Steenwerck

Steenwerck [stɛ̃vɛʁk] est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Steenwerck

L'église de Steenwerck.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Joël Devos
2020-2026
Code postal 59181
Code commune 59581
Démographie
Gentilé Steenwerckois
Population
municipale
3 672 hab. (2019 )
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 04″ nord, 2° 46′ 42″ est
Altitude Min. 13 m
Max. 19 m
Superficie 27,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Armentières (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bailleul
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Steenwerck
Géolocalisation sur la carte : France
Steenwerck
Géolocalisation sur la carte : Nord
Steenwerck
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Steenwerck
Liens
Site web http://www.steenwerck.fr/
    Commune dans l'arrondissement de Dunkerque.

    Géographie

    Le Kirlem sur le chemin du Pont de Pierre.

    Situation

    À 25 km au nord-ouest de Lille et à 55 km au sud-est de Dunkerque, Steenwerck s'étend le long de la Lys et est traversée par la Becque qui prend sa source au pied du mont des Cats. La commune la plus proche en Belgique est Heuvelland, en Flandre-Occidentale, à 9,6 km.

    Hydrographie

    Steenwerck s'étend le long de la Lys et est traversée par la Becque qui prend sa source au pied du mont des Cats. La Becque de Steenwerck est aussi connue sous les autres noms de Grande becque, ruisseau Le Kirlem, serpentine becque, becque de la blanche maison, becque du mont noir, capelle becque, courant des sept mesures. La longueur en France est de 18,6 km[1].

    Communications

    Steenwerck, la gare.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Steenwerck
    Bailleul
    Le Doulieu Nieppe
    Estaires Sailly-sur-la-Lys Erquinghem-Lys

    Quelques distances : - Le Doulieu : 4,6 km - Nieppe : 4,9 km - Sailly sur la Lys : km - Bailleul : 5,1 km - Erquinghem sur la Lys : 5,6 km - Armentières : 7,5 km

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 688 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 27 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Steenwerck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 10 communes[18] et 78 804 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), prairies (1,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Histoire

    Héraldique

    Les armes de Steenwerck se blasonnent ainsi : De gueules à la croix dentelée d'argent.


    Les origines

    Steenwerck aurait été créée par les Francs. La première mention de Steenwerck remonte au XIIe siècle : 1160. L'invasion de Steenwerck s'est faite par la Becque (de Saint-Jans-Cappel à la Lys).

    Étymologie et évolution du nom de la commune

    Au cours de l'histoire, plusieurs dénominations sont apparues :

    Pour la période pendant laquelle le moyen néerlandais est parlé (1150-1550), on remarque :

    • en 1160 : Steinwerc ;
    • en 1182 : Estenwerck, titre de l'abbaye de Choques (62) ;
    • en 1260 : Stuuinwercke, 1er cartulaire de Flandre ;
    • en 1331 : Steinwerck, 1er cartulaire de la dame de Cassel[25] ;
    • en 1332 : Steenwerc, 1er cartulaire de la dame de Cassel.

    Puis dans divers documents, on parle de Stewerc.

    Dans la langue néerlandaise moderne :

    • steen signifie pierre ;
    • werk signifie travail, construction.

    Ces vocables évoquent une « construction » en pierre érigée à l'emplacement du bourg : l'ancien temple romain (voir : église Saint-Jean-Baptiste).

    En 1160, le comte de Flandre Thierry d'Alsace, et son fils Philippe d'Alsace, donnent à Steenwerch une keure (charte communale)[26].

    Anne de Wulf (†1596), originaire de Steenwerck, est abbesse de l'abbaye de Saint-Victor à Bergues. Elle enrichit l'abbaye d'une relique du saint patron du couvent, reçue d'une abbaye d'Allemagne, et assure le déménagement du cloître à l'intérieur de la ville de Bergues pour la protéger des exactions comme celles subies pendant la furie iconoclaste[27].

    Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bailleul[28].

