pain noir

(Siècle à préciser) Composé de pain et noir.

pain noir \pɛ̃ nwaʁ\ masculin — Note d’usage : Il est surtout utilisé au singulier.

1. Pain fait de farine de seigle, de sarrasin et de froment.
   • Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
   • Sur la table un pain noir sous une nappe blanche,
     Dont chaque mendiant vient dîmer une tranche. — (Alphonse de Lamartine, Jocelyn, VI, 507 — cité par Littré)
2. (Figuré) Pauvre nourriture.
   • Et cependant, ô sainte République,
     Quoique aujourd’hui de ton pain noir nourri,
     Chacun de nous pour ta gloire eût péri
     Et mourrait encor sans réplique. — (Pierre Dupont, Le Chant des transportés, 1848)
   • Maintenant qu’il a rendu le pain noir aux travailleurs, s’il ouvrait les portes des camps de concentration, s’il amnistiait un ou deux millions d’innocents, […], quelle grandeur serait la sienne. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)

• manger son pain noir

• pin noir

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• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pain)