Valras-Plage

Valras-Plage [val.ʁas pla.ʒə] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Ne pas confondre avec Valréas.

Valras-Plage

Valras-Plage

Blason

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Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Daniel Ballester
2020-2026
Code postal 34350
Code commune 34324
Démographie
Population
municipale
4 206 hab. (2019 )
Densité 1 790 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 14′ 52″ nord, 3° 17′ 30″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 10 m
Superficie 2,35 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Sérignan
(ville-centre)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Valras-Plage
Géolocalisation sur la carte : France
Valras-Plage
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Valras-Plage
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Valras-Plage

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 les Orpellières » et « est et sud de Béziers »), un espace protégé (« Les Orpellières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Valras-Plage est une commune urbaine et littorale qui compte 4 206 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Sérignan et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Valrassiens ou Valrassiennes.

    Géographie

    Localisation

    Valras-Plage est une station balnéaire française située sur la mer Méditerranée dans le golfe du Lion. Elle fait partie de la Côte d'Améthyste.

    Traditionnellement, Valras-Plage est la plage de Béziers. La commune est située à l’embouchure de l’Orb et se trouve à 11 km de Béziers, à 30 km de Narbonne.

    Détail de la carte des côtes de France.
    Situation de Valras-Plage

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Valras-Plage
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
    Villeneuve-lès-Béziers (7.48 / 8,56 km)
    Sérignan (3.85 / 4,30 km)
    Vendres (5.92 / 7,91 km)
    Lespignan (10.26 / 12,66 km)
    Abeilhan (22.43 / 28,11 km)
    Servian (19.74 / 25,20 km)
    Cers (8.27 / 10,19 km)
    Portiragnes (6.93 / 12,36 km)
    Portiragnes-Plage (6.57 / 16,54 km)
    Sallèles-d'Aude (27.83 / 48,06 km)
    Cuxac-d'Aude (23.72 / 43,21 km)
    Plage Sérignan (1.04 / 11,85 km)
    Mer Méditerranée
    Salles-d'Aude (14.34 / 19,20 km)
    Fleury (12.69 / 16,54 km)
    Saint-Pierre-la-Mer (11.44 / 24,53 km)
    Mer Méditerranée
    (0.78 / 1,07 km)
    Mer Méditerranée
    (Plage coté port)
    (0.61 / 0,67 km)

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 0, au niveau de la mer, et 10 mètres[2].

    Hydrographie

    L'embouchure de l'Orb se situe à Valras-Plage, séparant le territoire de la commune en deux, entre la partie urbanisée au sud et la partie rurale ou naturelle au nord.

    Voies de communication et transports

    Voies routières
    • La D 19 traverse la partie septentrionale de la commune. Elle rejoint plus loin la D 64 en direction de Vendres à l'ouest ou de Sérignan au nord ;
    • La D 37E10 traverse la commune dans presque toute sa longueur et rejoint au sud-ouest la partie littorale de Vendres.
    Transports

    Le tramway de Béziers, reliant Béziers à Valras-Plage, a fonctionné de 1879 à 1948.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[3],[4].

    Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Orpellières », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 171,8 ha[5],[6].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[8] :

    • « les Orpellières », d'une superficie de 143 ha, un ensemble représentatif des côtes languedociennes avec un long cordon dunaire ininterrompu constitué de dunes blanches et de dunes grises, protégeant des prés salés (jonchaies, pannes dunaires, sansouires et localement des formations de steppes salées à Limonium ferulaceum[9]

    et un au titre de la directive oiseaux[8] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[11] : le « domaine des Orpellières » (200 ha), couvrant 2 communes du département[12] et « l'Orb entre Béziers et Valras » (82 ha), couvrant 4 communes du département[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Valras-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérignan, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 16 516 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (14,3 %), zones humides côtières (13,7 %), eaux continentales[Note 5] (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), eaux maritimes (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En occitan, Valrans [βal.'ras]

    Histoire

    Promeneurs dans une barque : carte postale (début XIXe siècle - fin XXe siècle)
    Protohistoire

    Vers la fin de l'âge du bronze dans le sud de la France, c'est-à-dire vers 850 avant J.-C., des habitants vivent sur le plateau dominant l'Orb, où des outils préhistoriques ont été retrouvés[20],[réf. nécessaire]. Ce peuplement ne se fixe pas sur le littoral, alors insalubre, mais sur le coteau qui domine la plaine littorale[21],[réf. nécessaire].

