Viala-du-Tarn
Viala-du-Tarn est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Viala.
Viala-du-Tarn | |
La porte de l'Horloge. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn |
Maire Mandat |
Gérard Descotte 2020-2026 |
Code postal | 12490 |
Code commune | 12296 |
Démographie | |
Gentilé | Vialarains |
Population municipale |
529 hab. (2019 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 04′ 23″ nord, 2° 52′ 42″ est |
Altitude | Min. 300 m Max. 1 050 m |
Superficie | 38,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Tarn et Causses |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1932, et le dolmen de Cazarède, inscrit en 1997.
Géographie
Généralités
Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Viala-du-Tarn est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 38,56 km2, est bordé au sud sur près de neuf kilomètres par le Tarn dans des gorges appelées Raspes où a été implanté le barrage de Pinet. Son affluent le ruisseau de Coudols, arrose l'ouest du territoire communal.
L'altitude minimale, avec 300 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles d'Ayssènes et de Saint-Victor-et-Melvieu. L'altitude maximale avec 1 050 mètres est située à l'extrême nord, sur le Lévézou, près du lieu-dit Candadès[1], à une quarantaine de mètres du territoire de la commune de Salles-Curan.
Sur les hauteurs en rive droite du Tarn et traversé par la route départementale (RD) 73, le bourg de Viala-du-Tarn est situé, en distances orthodromiques, treize kilomètres au nord de Saint-Affrique, seize kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et trente-neuf kilomètres au sud-est de Rodez.
La commune est également desservie par les RD 152, 169 et 200.
Communes limitrophes
Viala-du-Tarn est limitrophe de cinq autres communes.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Tarn, le ruisseau de Coudols, le ruisseau de Lavandou, le ruisseau de Prat Long, le ruisseau des Vabrettes, le ruisseau d'Ourtiguet, un bras du Tarn, le ravin des Cazes, le ruisseau de Candadès, le ruisseau de Fâche-Mousse, le ruisseau del Capou, le ruisseau des Raspes, le ruisseau de Tourtourou et par divers autres petits cours d'eau[2].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[3].
Le ruisseau de Coudols, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Tarn à Ayssènes[Note 1], après avoir arrosé 4 communes[4].
Le lac de Pinet complète le réseau hydrographique. Il s'agit d'un lac très sauvage sur sa partie aval, d'une profondeur maximale de 25 m et d'une superficie de 130 ha. Il est ouvert à la pêche sur la partie amont jusqu'au Mas de Lanauq. Il se situe dans les territoires des communes de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn[5].
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[6],[7],[8].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17],[18],[19].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :
- la « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de 3 713 ha, s'étend sur dix communes de l'Aveyron. Il s'agit d'une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Des grottes à chauves-souris sont présentes ainsi qu'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens[22] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Viala-du-Tarn comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4],[23] :
- la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[24] ;
- la « Vallée du Tarn et de la Muze à Saint-Rome et Montjaux » (3 336 ha), couvrant 5 communes du département[25] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[23] :
- la « Vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), qui s'étend sur 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, 1 dans la Lozère et 25 dans le Tarn[26].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Viala-du-Tarn est une commune rurale[Note 6],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), prairies (12,1 %), terres arables (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), eaux continentales (0,8 %)[29].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[30].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Viala-du-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[32],[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[32]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire des la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[34].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[38].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Viala-du-Tarn est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Histoire
En 1829, trois communes : Coudols, Le Minier et Pinet fusionnent avec Viala-du-Tarn[42].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Viala-du-Tarn est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].
- Viala-du-Tarn dans l'intercommunalité en 2020.
- Viala-du-Tarn dans le canton de Tarn et Causses en 2020.
- Viala-du-Tarn dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Viala-du-Tarn, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[47], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[48]. Gérard Descotte est élu nouveau maire de la commune le [49].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[51].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2019, la commune comptait 529 habitants[Note 7], en augmentation de 19,68 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 186 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 398 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 560 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,9 % | 5,8 % | 10,9 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 313 personnes, parmi lesquelles on compte 69 % d'actifs (58,1 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 31 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 102 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 102 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,2 %[I 11].
Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 93 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 64,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 14,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
34 établissements[Note 10] sont implantés à Viala-du-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 34 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 17,6 % | (17,7 %) |
Construction | 5 | 14,7 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 29,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 2,9 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 5,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 14,7 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 8,8 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 1 | 2,9 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 34 entreprises implantées à Viala-du-Tarn), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[56] :
- SARL Construction Traditionnelle De Ladepeyre, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (142 k€)
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 37 | 33 | 28 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 364 | 1 352 | 1 525 | 1 472 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 37 en 2000 puis à 33 en 2010[59] et enfin à 28 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[60],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 364 ha en 1988 à 1 472 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 53 ha[59].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
Onze édifices religieux ont existé sur le territoire communal et huit subsistent encore[61] :
- Chapelle Saint-Étienne du Pujol (ou de Meilhas, ou du Poujol),
- Chapelle Saint-Jacques du Minier,
- Chapelle Notre-Dame de Plescamps,
- Église Saint-Martin de Coudols,
- Église Saint-Pierre de Ladepeyre,
- Église Saint-Sauveur de Pinet,
- Église Saint-Symphorien de Saint-Symphorien,
- Église Saint-Saturnin de Viala-du-Tarn.
- La chapelle Saint-Jacques du Minier.
- Le maître-autel de la chapelle du Minier.
- Le hameau de Saint-Symphorien et son église.
- Le village de Pinet et son église.
- L'église Saint-Sauveur de Pinet.
Patrimoine civil
- Cinq mégalithes témoignent du passé préhistorique du territoire communal : les deux dolmens de Candadès[62],[63], la Peyre Levade[64], le dolmen de Cazarède inscrit au titre des monuments historiques depuis 1997[65] et la statue-menhir de Rivière.
- Tourelles et remparts du XVe siècle.
- Porte de la ville.
- Maisons des XVe et XVIe siècles.
- Monument aux morts 1914-1918.
- Monument aux morts 1939-1945.
- Le barrage de Pinet établi sur le Tarn entre Viala-du-Tarn (rive droite) et Saint-Victor-et-Melvieu (rive gauche).
- Le barrage de Pinet.
Le Minier
- À l'entrée du village du Minier, une maison du XIIIe siècle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1932 pour les sculptures de sa façade[66].
Comme son nom le signifie, le hameau est né d'une mine. La découverte de mines d'argent vers 1250 va entraîner son développement et son enrichissement. L'argent produit par ces mines était utilisé pour frapper la monnaie de Rodez. Cette richesse a conduit à la création de trois paroisses car l'Église pouvait tirer le maximum d'argent de la vente des sacrements et des services religieux.
Les trois paroisses du Minier étaient délimitées par les ruisseaux :
- la rive droite dépendait de la paroisse de Viala-du-Tarn,
- la rive gauche, à l'amont du pont, était liée à la paroisse de la Roubière (Montjaux),
- la rive gauche, à l'aval du pont, dépendait de la paroisse d'Amalou. La chapelle du Minier, placée sous le vocable de Saint-Jacques, est sur le territoire de la paroisse d'Amalou. On sait que la chapelle Saint-Jacques du Minier a été fondée par un prêtre nommé Orcival, mais on ignore la date de fondation. En 1383, elle a été donnée au monastère Saint-Sernin avec l'église d'Amalou. La paroisse a été supprimée en 1792.
De ce riche passé il reste plusieurs maisons médiévales et la chapelle Saint-Jacques.
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Armand Vernhettes), Sent-Bausèli : Castelnòu, Mont Jòus, Verrièiras, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Bausèli, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-34-3, ISSN 1151-8375, BNF 36988822)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau de Coudols situé en rive droite du Tarn ne peut pas confluer avec lui sur la commune de Saint-Victor-et-Melvieu située intégralement en rive gauche.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Viala-du-Tarn » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Viala-du-Tarn » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Viala-du-Tarn » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Viala-du-Tarn » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Viala-du-Tarn » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « 1050 » sur Géoportail (consulté le 12 juillet 2020)..
- « Fiche communale de Viala-du-Tarn », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Tarn »
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