    Commerce

    Le commerce se faisait par la Becque, canalisée et garnie d'écluses, jusqu'à la Lys. Les tisserands livraient leurs pièces de drap au port situé au centre du bourg et repartaient vers Armentières, cité de la toile. On accédait à Steenwerck par des bateaux à fond plat appelés martscheps (bateaux du marché). Par ce moyen les agriculteurs livraient leurs produits vers les villes voisines. Le commerce était aussi important avec Bailleul. Au milieu du XIXe siècle, les bateaux étaient encore utilisés.

    Première Guerre mondiale

    Steenwerck fut presque entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale. La commune reçut à ce titre la Croix de guerre 1914-1918[29].

    Seconde Guerre mondiale

    Le village a connu l'occupation allemande, avant d'être libéré par les troupes britanniques du Major Clayton Lee Bannister, le . Un groupe de résistants s'était constitué à Steenwerck sous la direction de Jean Chieux[30], natif de la commune qui a travaillé en liaison avec le capitaine Michel (Michael Trotobas) puis avec Pierre Séailles[31].

    Depuis, la municipalité et la population se sont toujours battues pour éviter de devenir un triste village dortoir. Ceci passe par l'équipement et la fixation de la population par des programmes de logement, et l'encouragement de toutes les initiatives bénévoles en termes d'animation.

    Culture et patrimoine

    Le Musée de la Vie rurale

    Installé dans une ancienne ferme du début du XVIIIe siècle, à cour carrée, il rassemble les activités et les métiers d'un village flamand de 1850 à 1950. Avec plus de 1 500 m2 d'expositions et plus de 6 000 objets, témoins de la ruralité, le musée permet de découvrir ou de redécouvrir le quotidien de la vie agricole : les activités d'une ferme (la porcherie, le grenier à grain, l'écurie, la grange, le potager, le verger, la pâture, les étables, l'arboretum) et de son habitation (la cuisine, la chambre, le salon, le fournil, la buanderie, la cave), la vie d'un village avec ses commerces (l'estaminet, l'épicerie, la mercerie, le chapelier, le boulanger, le boucher, le galochier, le cordonnier, l'apothicaire, le vannier, le coiffeur), son école et ses métiers (le chaumier, le cardeur, le bourrelier, le menuisier, le tonnelier, le charron, le forgeron, l'apiculteur). De plus, le musée héberge deux chevaux trait du Nord. La visite s'achève à l'estaminet « À La Gaieté », installé dans l'ancienne étable de la ferme, autour d'une bière régionale, de gaufres, d'un jus de pomme et de jeux traditionnels flamands.

    Plusieurs journées à thèmes sont organisées sur l'année, tout comme une visite nocturne où l'on retrouve l'ambiance du temps passé, agrémentée parfois par le récit de conteurs. Le musée est devenu au fil du temps un lieu culturel incontournable du village, où se déroulent désormais régulièrement de nombreux spectacles éclectiques et de grande qualité, des manifestations thématiques et des expositions artistiques (peintures, photos, œuvres d'artistes locaux)[32].

    La ferme des orgues

    Ce musée regroupe une collection d'instruments de musique mécanique, d'orgues mécaniques, de boites à musiques, de phonographes et de pianos mécaniques, d'automates. Il possède un violon mécanique dont il n'existe que quelques exemplaires dans le monde[33].

    Totor

    D'une hauteur de 5,70 m et d'un poids approchant les 100 kg, il fait partie de la famille des géants portés du Nord de la France. Il participe à de nombreux cortèges, carnavals, fêtes de géants et autres fêtes locales dans toute la région, ainsi qu'à de nombreux rassemblements de géants en France et chez nos voisins européens. Il réclame cinq porteurs pour le déplacer et le faire danser[34].

    Irène

    Héroïne du film Quand la mer monte..., elle a été offerte par l'équipe du film en 2005 aux porteurs du géant Totor.

    Marie Groëtte ou Marie Grouette

    Elle représente une sorcière à tête de grenouille et appartient au hameau de la Croix du Bac.