    Antiquité

    A l'époque romaine, s'établissent plusieurs domaines et leurs villas[20],[réf. nécessaire]. Cet habitat reste toujours à l'écart du littoral insalubre[21],[réf. nécessaire].

    La villa romaine nommée Villa Juxta Mare (littéralement : « villa près de la mer ») était une propriété de Valerius, un vétéran de la VIIe légion romaine ; le nom du propriétaire de cette villa pourrait être à l'origine de celui de la ville[20],[réf. nécessaire].

    Moyen Âge

    En 878, un écrit relate l'existence de Valras. C'est un document de l'évêché de Saint-Nazaire de Béziers, mentionnant un « petit village niché autour de son église dédiée à Saint Martin, ou sont venus s'installer quelques religieux ». Valras est à cette époque sous la protection de l'évêque de Béziers[réf. nécessaire].

    De 878 à 1068 la ville dépend de cet évêché de Saint-Nazaire de Béziers. Aux XIe et XIIe siècles la ville passe sous l'influence du prieuré Notre-Dame-de-Grâce de Sérignan. La commune est partagée entre ces deux autorités ecclésiastiques en 1266[21],[réf. nécessaire].

    En 1286, à l'issue de la « Croisade d'Aragon », la flotte d'Alphonse III commandée par l'amiral Roger de Lauria remonte l'Orb jusqu'à Sérignan. Les maisons de Valras, l'église Saint-Martin, l'abbaye de Saint-Geniés[Note 6] et Sérignan sont pillés et détruits. Les habitants de Valras se replient plus loin dans l'intérieur des terres. Un poste de garde est établi en 1331 pour surveiller la côte[21],[réf. nécessaire].

    Époque moderne

    En raison de diverses invasions maritimes et de la piraterie, le littoral reste peu peuplé jusqu'en 1630 lorsque cette côte est sécurisée par une redoute construite a Sérignan[20],[réf. nécessaire].

    XIXe siècle

    Au XIXe siècle, les terres fertiles des coteaux permettent la culture de la vigne au profit de petits propriétaires. Il existe également des pâturages pour l'élevage des bovins et des chevaux, ainsi que quelques terres de labour[20],[réf. nécessaire].

    La création d'une ligne de chemin de fer en 1846 popularise l'attirance des baigneurs pour Valras. Les Biterrois et Sérignanais sont les premiers adeptes des bains de mer dès 1855.

    XXe siècle

    C’est en 1901 qu’arrive le tramway électrique, ainsi que la multiplication des équipements d’accueil (hôtels, chalets et cafés). Valras devient alors une station balnéaire.

    Après avoir appartenu à la commune de Sérignan jusqu’au [22], Valras devient une commune indépendante avec la création du premier conseil municipal. La commune de Valras s'étend sur 235 hectares ; Sérignan a conservé 2 751 hectares. Le , le premier maire Alfred Panis, instituteur retraité, est élu lors de la première réunion du conseil municipal[23]. Le , Valras-la-Plage devient Valras-Plage.

    Dans la décennie qui suit la création de la commune, plan d’urbanisme et d’adduction d’eau sont les deux priorités de l’action municipale. La station se développe selon une structure en « T », la voie principale étant donnée par l’axe de communication qui relie le village à l’arrière-pays.

    Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les Allemands aménagent Valras en point de défense côtière en y installant notamment des canons et un observatoire. Valras est bombardée le  ; 90 % de la ville est détruit[20],[réf. nécessaire].

    Autrefois village de pêcheurs, la ville en a gardé les caractéristiques traditionnelles tout en se modernisant à partir notamment des années 1960-70, se voulant ainsi une ville attractive tout au long de l’année.

    La construction du port de plaisance date des années 1971-72. Cela correspond au début du déclin de la pêche et des métiers associés. Le port de plaisance de Valras-Plage comptait en 2012 220 anneaux, complétés par 130 anneaux sur les berges de l’Orb.

    XXIe siècle

    Le , un grave accident aérien est évité de peu, lorsqu'un avion publicitaire s'abîme en mer[24].

