Lillers

Lillers (prononcé [lilɛʁ]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Lillers

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Carole Dubois
2020-2026
Code postal 62190
Code commune 62516
Démographie
Gentilé Lillérois
Population
municipale
9 810 hab. (2019 )
Densité 365 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 33′ 52″ nord, 2° 28′ 59″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 88 m
Superficie 26,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lillers
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lillers
Géolocalisation sur la carte : France
Lillers
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Lillers
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lillers
Liens
Site web mairie-lillers.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 759 habitants en 2018.

    Tous les ans y est organisé un grand prix cycliste : le Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes de Lillers[1]
              Bourecq Ham-en-Artois           Busnes
    Ecquedecques
    Lespesses
    Lières
    Gonnehem
    Ames
              Ferfay
    Burbure           Allouagne

    Géologie et relief

    La commune est située à proximité des collines de l'Artois et de la vallée de la Lys, au bord de la plaine de Flandres. La couche géologique superficielle est récente (Éocène inférieur/Paléocène au Quaternaire). L'altitude varie de 18 à 88 m, le centre se situant à environ 25 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[2].

    Par ailleurs, la commune est traversée par quatre autres cours d'eau :

    • la Nave, un cours d'eau naturel non navigable de 21,88 km, qui prend sa source dans la commune de Fontaine-lès-Hermans et se jette dans La Clarence au niveau de la commune de Robecq[3] ;
    • le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'Eclème au niveau de la commune de Busnes[4],[5].
    • la rivière de Busnes, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de Haverskerque[6] ;
    • le ruisseau des écussons, cours d'eau naturel de km, qui prend sa source dans la commune et se jette également dans la commune dans la rivière de Busnes[7].

    Climat

    Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à environ 64 km de Lillers[8]. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus importantes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 650 à 700 mm par an[9].

    Site géologique

    Le territoire de la commune se situe sur le site géologique artésianisme dans la région de Lillers. Le site se compose d'une ancienne cressonnière reconvertie pour l’élevage d'écrevisses, d'une ancienne cressonnière dont l'activité s'est complétement arrêtée et d'une ancienne cressonnière réhabilitée pour la culture « bio » du cresson[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Lillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[14] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisées (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), prairies (5 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune de Lillers comporte plusieurs hameaux : Cantraine, Hurionville (le plus important), la Flandrie, Manqueville, Orgeville et Rieux.

    Voies de communication et transports

    À la croisée des D 916 et D 943, Lillers est à une douzaine de kilomètres de la sous-préfecture de Béthune, une trentaine de kilomètres de la préfecture d'Arras, environ 70 km de Calais, sur la Côte d'Opale, et environ 50 km de Lille, capitale de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'échangeur no 5 (225 km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon, autoroute A26 (autoroute des Anglais via Béthune, Arras, Liévin), ainsi que par une gare, située sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.

    Risques naturels et technologiques

    Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en )[21], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

    Toponymie

    D'un nom de personne germanique Leodo, suivi du germanique laar « clairière »[22] : Lelers (1066), Lilar (1065-78), Lillers (1110).

    Lillaar en flamand[23].

    Histoire

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    Moyen Âge

    L'histoire de Lillers débute vers l'an 700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pèlerinage à Rome en compagnie de son frère. Venant de Boulogne-sur-Mer et Thérouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient été assassinés par des brigands non loin de Ferfay, dans la vallée de la Scyrendale. Enterrés par un serviteur, les deux corps auraient été « miraculeusement » transportés par les eaux d'un orage à Hurionville près du château de l'évêque de Thérouanne qui leur donna une sépulture. Non loin de là, se trouvait dans la forêt une île au milieu des marécages. C'est là qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait né Lillers.

    Plus tard, ce village fut protégé par un château-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.

    En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire de Rely[24].

    Le , Gautier de Lillers, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[25].

    En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[24]. Lui succède Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[24].

    Après avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre les Normands fut apportée en dot, en 1179 au roi Philippe Auguste.

    En 1193, la seigneurie de Lillers appartient à Robert Ier de Wavrin, sénéchal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme, de son frère Hellin et de trois de ses sœurs[26].