    Cinéma et télévision

    La maison Decanter lieu du tournage Meurtre à la kermesse

    Steenwerck est régulièrement choisie comme décor pour différents films et téléfilms

    Littérature

    Le village est le théâtre d'une scène du roman La Semaine Sainte (1958) de Louis Aragon.

    Biennale de la céramique

    Steenwerck accueille depuis plusieurs années des potiers et céramistes qui exposent leurs créations, et réalisent une pièce unique sur un thème proposé par l'association Terretous[36].

    Le foyer rural de Steenwerck

    Fondé en 1960, il a soutenu l'initiative du festival des Conteurs en Campagne, et certains Steenwerckois sont devenus d'excellents conteurs. Le festival se déroule de septembre à octobre dans le Nord-Pas-de-Calais, et Steenwerck fait régulièrement partie des étapes incontournables. Le tarif d'entrée n'est pas calculé en euros ni même en francs, mais en "scrounchs" : chacun apporte une tarte, des gaufres, ou une bouteille, et la "recette" de la soirée est partagée de manière conviviale dès la fin de la représentation et jusqu'au bout de la nuit !

    Art brut

    La ferme d'Arthur Vanabelle, après rénovation (septembre 2016)

    En bordure de l'autoroute A25 se trouve la ferme d'Arthur Vanabelle, la Maison aux avions ornée de canons, de personnages militaires et d’avions multicolores blancs, rouges et verts en métal[37],[38]. En , après la parution d'un article du quotidien régional la Voix du Nord qui alerte l'opinion publique sur son abandon par ses propriétaires partis en maison de retraite, l'artiste Gricha Rosov lance une pétition « Patrimoine régional : Sauvons la Maison aux avions de Steenwerck » qui recueille plus de 18 000 signatures et crée une association visant à sauvegarder le site. En , malgré l'intérêt du Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut pour le site, le maire de Steenwerck annonce par voie de presse que la Ferme aux avions a été vendue à un particulier tandis qu'une partie des œuvres d'Arthur Vanabelle sera transférée dans un musée local[39].

    L'harmonie municipale

    L'harmonie municipale a été créée en 1812 sous le vocable "Société de Musique de Steenwerck". En 1858, lors d'un concert se produisit Alexandre Desrousseaux, auteur de L'Canchon Dormoire, connue sous le titre du P'tit Quinquin, chanson populaire[40].

    Dans la région Nord-Pas-de-Calais, de nombreuses musiques communales animent les fêtes officielles et populaires des cités.

    L'association du marché de Noël

    Depuis 1994, elle organise le marché de Noël. En 2010, celui-ci comptait 60 exposants.

    Association Steenwerckoise des Amis du Patrimoine (ASAP)

    Créée en 2004, cette association s'intéresse au patrimoine et à l'histoire de Steenwerck.

    Elle vise à recenser, préserver, restaurer, étudier et mettre en valeur ces deux aspects du village.

    Elle organise des expositions et des visites guidées et compte à son actif:

    • La restauration de sept chapelles et de la tombe d'un poilu;
    • La publication de deux ouvrages et de 9 numéros d'un périodique (Le Cygne d'Antan).

    L'US Canettes

    Créée en , cette association organise des événements culturels, tout en y intégrant une dimension solidaire, destinés à tout public.

    Les objectifs sont de fédérer les habitants et promouvoir l'engagement de la jeunesse dans le développement de la vie culturelle de la commune. Une vision qui s'accompagne d'une conscience solidaire s'inscrivant au cœur des faits d'actualités et d'actions de solidarité diverses[41].

    L'église Saint-Jean-Baptiste
    Le clocher de l'église de Steenwerck

    L'édifice est situé à l'emplacement d'un temple romain. Déjà mentionnée au XIIe siècle (1182), il détient des fonts baptismaux du XVIe siècle (1587). Détruite durant la première guerre mondiale, l'église de style romano-byzantin (clocher) fut reconstruite en 1923 sur les plans d'Armand Lemay, architecte lillois. Elle est composée d'une nef et de deux bas-côtés. Dans le chœur, les vitraux de Pierre Turpin, maître verrier lillois, retracent la vie de Saint Jean-Baptiste. À l'intérieur de l'édifice est visible une maquette au 1/50e de l'église, réalisée en 1951[42].