    Héraldique

    Les armes de Valras-Plage se blasonnent ainsi : « de gueules à un demi soleil d'or au naturel mouvant d'une champagne d'azur, à deux hippocampes affrontés d'argent brochant sur le tout »[25]


    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    [23] 1935 Alfred Panis Rad. Instituteur retraité
    1935 1943 Jean Dauga PRS Patron-pêcheur
    1943 1944 Jean Rieux   Nommé par Vichy
    1944 1945 Jules Faure    
    1945 1947 Jean Rigaud   Représentant
    1947 1953 Émile Sablayrolles   Papetier
    1953 1959 Lucien Lignon Rad. Cadre EDF
    1959 mars 1983 Émile Turco PCF Courtier
    Conseiller général (1973-1983)
    mars 1983 mars 1989 André Thiroine DVD Cadre commercial
    mars 1989 mars 2008 Claude Villeneuve DVD (app. RPR) Médecin
    Conseiller général (1996-2004)
    mars 2008 juin 2018
    (démission)[27]
    Guy Combes DVD Retraité
    juin 2018[28] en cours[29] Daniel Ballester DVD Cadre, ancien premier adjoint
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2019, la commune comptait 4 206 habitants[Note 7], en diminution de 0,59 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    9741 1611 1181 4851 6982 1902 5392 5883 043
    1999 2006 2008 2013 2018 2019 - - -
    3 6254 2984 4854 2314 2234 206---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 882 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 5 009 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 200 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]13,6 %15,2 %16,1 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 893 personnes, parmi lesquelles on compte 64,1 % d'actifs (48,1 % ayant un emploi et 16,1 % de chômeurs) et 35,9 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 823 emplois en 2018, contre 920 en 2013 et 917 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 937, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 32,3 %[I 13].

    Sur ces 937 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 349 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 16,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    597 établissements[Note 11] sont implantés à Valras-Plage au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble597100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    213,5 %(6,7 %)
    Construction498,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    28748,1 %(28 %)
    Information et communication111,8 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance101,7 %(3,2 %)
    Activités immobilières579,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    528,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    508,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services6010,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 48,1 % du nombre total d'établissements de la commune (287 sur les 597 entreprises implantées à Valras-Plage), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

    • Valras Plage Loisirs, organisation de jeux de hasard et d'argent (5 775 k€)
    • Le Phare, restauration traditionnelle (886 k€)
    • Dix Immobilier, agences immobilières (616 k€)
    • Le Petit Four A Bois, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (494 k€)
    • La Galere, débits de boissons (428 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations252063
    SAU[Note 13] (ha)30391761

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 61 ha[36],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame du Perpétuel Secours construite en 1913 et agrandie dans les années 1950

    Au début du XXe siècle, Valras-Plage s'ornait, au bord de l'Orb, d'un groupement de grandes cabanes en roseaux servant d'habitations à des pêcheurs. En forme de nefs bi-absidiales (terminées par une abside et une croupe aux deux extrémités), avec pour charpente deux poteaux montant de fond et portant une panne faîtière, ces cabanes de pêcheurs figurent sur une carte postale des années 1900.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Bousgarbiès (1889-1947) : homme politique mort à Valras-Plage ;
    • Joan Casanovas (1890-1942) : homme politique catalan mort à Valras-Plage ;
    • Jean Gau (1902-1979) : navigateur lié au port de Valras auquel il a donné son nom ;
    • Michel Fabre (1956-) : joueur de rugby devenu propriétaire d'un bar à Valras-Plage.

    Valras-Plage dans la littérature

    • Jacques Loar : Sur les routes de France, éditions Maréchal, Liège, Belgique, 1943. Pages 105 à 187. Récit autobiographique d'un réfugié belge à Valras-Plage au début de la seconde guerre mondiale.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Il s'agit peut être de la petite abbaye de Saint-Geniés-de-la-Mer (cf. Vicomtes et vicomtés dans l'occident médiéval, pages 26 & 27).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
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    Autres sources

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Philippe Marassé, « A l’origine du développement de Valras-Plage : le tramway de Béziers à la mer (1864-1948) », Bulletin de la Société Archéologique, Scientifique et Littéraire de Béziers, 2009-2010, p. 66-80
    • Yvette Maurin, Valras-Plage : d'hier à aujourd'hui, Montpellier, Yvette Maurin, , 270 p.
    • Mission Archives 34, Archives communales de Valras-Plage : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 136 p.
    • Brigitte Simon, « Le littoral biterrois : à l'embouchure de l'Orb, Valras-Plage, station du tourisme traditionnel », Bulletin de la Société languedocienne de géographie, t. 20, no 4, , p. 559-571

    Articles connexes

    Liens externes

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