    En 1237, le roi Saint Louis donne l'Artois en apanage comme comté à son frère qui sera connu sous le nom de Robert d'Artois.

    En 1303, la ville de Lillers fut brûlée, pillée par les Flamands. Vers 1340, le roi d'Angleterre prétendit avoir droit au trône de France et ce fut le début de la guerre de Cent Ans marquée par deux célèbres batailles, celle de Crécy en 1346 et celle d'Azincourt, en 1415, où Robert V de Wavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblesse française[27].

    Époque moderne

    Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs de Le Doulieu[28].

    En 1542, les Français brûlèrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en 1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.

    Après une période de paix, la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII et Richelieu, dévasta encore la région.

    En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour les Espagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenir française. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par les Français. En 1641, elle appartint de nouveau aux Espagnols.

    En 1645, Lillers fut enlevée par les Français, commandés par le duc de Guise. En 1657, Turenne prit Saint-Venant. En 1659, fut conclu le traité des Pyrénées qui donna l'Artois à la France, sauf Saint-Omer et Aire. En 1710, la région fut le théâtre de la guerre de Succession d'Espagne. En 1710, Lillers fut prise par les Espagnols. Les troupes britanniques, allemandes et néerlandaises ravagèrent le pays. Le , le maréchal de Montesquiou rasa une redoute que les alliés venaient de bâtir. Puis, Marlborough vint établir son quartier général à Lillers d'où il fut délogé le 10 décembre par le marquis de Goesbriand à la tête des troupes françaises. Le traité d'Utrecht mit fin à la guerre en 1713. Lillers était définitivement française.

    En , par lettres données à Versailles, Maximilien François de Carnin, baron de Lillers, Nédonchel, Gomiécourt, premier gentilhomme du pays d'Artois, député de la noblesse aux États d'Artois, bénéficie du titre de marquis pour sa terre de Nédonchel, érigée en marquisat donc, terre très considérable, relevant du roi (de France) à cause du château de Desvres en Boulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[29].

    Époque contemporaine

    Le , un incendie frappe l'hôtel de ville de Lillers[30].

    Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des Coopératives par Jaurès, avec Renaudel (L'Humanité), Dubreuilh, secrétaire du parti socialiste (SFIO), Lauche, député de Paris, Briquet, député du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 à 6 000 personnes le soir selon Jean Longuet, rédacteur à L'Humanité (19 juin 1911).

    Politique et administration

    Commune et intercommunalités

    La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane

    Toutefois la commune souhaite quitter la CAL pour adhérer le à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.), estimant que son rôle de commune centre n'est pas suffisamment pris en compte par la CAL. Celle-ci, essentiellement rurale, devrait fusionner avec la communauté de communes Artois-Flandres[31].

    Circonscriptions administratives

    Lillers est historiquement le bureau centralisateur du canton de Lillers, qui s'est étendu de 9 à 22 communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1804 1809 Emmanuel Fouler    
    1809 1821 Louis Fouler    
    1822 1836 Jacques Delaleau    
    1836 1838 François Berode    
    1801 1804 Jean François Joseph Cauvet de Blanchonval    
    1842 1843 François Joseph Brongniard    
    1844 1857 Alexandre Louis Bernard Joseph Hulleu   Notaire, conseiller d'arrondissement
    1858 1864 Alexis Joseph Arnould Bailly    
    1866 1866 Louis Vast    
    1866 1877 Benoît Joseph Boulinguer    
    1878 1884 Paul Berode    
    1884 1895 Ovide Omer Fanien   Artisan commerçant
    1895 1919 Philogène Delelis    
    1919 15 février 1944 Alphonse Tellier   Député du Pas-de-Calais (1928 → 1932 et 1936 → 1940)
    1944 1945 Jules Godfrin   Employé à la sécurité sociale
    1945 1947 Germaine Duez   Commerçante
    L'une des premières femmes maires de France[32]
    1947 1958 Albert Duez   Commerçant
    1958 1962 Oscar Loubry   Vétérinaire
    1962 mars 1977 Jacques Vincent SFIO puis PS puis UDF Enseignant,
    conseiller général du Canton de Lillers (1967 → 1979)
    mars 1977 mars 1983 André Rosemberg PCF Typographe,
    conseiller général du Canton de Lillers (1979 → 1985)
    mars 1983 mars 1989 Lucien Andriès PCF Employé à la SNCF
    mars 1989 juin 1995 Claude Galametz PS Enseignant,
    député du Pas-de-Calais (1988 → 1993)
    26 juin 1995 18 juin 2011 Lucien Andriès PCF Retraité de la SNCF,
    conseiller général du Canton de Lillers (2002 → 2015)
    18 juin 2011[33] 4 juillet 2020 Pascal Barois PCF Cadre de La Poste
    Président de la CC Artois-Lys (2008 → 2014)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35],[36],[37]
    5 juillet 2020 En cours
    (au 08/08/2020)
    Carole Dubois PCF Fonctionnaire territoriale[38],[39]
    Conseillère départementale du Pas-de-Calais, élue dans le canton de Lillers (depuis 2021)