    L'église Notre-Dame des Sept Douleurs

    Dès 1850, les habitants du hameau de La Croix du Bac ont conçu le projet de construire une église malgré l'opposition du curé de la paroisse de Steenwerck, ainsi que du Conseil de la ville et des commerçants locaux. Une parcelle de terrain a été offerte par Amand Chieux. Certains habitants de La Croix du Bac ont donné de l'argent, d'autres ont apporté leur main-d'œuvre et des matériaux. C'est ainsi que l'église de Notre-Dame des Sept Douleurs a été construite.

    Lorsque l'église a été terminée, les gens ont demandé un prêtre au diocèse. L'évêque, connaissant l'opposition des autorités locales de Steenwerck, a refusé. Mais les paroissiens ont menacé de chercher un pasteur protestant, ce qui a amené l'évêque à changer d'avis et à créer une nouvelle paroisse, le , avec son propre curé, l'Abbé Leleu. L'intérieur de l'église est décorée de 27 statues de dévotion aux saints populaires. Pour cette raison, l'église est aussi appelée « le reliquaire des ferveurs populaires »[43].

    Les chapelles
    Chapelle Notre Dame de Bon Secours Steenwerck Nord.- France.

    Elles sont au nombre de 25. Ces chapelles sont dispersées sur la commune de Steenwerck et le hameau "Croix du Bac". La chapelle la plus ancienne est du XVIe siècle et la plus récente est du XXe siècle : chapelle sainte Rita érigée en 1979.

    L'architecture civile

    • L'Hôtel de Ville, l'édifice fut construit en 1856 sur les plans de Desjardin, architecte d'Hazebrouck. Il présente deux niveaux séparés par un cordon. Le soubassement est en grès de Béthune et les appuis de fenêtre en pierre de Tournai. Au centre du bâtiment se fixe en avant-corps une bretèche.
    Steenwerck maison flamande
    • La Maison flamande , de style néogothique, elle fut construite à l'initiative de Pierre Dutrie, amoureux de la ville de Bruges à la fin du XIXe siècle (vers 1890) sur les plans d'Étienne Timmery, architecte brugeois qui restaura les monuments de Bruges. Tous les artisans œuvrant pour l'édifice : maçons, tailleurs de pierre, charpentiers venaient de cette ville belge. Elle est inscrite au répertoire des Monuments historiques depuis 1980.
    Office du tourisme de la Vallée de la Lys
    • Le Pavillon des Iris, successivement habitation, commerce, industrie et maison de convalescence, il abrite actuellement l'Office de Tourisme de la Vallée de la Lys. La façade aux couleurs pastels est ornée d'un arbre courant tout le long de l'élévation[44].
    • Le monument aux morts,
    • Le cimetière militaire,
    Les ponts
    • Le Pont Vanuxeem
    • Le Pont de Bac Saint Maur

    Le patrimoine industriel

    • le moulin de Pipre
    • la filature Salomon
    • la blanchisserie Barbry
    • l'écluse
    • la rue des Foulons

    Le patrimoine paysager

    Il se découvre au travers de randonnées dans la campagne steenwerckoise :

    Circuit de la Boudrelle

    13,2 km

    Au départ du musée de la vie rurale, suivre la rue de l’Écluse, le pont Vanuxeem, la rue de la Boudrelle, la rue de la Haie d’Epine. Le circuit est balisé (suivre le circuit de la boudrelle, balisage jaune no 12).

    Circuit du pont de pierre

    13 km

    Steenwerck, Circuit du pont de pierre.

    Du nom du pont surplombant la Serpentine, petit cours d'eau traversant le village, il débute aussi du Musée de la Vie Rurale. Au gré des chemins, le promeneur aperçoit au loin les Monts des flandes : Cassel (F), le Mont Kemmel (B).

