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[32]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire des la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[34].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[35].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Victor-et-Melvieu est classée à risque moyen à élevé[38]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[39] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

    Histoire

    Saint-Victor-et-Melvieu est une ancienne seigneurie des Montcalm-Gozon, famille de Dieudonné de Gozon (?-1353), grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Vers 1925, la construction du barrage hydroélectrique de Pinet, sur la rivière Tarn, crée un afflux de population, notamment de travailleurs espagnols.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Victor-et-Melvieu est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Victor-et-Melvieu, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[45] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 79,15 %[46]. Jean Capel, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [47].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[48]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avril 2014
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean Capel[50],[51] SE Ancien cadre

    Projets d'aménagements

    RTE-SA, gestionnaire des réseaux de transport d'électricité à haute tension projette de créer un transformateur 400 000 volts sur six à neuf hectares. Ce projet de poste est lié à la création de parcs éoliens en Sud-Aveyron, dans le nord de l'Hérault et à l'est du Tarn (les objectifs européens, relayés en objectifs nationaux et déclinés à l'échelle régionale prévoient 1 600 MW éoliens à l'horizon 2020 dans l'ancienne région Midi-Pyrénées et environ 30 000 MW au niveau national). Il suscite l'opposition d'une partie de la population des deux villages formant la commune et de certains propriétaires des terrains[52]. L'association d'opposition à ce projet d'aménagement du territoire, Plateau survolté,[53] est fondée en 2010. Des militants altermondialistes créent une ZAD en 2015 sur les terres concernées, appelée l’Amassada (ambassade en occitan), mais ils sont expulsés en 2019.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

    En 2019, la commune comptait 336 habitants[Note 8], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
    694762815827840827785815853
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    841839805774754811600987749
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    608553516456367296305299329
    2005 2006 2010 2015 2019 - - - -
    362364381374336----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 149 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 314 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 360 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]12,6 %10,8 %7,4 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 192 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 70 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 11].

    Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    26 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Victor-et-Melvieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 26 entreprises implantées à Saint-Victor-et-Melvieu), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations20996
    SAU[Note 13] (ha)464441490273

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 273 ha[60],[Carte 3],[Carte 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Greschny est venu réaliser les fresques de l'église de Saint-Victor en 1953.
    • En , l’écrivain Maurice Genevoix se réfugie à Saint-Victor-et-Melvieu chez le père de son épouse, Yvonne Louise Montrozier.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, au premier et au quatrième : d'azur à trois merlettes d'or ; au deuxième et au troisième : de sable à une tour d'or ; sur le tout un écusson de gueules à une bande cousue d'azur ; à la bordure componée d'or et de sable[62].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Marc), Sant-Roma : Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688572)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 694 mètres sur la carte et 689 sur son ancien site.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
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