    Jumelages

    La cérémonie officielle du jumelage se déroula à Lillers en , Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres régulières entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    L'hôtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite essentiellement le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre social la Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bâtiments communaux.

    Lillers est également la ville siège de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.

    Autres administrations ou services publics :

    • Pôle emploi
    • Centre des finances publiques : il regroupe la trésorerie municipale, le service des impôts des particuliers et celui des entreprises
    • La Poste
    • Agence locale de l'Assurance Maladie
    • la SNCF: gare de Lillers
    • la brigade de gendarmerie nationale
    • une annexe du commissariat de police d'Auchel
    • un centre de secours

    Services départementaux :

    • Maison du département solidarité (MDS) de l'Artois, site de Lillers.
    • Médiathèque départementale du Pas-de-Calais, antenne de Lillers (territoires de l'Artois et de l'Audomarois)
    • Centre d'exploitation routier

    Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent régulièrement en mairie ou au C.C.A.S.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 9 810 habitants[Note 5], en diminution de 3,67 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1114 1094 1544 4604 6214 7244 8795 1715 422
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 5445 9736 4146 6087 0037 3537 4737 6097 801
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 7477 9938 2608 8268 5078 3648 3148 5578 629
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
    9 1589 4369 4219 5099 6669 7759 9019 92610 053
    2016 2019 - - - - - - -
    10 0589 810-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 627 hommes pour 5 283 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    1,4 
    5,7 
    75-89 ans
    9,3 
    14,5 
    60-74 ans
    16,3 
    19,2 
    45-59 ans
    18,9 
    18,5 
    30-44 ans
    18,2 
    20,9 
    15-29 ans
    15,8 
    21,0 
    0-14 ans
    20,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Santé

    Lillers dispose de :

    • trois médecins généralistes ;
    • un cabinet dentaire (deux chirurgiens dentistes) ;
    • un acupuncteur-homéopathe, un angiologue, un cardiologue, un gynécologue, deux cabinets d'orthophonie, un psychiatre, un ostéopathe, dex pédicures-podologues, un sophrologue ;
    • un laboratoire d'analyses médicales ;
    • un cabinet de radiologie ;
    • trois cabinets de massage-kinésithérapie ;
    • quatre pharmacies ;
    • un centre de soins infirmiers et sept infirmiers libéraux ;
    • deux sociétés d'ambulanciers ;

    S'ajoutent trois établissements spécialisés :

    • un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ;
    • un centre Médico-Psychologique comprenant un secteur adultes et un secteur enfants ;
    • une maison d'Accueil Spécialisée (MAS) de la Croix rouge française.

    À noter enfin l'existence d'un centre vétérinaire.

    Enseignement

    On dénombre quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collège Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collège René-Cassin. S'ajoutent cinq écoles primaires publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux), cinq écoles maternelles publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux) et une école primaire et maternelle privée en centre-ville.