    Circuit au bord de la Lys

    km pour découvrir la faune et la flore

    Au départ de la rue de Pipre, afin de rejoindre les berges de la Lys pour revenir vers le hameau de la Croix du Bac. Le long du cours d'eau, une flore particulière aux zones humides se révèle : aubépine, bardane, camomille, églantier, frêne, houblon, orme, prunellier, reine-des-prés, sureau noir. De plus le promeneur peut découvrir des libellules, des salamandres ou des grenouilles.

    La friche Dutrie

    À l'origine l'entreprise Dutrie y avait installé des serres de cultures de plantes dont certaines d'essence tropicale, ainsi qu'une pépinière d'épicéas. Depuis l'arrêt de l'activité économique, la nature y a repris ses droits, et ce site fragile, est riche d'une grande variété botanique et faunistique. C'est un exemple rare d'apparition d'un écosystème au cœur d'un village. L'inventaire exhaustif de la faune et la flore se poursuit grâce au concours de quelques passionnés de l'association Steenwerck-Nature-Environnement.

    La Serpentine

    Ce petit cours d'eau se jette dans la Lys.

    Personnalités liées à la commune

    Économie

    Deux zones artisanales : avec les Éts Wlaemynck (tissage spécifique), les Éts Flauw (cheminement des produits agricoles comme la pomme de terre), les Éts Bossaert (signalétique routière), les Éts Lebleu (travaux publics de pointe, assainissement, curage, lagunage), les Éts Turbé (convoyeurs à bandes pour l'industrie et le milieu agricole), et Nordsol (sol en bétons spéciaux)Sté TOLEXPRESS(decoupe laser et pliage de tôle)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

    En 2019, la commune comptait 3 672 habitants[Note 8], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 4154 9624 4734 5804 7474 7844 7894 7614 800
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7604 7864 6594 4654 3094 2294 0104 0144 056
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0054 0033 7003 3353 2203 1233 0393 1283 092
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 0513 1722 9903 0843 0853 2633 4143 4813 624
    2019 - - - - - - - -
    3 672--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 818 hommes pour 1 851 femmes, soit un taux de 50,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    2,1 
    7,1 
    75-89 ans
    9,6 
    13,9 
    60-74 ans
    13,0 
    21,6 
    45-59 ans
    20,9 
    18,6 
    30-44 ans
    19,3 
    18,4 
    15-29 ans
    16,0 
    19,8 
    0-14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1802 1803 Plouvier[51]    
    1883   Plouvier-Hennion[52]    
             
    1887 1893 Plouvier-Hennion[52]    
    1893 1914 Léon Plouvier[53]    
             
    1922 1939 J. Delangle[54]   Médecin
             
    1951 1952 E. Walle[55]    
    1953 1959 E. Barbry[56]    
      1959 Henri Plouvier    
    mars 1959 mars 2008 Maurice Declercq SE Médecin
    mars 2008 En cours Joël Devos SE Cadre du secteur public
    Les données manquantes sont à compléter.

    Écoles

    • École Saint-Joseph [57]
    • École Jean Monnet
    • École du Tilleul

    Cimetières militaires

    Cimetières militaires du Commonwealth

    Ils sont au nombre de trois et concernent la Première Guerre mondiale

    En , à l'occasion de l'ANZAC Day, une délégation de Nouvelle-Zélande s'est rendue au cimetière militaire de Steenwerck pour exprimer un pardon du gouvernement néo-zélandais à John King, 22 ans, engagé volontaire et fusillé par l'armée britannique pour désertion le comme quatre de ses compatriotes. La Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à avoir voté une loi de pardon pour rendre les honneurs aux fusillés pour l'exemple. La Grande-Bretagne l'a suivie à l'automne 2006.

    Cimetière allemand

    le Deutscher Soldatenfriedhof Steenwerck : ce cimetière militaire abrite les tombes de 2 048 soldats allemands de la Première Guerre mondiale. Il a été créé par les troupes allemandes lors de la bataille de la Lys en et progressivement élargi jusqu'en au moment de leur repli. Après guerre, il sera agrandi par l'État français pour y accueillir des dépouilles inhumées dans les communes alentour. Le cimetière est aujourd'hui entretenu par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge[59].

    Sports

    • Les 100 km à pied :

    Créée en 1976, le 100 km de Steenwerck est une manifestation sportive ouverte à tous et pour tous, dont la devise est « Chacun sa course, chacun son rythme, mais tous le même chemin ». Cet événement a lieu chaque année à l'Ascension. Fort d'une équipe organisatrice rassemblant aujourd'hui plus de 400 bénévoles, l'épreuve a acquis une notoriété nationale, et rassemble chaque année plus de 1 000 participants[60].

    • Basket club steenwerckois (BCS)

    Le club de basket créé en 1978, compte plus de 200 joueurs réguliers et se hisse régulièrement dans le haut du classement des championnats départementaux et régionaux[61].

    • La Roue libre

    Club de cyclotourisme créé en 1978[62].

    • Club de Foot Jeunesse Sportive Steenwerckoise (JSS)

    Le club de football créé en 1941, compte près de 200 licenciés répartis dans une dizaine d'équipes. En 2010, une école de football a vu le jour. Depuis 2012, le club est partenaire du LOSC.

    • Steenwerck en Short

    Cette association créée en 2018, compte plus de 50 membres. Elle a pour objet de rassembler les Steenwerckois autour de la course à pied.

    Jumelages

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Éric Deghouy et Christian Lalau, Les Iris de Steenwerck, Association steenwerckoise des amis du patrimoine, 2010

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Becque de Steenwerck ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Steenwerck et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Steenwerck et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 d'Armentières (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Société internationale pour l'étude des femmes de l'Ancien Régime
    26. E. de Coussemaker, « Documents relatifs à la Flandre maritime-Extraits du cartulaire de l'abbaye de Watten », dans Annales du Comité flamand de France, Tome V, 1889, lire en ligne.
    27. M.A. Bonvarlet, « Chronique de l'abbaye des dames de Saint-Victor, dite du nouveau cloître à Bergues », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1857, publié en 1858, p. 270, lire en ligne
    28. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
    29. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1922
    30. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
    31. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
    32. Musée de la vie rurale
    33. La ferme des orgues
    34. / Totor
    35. / Quand la mer monte…
    36. Association Terretous
    37. Steenwerck : la fameuse ferme aux avions se dégrade, les musées en pleine réflexion, LaVoixduNord.fr, Raphaëlle Remande et Max Rosereau, 14 janvier 2014, http://www.lavoixdunord.fr/region/steenwerck-la-fameuse-ferme-aux-avions-se-degrade-les-ia18b47676n1843745, consulté le 14 janvier 2014.
    38. Jean-Jacques Larrochelle, « Dans le Nord, mobilisation autour de la Maison aux avions », Le Monde, (lire en ligne).
    39. Félix Pennel, « Maison aux avions de Steenwerck : «Cette fois, tout est fini», l’association de sauvegarde dissoute », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    40. L'harmonie municipale de Steenwerck
    41. « US Canettes ».
    42. Office du Tourisme de la Vallée de la Lys : Église Saint Jean Baptiste - STEENWERCK
    43. Office du Tourisme de la Vallée de la Lys : L'église Notre-Dame des Sept Douleurs à La Croix du Bac - Steenwerck
    44. les Iris de Steenwerck par Eric Deghouy et Christian Lalau, 2010, Association steenwerckoise des amis du patrimoine
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Steenwerck (59581) », (consulté le ).
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    51. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
    52. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1883 et de 1887 à 1893
    53. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1894 à 1914
    54. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1939
    55. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1952
    56. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1954 à 1959
    57. Site de École Saint-Joseph
    58. en anglais sur les cimetières du Commonwealth
    59. http://www.volksbund.de/
    60. Association sportive des 100 km à pied
    61. Basket club steenwerckois
    62. La Roue Libre
    63. / Ville de Hemer, site internet en allemand
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