    Équipements

    • Complexe sportif lillérois : rue du Château-de-Relingue
    • Le complexe sportif est un bâtiment d’environ 1 500 m2, il comporte deux terrains de foot (un synthétique et un en herbe), deux salles avec des tatamis, un boulodrome intérieur et extérieur, de nombreux vestiaires ainsi que de petits locaux. Cependant, la salle de sport du COSEC se trouve juste au-dessus. L'idée de construire le complexe est venue dû aux manques de bâtiments pour pouvoir pratiquer d'autres sports. Après une longue réflexion, la construction débute en 2007 et se termine en 2010; inauguré le . Ce projet aura coûté 5 millions d'euros. L'avantage du lieu est qu'il se trouve près de la sortie des autoroutes, ce qui permet aux équipes de s'y rendre plus facilement.
    • Les activités praticables sont le judo, le karaté, le foot, le javelot et la pétanque. Ainsi, par semaine environ 1000 personnes se rendent au complexe ; 60 % sont des lillérois et 40 % viennent de l'extérieur, ce qui veut dire que le complexe attire beaucoup les gens. De plus, la journée les établissements scolaires y ont accès.
    • Des idées ont été émises pour construire d'autres bâtiments, comme une piscine ou une aire de jeu, dans le futur.
    Terrain de football Lillers
    Salle avec tatamis
    Salle javelot et pétanque
    • COSEC (Complexe sportif évolutif couvert) : avenue du Général-de-Gaulle
    • Piscine municipale : parc du Brûle
    • Stade du Brûle
    • Salles de sports des établissements d'enseignement secondaire de la ville
    • Salles dédiées en centre-ville et dans les hameaux

    Disciplines

    L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...

    Sports régionaux traditionnels

    • La colombophilie est représentée par deux sociétés, l'Entente colombophile lilléroise à Lillers-centre et la société colombophile La Revanche, dans le hameau d'Hurionville.
    • Le javelot tir sur cible compte également deux sociétés, La Plume lilléroise à Lillers-centre et la société Les Voltigeurs dans le hameau d'Hurionville.
    • Le tir à l'arc à la perche verticale compte une société à Lillers, Les Archers de Saint-Sébastien, affiliée à l'Union des associations d'archers du Nord de la France.

    Économie

    L'industrie de la chaussure a été très florissante à Lillers, fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle notamment. De cette activité, totalement disparue, ne subsiste qu'une Maison de la chaussure, créée dans les années 1990. L'industrie agro-alimentaire, contemporaine de celle de la chaussure, demeure présente aujourd'hui avec une importante sucrerie-distillerie, principale activité économique de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et espaces verts

    Monuments historiques

    • Chapelle de la Miséricorde : inscription par arrêté du jeudi
    • Collégiale Saint-Omer (origines romanes) : classement par liste de 1875
    • Maison 44 place Roger-Salengro ; 2 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 540) : inscription par arrêté du
    • Maison dite de l'Argentier 2 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; 3 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 677, 859, 863) : inscription par arrêté du

    Renseignements issus de : Bases Mérimée

    Structures municipales

    • Atelier d'expression: initiation au théâtre, expression corporelle (à partir de 10 ans)
    • École de musique
    • Jardin musical : éveil musical (dès 3 ans)
    • Médiathèque municipale "Louis-Aragon"
    • Kiosque à musique

    Structures associatives

    • Café-musiques de l'Abattoir.
    • Harmonie Fanien : société musicale fondée au XIXe siècle par la famille Fanien, propriétaire de la Manufacture de chaussures du même nom.
    • Fanfare de Rieux : société musicale fondée en 1896 dans le hameau lilérois de Rieux.
    • Foyer Laïque des Jeunes et d’Éducation Populaire : association regroupant de nombreuses sections culturelles, de loisirs et de détente (club Histoire, chant, philatélie, arts plastiques, loisirs créatifs, etc.).
    • Galerie « César » du Lycée Anatole-France : arts plastiques, peinture.
    • de nombreuses autres Associations de loisirs (Amicales, Clubs, Comités des Fêtes de quartiers ou de hameaux, Sociétés de chasse et de pêche) et Associations patriotiques (Comité de liaison des sociétés patriotiques, Médaillés Militaires, Souvenir français, Union des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) viennent compléter une offre très large.

    Les géants

    Trois géants représentent le patrimoine culturel immatériel de la ville: Ovide (1995), cordonnier, dont le prénom est lié à la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommée de Lillers; Marie (1996), cressicultrice - les puits artésiens, nombreux à Lillers, ont favorisé la culture artisanale du cresson -, mariée à Ovide le , au cours de la fête des Lillériades; et Lilia (2000) - dont le nom évoque l'origine de celui de la commune -, fille d'Ovide et Marie.

    Personnalités liées à la commune

    • Robert de Wavrin (vers 1172 - 1211), seigneur de Lillers et sénéchal de Flandre, membre de la Maison de Wavrin[45]
    • Albert Louis Emmanuel de Fouler (1770-1831), militaire, né à Lillers. Son père, Emmanuel Fouler, fut maire de la ville.
    • Louis Déprez (1921-1999), coureur cycliste, mort à Lillers.
    • Henri Leconte (1963), joueur de tennis, né à Lillers.
    • Edward Mannock (1887-1918), as des as de l'aviation britannique de la Première Guerre mondiale, abattu au-dessus de Lillers.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    de gueules aux trois chevrons d’or.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Lillers sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.
    2. « Visualisation de la carte topographique - Lillers. » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2011)..
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nave (E3640630 ) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - courant de Burbure ( E3630840) » (consulté le )
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Eclème ( E3630820) » (consulté le )
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Busnes ( E3630770) » (consulté le )
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau des écussons ( E3630910) » (consulté le )
    8. Mesure sur Carmen
    9. source : Météofrance, « Les collines de l'Artois, climatologie », sur le site de la direction régionale de l’alimentation,de l’agriculture et de la forêt du Nord Pas de Calais (consulté le ), p. 2.
    10. « Site géologique NPC0055 - artésianisme dans la région de Lillers », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Zonage sismique en France au 1er mai 2011. », sur La voix du Nord (consulté le )
    22. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    23. roepstem.net - vlaanderen
    24. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86, lire en ligne.
    25. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 52, lire en ligne
    26. Les Chatelains de Lille, leur ancien Estat, Office et Famille, Floris vander Haer, Lille, 1611, p. 182.
    27. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? »
    28. Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 411, lire en ligne.
    29. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 58, lire en ligne
    30. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 57
    31. C. C., « Lillers choisit le Béthunois », L’Écho de la Lys, (lire en ligne).
    32. Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France », franceculture.fr, 2 mars 2020.
    33. Céline Bardy, « Hier, le maire Lucien Andriès a annoncé sa démission dans un tract à la population », Nord Éclair, (lire en ligne).
    34. Sarah Binet, « Bilan du maire de Lillers : une politique logement à long terme pour un maire « pas encore décidé » à rempiler : En 2008, Lucien Andriès était élu maire de Lillers avec 52 % des suffrages. Trois ans plus tard, il passait le flambeau à son premier adjoint, Pascal Barois, et tous les dossiers qui vont avec. Voilà deux ans et demique ce dernier mène la barque lilléroise, gardant le cap fixé par son prédécesseur. Son principal chantier, c’est le logement. À l’aube des élections municipales, il était temps de faire un premier bilan. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    35. Sarah Binet, « Lillers, projet du maire : six ans pour que le centre-ville change définitivement : Dans six ans, le centre-ville de Lillers aura normalement radicalement changé. C’est le gros enjeu du mandat, dont dépend l’attractivité de la ville. Pascal Barois pourra compter sur des aides de l’État dans le cadre de la politique de la ville. Et sur le soutien de ses pairs d’Artois Lys ? Pas si évident », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    36. « Lillers: Pascal Barois assoit sa légitimité et fera avec une opposition remaniée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    38. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    39. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lillers (62516) », (consulté le ).
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    45. Félix-Victor Goethals, Histoire de la Maison de Wavrin, Bruxelles, 1866.
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